keep me up all night (wineas)

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{ Keep me up all night }
crédit/ tumblr ✰ w/@"wineas"

— jour 4 au summer camp
merci papa, merci maman. si vous m’aviez appeler peter, cette fille m’aurait trouvé ridicule. pour une fois dans ma vie, j’aime ce prénom chelou que vous m’avez fourgué. nos mains recouvertes de sable se rencontrent enfin. tu colles meuf. t’as mis de la UHU ou t’es en stress à cause de moi ? je te fais peur.. j’suis certain que c’est ça. rencontrer un type à semi-enterré, c’est pas net, je comprends. « tant que ce n’est pas toi qui m’emmerdes, ça me va » j’voudrais pas te froisser petit oiseau. j’voulais juste te piquer un peu pour voir tes sourcils se froncer et ton nez se relever, j'ai trouvé ça tellement chou à l’instant où je l’ai repéré. « le temps que tu sortes ta bombe, t’as le temps de mourir, vaut mieux un couteau de cuisine que tu gardes accroché à ta cuisse t’vois, en mode lara croft » je m’égare. respire crétin. c’est juste une fille tout ce qui a de plus normal. tandis que tu ouvres ton sac entre nous, je me relève sur mes genoux pour zieuter à l’intérieur « hum.. ok, infirmière willa, je t’en prie. si tu n’as pas peur de choper un sale virus.. parce que mon sang est contaminé. je me suis fais mordre par une poule atteinte de la rage » bah ouais, c’est bien connu que les poules ont des dents hein. complètement incapable de te résister ou de t’envoyer paître, je te laisse t’emparer de mon visage pour observer les dégâts. « ce n’est pas beau ? tu grimaces » soulignai-je tout en soulevant mes sourcils et déformant ma bouche « t’es pas obligée, j’peux aller me foutre la tête sous l’eau tout seul.. » pour tout t’avouer, tu me perturbes plus qu’autre chose avec tes grands yeux qui me dévisagent là. on est trop près. je sens ton souffle qui caresse mon épiderme, ton haleine fruitée qui titillent mes narines. pis tes doigts tout doux sur mon menton râpeux me rendent trop moelleux. « j’ai peur de te péter le nez par réflexe si ça pique trop… »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Ow euh merci du conseil ? Je pense que si je me balade avec un couteau accroché à la cuisse, personne n'osera plus s'approcher de moi, tu ne crois pas ? Je mourrai sans amis et sans enfants, seule échouée sur cette plage. Non merci Phin. Je pouffe de rire encore une fois quand il sort une connerie avec sa poule. « Arrête de faire le con deux secondes, tu m'donnes mal aux abdos. » à force de rire. « Sérieusement, qu'est-ce qu'il s'est passé ? On t'a fait... du mal ? » je suis mère thérésa, je suis la cutence incarnée, le coeur sur la main, un rien me choque alors savoir que je nettoie son sang, ça me pince le coeur. J'essaye de m'appliquer délicatement mais en effet, il faut que je sois proche de lui pour bien voir dans cette obscurité. Madame la lune ne nous aide pas vraiment. « Je grimace car j'ai peur de te faire mal. » je reprends un nouveau mouchoir trempé d'eau pour nettoyer l'autre partie de son visage. « moui, te foutre la tête sous l'eau l'océan est rempli de pipis et de caca, t'es au courant ? » sauf s'il parlait d'aller prendre une douche, alors là c'est encore différent. Même dans ce moment délicat, Phineas ne peut pas s'empêcher de parler pour rien et moi, ça me fait doucement sourire. « Bon, ferme là deux secondes ok ? Que je nettoie ta bouche. » il a même du sang sur le coin des lèvres. Je tiens fermement son menton comme un petit enfant et je frotte ses lèvres pulpeuses. Putain ses lèvres, elles ont l'air beaucoup plus appétissantes comme ça. A force d'essuyer les dégâts, je me rends compte que ce mec est canon, merde. J'essuie maintenant sa lèvre inférieure avec mon pouce. Comment ça se fait ? Je sais pas, le mouchoir est à terre et je suis captivé par l'envie de l'embrasser, sa mère.

