Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilitywho said red is the color of love ๑ LEVUM - Page 2
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who said red is the color of love ๑ LEVUM

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Tu n’avais jamais regardé Levi comme tu la regardais à cet instant. Pour la première fois, tu la voyais autrement que comme la Levi avec qui tu partais en vadrouille à bord du food truck pour vendre burgers et beignets, comme la bonne pote que t’embêtes un peu pour la faire sourire, pour t’amuser. Là, tu sentais que c’était différent, tu savais que c’était différent. Tu voulais plus de Levi, tu désirais plus de Levi, va savoir pourquoi elle et pas une autre ? Elle est tellement différente des autres, tellement à part, tellement Levi. Tes pensées se perdent à mesure que tes doigts jouent avec les contours du tatouage apparent là, juste là. Combien en cache-t-elle encore ? Ce murmure t’échappe, bien trop perdue encore sur les fresques noires de la Mather. C’est pas assez spontané. Et c’est le mot de peinture qu’elle te renverse sur la tête, ne laissant plus aucune chance au bleu de s’en sortir. Le jaune dominait, le jaune coulait le long de ta nuque, le long de ton torse. Froid, doux. Levi ! grognes-tu sous l’effet de la surprise avant d’apercevoir le sourire si satisfait de la jolie demoiselle. T’es toujours aussi dégueulasse. C’étaient ses compliments à elle, au fond tu le savais. Ses doigts qui s’immiscent dans tes cheveux, massant pour bien faire pénétrer cette peinture. Elle est si fière d’elle, tellement fière. Ses doigts jaunes s’essuient sur ton jean, ruiné, bon à jeter. T’as bien fait de pas rester habiller, ouais. Et elle, elle l’était surement trop. J’te l’avais dit ! Ca aurait été dommage de souiller un si beau polo ! dis-tu en étalant un peu plus la peinture sur ton torse. Un minion, t’étais un minion. Et d’un coup, tu relèves le top de Levi jusque sous sa poitrine et te laisse tomber contre elle, ce même sourire satisfait aux lèvres que celui qu’elle arborait juste avant. Ton torse embrasse son joli ventre, tes mains parcourent ses bras. Ton visage, si près du sien. Tes cheveux jaunes qui goutent, parsemant ses joues de petites tâches jaunes. Tes yeux qui se perdent dans les siens, ta respiration qui s’accentue, ton sourire qui s’amincit. Un instant. Juste un. Et tes lèvres qui s’abattent sur les siennes.
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Je l’exprime, mal. Sûrement. Ma façon d’aimer les gens. Cette délicatesse inconnue, ce n’était pas dans les options à ma naissance, faut croire. Je tiens, sûrement ça de ma mère, cette inconnue qui ma seulement portée. Il faut me cerner, savoir que ce n’est que façons de parler. La vulgarité, ce n’est que carapace, c’est ce que j’ai toujours été. Gamine, tête brulée, les insultes qui me brûlaient le bord des lèvres. Il ne faudra pas me demander, de changer. Ce jour-là n’est pas arrivé. Il faut m’accepter. Arriver à me tolérer, ouais, ok, ce n’est pas chose facile. J’suis pas un ange, si pleine de gaieté. Je ne suis que tempête. J’te l’avais dit ! Ca aurait été dommage de souiller un si beau polo ! Beau, c’est relatif. Son bout de tissus ne ressemblait à rien. Ca lui faisait cette dégaine, de cul coincé, l’écossais bien trop éduqué pour pouvoir me fréquenter. Qu’est ce qu’il fout ici, contre moi. Son torse qui se glisse contre le mien. OUAW. Les frissons, tout se secoues, le long de ma peau, crépitements de tête brulées, le long de mon ventre. Aucune réaction, je reste immobile. Comme tétanisé par ce charisme. Celui qu’i dégage. Son aura qui m’éblouit. La bouche entre ouverte, je ne sais pas quoi