keep me up all night (wineas)

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{ Keep me up all night }
crédit/ tumblr ✰ w/@Willa M. Cavendish

— jour 4 au summer camp
En tant qu’amateur de football, j’suis allé voir le match Angleterre-Colombie dans un bar près de la plage. Ce sont les huitièmes de finale, déjà ! Je suis dégoûté de ne pas avoir eu assez de pognon pour me rendre au pays de la vodka. Les coupes du Monde de football, c’est un événement que je n’ai jamais loupé. Bref, à défaut de pouvoir m’y rendre, j’ai fait un pari absurde avec une de mes meilleures amies. Ouais, j’ai acheté le maillot de la Colombie et j’suis même allé m’asseoir au milieu de supporters anglais plus que déchaînés. Le pire, c’est que je ne porte même pas de pantalon, juste un moule-kiki qui m’ôte toute virilité. Ma chope de bière dans une main et ma clope dans l’autre, j’attends impatiemment que le spectacle démarre. En effet, dès que l’arbitre siffle le coup d’envoi et que les joueurs commencent à sautiller partout sur l’écran, je me mets à cracher sur les rosbifs à chaque passe, réussie ou non. Mon objectif : dézinguer les british. Au bout de dix minutes, deux rouquins et un blond me soulèvent de mon siège. Trois coups de poing partent dans ma gueule, dix coups de pied dans mes côtes. Me voilà jeté dehors, la face contre le bitume, en position foetus. La peinture des drapeaux suisse sur mes joues à dû souffrir en raison des pains que j’ai mangé. Aucun respect ces anglais. Je l’ai quand même un peu provoqué, mais pari remporté. Je suis d’ailleurs étonné d’être encore en vie. Après m'être relevé péniblement, la tronche en sang, je déboule sur la plage, alors que le soleil n’est plus là. En plein milieu de l’étendue sablonneuse, je me mets à creuser un trou portant mes dimensions. Puis, je me jette à l'intérieur et je m’ensevelis comme un cadavre dans son cercueil. Seul quelques éléments de mon visage demeurent à l’air libre. Tendant ensuite l’oreille, j’écoute le bruit régulier des vagues. C’est calme et sourd. Je me sentirais presque dans le ventre de ma mère. Je suis bien là. Quelques minutes après avoir fermé les yeux pour profiter de cette ambiance, je sens tout à coup un poids qui me broie les burnes. « Aïïïe !!! » hurlai-je en sortant de mes songes. Je rouvre aussitôt mes paupières et j’aperçois alors une nana qui se pète la gueule après avoir trébuché sur mon corps enterré « MES NOIX !!! Vous venez de réveiller une terrible malédiction mademoiselle » Je serre les dents, sans bouger pour autant afin de préserver mon sublime tombeau. Seuls mes yeux tournent dans leurs orbites pour mieux te discerner, toi, la petite sirène échouée sur le rivage par ma faute. Sors-tu de l'océan ? Es-tu une simple humaine aveugle ?

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Brighton, on se pose enfin et je suis déjà crevée. On a juste pris un vol et dès que je prends l'avion, je dors trop, du coup, je suis fatiguée d'avoir dormi v'voyez ? Alors il faut que je fasse quelque chose. J'ai trop envie de visiter la ville, c'est la première fois que je viens en Angleterre. Je décide d'aller à la plage. J'aime la plage, les vagues, et les fleurs aussi, mais ça, je m'attends bien à ce que je ne trouve pas des fleurs qui poussent dans le sable. Je retire mes tongs, je suis juste en short avec un body blanc qui moule bien mon corps et j'oublie pas mes lunettes de soleil de pina. Je marche tranquille, j'écoute de la musique chill dans mon iphone jusqu'au moment où je m'étale à terre. Sur quelqu'un ? Je lâche un cri d'horreur quand je vois que le sol bouge et me parle et je fais un bon en arrière en me retrouvant presque couchée à terre. Okay, y'a un type en sang qui s'amuse à se cacher dans le sable. Non mais ils sont fous ces anglais, dans quel pays je suis tombée moi ? Je reprends une respiration calme car j'ai manqué de frôlé la crise cardiaque. J'ai presque le réflexe de prendre mon téléphone pour appeler les urgences. Non mais, sans rire. « Mais quel saint d'esprit s'enterrerait dans le sable ? ! » putain, il m'a fait une frayeur le type. « Pardon pour tes... noix. Tu devrais mettre un petit panneau "attention danger ça casse". » je me trouve drôle sur le coup. Je reste assise et je plaque mes mains sur yeux en soupirant. Je viens d'assister à quoi là en fait ?

