{W&S} I think he knows

Certes, ça fait quelques jours qu'il y a un blanc dans la conversation groupé sur WhatsApp, mais ça fait un moment que Zeno est aussi toujours dans les parages, à chaque fois que je cherche à te parler. Là, comme il est sorti, je sais que l'appartement sera vide et que c'est l'occasion pour moi d'échanger un mot ou deux avec toi. Je t'envoie un message, te demande de me rejoindre à l'appartement. Pour ma part, j'étais partie faire les courses et au moment où je t'ai écris, j'étais déjà sur le chemin du retour. Bref, environ sept minutes après mon dernier texto, j'suis arrivé à l'appartement.

On dirait bien que t'es pas là, ou alors l'appart est drôlement silencieux. Saph ? Je dépose le sac de courses sur le comptoir - ma très petite contribution à nos vies communes. Il faut vraiment que je trouve du travail, en attendant que notre projet à Zeno et moi se réalise. Il faut que je trouve un moyen d'occuper mes journées. Saph, t'es là ? Je prend mon téléphone dans ma poche, pour voir si tu m'avais écris.

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crédit/ tumblr ✰ w/Wes

À croire que ce que Zeno nous avait dit, avait suffi pour que j'aie l'impression qu'une distance, c'était créer entre nous. Peut-être que c'était aussi parce que je passais beaucoup de temps à jongler entre mes deux boulots, mais je n'avais pas tellement pu te voir ces derniers jours - ou alors Zeno était là. J'étais restée muette quant à notre moment, mais c'était difficile pour moi de ne pas te chercher, même sur Whatsapp. Mon erreur, elle était là, si toi t'avais réussi à comprendre, Zeno pouvait facilement le faire aussi. Ton message ne m'étonnait pas et je craignais un peu cette discussion pour le coup. Je traînais des pieds pour rentrer du Starbucks après avoir passé une bonne partie de ma journée à soutenir Sulli à défaut de bosser et quand j'entrouvrais la porte, je t'entendais m'appeler à travers l'appartement, la tête rivée sur ton téléphone. « T'as été plus rapide que moi. »  Que je soufflais le sourire aux lèvres avant de claquer la porte pour finalement venir vers toi. « Ça va ? »  Et peut-être qu'une partie de moi n'était pas prête à entendre ce que tu voulais me dire, m'attendant déjà au pire.  

Mon écran illuminé, je cherche une notification qui pourrait expliquer ton absence, ou ton retard. À la place, tout ce que j'y trouve, c'est rien. Mais ta voix s'élève dans l'air et je comprends par le bruit de la porte qui se referme, que tu viens tout juste d'arriver. Je me retourne. J'vois ça. J'suis pas en colère, mais je suis certainement confus. Pourquoi est-ce que tu me cherches ? Pourquoi est-ce que tu ne laisses pas tout simplement les choses couler, ou au moins, devant ton frère quoi... Ton sourire m'hypnotise encore une fois et comme une statue, je ne bouge pas. Tu me demandes comment ça va et je prend une grande inspiration. Ça va. Il faut qu'on parle. Mais tes yeux me supplient de ne pas parler, tes lèvres me réclament. J'suis peut-être fou, mais ton corps me parle à ta place. T'as dis quoi à Zeno ? Je perce le silence, directement avec des accusations gratuites. Tu n'as sans doute rien dit à Zeno, n'importe qui aurait pu voir quelque chose de louche avec notre discussion. Parce que je crois qu'il sait quelque chose et j'ai rien dit.

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J'arrivais à l'appartement, te faisant face, tentant une petite touche d'humour pour faire une entrée détendue. Toi t'étais froid, et ça annonçait rien de bon pour la suite... Je m'approchais un peu plus, te demandant comment tu allais avant de finalement entendre tes mots qui me glaçaient le sang. J'avais déjà compris par message Wes, alors pourquoi tu le répétais encore une fois ? T'avais peur que je te saute dessus ? Tu m'avais repoussé la première fois et j'avais compris le message.. « Je sais.. » Que je soufflais en baissant le regard. Tu me demandais ce que j'avais dit à Zeno, me prenant sûrement pour responsable de ses doutes. « J'ai rien dis, j'te jure que j'ai rien dis. » J'étais pas comme ça. Tu m'en voulais ? De ne pas avoir su camoufler mon attirance par des messages codés ? Parce que clairement je ne le faisais pas exprès. Mon corps appelait le tien et j'arrivais pas à le contrôler. « J'arrête. » Chuchotais-je en jouant machinalement avec mes doigts les fixant pour éviter de croiser ton regard. « Promis j'arrêterais. » C'était clairement ce que tu voulais. 

