something is happening (jally)

Pas étonnant qu'on puisse se dire que tu as un coût particulier pour les latinas puisqu'après Roxie, Sally faisait de toi un homme comblé. Toi tu avais été origines australiennes. D'ailleurs tu étais né en Australie, alors tu n'étais nullement latino, et pourtant tu étais pleinement ensorcelé par Sally. A sa réplique, tu souriais amusé parce qu'elle avait toujours le fin mot de l'histoire. T'as toujours un argument à défendre.. puis c'est vrai t'as pas tort. Du moins sur ce coup-là. Disais-tu en l'embrassant à sa joue alors qu'elle laissait sa main à ta fesse. Tu pouvais pas lui accorder le plaisir d'avoir raison à tous les coups. Vous suiviez le serveur avant de vous installer à table. On devrait faire ça, souvent. Déjeuner ensemble, oui. Dîner à l'extérieur c'était souvent plus compliqué en tête à tête, même si le faire avec votre fille était tout aussi bien. Mais en amoureux, c'était essentiel à tes yeux.

Vraiment ? Tu lui donnais raison, tu te la jouais docile, et elle osait insister pour prendre le dessus ?! Elle n'était pas croyable. Tu grimaçais, taquin avant d'ajouter. Non, mon amour pas maintenant tu veux ? Tu vas tout gâcher.. Oui à débattre sur cela, vous y passeriez votre déjeuner. Vous étiez tellement doués quand il s'agissait de vous comparer, d'élire le meilleur d'entre vous, de vous chamailler et de vous trouver des défauts, et au final c'était à peine si vous étiez dérangé par les sujets de vos plaintes. De vrais amoureux, comme on fait plus ! L'idée t'emballe on dirait. Disais-tu taquin alors qu'elle t'envoyait un baiser. Tu jetais un coup d'oeil à la carte avant de finir par dire. Choisis pour moi. Apparemment tu préférais, puis tu étais en compagnie d'une connaisseuse.

Elle renonçait alors tu en ferais de même. Parce que tu ne pouvais la laisser dire qu'elle avait toujours raison, en temps normal. Non c'était pas viable, ça se retournerait en permanence contre toi, et puis ce n'était pas vrai ! Ah la fierté ! Je savais que ça te faisait de l'effet, mais j'ignorais que ça faisait ce genre d'effet aussi. Disais-tu taquin. Au fond tu le savais un peu. Les petits mots doux, elle adorait ça, et peut-être que c'était aussi une manière, parfois, de s'attirer des faveurs, mais pas que ! Encore heureux. Alors qu'elle finissait par prendre commande tu précisais au serveur. Légèrement pimenté pour ma part. T'étais-tu senti obligé de préciser, et sentant le regard de Sally tu finissais par rire légèrement. Ben quoi ?!

Tu hochais la tête, levant faussement les yeux au ciel pour râler gentiment, parce qu'elle se plaignait là encore en trouvant quoi dire pour nuancer. Mais est-ce que véritablement cela te gênait ? Pas vraiment, au contraire tu savais bien que tu l'aimais aussi comme ça. C'était comme ça que vous fonctionniez et c'était aussi comme ça que vous vous étiez trouvés. Même quand vous n'étiez que deux parents pour votre fille, vous aviez ce genre de tendance à vous chamailler. Éternelle insatisfaite ! Puis faut dire qu'une fois sur trois, selon ton humeur, je n'ai pas le droit au terme ma femme. Comme si ma femme voulait nécessairement dire mon épouse. Mauvais joueur, tu grossissais les traits puisqu'elle avait dû te reprendre dessus deux fois à tout casser. Puis ce n'était pas ce qui t'avait empêcher de l'appeler ainsi. Tu me remercieras ce soir.. Si j'ai bien compris le programme, j'ai pas intérêt à être malade. Disais-tu amusé.

Elle était culotté et tu adorais ça aussi. Elle avait le don de t'amuser, et de ne jamais t'agacer. Voilà qui était un sacré bon point, et ça finissait par te conforter dans l'idée que vous étiez très bien ensemble. Oui si on peut éviter, j'aime autant profiter de la soirée avec ma femme d'amour. Disais-tu pour lui faire plaisir, mais aussi parce que tu le pensais. Tu ne voulais pas finir malade c'était certain. Puis je veux éviter d'avoir la bouche en feu aussi. J'apprécierai pas le repas sinon. Disais-tu alors que ta main se glissait à la sienne en attendant qu'on apporte vos commandes.