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Why are you here ? | ft. Nova

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— ft. @Nova de Glücksbourg

Elle avait été claire depuis le début et peut être qu'au final, tu n'étais pas persuadé de pouvoir surmonter tout ça, c'est maintenant que tu t'en rendais compte. L'amour t'avait rendu aveugle, aveugle de la situation, mais justement cet amour, c'est ce qui t'a permis de tenir le coup jusqu'à maintenant. Elle te répondait même qu'elle avait toujours été là et elle avait tord en rien à ce qu'elle disait depuis le début, c'est toi qui t'était un peu mis dans cette merde et tu savais éperdument qu'elle ne mettrait pas un bordel monstre au sein des deux familles, et ce, pour toi, pour vous. L'amour m'a rendu aveugle de la situation, c'est de la merde, mais je t'aime. Elle avait avancé son vol, elle était venue de Monaco en express rien que pour toi, pour venir te retrouver sans même savoir où tu pouvais bien te trouver. C'était ça qui était délicat, mais aussi tellement fou de sa part que tu aimais ça. Elle avait fait tout ce chemin pour toi et ça tu t'en rendais compte, même si tu avais fuis la scène, tu arrêtais net tes valises, la regardant de haut en bas. Merci d'être venu pour moi, mais je ne sais pas si j'en vaux vraiment la peine tu sais... C'était l'air perdu que tu la regardais, tu lui faisais face, tu ne savais plus quoi faire, si tu devais fuir une nouvelle fois ou rester là face à elle, tu te laissais tomber les deux genoux au sol, tu te sentais mal, tu n'avais plus la force de rester debout, mais tu continuais de la regarder. Tu fixais alors ses beaux yeux, ton regard était vide, mais tu étais captivé par ce regard qu'elle te lançait également. C'est maintenant ou jamais... Murmurais-tu le plus doucement possible tout en continuant de la fixer. Tu étais un crasseux, un sans domicile depuis plusieurs jours et voir une princesse si belle face à toi, c'était impensable. Je ne savais pas trop que faire et la situation est délicate.. je crois que... non enfin... Veux-tu m'épouser Nova ? Finis-tu par lui dire, tout en sortant une petite boite noir de ta poche, cette boite que tu gardais depuis des jours, des semaines en attendant le bon moment et c'était peut être ce moment-ci le dernier instant où tu pouvais la sortir, dévoilant alors une bague monté d'un petit diamant, ce n'était pas exceptionnelle, mais tu avais fait avec tes moyens et ça venait du coeur. Tu savais très bien que ce choix, elle allait devoir le faire et c'est peut être ça qui permettra d'enfin vous liez l'un à l'autre.
