Car je n'ai rien à te cacher - LINNY

Car je n'ai rien à te cacher

feat. liz & lenny

Alors là... Où on ne se comprend pas, ou on veut pas. Mais clairement, le message ne passe pas. Elle me balance tout un tas de truc à la gueule et quand j'demande la justification? C'est pas ce que je crois? Je l’interprète pas comme il faut? Ah. Je dois l’interpréter comment alors? C'est quoi le message sous cette bombe au juste? J'dois y comprendre quoi bordel de merde! C'est ça qui me rend fou... J'comprends pas si ce n'est qu'elle m'en veut, de pas aller vers elle malgré tout ce qu'elle fait comme ci je l'avais utilisé ou j'sais pas quoi « Non, t’as raison, je n’attendais rien de toi Lenny. Rien sinon un peu plus de respect. », je fronce un peu plus les sourcils d'un "Plus de respect?! Où je t'ai pas respecté exactement?" ouais dis moi ce que j'ai pas respecté chez toi là en fait, j'veux bien savoir de quoi il en retourne. Clairement elle est furieuse et mes argumentations ne passent pas « Si je t’ai dis tous ça, ce n’était pas pour te montrer que tu devrais être amoureux de moi plutôt qu’elle, mais plutôt pour que tu arrêtes de mettre Megara sur le piédestal que j’occupe depuis des mois sans même que tu ne me le demandes. Elle débarque de nulle part avec les larmes aux yeux et soudainement c’est elle la sainte qui t’as soutenu à travers toutes les épreuves? » et je grimace légèrement avant de lâcher m'énervant à mon tour "Mais j'ai jamais dit ça! Quand est-ce que je l'ai mise sur un piédestal Liz?! J'ai à peine dit que je je sortais avec que tu m'explosais déjà à la gueule en me citant tout ce que TOI tu as pu faire! Hey des personnes qui m'ont soutenu j'en ai d'autres, ça ne se résume pas qu'à toi ou elle." c'est ça que j'comprends pas, elle parle de Meg' comme ci je la mettais plus haut que tout alors que j'ai rien dit de tout ça. Et elle s'énerve encore et encore et toujours plus « T’as fini de tout comprendre de travers? On dirait que tu fais exprès de prendre que ce qui te plait dans ce que je dis dans le seul but de tout retourner contre moi. Hendrix je l’aime comme s’il était mon fils, c’est ça que j’voulais dire. Pas que j’avais un devoir d’être sa mère de substitution, mais plutôt que je l’accueillerais TOUJOURS comme le miens parce qu’il est le frère des filles et que je l’adore ce bout d’chou. Comment peux-tu croire même une seconde que je l’utilise comme une arme contre toi? », j'écarte alors les bras d'un "Alors quoi?! Putain dis moi POURQUOI tu me balance tout ça à la gueule comme un reproche Liz!" ouais explique moi si j'y comprends rien, dis moi pourquoi j'ai le droit à une scène pareil! J'me tais et j'écoute si tu veux, juste dis moi le pourquoi du comment de cette crise de nerf si tu ne me reproche rien de tout ce que tu m'as dit. Et j'pose la question de trop « Oh mon dieu, j’peux pas l’croire. » et elle s'écarte pour fondre en larmes... Putain j'suis désolé Liz mais là, juste non. Et je ne bouge pas, la fixant l'air mi énervé mi peiné d'une telle scène. Et là... Elle revient vers moi pour me foutre son poing dans la gueule. Aïe... Elle est pas forte mais la rage là, j'la sens dans ma mâchoire. J'en grimace, la tête encore sur le côté à fixer le vide un instant avant de passer ma main sur celle ci « Je ne t’ai jamais forcé à quoi que ce soit Lenny, je ne t’ai même jamais demandé de me retourner mes sentiments. Jamais. C’est TOI qui m’a dit que j’étais le choix logique, TOI qui revient indéniablement vers moi. Alors je ne te dirai pas quoi faire, je ne te dirai pas que tu devrais me choisir moi et m’aimer plutôt qu’elle ou qu’une autre. », et je ne bouge plus, me calmant d'un coup, limite absent. J'suis figé sur place, répétant simplement tout bas mon "Alors quoi...?" pourquoi tout ça... Et je reste là tandis qu'elle tourne les talons vers sa chambre « En fait, j’te demanderai plus jamais rien Lenny. Tu veux pas de moi? Tu veux pas de nous? Parfait. », et je reste là, me léchant l'intérieur de la joue, l'endroit où elle a frappé. Inspirant un grand coup avant d'hocer la tête et de prendre dans le placard, la vodka pour en rajouter dans mon jus de fruit. J'vais en avoir besoin clairement.

