Higher Ground (with Ambre)

Si c'était dans l'idée de Alexis de mettre un terme à ce rapprochement corporel, toutes les chances étaient maintenant gâchées. Impossible de revenir en arrière avec cette proximité. Litéralement dans le feu de l'action, le baiser de Ambre qui s'était encore plus approcheé le mit complètement hors de lui dans le meilleur sens du terme. Il ne se reconnaissait plus, alors qu'il s'était carrément abandonné dans les bras d'une ravissante jeune femme qu'il ne connaissait à peine, voir pas du tout quand on y repensait bien. Quelques futilités échangées, rien de plus, rien de concret, mis à part ce désir commun de s'unir dans la lancée d'une émotion que l'on ne pouvait combattre. Cette tentation qui était si puissante, maintenant maitresse des lieux, forçait Alexis à oublier ses valeurs lui étant propres, ses profonds instincts. Comme s'il n'était plus la même personne en cet ascenseur. Il répondait aux baisers de Ambre avec une telle passion, une telle fougue, qu'on ne pouvait plus le reconnaitre. Comment faire autrement alors que la belle brunette était carrément assise sur lui maintenant pour mieux savourer leur échange? C'était un jeu extrêmement dangeureux qui pouvait comporter des risques importantes pour les deux joueurs mais la partie déjà entâmée, était-il trop tard? Dans les faits, Alexis s'en moquait complètement. Il ne réfléchissait point, il ne pensait pas, il agissait, il prenait action et profitait de ce moment tout a fait unique. Jamais le manque de ponctualité ne lui aura été aussi favorable qu'aujourd'hui. Et dire qu'elle n'aurait jamais du se retrouver ici...

La chaleur était suffocante, étouffante, écrasante, aussi intense que l'atmosphère s'étant dessinée entre les deux amants. Qu'est-ce que l'équipe technique fabriquait pour que cela prenne autant de temps? Serait-ce un complot, un coup monté pour forcer les tourteraux à tomber sous le charme de l'un et de l'autre? Quelle possibilité ridicule se disait-il alors que sans même réaliser ses propres gestes, ses mains dégageaient doucement la couche de vêtement qui couvrait inutilement le haut du corps de Ambre. Ce désir de découvrir son intimité, de partager avec elle un tel plaisir, qu'est-ce que ça pouvait le rendre dingue! La douceur était de mise, la lenteur d'exécution également, pour nombreuses raisons. Bruquer cette initiative n'aurait qu'empirer la délicate situation dans laquelle ils étaient plongés, et puis, c'était aussi une manière idéale de savourer cette étrange sensualité qui les unissait. Voulant sans doutes continuer dans cette optique devenait beaucoup plus alléchante à chaque seconde, le jeune homme se retira lentement du baiser pour glisser ses lèvres contre le creux de la nuque de Ambre, y faisant parcourir de longs et langoureux baisers ayant toutes les capacités de faire frisonner à mourrir la ravissante jeune femme. Rien pour arrêter ce futur dérapage qui était déjà bien entamé. Si elle était le moindrement attentive, Ambre pouvait entendre Alexis murmurrer quelques mots pratiquement inaudibles, impossible de dire ce qu'ils pouvaient être, mais une chose était certaine...

L'indifférence de Alexis, elle n'existait point. Chaque geste, chaque caresse, chaque baiser devenait bien plus insistant, bien plus ressenti. Bientôt, les vêtements ne seraient plus qu'un mauvais souvenir, alors que le haut de Ambre était carrément envolée à présent. Il ne restait plus qu'une splendide poitrine bien garnie timidement couverte par un bout de tissu dans les limites de la transparence. Voilà qui s'annonçait intéressant...

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Higher Ground ❦
Alexis & Ambre

Depuis ce dernier baiser, rien ne s'était passé comme je l'aurais imaginé. Certes, c'était moi qui avais poussé ce rapprochement, cette intimité... Mais je n'avais rien put contrôler, non, rien du tout. J'avais la tête dans les nuages, je me laissais aller complètement et m'abandonnai. Il m'embrassait avec tellement de fougue que j'en avais perdus la tête. Au moment où j'aurais put tout arrêter, imposer mes limites, je ne le fis rien. Je ne voulais plus.