J'ai besoin qu'on parle. Ma voiture n'est toujours pas réparée, je n'ai toujours pas trouvé de travail et en plus de me rester que très peu d'argent de poche, je n'ai pas encore les moyens d'aider à payer le loyer. J'suis conscient que j'abuse de la bonne volonté de Vega en restant ici, d'abuser de votre hospitalité à Zeno et toi. Mais si je franchis cette ligne, je sais que je ne serai plus le bienvenue ici et peut-être même que je le serais plus jamais. T'es sa sœur et t'es pas un jouet. Pas pour moi, mais surtout pas pour lui. Tu me promets de n'avoir rien dit et je soupire. Je te crois. Si j'suis aussi rapide à te croire, c'est parce que tu ne te présentes pas comme une fille qui a quelque chose à cacher... tu m'as l'air honnête. Après, t'es peut-être juste bonne actrice et moi, un peu trop naïf. Tu me dis maintenant que tu vas arrêtée, tu me le promets, même. C'n'est pas une question d'arrêter... il ne s'est jamais rien passé ! Et tu devrais pas écrire des choses comme ça, à propos de nous, devant ton frère. Je fronce les sourcils. Malgré moi, je te demande effectivement d'arrêter d'écrire des choses suspectes et je nie qu'il y a une tension entre nous. J'suis conscient que te dire tout ça, pourrait te repousser, bannir toutes mes chances. C'est la bonne chose à faire, mais pourquoi est-ce que j'suis autant dégoûté ? Dès que je trouve un travail, j'emménage ailleurs... J'te dérangerai plus.

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J'étais pas tellement à l'aise à l'idée de mettre des mots sur ce que je ressentais quand je passais des moments avec toi. Finalement, tu parlais juste de ce qu'il s'était passé sur la convo avec Zeno. Je m'en voulais réellement pour avoir joué avec le feu, mais c'était plus fort que moi, comme si je cherchais à te prouver que ma démarche était sincère. Finalement, tu me demandais si je lui avais dit quelques choses et confuse, je niais directement. Non, je n'avais rien dis, parce que j'étais incapable de te faire ça, alors même si machinalement, je jouais avec mes mains, ayant horreur de conflit, je tentais de prendre du recul en mettant définitivement un terme à tout ça. C'était ce que tu voulais, j'avais bien compris la première fois et d'autant plus maintenant. Tes mots, ils ne retranscrivaient pas ce que moi, j'avais ressenti quand on était seul. « Oh.. Je vois. »  Tu pensais réellement qu'il ne, c'était rien passé ? Parce qu'au contraire pour moi ça n'avait été trop loin, pas par nos actes, mais par nos intentions. Donc.. Ca voulait rien dire pour toi ? « Ne dis pas ça.. »  Que je soufflais en levant les yeux vers toi. « Si ça te dérange de me croiser tout les jours, t'iras vivre avec Zeno et moi, je resterais ici. »  C'était la meilleure solution non ? Je contournais le plan de travail pour récupérer à boire dans le frigo avant de te voir et fuir ton regard. « C'est tout où il y a autre chose ? »  Qu'on termine ce calvaire ici.

Les intentions sont là, les envies sont là... mais concrètement ? Mes lèvres ne se sont pas posées sur les tiennes, mes mains n'ont jamais effleurée ta peau et ton dos ne s'est jamais allongé sur ton matelas pendant que je grimpais entre tes cuisses. Comme on dit : On peut regarder autant qu'on veut mais pas y toucher. Tu sembles déçue et je te regarde pendant que tu te décomposes sur place. Puis, tu me suggères de rester vivre ici pendant que Zeno et moi on se trouve un autre appartement. Ne me fait pas dire c'que j'n'ai pas dit. Demandai-je, un peu frustré. La vérité, Saphir ? C'est que j'ai envie de t'embrasser, plus que ça même, mais j'n'ai pas le droit. De toute manière ton cœur appartient à quelqu'un d'autre et je ne serais qu'un pansement sur une plaie ouverte. Tu contournes le plan de travail, t'approche tranquillement, air sauvage... Ou peut-être que c'est une idée que je me fais de la façon dont tu me regardes... peut-être que mon esprit me joue des tours. C'est surement ça, dès que je cligne les yeux je me rends compte que tu ne me regardes même pas en fait. J'étais perdu dans mes pensées. Je soupire et regarde autour de nous, confirmant que nous étions bien seuls. Y'a autre chose. Je m'approche alors de toi et ferme la porte du réfrigérateur en te coinçant contre elle et moi. Nos corps se collent, mon visage est près du tien, mais je ne franchis aucune limite interdite. Je me contente d'humer ton parfum, de m'imprégner de ta chaleur. Je me contente du peu que je puisse avoir. Mon regard recherche le tien et une fois que j'ai réussi à capter ton attention, j'encre bien mon regard dans le tien. J'humecte mes lèvres, je te regarde avec une folle envie de les presser contre les tiennes.