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— jour 4 au summer camp
nan. je voudrais faire le con éternellement maintenant. sourire est ton plus beau costume jolie willa. la honte, je dois battre mes cils comme une biche là. bref, incapable de dire non, je te laisse m’examiner par tes prunelles dont je ne dissocie pas exactement la couleur. foutue nuit. « mh ouais, je l’ai cherché. c’était un pari. j’me suis foutu de la gueule de l’équipe d’angleterre pendant leur match là » tes petits doigts attrapent mon menton. je te le tends alors un peu plus pendant que les traits de ton visage se contractent. ok, j’dois être bien amoché. « j’sens pas la douleur, j’suis au-dessus » mentis-je avant de te proposer de me débarbouiller grâce à la mer derrière nous. « y a des poissons aussi dedans, ils recyclent toutes les déjections non ? » te demandai-je avec insouciance, ignorance, naïveté. comme un gosse qui avait enfin la possibilité de questionner ses parents sur le monde qui l’entoure. n’arrêtant pas de jacasser alors que tu tamponnes mon sang, tu te montres soudainement plus autoritaire. mon sang se glace. j’deviens un mister freezer. j'suis carrément surpris moi, alors j’obéis. je me laisse nettoyer sans fermer les paupières, au contraire. mes yeux bouffent tes lèvres qui ne cessent de bouger et qui trahissent ta concentration. tout à coup, je ne sens plus le mouchoir sur ma bouche, mais bien ton pouce. qu’est-ce qu’il se passe ? tu aimes le sang ? tu vas le sucer ? tu me fais peur, c’est quoi ce silence, où es-tu passée ? parle-moi. héhooo. non, me dis pas que je suis ta came. c'est pas possible. t'es à un niveau bien plus élevé que moi toi. « tu es une vampire ? » t’interrogeai-je dans un murmure « willa ? tu vas bien ? » t’es bloquée là et j’suis pas doué pour capter ce que pensent et veulent les autres moi..

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Ah okay, faire ça c'est débile mon gars. Vraiment. C'est te tendre un fouet pour te faire fouetter. Mais pourquoi ça ne m'étonne pas de toi ? Au moins, t'es un joueur, un vrai, c'est excitant tout ça. Je suis sûre que t'es le roi du cap ou pas cap. Je lui explique que l'eau de mer est pas si propre que ça. Certes, parait que le sel ça désinfecte mais y'a pas que du sel là-dedans. Laisse-moi plutôt te nettoyer avec ma bouteille vittel avec mes mouchoirs qui sentent la rose. « J'en sais rien, mais libre à toi d'aller dans l'eau. » moi je fais juste que t'aider et te tripoter ton visage de bébé, à part ça, tu fais ce que tu veux Niels. Et puis là, j'ai eu comme un moment d'absence. Je fixe ses lèvres, pas son sang, je l'ai pratiquement tout retiré, mais je me rends compte que Phin, c'est un beau garçon et j'ai bien peur qu'il ne le sache pas encore. Je crois qu'il est le genre de mec qui rigole quand une fille le complimente. Le genre de mec qui a pas trop confiance en soit. Omg, mais je vous jure, c'est moi avec un pénis. Je remets mes doigts chez moi en lâchant un petit rictus gêné. Moi, une vampire ? On pourrait le croire. Mais non, j'ai juste flashé sur ta gueule pendant trente longues secondes. N'importe quel mec aurait essayé de me pécho avec mon approche, mais pas lui, du moins, il m'a juste traitée de vampire. « oui je vais bien, un peu... fatiguée. » il va pas croire à cette réponse débile alors autant me lâcher un peu. « Non la vérité c'est que je te trouve canon et j'ai hésité à t'embrasser ou pas. » là je le regarde même pas, je me redresse en prenant mon sac, comme si j'allais partir. Car c'est la honte un peu, donc oui, il faut que je me barre.