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— jour 4 au summer camp
Oui beauté, tu viens bien de piétiner l’homme des sables. Enfin, son appareil producteur pour être plus précis. Ton hurlement strident me ferait presque glousser, mais je m’en empêche, parce que je sais que j’avalerais du sable en ouvrant ma grosse bouche. Qui aime bouffer du sable putain ? Ça craque sous les dents, c’est une horreur, surtout en pensant que des gens ont foutu leurs culs dessus, dégueulasse. Oh merde, j’y avais carrément pas pensé à ça, je suis dans un nid à microbes, au secours, je vais décéder. Restant quasiment inerte, je marmonne quelques mots pour te signaler que je suis encore en vie. N’appelle pas les flics, je dois avoir du cannabis sur moi, je suis pas sûr que ça soit autorisé ici, pas sûr du tout. « Un panneau planté sur mon paquet ? » Figure-toi que j’y avais pensé, bordel, je savais que j’avais un don de télépathe, il me fallait juste une personne qui soit aussi dotée de ce pouvoir pour communiquer. C’est toi, je t’attendais depuis si longtemps petite femme. Pivotant mon visage vers toi, je souris dans la pénombre en apercevant ta bouille camouflée. Mes tympans captent ensuite tes écouteurs qui grésillent toujours au bout de ton téléphone « Tu écoutais quoi ? Mh, laisse moi deviner, David Guetta ? » tentai-je complètement au hasard. Bon, si cela ne tenait qu’à moi, je pourrais te faire la conversation des heures dans cette position, mais je crois que cela devient plus étrange qu’autre chose pour toi. « Jolie inconnue, garde tes mains sur les yeux, le monstre Phineas va sortir de son cercueil » te signalai-je avant de jaillir violemment de ma crevasse, foutant du sable partout, notamment sur les plaies de mon visage qui me font un mal de chien. Déposant quelques plaintes en me tortillant, je reste tout de même bloqué dans mon trou, incapable de m'en sortir tout seul après la bagarre du bar. « Je suis coincé, mais tout va bien » Mes flancs me lancent fort, va pas croire que j'suis paralysé non plus, j'ai juste la flemme de souffrir un bon coup pour sortir de là.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Non mais dans quelle année on est là ? Moi je faisais ça quand j'avais cinq ans. T'as pas cinq ans si ? Je vois pas de corps, donc si ça tombe, il a vraiment un corps de gosse. Je vois juste sa tête et je peux vous dire qu'il a une tête de bébé. Une tête de bébé ensanglanté comme dans les films d'horreur. Serais-tu Chucky ? Je reprends à ma suggestion : « ou tu pourrais marquer "1 dollar pour 10 minutes de partie de jambes en l'air. » j'hausse les épaules. Tu vois, je suis aussi conne que toi. Je récupère mes écouteurs et j'arrête la musique sur mon téléphone. David Guetta ? Mec, mais t'es un 2000 en fait. « Nop, Petit Biscuit... C'est l'artiste, je te traite pas de biscuit si t'as pas saisi. » ahem, y'en a qui ne le connaissent pas, mais c'est juste parfait à écouter pour se balader le long de la plage. J'hausse les sourcils quand je le vois essayer de se déterrer mais je crois qu'il se fait plus de mal qu'autre chose. Je me pince les joues, j'ai juste envie d'éclater de rire mais jpp de lui. « Attends, wait, je vais t'aider. Enfin, essayer. » je réfléchis comment je pourrais procéder. Déjà, je creuse au niveau de ses jambes pour les libérer mais putain ça fatigue de creuser. Je m'assieds ensuite sur l'endroit où y'a ses noix, sauf que je m'en rends pas vraiment compte que je m'active sur son bassin car je suis trop concentrée en train de déterrer son torse et ses bras. Putain la honte, les gens doivent vraiment nous prendre pour des teubés. Je me relève ensuite et je tends mes petits bras. « Allez, relève-toi maintenant. T'es lourd. » et par pitié ne m’entraîne pas dans ta chute, ça serait cool.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Willa M. Cavendish