Tout cela était trop profond, vraiment trop bon. Rapidement sans pour autant en oublier ma douceur, je me posai sur lui, le regard remplie de passion ne lâchant jamais le sien. Et je l’embrassai de nouveau en posant une main dans son cou, l’autre sur son torse. Et quelle chaleur … Mais dans ses bras, j’y pensais beaucoup moins…

Ses bras, voilà une chose qui m’attirait fortement. Sentir sa force si supérieur à la mienne, son contrôle et sa douceur, savoir qu’il pourrait me briser en un rien de temps et que j’étais si petite à ses côtés, si fragile. Pourtant, je ne me comportais pas comme telle. J’étais assise sur lui, mes cuisses entourant sa taille et mes cheveux en bataille… Je dominais cette fois mais peut-être pas pour longtemps.

Soudainement, je lui jetais un regard de défis ignorant s’il allait comprendre. Quand il me caressa les bras, qu’il effleura ma peau et qu’il libéra mes lèvres pour poser les siennes dans mon cou et y faire balader sa langue, je frissonnai en gémissant.

Et que faisait donc l’équipe technique ? Si elle n’arrivait pas, nous finirions forcément par nous lâcher totalement même si nous étions si proches de cette fin évidente. Alexis retira mes hauts pour que je me retrouve presque nue face à lui encore tout habillé. Lorsqu’il s’arrêta comme pour me demander si nous irions aussi loin, je penchai la tête en plongeant mon regard maintenant sauvage dans le sien, si… Si séduisant…. Plongeant une main dans ma chevelure sombre et lisse, je me mordis les lèvres et l’observai d’un regard hésitant et coquin qui risquerait de le faire fondre.

-Mmh, Alexis… Je ne sais pas si c’est raisonnable... C’est si…

Je restai toujours sur lui en cherchant les mots qui fuyaient à travers ses yeux puis en observant son cou sur lequel j’avais envie d’y poser ma langue à mon tour. Je tins sa cravate avec l’envie irrésistible de la lui retirer brusquement, de ne faire qu’un avec lui et de me perdre complètement. Mais quelque chose me stoppai, quelque chose ralentissait mes gestes ou les arrêtait littéralement.

Comme pour me lancer encore plus dans ce moment, une bretelle de mon sombre soutien gorge abandonna mon épaule pour glisser jusqu’à mon coude. Je l’observais ne serait-ce que cinq secondes avant de relever mes yeux vers le garçon sentant qu’il ne résisterait pas lui aussi.

-On ne se connait même pas, chuchotais-je d’une voix enfantine.

Ma respiration toujours lourde se fit entendre d’avantage quand je restai face à lui, installée sur son bas ventre, les mains posées à l’arrière, sur ses jambes pour faire dégager mon cou.

C’était vrai. On venait à peine de se rencontrer et il ne suffisait que d’une panne d’ascenseur pour que l’on se lâche ainsi ? C'était assez décevant car je n'étais pas comme ça… Ou du moins, je n’étais pas comme ça avant d’aller à ce foutu bar… Mais là, c’était tellement fort et peu importait que les cours commençaient bientôt, oui peu importait car si l’équipe technique revenait, je me rhabillerai et je l’amènerai vers ma chambre totalement consciente de mes faits et gestes. Totalement sous le charme.

Je fronçai soudainement les sourcils. J’étais faite d’un esprit si contradictoire… Un coup il ne fallait pas, un autre le toucher était indispensable…. Finalement, je me retirai sans pour autant ramasser mes vêtements et m’installai un peu plus loin, ramenant mes jambes vers mon corps et laissant tomber mes cheveux sur mon front.