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Tu lui en demandais sûrement trop avec tes fiançailles, cette histoire entre vous deux. T’étais égoïste de le vouloir pour toi alors que tu te trouvais engagé ailleurs. Certes, ce n’était pas un mariage d’amour, de sentiment, mais une alliance entre deux nations, deux familles très importantes. Jamais tu n’aurais imaginé rencontrer un homme comme lui, tomber amoureuse. Rien que ce mot « amour » tu ne connaissais pas et ne cherchait même pas à le connaître ou savoir sa signification. Dire que tu te fichais d’Adria qui tombait à chaque fois amoureuse alors que toi, tu voulais juste rendre les hommes fous sans pour autant leur donner ce qu’ils attendaient. T’as énormément changé depuis que Nathan est entré dans ta vie. Il t’a transformé en bien, t’as fait évolué et passé outre tes peurs. Tu n’as pas fait tout ce chemin pour faire demi-tour aussi facilement et le laisser s’en aller sans prendre le temps de discuter. « J’suis folle d’être là alors que je n’avais aucune chance de te trouver et pourtant j’suis là… J’ai fait tout ce chemin pour toi… » Est-ce que ce n’était pas suffisant pour lui ? Faire tous ces kilomètres alors que t’es censé être à Monaco aux côtés d’Arthur ? Quoique celui-ci n’était jamais là. Tes yeux sur lui, il semblait si perdu qu’il en tomba les genoux sur le sol. Tu savais le mal que tu lui faisais et que tu lui avais fait. Tu n’étais pas une sainte ou toute blanche dans cette histoire. Tes yeux parcouraient chaque parcelle de son corps avant de venir se plonger dans ces yeux vide. Tu n’arrivais plus à lire en lui comme avant. Juste un regard suffisait à vous comprendre, mais là tu ne voyais rien, le néant… « Nathan ? » lâchais-tu avant de t’accroupir pour te retrouver à sa hauteur, proche du sol. Tu ne comprenais plus rien, tu n’écoutais plus rien jusqu’à entendre ces mots : « veux-tu m’épouser »… Il venait de t’assommer avec ces trois mots, cette question avant de sortir de ses poches une petite boite noire et te dévoiler cette magnifique bague. Tes yeux bleus s’ouvraient en grand et ta main sur ta bouche. T’étais surprise, prise de court par cette demande. Ton esprit s’embrouillait un peu plus chaque seconde, te laissant même tomber sur tes genoux sous sa demande. « Je… » T’en perdais même tes mots. Tu ne t’attendais tellement pas à une demande comme celle-ci, surtout pas après tout ce qui s’est passé entre vous. Il savait ton engagement, c’était sa façon à lui de te dire de faire un choix ? Tu regardais ta main et ton annulaire dénudé de bague de fiançailles… Tu ne mettais cette dernière qu’à de grand événement et tu l’enlevais aussitôt après. « Je le veux, j’en ai envie… mais tu crois que c’est ça qui va régler nos problèmes ? » Tu te foutais dans un bordel pas possible, t’allais pas pouvoir gérer tout ça bien longtemps, c’était sûr. Tu l’aimais plus que de raison, pour toi, c’était lui et rien que lui, mais sa demande sonnait comme un ultimatum et non une envie « Je t’aime Nathan, plus que de raison. » dis-tu en venant poser ta main sur sa joue. Tu lui en veux toujours, mais tu l’aime tellement et l’amour ça rend aveugle et ça pardonne tout non ?