faire, comment réagir. Une pensée, à ce moment que je vais passer à tout nettoyer. Tout ce qui va sûrement y rester. Laisser sécher, une décoration. Merde, je pense à mon sol de garage, je sens son souffle, contre mon visage. Je vais mourir. Juste ne plus respirer, me laisser crever dans ses bras. Il sourit, bordel Son sourie qui transperce tout ce que je pensais contrôler. Son regard, translucide. C’est de la persécution. Il m’oppresse. Mon souffle s’est coupé, trop d’intensité. Ce n’est qu’un baiser, sur mes lèvres. UN BAISER, qu’il dépose. Il ne prévient pas, il me laisse dans cette merde. Je dois lui rentre ? Le pousser ? J’ai envie de me barrer, juste courir. Fuir, ne pas être obligé, de choisir. Mais merde, je l’attendais. C’est un peu tout ce que j’ai cherché. Je ne bouge pas. Je le laisse seulement se reculer. Se redresser, son regard, oppressant. Putain.. A la base on avait un camion pour vendre des burgers ensemble. Je suis perdue, totalement dupère. Les burgers chorizo sont beaucoup trop loin. C’est à quel moment que ça a dérapé, que tout a basculé ? Sur un banc, une fête foraine. Cette attention qu’il m’a donnée. Ce sentiment d’être importante. C’est là que tout a vrillé. Je jette mon regard dans le siens, une nouvelle fois. Cette fois c’est le mien, le plus profond. Les pensées, à dévoiler. La dernière fois qu’on m’a embrassé, ce connard s’est barré une semaine après. Crois-moi si tu comptes te barrer j’te suivrais, pour te couper les couilles. Radical. J’en ai marre, de jouer. Etre prise, pour cette conne qu’a rien demandée. Mais c'est une invitation. une invitation à le vouloir dans ma vie. Je ne veux pas qu'un baiser.

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Tu n’avais pas réfléchi, tu avais juste fait ce que tu avais eu envie de faire, là, tout de suite. Est-ce que c’était le bon moment ? Est-ce qu’elle en avait seulement envie ? Est-ce qu’elle ne te casserait pas les couilles au sens propre après ça ? Vraiment, tu n’avais pas réfléchi à ça, tu l’avais juste embrassée. Lèvres contre lèvres, quelques secondes, baiser volé. Putain.. A la base on avait un camion pour vendre des burgers ensemble. Et vous l’aviez toujours, ce camion. Et tu espérais l’avoir encore, longtemps. Oh ça oui. Redressé, toujours au-dessus d’elle, ton regard ne quitte pas ses lèvres qui t’ont appartenues quelques instants. Si précieux. Ouais. souffles-tu sans jamais quitter ses lèvres rosées des yeux, ces lèvres que tu as envies d’embrasser, encore. Finalement, tes yeux aggripent les siens, ce regard si profond. La dernière fois qu’on m’a embrassé, ce connard s’est barré une semaine après. Crois-moi si tu comptes te barrer j’te suivrais, pour te couper les couilles. Tu souris, encore et toujours. Cette menace qui plane sur toi et qui ne te fait pas peur. Parce que tu sais que tu n’es pas comme l’autre gars, celui dont elle t’a livré l’histoire sur ce banc face à la pêche aux grenouilles. Rien que pour voir ça, je pourrais le faire. plaisantes-tu en te relevant enfin, les pieds glissants dans la peinture. Tu tends ta main à Levi, l’aidant à se relever à son tour. Vous étiez si beaux, jaune et bleus, touches de vert par ci, par là. Tu essuies tes mains sur ton jean déjà si souillé et attrape tes autres affaires du bout des doigts pour ne pas les salir. Je n’pars pas. J’voudrais seulement t’emprunter ta douche. lui dis-tu de la porte du garage, alors qu’elle n’a pas bougé un pouce. Et tu devrais en faire autant. On voit plus tes tatouages et c’est quand même vachement dommage. Et tu t’éclipses dans la petite maison, à la recherche de la salle de bain, semant quelques gouttes de peinture sur ton passage. Petit poucet.