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C'était un calvaire pour moi cette discussion, parce qu'à deux repriser t'avais fait le choix de me repousser. Ça servait à quoi de jouer à ce petit jeu, si t'en connaissais déjà l'issu ? Tu tenais trop à ton amitié avec Zeno, pour un jour me voir autrement que comme sa sœur, alors pourquoi porter tant d'interet à me le faire comprendre ? C'était déjà le cas et je m'étais fait une raison. Je te suggérais l'idée qui me semblait être la plus idéal pour ton confort de vie, proposant de rester ici, si on était amené à déménager. « C'est le mieux à faire Wes.. » On aurait plus à sentir cette tentation nous consumer d'envie à chaque fois qu'on avait l'occasion d'être seul et c'était malsain. C'était tellement compliqué de te résister que je me levais pour contourner le plan de travail, te jetant qu'un seul coup d'œil et me faufiler jusqu'au frigo. Je tentais de me défiler, pensant qu'on en avait fini là et que j'allais pouvoir fuir dans la chambre de Vega. Mais ta main venait refermer le réfrigérateur, pour venir m'emprisonner entre ce dernier et toi. Tu passais ta langue sur tes lèvres et je sentais ton souffle s'abattre sur ma peau, ta tête étant si proche de la mienne. Sans te regarder, je prenais une grande respiration, gonflant ma poitrine, avant de la bloquer en relevant les yeux vers toi. T'allais me rendre dingue Wes. T'allais me rendre dingue, parce que tes actes semblaient tellement loin de ce que ton esprit te dictait. Je me hissais sur la pointe des pied, laissant mon dos glisser contre la paroi du frigo sans quitté ton regard, me permettant d'être approximativement à ta hauteur. « Ah..? »  Qu'est-ce que tu voulais dire de plus ? Parce qu'on avait fait le tour et la moralité, c'était qu'on devait prendre nos distances, hors, présentement, je sentais une bonne partie de ton corps contre le mien. Tu ne pouvais pas faire ce genre de chose alors que sans cesse, tu me repoussais. T'étais incompréhensible Wes, il était là le souci, ça m'attirait d'autant plus.

Rien ne s'est passé entre nous... bien que j'essaie d'en être fier, pour le bien de mon amitié avec ton frère, je vois parfaitement bien que quelque chose cloche avec cette phrase. Rien me s'est passé... alors que bien franchement, ça aurait peobablement pu. La tension monte entre toi et moi de jours en jours... vivre sous le même toit que la fille qui nous retourne le cerveau, ça n'a rien de facile. Tu grimpes sur la pointe de tes pieds, en essayant d'être à peu près ma hauteur. Mais c'est impossible, parce que je suis une échelle et que t'as au moins une tête de moins que moi. Cela dit, t'es bien mignonne à essayer... et mon corps n'en est pas indifférent. Je lâche un soupir discret, de dégoût, d'impatience, mais surtout de frustration. Mon regard n'arrive pas à décoller du tien, ou de tes lèvres... t'es la seule pensée que j'ai, présentement ou même dernièrement à vrai dire. Faut bien admettre qie plus je m'empêche d'avoir quelque chose, plus j'ai envie de l'avoir. T'attends une réponse... mais j'ai rien de très diplomate à dire. Arrête de me regarder comme ça. Je franchis le pas, plaque mes lèvres contre les tiennes, en glissant mes mains sur tes joues. Le baiser est tendre, bien qu'intense au final. J'ai trop attendu pour franchir le cap, pour faire la connerie du siècle... À l'heure actuelle, comme je disais plus tôt, t'es la seule pensée que j'ai. Sorry Zeno.

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On résistait jusqu'alors et au vu de notre conversation, tout semblait clair. On devait prendre nos distances et arrêter de se pousser à bout comme on avait pu le faire l'autre jour. Pourtant, quand tu me bloquais contre le réfrigérateur, te collant à moi, j'arrivais pas à te repousser. Peut-être que j'aimais ça après tout, cette tension qui nous animait dès qu'on se retrouvait seul. C'était malsain, mais putain qu'est ce que c'était bon de sentir qu'on n'arrivait pas à se tenir loin l'un de l'autre. Complètement perdue dans ton regard Azur, je me mettais sur la pointe des pieds, pour réduire un peu la distance entre nos deux visages. Tu sentais mon cœur tambouriner dans ma poitrine ? Tu ressentais l'attraction que ça me procurait de t'avoir tout près de moi sans avoir le droit de céder à la tentation ? Alors je cherchais à savoir qu'est ce que tu voulais me dire d'autre, pensant qu'on avait réellement fait le tour et.. Tes mots ne se faisaient pas attendre et si j'avais l'intention de répondre, tu me coupais toutes envie de parler quand je sentais tes lèvres se poser sur la mienne. Tes mains glissaient sur mes joues, intensifiant un peu la pression de ta bouche contre la mienne, me coupant le souffle. Je fermais les yeux, glissant l'une de mes mains dans ton dos alors que l'autre se posait sur l'une des tiennes. J'entrouvrais la bouche, pour rendre se baiser bien plus passionnel et langoureux avant de remonter ma main qu'était dans ton dos, jusqu'à tes pectoraux. Doucement, je te faisais reculer, rompant le contacte de nos lèvres pour te regarder droit dans les yeux. « Gosh.. T'es la tentation incarné.. »  Que je chuchotais le souffle saccadé. « Et toi.. Arrête de m'embrasser comme ça. »  Que j'disais en faisant référence à ta remarque, avant de revenir vers toi, d'attraper tes mains pour les glisser sous ma jupe pour les poser entre mes cuisses et mes fesses et revenir à l'assaut de tes lèvres.