-Oui, c’est vrai, on ne se connait pas et…

Je me tus parce que je compris très rapidement que n’importe quoi pourrait me faire changer d’avis. Il suffisait qu’il ne me retouche qu’une seule fois et j’exploserai complètement, je lui sauterai dessus et la chaleur monterait d’un cran, voir de deux. Alors, je ne levai plus la tête parce que dorénavant, j’étais comme dépendante de lui et ça, il le savait c’était sur.

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Ce regard empli de défi. Ces yeux qui le dévisageaient et qui lui murmurrait de pousser l'audace jusqu'au bout, qu'il n'en serait pas capable de cet acomplissement, qu'il se désisterait au dernier moment, ne pouvant assumer la torride tournure des évènements. Comment pourrait-il faire preuve de résistance alors que le charme était total? Et ce qu'elle dégageait à présence, cette aura pratiquement sauvage alors qu'elle était sur lui, la chevelure en bataille, dans tous les sens, prête à le retenir contre le corps de la demoiselle. Était-ce raisonnable? Était-ce possible d'emprunter cette voie lointaine au chemin de la pureté et de la raison? Était-ce une simple histoire qui finirait comme toutes les autres, une fois la scéance de sexe passée, tout serait terminée et on tournerait la prochaine page en attendant la fin? Alexis savait que non. Cette attirance, cette soudaine passion qui les animait, qui les rapprochait, qui les touchait, c'était beaucoup plus intense qu'un simple désir de passer au lit et de s'en faire voir de toutes les couleurs. Il voulait à tout prix l'embrasser, sans jamais s'arrêter, en partageant un baiser comme jamais ils n'en avaient goutés auparavant. Et même si ils ne se connaissaient pas. La jeune femme avait un point plutôt important alors que les mains du jeune homme glissait sur les côtés de son corps. Ce que sa peau pouvait être douce, c'était comme si on l'avait recouvert d'un drap de satin. Son rythme de respiration saccadé qui se mariait à la sienne. L'ambiance était parfaite, il n'en fallait de peu avant que le manège reparte de plus belle. Le coeur de Alexis était en ébullition. Il chavirait, complètement, pour la belle Ambre. Il en perdait carrément la tête, ce qui était rare chez sa personne.

Son esprit fut tiré de sa rêverie charnelle alors que le corps de la jeune femme s'éloigna probablement avec regrets mais c'était pour mieux combattre l'inévitable. Hochant légèrement de la tête, Alexis savait. Il n'était pas dupe, il avait étudié longuement pour faire face à des situations de ce genre autant dans sa carrière professionelle que dans sa propre existence. Même la tête baissée, même les cheveux camouflant ses traits faciaux, elle était d'une beauté naturelle et irrésistible. Bien sur qu'il le savait. Tout dépendait de sa prochaine action, de ses prochains mots, de sa prochaine intention. Il serait la seule faute possible si tout dégénérait dans une explosion de sensations incontrôlable. L'ampleur du moment dépassait toutes ses attentes. Les proportions étaient hors dimensions logiques, on n'y pouvait plus rien, le point de non retour avait été franchi. Que pouvait-il bien faire? Ce serait ridicule de jouer les vierges offensées et de se retirer dans son coin en blâmant Ambre qu'elle n'avait rien à perdre dans cette aventure et que personne ne serait au courant, sauf l'équipe technique qui mettait un temps fou à trouver le problème. Tant mieux, ou tant pis, selon l'équilibre très instable de cette injustice. Elle était mignone, ainsi recroquevillée sur elle. Une enfant en crise de réflexion qui ne savait plus ce qu'elle voulait. Comme c'était charmant. Vraiment, elle était à croquer, dans tous les sens du terme.

Son instinct était plus fort que lui. Tout en douceur, il s'approcha de la jeune femme, sans jamais y toucher mais suffisement proche pour qu'elle l'entendre murmurrer non loin de son oreille. Son souffle n'était plus chaud, il était bouillonant d'intensité.