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A croire que t’es abonnée à ça. Ces connards, qui t’entourent, ceux qui t’attirent, ceux que d’admirent. Ton meilleur ami plante sa tige là où il peut la planter, réfléchir après. Ton ex en était le roi. Tu ne fais qu’attirer, les bites pleine de MST, prête à se barrer, après t’avoir embrassé, essayer de te trainer sous draps, sans succès. Tu n’as toujours fait que résister, que te contrôler. Tu n’as jamais eu, l’envie, celle de voler de lit en lit. Te faire visiter pour ta la communauté de gros salopards nés. Tu es, si rare. C’est désolant de se le dire. Si rare, ton âme pure, non corrompue par cette société pleine de perversité. Le contraste de cette image que tu dégages. Cette tête brulée, aux ailes brulées. Celle qui ne sont que braises depuis quelques mois. Tu l’étais, cet ange endiablé qui survolée toutes tes envies, tu explorais Tu ne voulais que jouer. Tout s’est arrêté par son retour. Amyas, était revenu, dans ta vie, début d’année, tu t’es arrêté de vivre. Respirer. Ael, est passé, pour mieux t’enfoncer. Tu n’as que déprimé, sans même essayer de souffler sur tes braises. Tu en as marre, de te faire balader, juste berner. Tu t’es trop fait piéger. Un électrochoc, les frissons qui restent sur ta peau, après ce baiser. Rien que pour voir ça, je pourrais le faire. Tu le ferais, sans pitié. Tu l’as perdu, cette fougue, la teigne que t’était s’est embourbée dans ce cercle si déprimé, déprimant. Il t’aide à te relever, vos deux corps colorés, ton sol décoré. Je n’pars pas. J’voudrais seulement t’emprunter ta douche. Et t’en aurais bien besoin d’une, toi aussi. T’es adepte tes couleurs, mais pas de ce genre, faut dire. Et tu devrais en faire autant. On voit plus tes tatouages et c’est quand même vachement dommage. Il s’enfonce chez toi, ses pieds dégueulasses contre ton carrelage brun. Sans même savoir où se trouve ta salle de bain en bordel. Tu finis par le suivre, prenant soin d’éviter de te casser la gueule, de te retrouver le coxys au sol, te le fracasser. Tu rejoins la salle d’eau qu’il a finalement trouvé. Un coup d’œil dans le miroir, l’ampleur du dégât. Une serviette propre, pliée en boule sortie du fond de ton placard que tu poses sur une des vasques de ton meuble. Déposes ton odeur masculine dessus je pourrais la snifer après. T’es cheloue. Tu regardes la douche, un instant. Quelques secondes plus tard, ton débardeur, ton short se retrouve au sol, tes sous-vêtements que tu gardes sur toi. Un pied avancé dans la douche. Un regard à Callum, planté, sous ton nez. Bah viens ? Un sourire sur tes lèvres. Vicieuse, t’es taquines. Tu veux l’faire chier, le voir chamboulée par ce que t’es. T’y retrouverais presque le goût, de cette provocation que t’as toujours trop chatouillée par le passé. Tu veux jouer, le faire danser. Tu commences à tourner le robinet, l’eau en petite goutte qui ruisselle contre toi, froide, très froide. Chair de poule. Ta lingerie mouillée, tu ne veux pas l’enlever, faut pas déconner. Tu veux garder cette dernière barrière de ta carapace. La peinture s’écoule déjà le long de tes jambes. Allez dépêche-toi je vais te frotter le dos. Gênant ?

