{W&S} I think he knows

Arrête de me regarder comme ça. Ordonnai-je, avant de me lancer délibérément dans les flammes. Ce n'est pas très loyal envers Zeno tout ça... et en plus, je risque de m'y brûler les ailes, si jamais tu décides d'avouer des sentiments pour Maël. Ça me ferait vraiment chier à vrai dire, de tout risquer rien que pour que tu te décides à te lancer avec ton meilleur ami. Le baiser est intense, exactement comme je l'aurais imaginé. Tu réponds à ce baiser en mettant l'une de tes mains derrière mon dos et la deuxième sur l'une de mes mains sur tes joues. T'es parfaite. T'embrasse bien et tu goûtes le café, avec un léger arrière-goût de la menthe de ton dentifrice. J'hume ton parfum, tu sens aussi bonne qu'à ton habitude, même si pour une fois je peux en profiter pleinement. Puisque toute bonne chose a une fin, tu romps le contact entre nous et bien que je n'ose pas ouvrir les yeux tout de suite, je t'écoute me dire que je suis la tentation incarnée. Un sourire se dessine sur le coin des lèvres... mais j'ai franchement peur pour la suite. Je n'ai pas peur de beaucoup de choses en fait, mais perdre Zeno ? C'est vraiment pas une option que je puisse me permettre. Tu me demandes d'arrêter de t'embrasser, mais ton corps me dit tout l'inverse. De nouveau collée à moi, tu attrapes mes mains pour les poser sur le plis de tes fesses, juste en haut de tes cuisses. Mes lèvres sont de nouveau les tiennes et sans pouvoir me retenir, je te caresse un peu avant de carrément palper ton petit cul. Le bout de mes doigts, malgré le tissu de ta petite culotte, masse dangereusement tes cuisses, très près de ton sexe. Cela dit, je m'empêche de me rendre jusque là... Pour ne pas te brusquer en passant de 0 à 1000, mais aussi parce que je me réserve un peu. Chaque chose en son temps, non ? C'est bien ce que j'essaie de me convaincre, mais mon corps semble avoir envie d'aller plus loin. Pressé contre toi, je suis bien conscient que tu dois sentir mon érection, alors je me décolle et met fin au baiser, parallèlement. Moi ? J'pense que c'est plutôt toi, la tentation incarnée... J'ai horriblement envie de t'emmener dans ta chambre et de te prendre, comme aucun autre n'arriverait à le faire. Sauf que je ne sais pas où on s'en va avec tout ça... Si c'est une histoire d'un soir pour toi, est-ce que ça vaut vraiment la peine ? C'est clair qu'aux yeux de Zeno, ce sera non.

Peut-être qu'on devait arrêter de se poser des questions, mais c'était plus fort que nous, parce qu'on risquait gros. Zeno, il ne comprendrait pas, il n'accepterait pas et j'en étais persuadée maintenant que j'avais fait ma boulette à t'allumer gentiment sur notre convo Whatsapp. Le truc, c'est que cette étincelle entre nous, elle pourrait jamais s'éteindre si on continuait sans cesse à l'alimenter, mais c'était au-dessus de mes forces, de faire semblant quand je me retrouvais seule avec toi. On était bien parti si tu n'avais pas décidé de venir te coller à moi, parce que la suite ne manquait pas, tu craquais. Probablement que si toi t'avais résister, c'était moi qu'aurait fini par le faire. Je me délectais de toutes les sensations que ça me procurait, ne manquant pas de finir par te repousser, t'avouant que t'étais la tentation incarnée et qu'à ton tour, tu devais arrêter de m'embrasser comme ça. Je n'en pensais pas un mot, enfin si, pour le bien de ta relation avec Zeno, mais si ça ne tenait qu'à moi, ça ferait bien longtemps que j'aurais cédé à la tentation. T'étais à la fois-ci proche et ci loin de moi que mon corps appelais à nouveau le tiens. Je venais positionner tes mains sous mes fesses, comme pour te faire comprendre qu'à ce moment précis, j'étais toute à toi. Mes lèvres savouraient les tiennes, alors que ma langue s'entremêlait à la tienne pendant que tes mains elles, empoignaient avec envies mes fesses. J'pouvais pas m'empêcher de sourire malgré notre baiser et sûrement que tu le sentais, mais ça me plaisait de sentir toute la passion dans tes gestes. Tu les redescendais, les faisant glisser le long de mes cuisses, passant dangereusement à côté de mon sexe, sans pour autant le toucher, ne faisant qu'accentuer mon excitation, puisque ma peau perlait sous tes caresses. Je pouvais sentir que t'en avais envie, parce que ce que tu cachais sous tes vêtements, semblait bien plus à l'étroit qu'ordinaire. Tu te décollais mettant un peu d'espace entre nous, créant à nouveau le manque alors que ma libido était à son maximum. Je reculais d'un pas, puis de deux, pour me prendre le frigo dans le dos, cherchant à mettre plus de distance entre nous histoire de ne pas te sauter dessus encore une fois. « Je serais la tentation incarnée, je ne te laisserais pas le choix que de m'attraper ici dans cette cuisine.. »  Sauf que j'avais bien l'impression que cette fois, c'était moi qu'allait avoir besoin d'une bonne douche froide Wes, puisque tu mettais tant d'énergie à me repousser sans cesse. Qu'est-ce qui avait changé par rapport à la dernière fois ?