Ce n'est pas raisonnable et nous le savons tous les deux. Nous n'avons que fait ce que beaucoup de personnes font sans se soucier des conséquences et nombreuses répercussions: écouter leur désirs. Je ne crois pas que ce soit une erreur en soi, loin de là, c'est une autre façon de vivre la vie, d'oublier le quotidien et ses nombreux obstacles. Une façon de se sentir vivant en oubliant la dure réalité. Non, on ne se connait pas, et c'est ce qui fait la beauté de la chose. Le mystère, l'intrigue, l'inconnu, cette sensation de découverte, de nouveauté, qui nous entraine dans une véritable folie.

Puis, comme un ange gardien cherchant apporter réconfort à sa protégée, il déposa une main douce sur son épaule, le sourire greffé aux lèvres.

Et même si c'est cette folie qui nous a entrainé ici, à ce moment, à cette proximité, pourquoi la blâmer? Pourquoi la chasser du revers de la main en se disant que le risque ne valait pas la peine d'être vécu? Ne pas prendre le risque en étant appeuré des regrets, c'est comme ça que nombreuses occasions uniques peuvent nous glisser entre les doigts. Je ne voulais pas bruquser les choses ou déranger tes valeurs, je voulais simplement que l'on écoute nos envies, que l'on prenne la décision, ensemble, que l'on avait bien droit nous aussi à des moments d'intimité et de réjouissance. Après tout, qui pourrait bien nous empêcher? Mis à part cette équipe technique qui prend tout son temps visiblement.

Son rire moqueur vint détendre l'atmosphère qui était toujours aussi lourde de chaleur mais un bref instant plus agréable. Détestant avoir le regard de Ambre hors de sa portée, Alexis longea sa main sous son menton pour faire relever sa tête en sa direction. De nouveau, les regards se croisèrent, et il en fallait très peu pour que les lèvres du jeune homme se propulsent sur celles de la belle brunette. Et c'est exactement ce qu'il fit, un baiser court, vif, coquin mais agréable, appaisant. Prenant place en face d'elle, les jambes croisées, les mains sur ses propres cuisses, son visage était calme, détendu, patient, mais surtout compréhensif.

Fait selon tes désirs, Ambre. Personne ne te reprochera de t'avoir écouté pour une fois. Les élans du coeur sont parfois les plus dangeureux mais Dieu sait combien ces redoutables sacrifices peuvent rapporter.

Il n'en pouvait plus. C'en était de trop. Alexis s'avança les bras pour prendre les mains de Ambre dans les siennes et doucement, l'attirer vers elle. Le geste n'était point brusque, il était même romantique, voir sensuel.

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Higher Ground ❦
Alexis & Ambre

Quand l’attirance était trop forte, quand l’envie, la passion prenait le dessus, vous n’entendez que deux petits mots se répéter dans l’espoir de vous rendre fou : « fait le, fait le ». Ce fut exactement ces fameux deux petits mots que j’écoutais murmurer alors que mon visage, caché par de sombres mèches, s’était posé sur mes genoux pour ne pas regarder le jeune homme. En réalité, depuis cette nuit de folie avec Jessy, cette nuit que ne me ressemblait tellement pas, j’avais peur que cela ne reprenne. Et maintenant, dans cette ascenseur seulement occupé d’une température insoutenable, de cet attirant étudiant ainsi que de moi ; je recommençais ça. Tout commençait à être un peu trop compliqué ces derniers temps et cela m’effrayait. Et pourtant, j’avais tellement envie…

Doucement, je finis par sentir Alexis se rapprochait de moi pour poser sa main sur mon épaule. Frissonnant, je fermai les yeux pour ne plus retrouver le regard sauvage que j’avais soutenu lorsque j’étais assise sur lui. Sa douce voix vint me chatouiller l’oreille et l’envie de me blottir dans ses bras ne s’estompa point avec ce contact si délicat.

-Ce n'est pas raisonnable et nous le savons tous les deux. Nous n'avons que fait ce que beaucoup de personnes font sans se soucier des conséquences et nombreuses répercussions: écouter leur désirs. Je ne crois pas que ce soit une erreur en soi, loin de là, c'est une autre façon de vivre la vie, d'oublier le quotidien et ses nombreux obstacles. Une façon de se sentir vivant en oubliant la dure réalité. Non, on ne se connait pas, et c'est ce qui fait la beauté de la chose. Le mystère, l'intrigue, l'inconnu, cette sensation de découverte, de nouveauté, qui nous entraine dans une véritable folie.