— jour 4 au summer camp
Quoi ? C’est quoi ce panneau que tu me proposes, mon zizi il n’est pas à louer. « 1$ ? Woooow, mes prestations sexuelles se vendraient bien plus chères, tu peux pas test » répliquai-je avant de faire des prédictions sur la musique que tu infliges à tes jolies petites oreilles. Oh oui, j’aime bien les lobes de tes oreilles, ils sont mignons. On est loin de la fleur de chou quoi. « Tu me prends pour qui ? Je le connais. Ses ziks me dépriment, t’es déprimée ? » Comment oses-tu ? C’est quoi ces petits airs supérieurs, j’ai envie de te foutre à ma place là. Tu ferais moins la maline six pieds sous terre, et moi je terminerais sûrement derrière les barreaux pour agression. Calme-toi Phin, elle te taquine parce qu’elle doit être aussi nerveuse que toi. Tentant par la suite de m’extirper des sables mouvants, je me ridiculise plus qu’autre chose en gigotant sous la surface. C'est impossible. Le con de sable s’est rigidifié, il est glacé en plus, je sens plus mon corps. Heureusement, tu captes ma détresse grandissante et tu te mets à creuser comme un toutou cherchant son os. Tes griffes m’arrachent les mollets et je hurle comme un loup-garou, peu habitué au contact physique avec autrui et surtout avec les femmes « Lime-toi les ongles tigresse ! » râlai-je alors que tu prends place sur mon bassin pour continuer de me déterrer. Les mouvements sont suggestifs. Je n’ai pas baisé depuis cent ans, ça suffit à réveiller la bête. La honte. Je crois que je bande. En fait j’sais pas. Pitié, non. Faites que je sois en panne totale. Mais arrête d’agiter tes lolos devant moi aussi ! Laisse moi croupir ici. Bref, enfin capable de bouger en intégralité, tu te relèves et me tends tes mains pour m’aider à sortir de là. Touchant brièvement mon paquet, je sens une légère bosse dans mon pantalon, alors je prie intérieurement pour que cette connasse se dégonfle. J’attrape ensuite tes paluches toutes fines, puis je tire en forçant sur ma sangle abdominale faite en gelée. Dans l’élan que je mets, je me propulse fort contre toi. Mon front heurte le tien. Je te tombe dessus, t’écrabouillant sous mon corps d'Apollon Suisse « OMG Désolé !!! Tu vas bien ? Hors sujet, mais j’aime bien tes bouclettes, j’aimerais troooop être un surfeur de cheveux pour glisser sur ces vagues » Ceci est un compliment meuf sans nom. Prends pas peur.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Je suis dans une caméra cachée c'est ça ? Non parce que, j'ai l'impression. C'est quand mon anniversaire ? Dans trois mois, ça va, j'ai encore le temps. Alors c'est quoi ce type sérieux ? C'est un sketch à lui tout seul. Au fond, il me fait rire, tant qu'il me fout pas la honte à moi aussi. Je lève un sourcil et je réponds pas. Encore un gars qui se vante sur ses prouesses sexuelles. Non mais à quoi ça sert au juste ? Une bite c'est une bite. Je lui explique que j'écoute pas David Guetta et sa remarque me fait glousser. « le plus déprimé de nous deux ça serait pas toi ? qu'est-ce que tu fous sous le sable avec plein de sang ? » c'est sa façon de fuir les zombies ? Je soupire et je décide de mettre la main à la patte car j'ai pas envie que des mouettes viennent chier sur sa tronche. Et là il s'énerve car je le griffe. « pardon. » que je soupire en levant les yeux. Puis tu sais mon gars, le sable ça griffe aussi. Je me ronge les ongles donc. Bref, je m'active, je m'arrête pas, j'en ai même des sueurs et je me retrouve toute transpirante à aider cet imbécile lorsqu'enfin, il semble coopérer. Je remarque pas ce que j'ai provoqué dans son pantalon, je lui tends juste les mains pour ensuite... recevoir un coup de boule (pas le boule que vous pensez mais la tête quoi, comme zizou) et je me retrouve éjectée sur le sol. Et écrasée. J'essaye de me défaire de son poids en gesticulant, posant mon regard partout sauf dans ses yeux car... c'est gênant en fait. « C'est pas le moment de complimenter mes cheveux tu crois... Aie ! » c'était mon boob ça. J'essaye de le repousser de toutes mes forces quand je sens un truc bizarre sur ma jambe. « T'es sérieux... je sens ta bite sur ma cuisse là ? » là je le regarde car c'est drôle, je vois pas comment il pourrait encore plus se foutre la honte. J'éclate de rire et je m'étouffe à moitié car je manque d'air avec ce gros baloo.