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— jour 4 au summer camp
je crois que je t’exaspère. je parle beaucoup. je dis des choses abracadabrantes. ton esprit doit saturer. j’m’excuse pauvre willa. t’aurais dû piétiner un autre gars, t’aurais évité la migraine. « non non, je te laisse faire, tu as l’air douée de tes dix doigts » enfin, pour soigner, pas pour tripoter les cas sociaux dans mon genre hein. ne te méprends pas, y a pas de connotation sexuelle dans mes propos, enfin j’crois pas. mon visage se rafraîchit sous le contact de ton mouchoir imbibé d’eau. tu t’appliques, comme une petite écolière apprenant à écrire. je t’observe silencieusement et je remarque tout à coup que tu te gèles en fixant mes lèvres. je panique intérieurement. elles ont gonflé, c’est ça ? je ressemble au sosie homme de kim kardashian ? non, j’sais ce qui se passe et je refuse de l’accepter. on est dans un de ces moments ralentis dans les films américains. t’sais quand la musique d’ambiance cesse et que le couple en face-à-face se dévore des yeux, jusqu’à ce qu’un des deux craque. d’ailleurs tu finis clairement par me l’avouer et je monte en pression. si moi canon, toi aveugle. tes yeux me fuient. je me sens honteux, comme si je venais de te blesser alors que ce n’était pas dans mes plans. « tu plaisantes ? » te demandai-je en attrapant ton sac pour le laisser au sol « j’suis pas habitué à embrasser une fille après quelques minutes de discussion, j’suis novice en la matière.. » t’avouai-je en grattant ensuite l’arrière de mon crâne peuplé de grains de sable « en réalité j’suis pas habitué à embrasser de filles du tout, j’suis pas canon. attends de me voir sous un lampadaire, tu vas avoir la frousse de ta vie »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Quel petit pervers. Quoi que, il a l'air naif et innocent quand il dit ça. Mon dieu, serait-il puceau ? ça ne m'étonnerait même pas. J'en ai connu qu'un de mec puceau, mon ex, qui ne voulait pas coucher avec moi, qui ne voulait pas que je sois sa première apparemment, alors ça me donne un goût amer dans la bouche. J'espère me tromper, limite, je préfère être tombé sur un homosexuel. Mais attendez, j'ai vu sa mini trique, ça peut pas être possible. Roh fais chier. Je me mords la langue tellement fort quand il veut quand même parler de ce que je viens de lui dire. Phineas a attrapé mon sac pour être sûre que je reste alors je retourne m'asseoir près de lui, mais pas trop proche non plus. « J'ai pas non plus l'habitude d'avoir envie d'embrasser un garçon complètement has been, plein de sang, qui parle trop. » je souris en coin, je le taquine bien sûr. Je me lèche les lèvres. « et qui manque de confiance en soi. » car t'as tout ce qui peut faire craquer une fille avec un physique pareil. Moi en tout cas, je fonds. Je tourne le regard vers Phineas et je remets mes cheveux derrière mon oreille car le vent m'empêche de le voir correctement. « On peut faire comme si j'avais rien dit, si tu veux, ou tu laisses une inconnue t'offrir un baiser, à ta guise. » putain pourquoi je suis autant entreprenante ? En vrai, s'il refuse, c'est pas grave, j'irai calmer mes pulsions ailleurs en pensant à sa gueule. S'il accepte, là, faudra me canaliser pour m'empêcher de commettre un viol.

