Invité
est en ligne
Invité
≈ ≈ ≈
{these voices won’t leave me alone }
crédit/ tumblr ✰ w/@"louisas"
Admire la folie à l’état brut Thomas. Croquer dans cette pomme, c’est peu comparé à ce que je pourrais faire pour t’épater. Parce que je ferais n’importe quoi pour que je puisse voir tes yeux qui scintillent encore et encore. Ce feu d’artifice dans tes prunelles, c’est tout ce que je cherche. Je veux un homme à surprendre, qui s’enfonce dans mes délires à la con et qui me regarde juste comme tu me regardes en ce moment-même. Alors oui, je savoure ta pomme empoisonnée et je pourrais même lui trouver bon goût parce qu’elle a touché tes petits doigts boudinés. Je m’intoxiquerais volontiers pour ta belle gueule tu sais. Malheureusement, mes papilles gustatives ne sont pas d’accord avec cet acte d’auto-destruction. Ainsi, dans un réflexe de survie, j’expulse les morceaux ramollis devant tes godasses. Puis, une vague incommensurable de courage m’envahit et me donne assez de force pour éliminer tes concurrentes, quel que soit le nombre. 1, 20, 1000, je les chasserais toutes, je les enfermerais dans des pokéball et je les enterrais en Ouzbékistan. Je trouverais une solution pour qu’il ne reste que moi, ta mère et ta soeur. « Je les épargnerai, je leur fais confiance pour qu’elle me donne un petit bout de toi » J’espère qu’elles ne seront pas radines et qu’elles apprécieront ma personnalité de borderline. Adjugé vendu Thomas ! Je veux sceller notre pacte sur l’arbre dès maintenant. Je peux même griffer nos initiales dans un coeur sur ce tronc derrière nous. Je m’en fous d’y perdre mes dix ongles. Je suis prête à pisser le sang du bout des doigts et à me faire passer pour une échappée d’asile en plein milieu de ce parc. Alors que je m’apprête d’ailleurs à passer à l’acte, je sens que tu freezes complet, comme une créature de Westworld qui aurait un bug système. Qu’est-ce que tu fous ? Tu poses un genou à terre ? Involontairement, je songe à Ezio qui avait également déposé sa rotule sous la Tour Eiffel. T’as raison Thomas, rien n’est comparable entre vous. Lui a choisi la ville la plus romantique du monde et toi, un arbre dégarni qui logent des centaines de petits Albert. Je craque autant, voir plus. Dis moi quand même que tu vas lacer une de tes chaussures plutôt que de me faire une demande en fiançailles, c'est dingue là. Et non. Tu le fais vraiment, tu me demandes ma main. Le poids des regards alentours m’alourdit. Mon coeur pulse fort dans ma poitrine. Il est toujours là le con. J’ai un palpitant qui fonctionne et qui s’réveille. J’ai envie de danser la macarena. Je vais le faire sérieux. Je ne peux pas résister à cette paire d’yeux en fascination. Sans tarder, pendant que tu trifouilles dans ta poche pour dégainer un trousseau de clés, je te tends ma main pour que tu insères l’anneau rouillé à mon annulaire « Je le veux Thomas. Tu n’as pas à me le demander, je suis la femme de ta vie depuis le commencement, bien avant le Big Bang même ! C’était inscrit, le tout-puissant voulait que tu t'humilies ce dix-sept juin deux mille-dix huit. » Accompagnant ta main à la mienne, j’enfonce l’anneau qui retient quelques clés à mon doigt. Je grimace en coinçant ma peau sous l’acier. Et finalement, il rentre jusqu’au bout, me voilà avec une bague pesant une tonne « En plus de devenir ta femme, j’suis aussi détentrice des clés de ton appartement, de ton coffre-fort vide, de ton casier et quoi d’autre encore ? » te demandai-je en soulevant le trousseau au niveau de ma bouille. Tu enfermes combien de trucs sérieux ? Je suis passe-partout là. « On ne devrait pas s’embrasser pour sceller tout ça ? » Tes lèvres sur les miennes, tu te souviens ? Moi je me souviens bien, ta bouche qui rencontre la mienne = invasion de papillons. « J’oubliais, tu ne sais plus embrasser c’est ça ? » te provoquai-je en posant mes bras sur tes trapèzes pour lier mes mains à ta nuque.
(Invité)