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"Plus de respect?! Où je t'ai pas respecté exactement?" Parfois, je me demande si tu réfléchis ne serait-ce qu’un peu avant de parler Lenny. Tu me poses cette question comme si elle sortait de nulle part. N’as-tu pas idée à quel point toute cette histoire est irrespectueuse à mon égard? Tu m’as déjà engueulé parce que je ne l’avais pas accueillis correctement, comment pourrais-tu me blâmer maintenant que vous êtes carrément ensemble. Je l’ai senti, tu ne peux pas dire l’inverse. « Réfléchis, j’crois pas que tu sois si con. » Et je mets l’emphase sur le si parce que j’le vois bien que t’es con, tout court. Et comme pour soutenir mon point, je t’explique pourquoi j’ai à te dire tout ça, pourquoi j’dois tout te pointer du doigt. C’est simple Lenny, c’est parce que sinon, tu ne vois rien. T’as des œillères comme un cheval et en plus, t’es myope. Si t’as pas un truc tout droit devant les yeux, tu ne vois absolument rien. "Mais j'ai jamais dit ça! Quand est-ce que je l'ai mise sur un piédestal Liz?! J'ai à peine dit que je sortais avec que tu m'explosais déjà à la gueule en me citant tout ce que TOI tu as pu faire! Hey des personnes qui m'ont soutenu j'en ai d'autres, ça ne se résume pas qu'à toi ou elle." Non, certes. Mais tu crois peut-être que je n’ai pas compris le sous-entendu quand tu m’as dit qu’avec elle, c’était différent? En quoi c’est différent exactement? C’est ton ex, comme moi. Elle fait mine de te soutenir dans tes épreuves pour t’attendrir, joue les vierges effarouchées pour gagner ta sympathie et attaque comme une vipère pile au bon moment. Naïf, voilà c’que t’es Lenny. "Alors quoi?! Putain dis-moi POURQUOI tu me balance tout ça à la gueule comme un reproche Liz!" Parce que j’en peux plus Lenny. Et j’sais pas si c’est ça ou le reste qui me rends complètement hystérique… mais j’éclate de rire et fond larme, larme à travers lesquelles je trouve la force de venir abattre mon poing sur ta belle gueule dans un craquement qui m’hantera longtemps. J’ai jamais rien demandé. Je t’ai même déjà explicitement dit que même si je t’aimais plus que tout au monde, je ne m’attendais pas à ce que tu me retournes mes sentiments. L’amour ne se dicte pas. Mais tu ne peux pas non plus mentir sur tes sentiments indéfiniment. Peut-être à toi-même, pas aux autres. Tu ne veux pas de moi et des bébés? Parfait alors. Je tourne les talons, mes larmes reprenant de plus belle alors que je m’enferme directement dans ma chambre sans me retourner. J’veux pas te regarder Len, ça fait trop mal. Considère-toi chanceux que je ne te mette pas directement à la porte. Je referme derrière moi et m’assoit sur mon lit, fixant le mur un moment en laissant les larmes m’inonder comme elles en ont envie, ne faisant aucun mouvement pour les essuyer. Ces larmes, y’a un moment que je les retenais. C’est quoi ton plan maintenant Lenny? Parce que mes plans à moi, ils viennent de partir en fumer avec ce poing sur ta gueule.