@Nathan J. Redmayne
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— ft. @Nova de Glücksbourg


Folle, c'est bien le mot que tu pouvais employé pour la décrire, elle était totalement dingue d'avoir fait ce chemin pour toi, tout arrêter à Monaco pour venir se perdre au Canada, surtout que tu aurais pu être chez tes parents à des milliers de kilomètres de là. Mais le hasard semblait avoir bien fait les choses, puisque vous vous retrouviez ici, dans une rue de Montréal. T'es folle Nova, j'aime te retrouver avec ce grain de folie... comme notre histoire, c'est une pure folie. Mais c'était sans compter sur ton idée, celle que tu avais en tête depuis quelques temps maintenant, mais dont tu avais du te passer avec cette histoire d'accident, puis cet autre problème lors du bal et surtout la suite qui en avait découlé. Mais tu en étais prêt ! C'était le moment ou jamais après tout. Tu avais déposé ce genou au sol pour lui demander d'être ta fiancée, une demande officielle oui, une chose que tu voulais, peut être au fond est-ce que ça aiderait vos problèmes également, mais c'était un détail. Elle n'en avait plus de voix, elle ne te répondait plus, alors que tu lui faisais face, toujours les deux genoux au sol alors qu'elle t'y avait rejoint. Si tu le veux, alors accepte cette bague, signe de notre alliance et garde la jour et nuit autour de ton doigt. Dis-tu tout en la regardant, toujours cette boite à la main et lui faisant face. Elle déposait cette main sur ta joue alors que tu enlevais cette bague de sa boite pour attendre qu'elle te présente sa main, pour lui enfiler ce bijoux autour de son dos, ce moment, c'était pour vous lier davantage tous les deux. Ca faisait longtemps que je voulais te faire cette demande, mais je n'ai jamais eu le cran et la possibilité auparavant. J'ai juste envie de vivre ma vie à tes côtés, être unis, tous les deux... et être heureux. C'était ton explication, être liée à la femme que tu aime, être même fiancé, ça serait une grande nouvelle à apprendre à tes proches, une moins bonne pour elle, de faire face à Arthur et sa famille. Comment allait-elle faire... Caché cette "nouvelle" fiançailles ? ou éclater tous à la lumière du jour sans avoir honte de faire face à tout le monde, une nouvelle bague au doigt... T'en savais rien, mais le principal, c'est que tu étais décidé de vivre à ses côtés et ce, pour encore un très long moment. Je t'aime Nova, je suis dingue de toi... tu peux même pas t'imaginer, je ne sais même pas décrire tout ça, t'es mon amour de toujours, la seule, l'unique... Dis-tu alors que tu t'approchais, déposant tes lèvres sur les siennes, pour un long baiser passionné, plein d'amour, une chose que tu n'avais pu vraiment osé depuis quelques temps. Le bien que cela faisait de vous retrouvez enfin l'un près de l'autre, c'était la raison de ta joie du moment, même si tu avais l'air d'un clochard... telle un célèbre classique qu'est la belle et le clochard.
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T’étais folle de faire tout ce chemin alors qu’il t’a fait mal. T’as beaucoup perdu ces derniers jours et même si tu ne le montrais pas, une partie de toi est morte le soir du bal. T’as perdu un être précieux, une vie que t’aurais pu chérir plus que tout et cette histoire de mariage ainsi que celle avec Nathan… C’était trop pour tes frêles épaules. Tu n’espérais pas le trouver, mais c’était le cas. À croire que rien de plus fou allait se produire, tu te trompais sur toute la ligne. Tu ne t’attendais pas à le voir se mettre à genoux devant toi, sortir cette petite boite noire qui cachait une bague magnifique et l’entendre te dire ces mots… Vous aviez déjà plaisanté sur le sujet de se marier suite à un pari et que tu étais joueuse, mais là c’était différent. « J’en ai envie… Ce n’est pas ça le problème. » Cette demande, c’était peut-être pas prévu, improvisé dans une rue de Montréal, mais c’était ça qui rendait le moment magique et la demande parfaite. Une fraction de seconde, tu oubliais que tu étais fiancée en lui tendant ta main pour sentir la bague glissé le long de ton doigt. « C’est toi que j’veux Nathan, ça a toujours été toi… » Il ne devait pas douter de tes sentiments car ils étaient réels et très fort à son égard. Chose qu’il avait du mal à comprendre malheureusement. « Juste, on ne pourra pas se « marier » tant que je serais engagé à Arthur. » et ça, s’il voulait t’avoir pour lui, il devait enfin l’accepter. T’as déjà merdé en faisant un enfant dans le dos d’Arthur alors que tu avais promis et même si cet enfant, tu voulais le garder, ce n’était pas la meilleure des solutions. T’aimais Nathan, ça t’en était folle, accro jusqu’au bout des ongles, ancré dans tes veines. « Je t’aime aussi Nathan… » et ça n’a pas changé malgré tout le mal que vous vous faites… Un amour passionnel, mais autant destructeur. Le contact de ses lèvres, une délivrance. Tu t’accrochais à lui comme pour ne pas le perdre dans cette grande ville et ne plus pouvoir le revoir. Tu prolongeais son baiser avec fougue en oubliant tes valises, les passants, la vie autour de vous. Goûter de nouveau à ce plaisir, ces lèvres en ayant de nouveau ta mémoire c’était indescriptible. « Ne reste pas dehors, vient avec moi à l’hôtel. » tu rompais ce baiser à contre cœur, mais surtout parce que tu ne voulais pas le laisser seul et prendre le risque de le perdre à nouveau.