L'ambiance devenait chaude entre nous... Finalement, j'ai craqué. Je sais pas si c'est parce que j'ai peur de perdre ma chance, ou parce que j'suis physiquement trop attiré vers toi... Au fond, c'est surement un mélange des deux. Je sais que ce serait impardonnable si Zeno venait à l'apprendre, mais comme moi, tu sembles vouloir cette proximité au point où tu n'irais pas en parler à ton frère. Après tout, ça nous nuirait à tous les deux, que Zen le sache. Mes doigts frôlent légèrement ton sexe et l'écarte même un peu, alors que je masse des cuisses habilement. Cependant, je n'y touche pas. Je dois te frustrer, te donner envie de moi d'avantage... je sais que moi, je m'en donne envie. Mon érection est plus imposante, plus dur dans mon pantalon et l'inconfort est à son maximum. Le baiser s'arrête, tu recules d'un pas et tu me laisses avec un manque. Un manque de toi, un vide. Si tu étais la tentation incarnée, tu ne me laisserais pas le choix de te prendre, ici et maintenant. Je souris à ton aveux, bien amusé. J'avoue que je ne pense plus trop à Zeno pour le moment... j'ai pratiquement touché les parties intimes de sa sœur et je l'ai embrassé. On peut dire que le mal est déjà fait. C'est vrai... Je sens mon cœur battre fort, mon envie de réaliser tes souhaits s'agrandit, mais je ne veux pas faire le con avec toi et je ne veux certainement pas que tu t'adonnes au plaisir charnelle avec moi si c'n'est pas réellement c'que tu veux. Et si on se donnait du temps ? Demandai-je, à contre cœur. C'est aussi pas trop mon genre de faire ça... Généralement quand je veux baiser bah, je baise. Je ne réfléchis pas trop, mais c'est différent avec toi... Peut-être à cause de Zeno, mais peut-être aussi parce que t'es différentes des autres filles qui m'intéressent en général. T'es jolie, mais t'as une tête sur les épaules. Si, admettons, après le Summer Camp... tu veux encore... Alors j'suppose qu'on pourra dire qu'on a vraiment essayé de rester loin de l'un et de l'autre et d'être sage. Je déglutis et rapproche mon nez du tien, pour le caresser doucement, oscillant entre mon envie de t'embrasser et mon envie de te résister. Mais qu'il faut se rendre à l'évidence : c'est impossible. J'espère vraiment que tu penseras à moi cet été, que tu porteras ton envie avec toi en voyage et que tu ne l'oublieras pas dans ta chambre d'hôtel là-bas. Je me défait de ton emprise, puis humecte mes lèvres.

C'était la suite logique en fait, parce qu'à la seconde où l'on était seul, la tension était palpable. Du coup, quand tu craquais, que tu posais tes lèvres sur les miennes et que tu t'éloignais, j'en redemandais. J'en redemandais même plus, parce que j'avais l'impression qu'un gouffre s'était créé entre nous. Je posais tes mains sur ma peau, histoire de nous rapprocher encore un peu plus, sentir dans tes gestes que tu me voulais réellement et ça ne manquait pas. T'augmentais un peu plus mon excitation, quand le bout de tes doigts venait frôler sans réellement toucher mes parties intimes avant de redescendre au niveau de mes cuisses et.. Si ça ne tenait qu'à moi, si j'écoutais réellement mes souhaits, j'voulais être tienne. Et un tas d'idée me chamboulait l'esprit, voulant jouer un peu plus avec le feu, voulant décharger toute la frustration que tu me procurais dans une bonne partie de sexe sauvage, mais je m'éloignais. Je n'étais pas certaine du retour de Zeno et je ne voulais pas prendre le risque de tout te faire perdre pour.. moi. Alors je t'avouais ce que je désirais réellement à demi-mot, j'te voulais toi et maintenant, mais j'te laissais une porte de sortie, parce qu'on risquait gros avec cette histoire. Tu acquiesçais avant de me demander de prendre notre temps. « On devrait ouais.. »  mais on n'était pas tellement doué pour ça, la preuve étant, on avait du mal à se résister, sachant très bien ce que ça engendrait si Zeno l'apprenait, mais t'avais raison. T'avais raison pour tout un tas de raison si on voulait que notre "relation" reste saine. Doucement, tu t'approchais à nouveau de moi, évoquant ce summer camp où l'on allait être loin l'un de l'autre et dans l'fond ça m'faisait quelque chose. Je te regardais les yeux pétillants, alors que tu venais tendrement frôler ton nez au mien, avant d'avouer que ça allait être impossible. « Je voudrais encore Wes... »  Parce que tu m'procurais des sensations unique de désir mélanger à de l'adrénaline et.. Tu devais arrêter de t'éloigner de moi comme ça. Tu me regardais, passant ta langue sur tes lèvres et c'était tellement dur de te résister. Je posais mes mains sur le plan de travail, me hissant pour venir m'asseoir dessus, écartant les cuisses pour attraper ta main et te laisser la place de glisser entre elles. Je parsemais ton cou de doux baisers avant de remonter jusqu'à ton oreille et d'y chuchoter tendrement. « J'suis la tentation incarnée si je te demande de ne pas m'oublier cet été ? »