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Toujours pas de réponse claire, juste un devine, trouve par toi même... « Réfléchis, j’crois pas que tu sois si con. » tsss et j'abandonne. Si elle n'a pas les mots, je ne les trouverais pas pour elle, même si par manque de respect elle pense sûrement de me mettre avec Meg' alors qu'elle est là elle? J'ai l'impression de la tromper quand j'me dis ça et ça sonne faux... On était pas ensemble... Il y avait encore beaucoup de trop de choses à régler, de blessures à refermer pour moi. C'est si difficile à comprendre..? Que cette décision qu'elle a prise a tout changé pour moi? M'a brisé le cœur..? Oh oui Liz, t'as pas idée à quel point j'ai touché le fond pour creuser encore. J'ai pas perdu qu'une meuf, une fille que j'aimais, mais le centre de tout mon univers dans tout ça. La personne avec qui j'ai passé ma vie entière, ma moitié, mon tout. Je l'ai perdu Liz... Elle m'en veut à point que t'imagine même pas et c'est plus douloureux encore d'me dire que je l'ai autant blessé qu'elle m'a blessé. Qu'elle souffre aussi de son côté mais cette fois, loin de moi. Ça fait encore bien plus mal que ça... Se relever de ça c'est dure, pour preuve, Meg' débarque à peine. Mais me demander d'me relever avec la responsable de ce désastre? Ouais, pour l'instant c'est juste au dessus de mes forces, j'peux pas. Mais comment t'expliquer tout ça..? J'y arrive pas et c'est pour ça qu'on ne se comprendra pas dans ce conflit. Alors ouais, je lui demande encore une fois le pourquoi du comment de tout ça si je pense à travers qu'elle me jette la pierre... Et là pas de réponse. J'vais devoir me contenter de son coup de poing alors, sans rien savoir du pourquoi je l'ai mangé vu que j'ai faux sur toute la ligne apparemment. Ça fait mal, ça fait de la peine mais c'est là désormais. Et le silence reprend possession des lieux lorsqu'elle fil se réfugier dans sa chambre. Moi je reste, en silence, sans bouger encore quelques instant avant d'me décider à me servir de la vodka dans mon jus que je bois du coup cul sec... Pour pas perdre les mauvaises habitudes. Je reste encore là, m'en sers un second et idem, je l'avale presque tout rond avant de relever la tête en inspirant un grand coup pour souffler. Puis je marche... Jusqu'à sa chambre, entrant sans frapper d'un pas lent, m'appuyant sur le montant de la porte "Qu'est ce qu'il va se passer maintenant..?" que je demande d'une voix basse, calme, ailleurs limite...

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"Alors quoi...?" Ta voix semble raisonner dans ma tête et emplir le silence de la pièce. Ce ne sont pas les paroles que tu m’as gueulé à la tête qui me revienne, mais cette tout petite question à peine murmurée. Tu sais pourquoi je ne t’ai pas répondu Lenny? Pourquoi je ne me suis pas justifié d’avantage après t’avoir balancé mon poing au visage? Simplement parce qu’il n’y avait plus rien à dire Len. Tout a déjà été dit. Et si tu n’as pas écouté lorsque je parlais, si tu n’as fait qu’entendre ma voix au lieu de ce qu’elle tentait de te communiquer, alors il ne sert strictement à rien que je me répète. C’est bon, j’ai compris. Tu ne veux pas de moi. Tu la préfère –elle et n’importe quelle autre en vérité. Tu ne veux pas des jumelles, n’en a jamais voulu non plus et me tient encore responsable de l’effondrement de ta vie parce que j’ai décidé de les garder. Parce que ce seul cadeau auquel j’ai eu droit depuis des années, cette naissance impromptue remplie de promesse d’amour éternel n’était pas dans tes plans (ni même dans les miens), mais que j’aurais dû accepter pour ta simple tranquillité d’esprit d’avorter –ce que j’ai refusé de faire. Je ne t’ai pas demandé d’assumer ces enfants Lenny. Tu l’as fait de plein gré. Je ne t’ai pas forcé à m’épouser, tu me l’as proposé toi-même. Je ne t’ai pas obligé à vivre ici, c’est toi qui a pris l’opportunité. Alors pourquoi est-ce comme ça que tu me remercies? En jouant avec mes sentiments et en te foutant bien des conséquences? T’as eu mal? Eh bien, t’as pas le monopole sur la douleur Malcolm. La porte de ma chambre s’ouvre et comme je la fixe déjà, je n’ai qu’à lever les yeux de quelques centimètres pour te voir. Ici, il fait noir, alors je ne vois pas l’expression sur ton visage, la lumière derrière provocant un contre-jour. "Qu'est-ce qu'il va se passer maintenant..?" Qu’est-ce qui va se passer? « Pourquoi est-ce que je le saurais? » C’est toi qui a tout foutu en l’air, j’croyais pas qu’en plus j’devrais trouver une solution. J’essuie rapidement les larmes sur mes joues, t’as pas besoin de me voir comme ça, t’as pas besoin de savoir que tu me blesses autant. Je me lève pour aller à ma salle de bain me rincer le visage et c’est là que je l’entends, son petit cri perçant qui déchire l’appartement en entier. Hendrix dormait jusqu’à maintenant, mais il n’y a plus de doute, il est éveillé. Je change de trajectoire, t’oblige plutôt à te pousser de la chambranle de ma porte pour aller directement dans ta chambre où son lit est installé. C’est devenu un réflexe, une habitude. Je l’ai dit, c’est comme s’il était le miens et je vous jure, même ma poitrine le ressent –j’ai mal chaque fois qu’il pleure. J’entre dans la pièce plongée dans la pénombre et le soulève doucement. « Hey… chuuut… tout va bien.. je suis là. » Je le berce doucement et le pose tout contre moi, une main derrière sa tête et l’autre sous ses fesses. Lorsque je tourne la tête, tu entres justement dans la chambre.