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Tu t’enfonces dans le couloir de la petite habitation, ouvrant chaque porte s’offrant à toi. Les toilettes, un cagibi, une chambre, la salle de bain, enfin. Tu refermes la porte derrière toi et retire ton pantalon et tes chaussettes, que tu fous en boule. Avec quelles fringues t’allaient ressortir d’ici ? Merde. T’envoie un rapide texto à Thalia, ta sauveuse de meilleure amie, lui demandant de passer à la WH pour te prendre un pantalon, n’importe lequel et le ramener ici. Tu t’apprêtes à retirer ton boxer lorsque Levi entre à son tour dans la salle de bain et dépose une serviette immaculée sur le bord du lavabo. Déposes ton odeur masculine dessus je pourrais la snifer après. Un rapide coup d’œil aux produits dans la douche.. que des trucs de meufs. On peut pas dire que ce soit très masculin. Le mieux serait que je dorme avec toute une nuit et que j’te la rapporte après si t’y tiens vraiment. plaisantes-tu en attrapant un gel douche à la noix de coco. On est loin de la virilité des gel douche Axe, tu vois. Et tu attends qu’elle s’éclipse pour prendre cette douche tant attendue, tant méritée. Mais elle n’en fait rien, au contraire. Son short et son débardeur disparaissent. Sous-vêtements, tatouages effacés par la peinture. La peinture jaune que tu as toi-même déposé sur son petit corps. Bon sang. Bah viens ? Son sourire qui t’appelle, tes yeux qui la dévorent, ta tête qui te crie que ce n’est pas raisonnable. Que, putain, elle a raison : au début, vous vendiez des burgers quoi ! Tu ne dis rien, tes yeux qui impriment chaque courbe, chaque dessin. Son nez, son cou, sa poitrine, son joli ventre, ce tatouage-là, juste là, ses fesses, ses longues jambes. L’eau qui ruisselle sur son corps, cette scène trop sexy pour toi, pauvre garçon en manque de corps à corps, de peau contre peau, célibataire depuis bien trop longtemps. Allez dépêche-toi je vais te frotter le dos. Ses tétons qui se manifestent sous la dentelle mouillée de son soutient gorge. Alors si tu me frottes le dos, je n’peux pas résister ! Et tu te glisses dans la cabine semblant spacieuse, et pourtant si petite une fois à l’intérieur. Avec Levi. L’eau qui tombe dans tes cheveux, laissant couler cette horrible peinture jaune, ce blond qui ne te va pas. Ton corps qui touche Levi à chaque mouvement, par inadvertance. Attends. souffles-tu en posant une main sur son épaule, frottant les petites tâches de peinture sèches refusant de s’en aller. Tu lui souris, mais d’un sourire différent, d’une intention différente. Putain, qu’allait-elle faire de toi ?
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Toit c’est tout ce que tu voulais, l’attention qu’on peut t’apporter. Tu les revois, ses yeux, bleus, fixant l’intérieur de ton âme, caressant ta sensibilité si bien comblé. Tu veux qu’on te cajole, qu’on te donne de l’attention, véritable bébé que t’es. Tu veux juste jouer, le taquiner. Instaurer un jeu, entre vous deux. Rien de méchant, juste marrant. Tu es, quasiment nue, tes sous-vêtements collés contrent ta peau, mouillée. Tu dégoulines, les gouttelettes colorées qui perlent sur le long de ton corps, descendent s’écraser sur le carrelage de ta douche. Il te rejoint, enfin. Tu pensais qu’il ne viendrait jamais, qu’il allait hésiter, qu’il ne voudrait pas jouer. Tu n’es que cette gamine, qui veut toujours faire chier, provoquer toutes les autorités. Il s’approche de toi, sa peau contre toi, frotte ton épiderme. Tes frissons qui parcourent le long de ton âme. Tu ne veux que lui, maintenant, contre-toi. T’es conne, ce paradoxe. Tu ne voulais qu’Ael, ce mather, d’enfoiré qui s’est juste barré. Tu as tourné cette page, oubliée, qu’elle bonne idée. Te voilà, le winthrop, Callum, l’écossais, celui qui t’a embrassé, quelques minutes avant vos deux corps par terre, mélangé, dans la peinture étalée. Comme si vous étiez des solvants dans du diluant. Attends. Il frotte ton épaule, de sa main, son sourire qui perce l’instant. Tu le fixes, la bouche entrouverte, comme si t’admirais, un portrait dont t’as pas encore percé tous les secrets. Tu le sais, dans son regard qu’il ose te donner. Il a cette pensée si bien placée, il n’est pas le mather que tu voulais pour ta vie. Il est si loin de ton ex enfoiré que t’as trop longtemps aimé. Il est si différent, de toi, d’eux, de tous ceux présent dans ta vie. Il est attentionné, il porte cette élégance que tu n’auras jamais. Ce charisme qui pourrait te bouffer. Avaler ta carapace si dure à briser. Non. Il n’y arriverait pas, tu n’es qu’iceberg, il y a tant de choses que tu caches sous cette eau que tu laisses à peine s’agiter. Tu tournes vers lui, frottant sa peau, son bras. Perdue, dans tes pensées, égarée. Tu sais je pense qu’on est trop différant, trop.. Je pourrais te bouffer, te détruire, te rendre dingue, dans le mauvais sens. Tu devrais pas me sourire comme ça. Tu devrais être attentionnée avec une fille plus sage que moi. Une fille qui finira pas en cellule pour s’être battue en pleine rue, où qui ne boit pas des bières dès 9h du matin. Tu le veux, tu le repousses tu ne sais pas ce que tu veux, comme toujours. Tu prends du gel douche, pour frotter le reste de ta peau. Le bout de tes doigts qui glissent sous la dentelle de ton soutif. Une fesse, deux fesses. L’eau qui dégouline sur ton corps, prenant soin de ne pas mouiller ton visage. L’eau dans tes yeux, insupportable. Tu glisses cette fois, tes mains contre sa peau, le long de son torse. Tu descends dangereusement vers le sud. Bas de son torse, titillant l’élastique de son caleçon. Tu continues de jouer. Tester ses limites. Putain de provocatrice. Ce beau slip complètement tâché. Tu frottes, sur l’élastique autour de ses hanches, les tâches de peintures. Tes doigts tout près, trop près ?