J’ouvris les yeux, fixant le sol d’un regard impuissant. Ce qu’il venait de dire, tous ces mots, c’était tellement vrai et c’était tellement tout ce que j’essayais d’oublier et de cacher tout au fond de moi. Alors que j’aurais
voulu qu’il s’arrête là, il continua :

-Et même si c'est cette folie qui nous a entrainé ici, à ce moment, à cette proximité, pourquoi la blâmer?
Pourquoi la chasser du revers de la main en se disant que le risque ne valait pas la peine d'être vécu? Ne pas prendre le risque en étant apeuré des regrets, c'est comme ça que nombreuses occasions uniques peuvent nous glisser entre les doigts. Je ne voulais pas brusquer les choses ou déranger tes valeurs, je voulais simplement que l'on écoute nos envies, que l'on prenne la décision, ensemble, que l'on avait bien droit nous aussi à des moments d'intimité et de réjouissance. Après tout, qui pourrait bien nous empêcher? Mis à part cette équipe technique qui prend tout son temps visiblement.

Alexis releva mon visage en glissant ses doigts sous mon menton. J’avais oublié ce que cela faisait de plonger dans ses yeux sombres et lorsque cela se reproduisit, mon regard s’attendrit tout comme l’était déjà le sien. Il se mit face à moi, l’expression du visage complètement sereine alors que je le dévisageai, mes mains entourant mon cou. Il était beau comme ça, à m’attendre avec patience et à me détendre avec tant de douceur pour me faire comprendre que rien n’était grave dans ce que nous faisions. Je ne lâchai plus ses yeux, en me plongeant dedans, je pesais le pour et le contre, une chose totalement inutile allez-vous me dire, mais je ne pus m’en empêcher. Avec toute s les paroles d’Alexis, je continuais toujours à douter, pourtant je savais qu’il ne manquait que quelques mots, de simples petits mots. Et il les prononça avec sureté.

-Fait selon tes désirs, Ambre. Personne ne te reprochera de t'avoir écouté pour une fois. Les élans du cœur sont parfois les plus dangereux mais Dieu sait combien ces redoutables sacrifices peuvent rapporter.

Voilà qu’il parlait de Dieu à présent. Je n’avais jamais pensé que ce dernier ait pu avoir quelque chose à voir là-dedans…. Je préférais ne pas l’imaginer car j’avais une toute autre façon de penser à Lui.

Alexis ne résista pas, malgré le calme et la patience qui l’avait occupé tout à l’heure, il me prit les mains et me tira vers lui. Sans tiquer, sans marquer une quelconque réticence, je me laissai porter à lui. Je fis en sorte que mes jambes entourent une nouvelle fois sa taille, que mes bras caressent son cou et que mon souffle chatouille son nez. Il avait tellement raison et je n’avais plus envie de m’arrêter, je ne voulais plus tout gâcher comme j’avais pu le faire à peine quelques minutes auparavant. J’avais cette envie de me laisser tomber dans ses bras et j’allais l’écouter.

-Je ne crois pas en Dieu, soufflais-je à son oreille avant de l’embrasser.

Je le regardai de nouveau, me mordis les lèvres puis souris. Peu importait que ce regard de lionne remplace le mien, parce qu’il faisait partit de moi et qu’il était destinée aux personnes auxquelles j’avais envie de le montrer. Doucement, j’approchai mes lèvres des siennes, y déposai ma langue et la laissa caresser sa peau avant de la mordiller. Nous nous embrassâmes et je profitai pleinement d’un des meilleurs baisé de ma vie. C’était
tellement profond avec lui, tellement doux et violent en même temps.