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— jour 4 au summer camp
je ne suis pas déprimé. c’est quoi être déprimé de toute façon ? vouloir se jeter du haut d’une falaise parce que l’air devient irrespirable ? non, ce n’est pas ce que je veux en ce moment. j’suis juste dépité et sans force. « je viens de me faire péter la gueule et le sable me permet de me régénérer tu vois » et même si j’suis conscient que les grains de sable ne vont pas resserrer mes plaies, je pourrais vraiment y croire, j’suis le pro dans ce genre de croyances super naturelles. je suis un putain d’x-men moi. je me calme. wolverine & co n'existent pas. bref, tandis que je tente de me libérer de mon piège qui se referme sur moi, tu viens à ma rescousse. tes ongles griffent ma peau et je me plains comme un gamin alors que la douleur est amplement supportable. ton souffle se saccade, tu entres quasiment en transe pour me déterrer. me libérant enfin, j’attrape tes mains pour me relever. j'ai toujours ma bosse discrète dans mon pantalon à cause de tes mouvements lascifs effectués un peu plus tôt, la honte. et bim, en me relevant un peu trop énergiquement, nos fronts s’entrechoquent et mon corps se propulse contre le tien pour t’envoyer au sol. allongé au-dessus de toi, je me perds dans tes ondulations brunes, ce qui semble carrément te déplaire. aaaah les femmes, je ne les comprendrais définitivement jamais. « bah pourquoi pas ? ils le méritent » bah oui, ils sont beaux et ils sentent trop bons la noix de coco ou un truc du genre un peu exotique. et tandis que tes petits poings s’enfoncent dans mon poitrail pour me virer de toi, tu relèves mon érection naissante contre ta cuisse et je flambe direct. mes yeux sortent de mes orbites, je bascule aussitôt à tes côtes en ne pipant mot. « je suis désolé mon gourdin me handicape tous les jours, c'est ta faute aussi, tu l'as frotté comme la lampe d'aladin là ! » blaguai-je après quelques secondes à fixer le ciel s’étoilant petit à petit « tu t’appelles comment ? que je puisse mettre un nom sur la fille sauvage qui m’a sauvé cette nuit.. »

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Je grimace quand il m'explique qu'il s'est fait cassé la gueule. Aie. C'est pas étonnant, même si je déteste la violence, je pense qu'il l'a mérité. Laissez-moi deviner, il a du faire le pitre, emmerder les gens, leur foutre la honte et wala. Heureusement que je suis une fille et que trouve son côté enfantin mignon. Moi-même on m'a toujours dit que je regardais la vie avec les yeux d'un enfant. Par contre, son truc avec le sable, j'y crois pas une seconde. Justement, ça va infecter plus qu'autre choses ses blessures. Puis après, tout se passe très vite. J'ai mal au crâne, au cul et le garçon bande sur moi. Erk, c'est flatteur merci mais non. Quand je lui fait remarquer sa petite trique, il me libère de son poids et je peux reprendre vie. Je tousse et je m'appuie sur mes mains pour m'asseoir. Je crois même que j'ai du sable dans la bouche. Je crache pour être sûre puis je reprends mes esprits. « au moins, la tienne elle fonctionne. » c'est vrai, y'en a qui n'arrivent même pas à lever le petit soldat quand il faut passer à l'action. Je rigole avec lui alors qu'il regarde le ciel étoilé. « Willa. » et je me perds un instant sur la beauté de son corps et de ses muscles. J'avais pas fait gaffe mais bordel, ce mec est canon en plus d'être con. Je reprends mes esprits en retenant ma bouche de baver. « Et toi ? » première rencontre au summer camp, peut-être que je vais me le faire, ou peut-être pas. Mais bordel ce qu'il est canon j'en ai chaud tout à coup.