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Ton regard perdu, qui traîne sur la peinture coulant sur son corps. Tes doigts qui s’attardent sur son épaule. Cette proximité, trop proches, l’un de l’autre. T’as pas été aussi prêt d’une fille depuis bien trop longtemps. Une fille qui te plait. Levi te plait ? Non. Oui. Oui. Là, tout de suite, il faudrait être difficile pour qu’il en soit autrement. Mais c’est pas seulement tout de suite. C’est depuis tout à l’heure, depuis ce banc, depuis cette fête foraine où elle t’a traîné les pieds. Tu sais je pense qu’on est trop différant, trop.. Je pourrais te bouffer, te détruire, te rendre dingue, dans le mauvais sens. Tu devrais pas me sourire comme ça. Tu devrais être attentionnée avec une fille plus sage que moi. Une fille qui finira pas en cellule pour s’être battue en pleine rue, où qui ne boit pas des bières dès 9h du matin. Ces mots que tu te répètes dans ta tête. Levi et toi, vous n’aviez rien en commun. Absolument rien. Vous n’étiez pas censés vous rencontrer, tout vous oppose. Et puis y’a eu ce food truck, burger chorizo, beignet framboise. Ce projet fou, base d’une rencontre. Votre rencontre. Et vous en êtes là, baisé coloré avant la douche. Ton corps si près du sien, ses mains qui te touchent, qui glissent sur ta peau où la peinture s’en va peu à peu. Tu veux répondre, mais tu y arrives pas, obnubilé par les mains de Levi sur ton torse. Qui descendent, encore. Elle a raison, elle pourrait te rendre dingue, tu y laisserais des plumes. Tu le savais, c’était perdu d’avance. T’es pas le genre de gars qu’il lui faut. Mais, et pourquoi pas ? Putain, pourquoi en fait, tu serais pas un gars pour elle ? Tes pensées se bouscule à mesure que ses doigts s’animent, beaucoup trop près. Ce beau slip complètement tâché. Trop près pour ne plus réussir à cacher le fil de tes pensées. Une fille plus sage, et perdre le côté fou et spontanée qu’avait Levi ? Quelle autre fille t’aurais renversé ce pot de peinture sans préavi sans son garage ? Personne, absolument aucune autre. Tes mains attrapent les siennes, les éloignant de ton boxer devenu soudain trop étroit. J’ai pas envie. Bouffe moi, détruis moi, rends moi dingue, arrache moi les couilles. Fais c’que tu veux Levi, j’m’en fou. J’ai pas envie d’être attentionné avec une autre que toi. Une fille sage, pourquoi faire ? M’ennuyer ? Tu pouffes de rire à cette idée. Combien de tes exs t’avaient quitté parce que tu t’embêtais avec elles ? Rien n’était drôle, tout était plat, routinier. J’te mettrais de la glace sur tes bleus, j’te ramènerais la bière que tu boiras à 9h du matin. Me demande pas de pas m’barrer alors que c’est toi qui t’met des barrières toute seule. Tu passes ton pouce sur ses lèvres que tu meurs d’envie de capturer, à nouveau, et sors de la douche. Tu t’essuies rapidement, trop rapidement, enfile ton polo, et ton pantalon sale, au diable Thalia et sa mauvaise gestion du temps. Et tu files, les cheveux encore jaunes et coulants d’eau, dans les petites ruelles de Boston. Elle te manquait déjà.

FIN DU RP.
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