Le souffle court, je l’attirais vers moi en agrippant sa cravate pour que je me retrouver prise au piège entre la paroi de l’engin et son corps avec lequel je ne voulais faire qu’un. J’y allais doucement pour profiter de tout. Quand nous étions jeunes, nous avions tendance à tout précipiter mais cela retirait tellement de charme et de séduction à l’instant. Je retirai sa chemise et doucement, apportai sa main dans mon dos pour qu’il désagrafe mon soutien-gorge et que le vrai plaisir commence enfin.

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Dans tous les films romantiques dignes de ce nom, il y avait toujours une scène dont on se rappelait pour son romantisme, son audace à repousser les limites passionées du rapprochement humain. En ce jour particulier, dans le creux de cet ascenseur ne pouvant plus poursuivre son ascension vers les cieux, cet élan d'attirer la demoiselle vers elle. Ce début d'étreinte explosait en une intimité fragile et sensible à toute perturbation, la beauté du geste était incomparable. Et cette fois-ci, aucune fuite était possible, impossible de prendre la poudre d'escampette et de refuser cette initiative, elle était prise au piège. Ambre était à la merci de ses désirs les plus profonds, les plus véritables, au même titre que Alexis qui ne pouvait que sourire alors que la belle était de nouveau à contact. Jamais plus il ne la laisserait partir, la première fois avait été de courte durée mais qui sait ce qui se serait produit dans un lieu où la liberté n'est point brimée. L'histoire aurait été écrite d'une façon différente, mais qu'importe, c'était l'union absolue. Doucement, elle passait ses jambes autour de la taille du jeune homme, les bras autour du cou, s'assurant de le tenir en captivité pour les prochains instants. Comme s'il allait s'en plaindre. Ainsi, d'aussi près, alors que son souffle brulant et intense lui caressant le visage, elle était encore plus irrésistible. Il ne savait point pourquoi, mais il devait continuer, il devait poursuivre, il devait la toucher, la caresser, l'embrasser, il le devait à tout prix...

Et ce petit regard à la fois délicat et fougueux, comme un fauve qui ne savait pas s'il devait prendre sa proie en chasse. Elle était à craquer ainsi. Comment aurait-il pu refuser ses avances? Et son sourire. Plus brillant que tous les astres de notre ciel étoilé, il s'en voyait le coeur fondu. Dieu n'avait rien à voir là-dedans, elle avait complètement raison. Sa petite remarque fit légèrement rire Alexis mais ne pu continue sa folle tirade alors qu'il était emporté dans les valses d'un baiser incroyablement doux et passionné. Et à chaque seconde, à chaque contact entre leur lèvres respectives, Alexis en rajoutait encore plus, comme s'il n'en avait jamais assez, comme si le baiser manquant de saveur. Et pourtant, rarement dans sa vie avait-il embrassé avec autant de vigueur. Encore moins une jeune femme qu'il ne conaissait à peine, pourtant, c'était comme si elle était dans sa vie depuis des lunes. Une intensité à la fois sereine mais brutale. Une étrange contradiction qui les conduisait à un échange corporel des plus langoureux.

Geste qui le fit frisonner de toute part, quand tout son corps fut attiré vers elle par le biais de sa cravate. Ce morceau de vêtement avait une utilité bien agréable après tout. À présent, on pouvait dire qu'il avait le dessus, alors que c'était Ambre qui était maintenant adossé à la parois de l'ascenceur, prête à être à la merci de son partenaire, de son compagnon, de son amant. La chemise de la belle fut lentement retirée, dévoilant une magnifique poitrine timidement couvert par un morceau de tissu qui serait bientôt hors d'état de nuire. Sans honte ni gêne, la main de Alexis fut conduit dans le dos de Ambre et immédiatement, il comprit où il devenait en venir. Avec une sensualité à en faire fondre des glaciers, il décrocha le soutien-gorge et le laissa tomber au sol, le repoussant plus loin du revers de la main. De magnifiques courbes féminines bien présentes et en santé, ingrédient efficace pour faire succomber Alexis à la recette. Souriant doucement y passant ses mains, prenant soin de caresser chaque élévation au passage, il les palpait avec douceur au creux de ses paumes avant de faire longer de doux baisers dans le creux du cou de sa partenaire, se promenant parfois jusqu'à ses oreilles, parfois jusqu'à ses épaules. Chaque coup de langue était calculé, chaque baiser suivait par un autre plus brulant encore. Ce manège était extrêment dangeureux car habituellement, il conduisait aux choses sérieuses.