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comme d'habitude, tout part en couille en un instant... Ça vol fort en éclat et y'a pas moyen de ramasser les morceaux. C'est juste là, éparpillé à mes pieds. J'ai l'impression que quelque soit les choix que je fais, je blesse obligatoirement quelqu'un, d'une façon ou d'une autre. Willa, Camila, Hecate, Liz ou Meg'... Ouais... Quand j'disais que j'étais une foutue tornade dans la vie de mon entourage, je ne mentais pas. J'ai l’air de tout contrôler mais visiblement ce n'est pas le cas, j'contrôle même plus grand chose à vrai dire. J'suis peut-être libre, je décide pour moi mais, chaque décision que j'prends explose quelque chose, à croire que je ne sais faire que de mauvais choix. Ou j'devrais juste apprendre à fermer ma gueule aussi tiens, ça pourrait sans doute servir. J'viens malgré tout la voir, elle qui est assise la les yeux baignés de larmes qu'elle essuie en me voyant « Pourquoi est-ce que je le saurais? », je hausse brièvement les sourcils, baissant la tête d'une moue, une sorte d'ok silencieux face à sa réaction. Et j'me mordille la lèvre quand j'entends mon fils se mettre à pleurer. En même temps on a tellement gueulé que c'était évident. Ma tête se tourne pour que je regarde au dessus de mon épaules près à y aller mais Liz me devance, me poussant limite pour passer et foncer à ma chambre comme ci c'était son devoir. Et moi j'bouge pas, pendant quelques secondes je reste là, pensif... Ouais, quoi faire maintenant? Rester..? M'en aller... J'vois mal comment continuer à vivre sous le même toit avec une pareille ambiance. J'inspire profondément, faisant demi tour pour à mon tour aller à ma chambre la voir le prendre contre elle « Hey… chuuut… tout va bien.. je suis là. » et je la regarde faire, toujours silencieux... Willa qui n'en veut plus, elle qui s'en occupe comme ci il était le sien. Même ça j'ai du mal à m'y faire. Tout se bouscule et tout se mélange ça m'épuise. Je regarde alors ma veste et mes clés de voiture, l'envie brûlante de prendre la route une fois encore. Vers un bar sûrement, l'échappatoire le plus facile que j'ai. Je reste un instant à les regarder, me mordillant la lèvre inférieur avant d'entrer dans la chambre, de contourner Liz et de les prendre pour repartir vers la salle. J'ai besoin de prendre l'air... Et un autre verre aussi, accessoirement.

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Je te regarde un instant et croise ton regard alors que tu me fixes. Je ne comprends pas très bien l’expression dans ton regard. Alors je te regarde sans rien dire, berçant simplement Hendrix qui se calme déjà par ma simple présence –ou peut-être est-ce à cause de ma chaleur, je n’en sais rien. Souvenons-nous que je suis encore novice dans ce domaine. Lorsque finalement tu me contournes pour attraper ta veste et tes clés je fronce les sourcils. Tu retournes dans la cuisine et je te suis d’un pas ferme. « Qu’est-ce que tu crois que tu fais? » Ma voix est ferme, mais pas très forte puisque je ne veux pas crier avec le petit dans les bras. J’ai les dents serrées et le regard mauvais. « Ton fils pleure et toi tu fous le camp? C’est comme ça que tu comptes agir avec les filles aussi Lenny? » Je jette un coup d’œil à Hendrix qui semble vouloir se remettre à pleurer. Cet enfant ressent beaucoup trop la douleur qui l’entoure, pauvre petit. Entre sa mère qui ne veut pas de lui et notre nouvelle situation il semble n’y avoir aucune solution idéale. « Si t’as envie de te bourrer la gueule, il y a une bouteille de vodka juste là. Et si tu veux prendre l’air, fait comme moi, sort sur le balcon. » Je m’approche jusqu’à être à sa hauteur et lui chope les clés des mains. « Hors de question que tu conduises dans cet état. »

