Ragazze seduzione ♪ Hope

Le fait d'entendre Hope inverser un tantinet les rôles en l'invitant chez elle cette fois ne dérangea pas Bambi, bien au contraire. Cela rendait l'italienne curieuse et excitée d'être à ce moment précis. J'amènerai un bout de ma collection en bluray pour faire honneur à ta nouvelle télé dans ce cas ! s'exclama-t-elle en ponctuant ses propos d'un clin d’œil taquin. Jouer, la jolie brune en était totalement capable. La preuve avec ce jeu de rôles proposé quelques instants plus tôt, sans qu'aucune règle n'ait été réellement établie. Mais à aucun moment l'étudiante en médecine n'aurait pu imaginer que la belle rouquine ne vienne à son secours de cette manière, ni même que Bambi soit possédée par l'envie impérieuse d'approfondir l'instant. Tout comme cette jeune femme magnifique qu'elle tenait actuellement entre ses bras, il n'était plus question de subir, mais de vivre sa vie, quitte à ce ne soit à cent à l'heure et de ne regretter... que le lendemain, une fois être redescendue de la haute planète sur laquelle elle venait de grimper à la vitesse de la lumière. N'aie aucune crainte là dessus, je dois avouer aimer les hommes aussi, mais de façon générale et plus spécialement en ce moment... je préfère les bras tendres d'une femme. La testostérone m'a trop fait de mal articula-t-elle en regardant un instant ses propres escarpins hors de prix, avant de sonder une nouvelle fois le regard profondément bleu de son interlocutrice, dont elle ne s'était même pas éloignée. Je crois que si ça n'avait pas été le cas... je n'aurais pas voulu davantage la première et je n'aurais pas envie de recommencer, tu ne crois pas ? reprit-elle, plus sérieuse, s'humectant un instant les lèvres avant d'atteindre la joue de l'américaine avec toute la douceur dont elle était capable. Une caresse, tandis qu'elle ne la lâchait pas du regard. Un peu de douceur dans ce monde de brutes...

Elle accepte, simplement, en souriant. Sur le moment je réalise pas trop. J'suis venue dans se bar pour me bourrer la gueule, tirer sans doute un coup avec un mec dont je ne me souviendrais pas le nom ou ta tête demain, juste pour exorciser mes démons, oublier l'odeur d'Andrew sur mon corps, les dernières paroles douloureuses de Harper à mon égard, ce que CS m'avait obligé à faire mettant au péril mon amitié avec Zeph .. Et au lieu de tout ça, j'avais envie de rester la plus sobre possible pour continuer a me noyer dans les yeux de Bambi. Le son de sa voix était une douce mélodie pour mes oreilles. Et puis avant que le rêve ne s'évanouisse et que je me réveille d'une baffe en pleine gueule, je m'assure que ce baiser était .. plus qu'un simple jeu d'une hétéro en manque d'adrénaline. C'était le cas. Ses paroles me font sourire et mon sourire devient timide lorsque les doigts délicats de la jeune femme effleure ma joue. « Je suis amplement d'accord avec toi. La testostérone fait trop de dégâts ! » Je pensais à Andrew et tout le mal qu'il pouvait me faire depuis ce long silence et son apparition avec sa copine au bal. Je voulais me le sortir de la tête. Alors je me concentrais sur la merveilleuse créature qui me faisait face. Ses paroles, elles me firent sourire. J'arquais un sourcil, un sourire narquois sur les lèvres. « Envie de recommencer ? Je peux arranger ça. » Immédiatement, je me penche sur elle. Une main dans le creux de ses reins, l'autre dans son cou, j'attrape ses lèvres sans aucune timidité, jouant avec elles, insinuant encore une fois ma langue à travers ses lèvres, la laissant retrouver la siennes, se coller l'une contre l'autre comme si elles en avaient l'habitude. Ses lèvres, elles sont douces, charnues et humide. Notre baiser lui, il est fougueux, pleins d'envie. Sans arrêter de l'embrasser, je glisse simplement entre ses lèvres un : « On va chez moi ? » Chose que je ne faisais jamais. Je n’emmenais personne qui n'avait pas de valeur à mes yeux. Aucun coup d'un soir n'avait franchit les murs de mon appartement. Mais elle, elle sans pouvoir expliquer pourquoi, elle me faisait vibrer, elle était ce dont j'avais le plus besoin en ce moment. La testostérone avait bousillé ma vie, piétiné mon coeur, je voulais panser mes blessures dans les doux bras d'une femme, cette fois-ci Caesar ne pourrait rien faire pour moi.