Prendre notre temps. C'était la solution qui me semblait la plus logique... Il y a des choses dans la vie qui ne se contrôlent pas et parfois, je me demande si c'est parce qu'elles ne sont pas faites pour être contrôlé. Là entre autre, je parle bien de mon attirance pour toi. On se connait depuis couche-coulotte ou presque, je n'ai jamais ressenti tout ça envers toi jusqu'à très récemment... Jusqu'à ce que je devienne un homme et vraisemblablement, t'es devenue une femme. On devrait. On devrait attendre que l'été passe, attendre de voir si toi et moi on s'attire toujours autant après deux mois de distances. T'approuve le plan, mais tu ajoutes à ton accord que tu voudras encore de moi... C'est compliqué. Je ne peux pas prévoir l'avenir, mais je sais que deux mois c'est beaucoup. Peut-être que dans deux mois, j'vais économiser, faire réparer ma voiture et retourner en Louisiane. Peut-être que j'vais me faire une copine, ou toi, peut-être que t'auras enfin parlée à Maël. Tu grimpes sur le plan de travail et écarte les cuisses pour que je puisse me rapprocher de toi. Elles sont chaudes... accueillante... j'ai envie de toi, ça ne me quitte pas. Peut-être que même si je retourne chez moi, ça ne me quittera jamais. Tes lèvres parsèment mon cou de doux baisers et tu les remontent à mon oreille, où ton souffle chaud frappe à son encontre. Tu ne veux pas que je t'oublie... putain, quelle horreur. Pourquoi est-ce que tu me demandes ça, alors que tu sais que c'est c'que j'dois faire ? Pour Zeno, pour moi, pour toi. C'est ce que je dois faire, mais si tu me demandes de m'en empêcher... Bref. Tu verras si tu l'es... dans deux mois. Comme dit plus tôt : je ne vois pas l'avenir. J'sais pas si le fait que tu me demandes ça change réellement quelque chose. Après tout, il est trop tôt pour dire que je suis amoureux, trop tôt pour dire que je suis attaché à toi de cette manière là. T'es peut-être qu'une "passe", Saphir. Mais si dans deux mois, t'es encore dans ma tête... Alors ouais, t'es la tentation incarnée. Mieux que ça encore : t'es mon péché mignon. À dans deux mois, Saph. Je plonge ma main dans ta chevelure pour t'attraper, et t'embrasser une dernière fois. Le baiser ne dure que quelques secondes, car je ne voudrais pas en abuser ou que Zeno rentre trop tôt et nous surprennent... Je déglutis, puis me détache de toi pour sortir de l'appartement en vitesse et bien frustré.

(Je me sentais pas de continuer éternellement ce rp vu ce qu'il s'est passé après )

Cette conversation, elle avait un peu tout chamboulé, parce que si à la base, on avait parlé de prendre réellement nos distances, on devait faire face à la réalité : on n'arrivait pas à rester loin de l'autre quand on s'retrouvait seul dans l'appartement. J'espérais dans un sens que ça ne change jamais, parce que j'aimais ce qu'il se passait entre nous, mais j'étais minable en tant que sœur et en tant qu'amie. Enfin, si on pouvait dire qu'on était amie, parce que je n'étais pas tellement du genre à embrasser mes potes et encore moi à sentir leurs mains toucher avec envie mon cul. Sauf que dans tout ça, tu voulais prendre ton temps et c'était la meilleure solution. Est-ce que ça me plaisait ? Pas tellement, parce que notre complicité, notre rapprochement, il avait un goût d'urgence, puisque notre intimité était dictée par les absences de Zeno. Je grimpais sur le plan de travail, t'attirais près de moi pour couvrir de baiser brûlant ton cou, ayant des paroles interdites. Tu ne devais pas m'oublier Wes, parce qu'à mon retour, je n'étais pas certaine de supporter ton ignorance. J'étais pas certaine non plus d'apprécier retourner en arrière après ce qu'on venait de vivre. Réaliste, tu me ramenais sur la terre ferme, laissant tant de mystère envahir mon esprit. Et tu m'faisais tes aurevoirs, plongeant ta main dans mes cheveux pour m'embrasser furtivement une dernière fois, provoquant chez moi un gout de trop peu et quand tu te détachais de mo,i dans un souffle je répétais tes mots. « A dans deux mois Wes.. »  Que je disais en te voyant partir plus vite que la lumière, me laissant derrière toi, perdue, frustré, excité et.. Ils allaient être longs ces deux mois sans toi.