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Elle me regarde sans rien dire, berçant mon fils qui se calme dans ses bras et je la contourne donc pour récupérer veste et clés de voitures afin de faire demi tour direction la salle. C'est là qu'elle décide de me suivre sur un ton ferme « Qu’est-ce que tu crois que tu fais? », et je continu d'avancer d'un simple "J'vais prendre l'air." quoi même ça j'ai plus le droit? Non parce là tout d'suite si je reste... J'sais trop dans quel mode j'vais finir et j'ai pas envie d'exploser à mon tour. Elle enchaie « Ton fils pleure et toi tu fous le camp? C’est comme ça que tu comptes agir avec les filles aussi Lenny? », je me stop net menton levé pour faire volt face et la regarder en fronçant les sourcils "Commence pas à dire n'importe quoi. Tu t'es empressé de le prendre, j'vois pas à quoi je peux servir de plus là tout d'suite." ouais, commence pas à dire que j'suis ce genre de gars, celui qui ne s'occupe pas de ses enfants sinon je vais vraiment vriller. Bébé se remet à gémir et elle le berce à nouveau en me disant comme une mère qui réprimande son gamin « Si t’as envie de te bourrer la gueule, il y a une bouteille de vodka juste là. Et si tu veux prendre l’air, fait comme moi, sort sur le balcon. », sourcils toujours froncés, je la fixe en serrant les dents, avalant ma salive quand elle approche pour me prendre les clés de la main. Je regarde ma main avant de la laisser retomber lasse d'un long soupire « Hors de question que tu conduises dans cet état. », je baisse la tête, haussant les sourcils d'un "J'vois pas de quel état tu parles." mais c'est bon j'ai compris j'bouge pas et j'dois rester à côté de toi et l'état dans lequel je t'ai mis, jouasse. Je lâche ma veste sur l'un des tabouret du plot central de la cuisine et reprend la bouteille de vodka et le verre que j'avais tout à l'heure pour repasser devant elle et aller au balcon comme demandé. M'asseyant sur l'un des sièges pour me servir un autre verre et boire. J'peux même pas lui en proposer un c'est con.

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Je te vois prendre tes clés et ta veste et je comprends rapidement ce que tu as en tête sauf que non en fait, il est hors de question que je te laisse t’échapper aussi facilement. Tu as voulu larguer une bombe? Faut pas espérer pouvoir s’en sortir sans dommage collatéraux. Et là? Eh bien c’est ton fils qui pleure Lenny et même si ça m’fait plaisir de m’en occuper, c’est pas le miens d’enfant et il est hors de question que tu commences déjà ton abonnement aux pères absents. "Commence pas à dire n'importe quoi. Tu t'es empressé de le prendre, j'vois pas à quoi je peux servir de plus là tout d'suite." Je fronce les sourcils et claquant ma langue contre mon palais. « Parce que j’en ai l’habitude, si tu le veux, prend-le. » Sauf qu’il se met à nouveau à chigner et, bien sûr, je le cajole un peu plus pour le réconforter. Hendrix n’a pas à payer pour les erreurs de son père, sorry Len. J’te pointe fermement que t’as tout ce dont t’as besoin ici même alors fait toi plaisir, mais j’te laisse pas conduire dans cet état, c’est tout. Je te prends même tes clés pour m’assurer que tu n’iras pas plus loin, enfin, pas par tes propres moyens. Prend un taxi si vraiment tu veux sortir d’ici. "J'vois pas de quel état tu parles." Ah ouais, vas-y, joue les imbéciles ça t’va bien. « Tu sais très bien de quoi je parle. » que je hisse à travers mes dents avant de te suivre du regard alors que tu te sers un verre. Finalement, j’ai au moins réussi à te faire entendre raison. Tu disparais sur le balcon et je lâche un long soupir qui s’étrangle dans ma gorge, les larmes menaçant de monter à nouveau. J’veux pas te donner la satisfaction de pleurer pour cette histoire, mais c’est difficile de garder la face quand on pense à quel point tout allait bien encore la semaine dernière. Je caresse doucement la petite tête chevelue d’Hendrix jusqu’à ce qu’il s’endorme à nouveau et vais ensuite l’allonger. Je reste un moment là, dans le noir, à le regarder dormir. Paisible et si loin de cet univers où tout se brise en un claquement de doigt. Parfois, j’aimerais retrouver cette innocence, mais c’est loin derrière nous je crois. Je sors de ta chambre et traverse le salon pour retourner à la mienne, mais mes pas me dirigent plutôt vers le balcon où tu es toujours assis et amère que je m’assois à côté de toi. « Je te déteste tellement Lenny… »