@Nathan J. Redmayne
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— ft. @Nova de Glücksbourg


Elle t'expliquait en avoir l'envie et ça te rassurait d'une part, elle était passée au dessus de tout ça, tout ce qui a pu se passer d'un côté comme de l'autre. Elle tendait alors sa main, son doigt sur lequel tu laissais glissé cet anneau, ça y est, elle était donc officiellement ta fiancée et c'était avec le sourire que tu la regardais. Toi aussi Nova, ça a toujours été toi que j'ai voulu, sinon je ne serais pas à genou face à toi. Elle te fit alors part de ce mariage, celui qui n'aurait pas lieu tant qu'elle serait engagé d'autres parts à Arthur. Mais tu ne savais pas jusqu'à quand tout ça allait durer et tu te devais de lui faire part de tes questions. Je sais et c'est quand que tu te décidera à en finir de cette fausse relation ? Enfin... pas si fausse que ça, sinon tu en aurais déjà fini depuis longtemps. Elle te disait clairement que ses sentiments étaient les mêmes que les tiens, c'était de l'amour pur et simple. C'était sans compter sur ce baiser, ce long baiser, profiter ensemble de ce moment. Tu en continuais même avec un peu d'humour. Après les fiançailles, on va devoir repasser aux enfants et après ça, le mariage à organiser. Un sourire sur les lèvres, alors qu'elle te demandait de la suivre, de la suivre dans un hôtel et ne plus se séparer ni se perdre de vue l'un et l'autre, c'est ça que tu voulais, la garder à tes côtés autant que possible. Passer enfin une bonne nuit et en plus avec ma fiancée ? J'en rêvais depuis plusieurs jours. D'ailleurs, vivement ce retour à Harvard, j'ai décidé de déménager chez toi... Enfin si tu m'acceptes toujours. Oui, vous aviez prévu de vivre ensemble, d'emménager chez elle, c'était ton choix, à voir si elle l'accepterait toujours et aussi rapidement. Tu prenais alors tes bagages à la main, lui volant un doux baiser avant de marcher en direction d'un hôtel.
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Tu venais de te foutre dans une merde pas possible, mais tu n’étais pas cette fille raisonnable et qui réfléchissais avant d’agir. Non, t’agissais et c’est qu’après que tu réfléchissais. T’étais comme ça. C’était peut-être rapide de lui dire oui alors que ça ne faisait que quelques mois que tu étais avec même si ces derniers jours semblait compliqué. Aucun de vos problèmes n’était résolu, mais tu faisais un pas vers lui en acceptant sa demande. Tu mettais de côté cette histoire avec Bambi même si la confiance devait se travailler chaque jour pour revenir comme avant. « Tu sais que ce n’est pas aussi simple. Ce n’est pas juste un engagement sans conséquence. C’est médiatisé et si j’le fais c’est pour protéger Simen et Noalyne… » Tu lui as déjà expliqué que si t’acceptais d’épouser Arthur, c’était pour éviter à Simen et Noalyne de perdre leur indépendance, leur vie, leur liberté. Toi, t’avais rien à perdre à l’époque et tu acceptais ton rôle de princesse avec un peu de mal. T’as toujours fais passer le bonheur des autres avant le tiens et ça sera toujours ainsi. Un baiser attendu, un moment différent. Certes, t’as goûté à ses lèvres après ton accident, mais c’était différent. Tu retrouvais son humour, mais quand il te parlait des enfants, ton sourire disparaissait… C’était trop récent pour toi de « rigoler » de ce sujet. « Pour les enfants, je préfère attendre… J’suis pas prête… » Pas prête à revivre une troisième perte. Ton cœur avait du mal à s’en remettre et tu ne le montrais pas, mais au fond de toi, ça t’affectais. Tu te redressais pour prendre possession de ta valise, tu voyageais léger pour une fois. « Tu viens de te décider… On peut passer la nuit et en reparler demain à tête reposée ? » Tu voulais juste profiter du moment et en parler un peu plus tard ou demain. Pour l’instant, aucun de vous ne se trouvait à Cambridge et c’était mieux ainsi. T’en avais envie, mais là tout de suite, tu ne voulais pas y penser. Sans plus attendre, vous marchiez jusqu’à attraper un taxi et direction l’hôtel pour le reste de la journée…

FIN DU RP.


@Nathan J. Redmayne
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