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Elle rote. Levi, égale à elle-même. Le naturel, comment pourrait-il en être autrement avec elle ? Tu l’adores pour ça, putain, ouais. Donne-moi des bonnes raisons. T’allais pas te mettre à énumérer un tas de choses, t’avais pas envie de la forcer. Tu voulais qu’elle comprenne par elle-même que t’étais un type bien, que t’étais loin d’être comme l’autre gars qui lui cours après depuis des années. Pas comme ce type bourré qui l’a collée toute la soirée au festival et qui voulait s’la tirer en deux temps trois mouvements. T’étais pas comme ces mecs qui pensent qu’à son cul, qui pensent que parce qu’elle a autant de tatouages, elle adore forcément la baise, petite rebelle qu’elle est. Non, putain non. T’étais pas eux, t’étais tout le contraire. Crois moi je pourrais te pousser à bout, te tuer à petit feu jusqu’à que tu me supplis d’arréter. Tu savais qu’elle ne mentait pas. Tu connaissais un peu le tempérament de Levi. La tempête, l’orage, les dégâts qu’elle laisse après son passage. J’suis assez fou pour tenter l’expérience. Et toi ? Elle se dérobe à tes mains qui la serraient contre toi. Doux contact que t’appréciais tellement, qui te manquait depuis des années. T’avais de l’amour à revendre, à donner, il te manquait seulement la fille. Et putain, tu pensais l’avoir, là, sous tes yeux. Tu te retournes, t’adosses à ton tour au frigo en attrapant ta bouteille pour en boire quelques gorgées. Son cul, à elle, sur le canapé. Son regard qui te transperce, qui cri d’envie, de désir. Je crève d’envie de savoir de quoi est capable Callum Fraser. Qu’on ne te le dise pas deux fois, ça. C’était tout Levi. Quelques minutes plus tôt, elle ne voulait plus entendre parler de toi, elle voulait te voir sortir de cette maison, de sa vie. Et là… putain, là. Tu finis la bière citronnée cul sec, rote un bon coup – élégant ! – et rejoint le canapé. Devant Levi, tes deux mains qui se posent contre le dossier du canapé, de part et d’autre de sa tête. Ton visage si prêt du sien. Callum Fraser est capable de beaucoup de choses. souffles-tu contre ses lèvres. Callum Fraser sait pêcher. Tu déposes un si petit baiser sur ses lèvres. Callum Fraser sait dessiner de belles maisons, de beaux bâtiments. Un autre, un peu moins chaste. Callum Fraser sait cuisiner. Encore un, plus insistant. Callum Fraser sait jouer de la guitare, vite fait. Ta main qui quitte le dossier pour se faufiler sur son décolleté, le long de sa poitrine. Callum Fraser sait parler français. Ta main qui glisse le long de son ventre, arrive à la ceinture de son shorty, joue avec. Callum Fraser sait s’envoyer en l’air, faire l’amour, baiser, appelle ça comme tu veux. Tes lèvres qui s’abattent sur les siennes, ta main qui caresse, trop près du terrain de jeu, trop près de ce que tu n’as pas touché depuis bien trop longtemps. Ton sexe qui prend beaucoup trop de place dans ton boxer, à l’étroit dans ce jean. Putain, Levi, délivre-moi.
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