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Qu'elle ne me dise pas que j'suis un mauvais père, que je ne m'occupe pas de mon fils ou que je ne vais m'occuper de mes filles. C'est complètement faux et ça risque juste de me mettre vraiment en colère. Qu'elle ose l'insinuer là? C'est déjà too much et non, j'laisserais pas faire. Pourtant elle se démonte pas, toujours mauvaise « Parce que j’en ai l’habitude, si tu le veux, prend-le. », et je fronce les sourcils parce que clairement elle cherche la petite bête et là j'suis vraiment plus d'humeur. J'voulais aller le prendre, elle est passé devant, on va pas se le passer comme une peluche. Il est calme dans ses bras là, le prendre pourrait le faire changer d'humeur et c'est non merci. Moi j'suis pas d'humeur. Et voilà qu'il chouine à nouveau et elle le cagole pour le calmer. J'en profite pour faire ce qu'elle m'a dit, boire ici et prends donc la bouteille de vodka avant d'aller me poser sur le balcon pour souffler. Un temps passe... Et j'reste silencieux à fixer au loin, pensif sur un tas de choses... Me mordillant l'intérieur de la joue verre en main quand soudain je la sens venir à côté et me dire amère « Je te déteste tellement Lenny… », et je ne bouge pas, fixant toujours droit devant moi pour répondre un calme et limite froid "Bien. Voilà qui rééquilibre les choses." tu sais par quoi je suis passé là tout d'suite, ce sentiment que tu ressens, je l'ai ressenti à ton égard il y pas si longtemps. Là j'suis pas bien. J'savais que lui annoncer ça provoquerait une bombe mais ça change pas la finalité, elle ne me plait pas. Est-ce que c'est de la vengeance..? Ce que j'fais là... Est-ce que c'est ma façon à moi de lui renvoyer la balle pour ce qu'elle a fait..? Je m'en pose la question.

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Tu ne tournes pas la tête vers moi lorsque je m’assois près de toi. Ni lorsque je t’adresse la parole d’ailleurs. Tu regardes toujours devant toi, un point fixe au loin alors que ton esprit semble loin, très loin. Je te déteste tellement Lenny. "Bien. Voilà qui rééquilibre les choses." Je ferme les yeux et secoue lentement la tête de gauche à droite avant de les rouvrir et de te regarder. « Non, c’est faux. » ça ne rééquilibre rien du tout. Parce que si je te hais, je t’aime tout autant Len. Et je ne crois pas qu’on puisse en dire autant pour toi. Malgré tout, je me demande, je me question; « C’était le but de la manœuvre? » Rééquilibrer les choses? Me faire souffrir comme tu as souffert? Parce que tu crois peut-être que je n’avais pas suffisamment souffert avant? J’avais besoin d’en ajouter un peu au reste? Une couche supplémentaire pour te donner l’impression d’avoir la main forte dans l’histoire? La vérité Len, c’est que je souffre depuis le tout début alors que toi? Tu ne penses qu’à toi. Willa, Camila, ton ex et maintenant Megara. Toutes ces nanas tu les as choisis et pourquoi? Pour que vos histoires se termine en un rien de temps et que tu ne reviennes ensuite vers moi? Je n’sais même pas qui est le plus à blâmer. Toi pour tes décisions irrationnelles et ridicules ou bien moi pour t’avoir repris à chaque putain de fois. Pour t’avoir accueilli à bras ouvert à chaque signe de faiblesse, de besoin de ta part.

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