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{ arrête de squatter mon inconscient, t’es chiant }
crédit/ tumblr ✰ w/@"pluson"
je sais, toi et lady gaga, cela n'a jamais été l’amour fou, mais elle est compétente dans le suivi de grossesse, crois moi. il ne faut pas s’arrêter aux rumeurs. bref, nue contre toi, je sens après quelques minutes du mouvement dans mon abdomen. wow, c’est étrange comme sensation. je porte la vie ? notre ébat à fonctionné ? t’as bien semé ta graine en moi ? j’suis la plus heureuse du monde à cet instant. j’attrape alors ta main et je la positionne sur les zones qui semblent les plus brutalisées par notre ou nos enfants. boum, un coup de pied, ou de poing, j’en sais rien. tiens, il te donnera du fil à retordre celui-ci ou celle-ci. impatiente de faire plus connaissance avec notre progéniture, tu nous téléporte ensuite chez miss gaga. je me retrouve alors allongée, le ventre enduit d’une substance gluante. mes yeux oscillent entre l’écran et ton visage. j’suis inquiète. comme si tout ceci n’était pas dans tes plans et que cela venait juste briser ta vie. pourtant, tu viens m’assurer le contraire, avec un de tes baisers si réconfortants. « t'oublies la balançoire et le monospace dégueulasse » tout sourire, je me tourne vers le moniteur avant que ton cri ne me fasse sursauter « non imbécile ! c’est la malédiction, je le savais ! enlevez-moi ça tout de suite ! » hurlai-je en paniquant et me redressant sur mes coudes pour faucher un scalpel sur une tablette. « j’suis désolée pluton, je dois le faire, ils lèveront une armée en moins de 24h après leur naissance, j’peux pas.. » le souffle haletant, je me relève, ma robe au dessus de cet oeuf qui me sert de ventre. je vous menace de ce petit objet tranchant, toi et lady gaga. je m’aventure ensuite dans la pièce d’à côté, la boucherie. je cherche un couteau plus grand et je le plonge dans mes entrailles sans réfléchir. je m’écroule ensuite sur ce sol carrelé et gelé. je meurs, à petit feu. du sang s’échappe de ma bouche. je crache, je m’étouffe avec cette grenadine qui ne cesse de remonter dans ma gueule. j’ai sauvé le monde, c’est tout ce qui compte. tout à coup, plusieurs sons répétitifs et aigus résonnent en moi. le noir se dissipe brusquement et je me retrouve aveuglée par les rayons du soleil traversant mon hublot. damn, c’était juste un cauchemar. recouverte de sueur, j’reprends peu à peu mes esprits. tu n’es pas là, mon inconscient m’a juste vendu un bout de rêve qui ne se concrétisera jamais.. je le hais, je me hais. j'suis pas encore guérie, la preuve, tu me hantes encore dès que je perds le contrôle.
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