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— jour 4 au summer camp
« ouais, apparemment, j’suis choqué » choqué que ma teub se lève ouais. parce qu’à part se dresser, elle entre nulle part la pauvre. n’empêche que je suis gêné maintenant. le sexe n’est pas un truc que je privilégie au quotidien, faute de partenaires, mais aussi faute de confiance en moi et de comportements bizarres qui m’empêchent de conclure à chaque fois. bref, basculant sur le côté, je me perds dans le ciel étoilé qui nous surplombe. de manière encore maladroite, je te demande ton prénom, pour associer ton physique à un symbole. willa. c’est court, frais, complètement adorable. tu étais faite pour ce prénom, non, ce prénom était fait pour toi. « peter, peter parker enchanté » plaisantai-je en te tendant ma main pour officialiser nos présentations. et ouais, j’suis peut-être dégueulasse comme le peter parker, mais je ne grimpe pas aux murs et mes poignets n’envoient pas de toiles d’araignée, pas que je sache en tout cas. pis, j'ai même pas de combinaison moulante pour masquer mon identité. « j’déconne, c’est phineas, phin si tu préfères » soufflai-je en tournant mon visage vers toi, la joue collée au sable, mhhh, quelle délicieuse sensation de merde « je suis sérieux, tu déprimais ? qu’est-ce que tu faisais toute seule ici ? à écouter de la daube… » et j’aurais presque eu envie de te dévoiler que je faisais ma propre musique, mais je me suis abstenu. Personne n’a encore eu le privilège d’écouter mon son, j’suis pas prêt. pas prêt à encaisser la critique ou même le compliment. c’est mon secret. « tu es trop… trop belle pour t’éloigner de la civilisation, y a des pervers partout. et je parle de ta beauté objectivement. selon des critères validés scientifiquement tu vois » regarde moi ce visage de poupée, ça se trouve j'hallucine et on me voit parler à du vide en ce moment.

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crédit/ tumblr ✰ w/@Phineas Abernathy

— jour 4 au summer camp
Choqué que son zizi fonctionne ? C'est bien la première fois que j'entends ça de la bouche d'un mec. Une chose est sûre, ce type il n'est pas comme tout le monde. On voit bien qu'il n'a aucune honte, de l'auto-dérision, une maladresse de fou et bizarrement, ça m'intrigue, car on dirait moi au masculin, mais j'ai quand même un peu plus de retenue. Non je sais, lui, c'est moi quand je suis bourrée, voilà. J'explose de rire quand il se présente comme spiderman. « je préfère phineas, peter c'est un nom ridicule. donc phin alors, enchantée. » je sais pas ce qu'il a à me tendre sa main mais je la serre gentiment avant de reporter moi aussi mon regard dans la nuit sombre. « Non, je ne déprimais pas. Et mes goûts musicaux t'emmerdent. » j'arrive pas à me fâcher avec lui, il a une tête pour faire sourire n'importe qui. Plus il ouvre la bouche, plus il m'étonne en fait. Ce petit gars s'inquiète pour moi et ma sécurité sur la plage, comme c'est mignon. Et c'est la deuxième fois qu'il me fait un compliment soit disant passant. « T'en fais pas, je me balade toujours avec une bombe au poivre. » je lui montre mon sac à main accroché sur mon épaule et soudain, je l'ouvre sur le sable et je cherche après quelque chose. « Phineas... Phin, je ne peux pas te laisser retourner à la civilisation comme ça par contre. Laisse-moi te débarbouiller. » je ne demande même pas son avis. J'ai des mouchoirs et une bouteille d'eau, ça pourrait faire l'affaire. Je me rapproche de lui, je prends son menton pour qu'il tourne la tête vers moi et je fais une grimace. Le sang et moi on est pas très copain, mais j'ai envie de voir à quoi ressemble ce bel homme moins amoché.