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— jour 4 au summer camp
je crois bien que je viens de me castrer. je dois être franc avec toi. je suis pas habitué à faire des bisous-bisous avec des inconnues, même avec des filles connues en fait. tu m’as paralysé. j’suis pas habitué à ce qu’on me repère ou que je sois appétissant quoi. je ne veux pas non plus que tu crois que tu ne me plais pas et que je te repousse. par conséquent, je maintiens ton sac contre le sable, pour que tu restes, pour que je t’explique que tout ceci n’est pas dans mes habitudes. « ah ouais, tu es plutôt du genre à embrasser les garçons canons, tout propres, muets et qui se la pètent, j’vois.. » je crois que ça fait un peu mal, mais j’comprends. qui voudrait d’un gars qui mange son yaourt avec les doigts ou qui se perd sur son chemin parce qu’il a vu son reflet le suivre quoi.. oh, tu me regardes de nouveau. t’es belle. je te perturbe. je le sais. j’ai lu ça un jour dans un manuel de la gestuelle, quand une fille passe ses cheveux derrière ses oreilles, c’est qu’il y a un truc. c'est quoi déjà ? tu attends que je te donne le signal ? que je prenne les devants ? oh putain non. « ouais, mais si je te laisse me voler ce baiser, tu n’auras plus aucune raison de me revoir, je n’aurais pratiquement plus aucun mystère pour toi » j’veux pas moi. j’veux te voir de jour. j’veux te voir en couleur. cet aperçu me laisse sur ma faim. j’ai besoin de plus maintenant. ne me laisse pas croire que j’aurais juste fait un rêve demain. et merde, on a qu’une vie non ? à moins qu’on ressuscite après, ce dont je doute. bref, les genoux s’enfonçant dans le sable humide, je pose lourdement ma main sur ton épaule avec mon sourire d’imbécile collé à ma tronche « ferme les yeux s'il te plait » bah ouais, me mate pas quand j'arriverai en gros plan, ça me stresse. mon coeur part en poussière. si si, il bat trop vite, il se dissout le con. mon visage s'approche ensuite du tien, j'humecte mes lèvres et je coupe mes pensées. ma bouche effleure tout d'abord la tienne avant d'augmenter sa pression. putain, je fais un smack à une meuf tombée du ciel, merci tout-puissant.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Moi et mes goûts difficiles en matière de mec, Phineas devrait s'estimer, chanceux, oui monsieur, chan-ceux. Je suis le genre de fille qui aime mettre des croix sur tinder voyez, et que y'a peu de personnes qui méritent mon intérêt. Pas parce que je suis une peste, parce que je suis comme ça. Je m'en fous des mecs, quand je sors en soirée, c'est pas forcément pour m'envoyer en l'air. Je couche pas si souvent que ça et surtout, je ne fréquente pas plusieurs garçons à la fois, je trouve ça débile en fait. Je préfère donner mon attention à un seul mec, et ce soir Phineas, il semblerait que tu ais gagné le gros lot.  Mais en as-tu conscience ? Hélas, non. Tu flippes. « c'est pas ce que je voulais dire. » et je lève mes yeux au ciel en rigolant. Te braque pas chéri. Je vais te montrer moi comme j'aime les bavards. Je fronce les sourcils. Voilà donc sa raison pour laquelle il ne veut pas un bisou ? il pense que je suis une fille assoiffée de sexe qui veut juste tirer son coup puis basta, plus de nouvelles pour demain ? Wow, c'est mal me connaitre. « C'est pas vrai, il y a bien une bonne raison qui me donnera envie de te revoir. » creuse Phin, putain mais t'es aveugle... Je pensais m'enfuir en courant après avoir récupéré mon sac mais le jeune homme s'avance maladroitement vers moi, mais il le fait. Et au final, c'est lui qui m'offre un baiser. Omg, comment je rougis. C'est juste, un simple kiss mais j'ai touché ses lèvres et maintenant, j'ai comme un goût de trop peu. Alors à mon tour, je prends son visage entre mes mains et je dépose chastement mes lèvres sur les siennes. Sauf que moi, je lui offre un baiser plus... sensuel on va dire. Je presse un peu plus mes lèvres sur les siennes, je les entre-ouvre et j'embrasse sa lèvre inférieure. Ma langue risque d'effleurer la sienne tandis que mes doigts se glissent dans sa nuque et rencontrent ses cheveux. Sans vraiment m'en rendre compte, je me suis couchée sur le sable et j'ai attiré Phineas contre moi.