Et c'était bien son intention. Lâchant presque à regret la poitrine de sa charmante partenaire, Alexis prit les mains de la belle et l'approcha de son cou pour lui faire défaire le noeud de sa cravate qui s'était avéré un jouet bien utile. Et suivant la cravate, c'était la chemise, avec laquelle Ambre prit soin de déboutonner chaque recoin avec une lenteur à le faire glacer d'impatience. Pourtant, il ne faisait que sourire et savourait cette délicieuse sensualité qui les unissait. De ses mains, il caressait longuement les bras et le haut du dos de la jeune femme. Et il souhaitait que ça continue encore, que tout aille bien plus loin, qu'ils soient fusionnés dans cette passion ridiculement trop forte pour les normes. Pourtant, personne ne s'en plaignait, surtout pas eux...

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Higher Ground ❦
Alexis & Ambre

Je m’étais laissé emporter dans les bras d’Alexis. C’était si bon, pourquoi s’en priver ? Le jeune homme me caressait avec douceur et envie, ce fut un besoin pressent qui se fit sentir en moi. J’avais tout bonnement envie de lui, de son corps, de son âme. Lorsque je l’attirais à moi, je me sentis si petite que le plaisir en fut multiplié. Il était sur moi, m’embrassant le cou en répétant des coups de langues irrésistibles alors que je caressais son torse toujours habillé.

Il fallait se débarrasser de cette chemise pour qu’il me laisse découvrir le vrai plaisir du toucher. Comme s’il avait lu mes pensées, il porta mes mains à sa cravate pour que je la dénoue. Enfin, je glissais mes doigts sur les boutons pour les retirer, un à un même si l’envie de déchirer le vêtement ne manquait pas.

Nous étions là tous les deux. Seuls, livrés à la seule option que je voyais à présent. Je ne pourrais plus m’arrêter maintenant et même s’il me demandait, j’aurais bien du mal de cesser les baisers que j’apportais à ses oreilles en gémissant. J’étais à demie nue, sous son corps si masculin. Ses caresses allaient me faire perdre la tête. Alors qu’il tenait ma poitrine en s’attaquant de nouveau à mon cou, je ne pus m’empêcher de mordiller le lobe de son oreille en ouvrant la braguette de mon slim pour commencer à le glisser sur mes cuisses. Lançant un regard de fauve à mon partenaire, je me mordis les lèvres en souriant.

J’étais bien avec lui. Ce qui me liait à Alexis était puissant, je le sentais différent de tous les autres et j’aimais ça. J’étais folle de ça. Alors que nous observions durant quelques secondes sans bouger juste en profitant du « pouvoir du regard », je murmurai :

-Embrasse-moi Alexis… Embrasse-moi.

J’attendis qu’il s’approche de moi pour mordiller ses lèvres. Oui, j’aimais bien mordiller… Je ne fis plus vraiment attention à l’équipe technique, j’étais là avec lui. Il était beau comme ça, torse nu, ça amplifiait mes envies de me libérer de tous ces doutes. Cette fois, je me débarrassais complètement de mon jean puis de ma lingerie sombre assorti à mon soutien-gorge. Jetant cela à travers l’ascenseur je m’attaquai au bas de mon partenaire en riant.

Je le balançais en arrière pour me remettre sur lui et lui retirai ce qu’il restait sur lui. Je n’avais pas enlevé mes bottes brunes et je n’avais pas l’intention de le faire. Je me sentais moins nue avec eles, ce qui était une impression assez bizarre je devais l’avouer. Après avoir retiré ses derniers vêtements, je fis en sorte pour qu’il revienne vers moi et me presse contre la paroi et que commence un plaisir plus profond. J’échangeai de nouveau un regard passionné avec Alexis comme pour être sur avant de faire ce pas là…

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