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— jour 4 au summer camp
qu’est-ce que tu voulais dire alors ? que j’suis une espèce en voie de disparition dont tu raffoles ? j’crois pas non. purée, j’me suis gourré sur ton compte, trop aveuglé par ta beauté extrêmement pure. tu es une nana avide de sexe c’est ça ? tu as les crocs depuis quelques jours et tu te résous tristement à te taper le déchet que tu viens de trouver sur la plage ? je dis non. j’veux te donner l’envie de me revoir moi, parce que tu m’as simplement intrigué. tu as du répondant, tu écoutes de la daube et ton rire est contagieux. j’veux un nouveau rendez-vous. tiens, là voilà ta bonne raison de me revoir, je te le donne ton baiser. ce n’est pas comme si j’y étais réfractaire de toute façon, tu es splendide et attractive. coup de foudre à brighton lol. je déconne, je vais trop vite, je dois me calmer sur les projections. ça se trouve tu es en couple et tu es en train de tromper ton petit-ami. oh gosh. c’est de ta faute, je ne sais rien de ta vie moi, je ne fais qu’obéir à tes volontés. mon baiser s’estompe rapidement, mais tu reprends assez vite le relais. tes mains encadrent mon visage cabossé et tes lèvres viennent agréablement persécuter les miennes. je perds mon souffle d’asthmatique. on se cherche tous les deux, de plus en plus. je bouillonne. dans l’emportement, tu m’attires avec toi dans ta chute. mon corps recouvre désormais le tien. j’enfonce mes coudes dans le sable autour de ton visage tandis que tes mains se faufilent dans ma chevelure. au secours, alerte érection de niveau 2. mon coeur se déchaîne alors que notre bisou ne cesse de gagner en intensité. j’ai battu tous les records là. asphyxié et les muscles tétanisés, je relève mon visage en déliant nos langues « j’ai le droit à ton numéro de téléphone là ? ou ton adresse mail ? ton pseudo insta j’sais pas, j’prends tout de toi » merde, j’fais peur hein ? j'suis trop demandeur. « enfin, je prends tout ce qui me permettrait de te reparler un de ces quatre t’vois »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Cherchez pas à comprendre, je suis dans un état de paix le plus total. J'embrasse un garçon, de ma propre volonté, enfin de la sienne aussi vu qu'il l'a fait en premier. Et j'ai pris les reines, comme une grande, comme une femme qui s'assume, alors que ça ne m'arrive ja-mais. Je suis épatée de moi jpp. Je ressens vite de l'attirance du désir pour ce clown sur pattes et j'apprécie fortement sentir son poids sur mon corps, comme s'il allait m'engloutir dans le sable à mon tour. Je caresse ses cheveux, le baiser devient plus torride, j'en perds mon souffle et Phineas, il lâche mes lèvres et me regarde. J'ai le coeur qui bat vite, des papillons dans le ventre. « Quoi, tu veux déjà t'en aller ? » je me pince les lèvres et je glisse mes mains dans le creux de son dos, le long de sa colonne vertébrale. Putain, les muscles, je meurs. Après tout, je le force à rien, je lui ai juste proposé un baiser, un baiser qui prend une autre tournure mais ça reste un baiser quand même. Je souris tendrement, je comprends qu'il a déjà envie de me revoir. Moi aussi ? Oui, moi aussi. Mais j'ai pas envie de te quitter là, tout de suite. Et de justement, plus avoir de nouvelles, que ce moment disparaisse dans la pénombre.  « tu veux dire que tu veux un rendez-vous avec moi ? » je me détends, je retire mes mains de son corps et j'explore ses pupilles, amusée. Lui, un rendez-vous ? Avec tant de maladresse ? J'attends de voir. Oh putain de merde je rougis.