A sms and i come to join you. | ft. Bambi

a sms and i come to join you.
— ft. @Bambi C. Corleonesi

Bambi, elle t'avait réveillé en t'envoyant un SMS, mais tu ne pouvais pas lui en vouloir, elle disait ne pas être très bien et surtout dans un bar à cette heure-ci. Tu te devais de la protéger et de prendre soin d'elle, tu avais rapidement répondu à ce message tout en prenant le soin de t'habiller rapidement. Tu prenais ta voiture pour rejoindre le sud de Boston, elle était au Drink et son dernier message n'était guère rassurant. Tu espérais vraiment qu'elle n'ait pas fuis cet endroit. Tu te mis en stationnement à la première place que tu voyais libre et t'empressait d'entrer, voyant au loin la demoiselle en question, tu t'en approchais en la saluant. "Salut toi... Ben alors qu'est-ce qui t'arrive ?" Tu t'approchais d'elle, elle sentait un peu trop l'alcool et semblait avoir de nouveau abuser de la boisson ce soir. Ce n'était pas toujours gai de voir ses amis dans de tels états ! "Tu sais bien que l'alcool et les médicaments, c'est pas un bon mélange." Oui, tu savais qu'elle était sous traitement et ce n'était pas très rassurant qu'elle joue de cette façon avec sa santé.

Composer le numéro de Nathan et lui envoyer ce sms s'était fait d'instinct. A croire que son cerveau lui même, bien que très imbibé d'alcool, soit capable d'avoir cette conscience là afin de la sauver de ses conneries. Bambi attendait son meilleur ami recluse dans un coin, à peu près à l'abri des regards, histoire de ne pas provoquer plus de dégâts que cela. Sa robe ultra sexy était déchirée, et son corps tellement anesthésié par l'alcool ingéré que cela marcherait sûrement mieux qu'un détecteur de mensonges pour lui faire dire tout ce que l'on souhaitait... M'en fout, je ne prends pas mon traitement... gloussa-t-elle de façon triste en haussant les épaules. Tout lui paraissait si dérisoire... Ben... tu vois je dois être la seule pauvre couillonne sur terre sans prince charmant et du coup ma robe a pris cher... a cause d'un type bourré soupira-t-elle sans oser regarder Nathan une seule fois dans les yeux.

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Tu faisais face à ta meilleure amie et ce n'était pas avec ton sourire habituel qu'elle avait droit. Elle tenait face à toi dans un état des plus lamentables et elle t'annonçait même qu'au final, elle ne prenait même pas son traitement, celui dont elle avait pourtant besoin. "Mais tu abuses là ! Merde quoi !" Tu étais là pour elle, mais ça ne t'empêcherait pas de lui donner une leçon, quitte à le faire face à tout le monde, les derniers alcooliques qui restait là jusqu'à la fermeture du bar. "Ta robe, c'est rien ! Le principal c'est que toi il ne t'es rien arriver." C'est vrai que sa robe avait pris cher. Tu ne savais même plus comment réagir face à cette fille, plutôt même ce déchet que tu n'aimais pas du tout voir dans cet état. "Tu crois que c'est comme ça que tu trouvera ton prince... tu me dégoûtes chou, dans cet état... J'ai pas les mots, je suis écœuré." Tu n'osais plus la regarder, elle était complètement saoule et tu étais même presser de la voir revenir un peu à elle, la fille adorable qu'elle peut vraiment être en ta compagnie.

Bambi abusait clairement mais elle était perdue, paumée dans les ténèbres et entendre Nathan lui passer non seulement un savon mais la juger de la pire des manières la fit clairement sortir de ses gongs. L'italienne possédait l'alcool joyeux d'ordinaire, mais cela se transformait en un mélange de colère et de tristesse tandis qu'elle le poussa avec rage et détermination. Tu es qui pour me juger, hein ?! Pour qui tu te prends ? Ah t'es dégoûté ? Je t'ai dit de pas venir alors ne viens pas me faire chier avec tes leçons de morale à deux sesterces alors que TOI t'es heureux dans ta vie ! La brunette retint ses larmes de justesse et le dépassa un air décidé. Certes, elle titubait parfois mais la détermination dépassait de très loin l'alcoolémie de ses veines.

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— ft. @Bambi C. Corleonesi

L'alcool, c'était pas le remède mirace pour passer une bonne partie de la nuit, ça se voyait ce soir avec la réaction de Bambi, elle te poussait même violemment, tout en venant s'acharner verbalement vers toi. Tu l'as rattrapais alors qu'elle fuyait, l'attrapant par le poignet pour l'arrêter dans sa course et venir lui faire face. "Tu penses que je suis heureux, c'est pas toujours le cas et te voir comme ça ce soir, ça me rend malheureux, tu aime me rendre ainsi ? Franchement ?" Tu la jugeais comme ça, la rabaissant devant tout le monde, c'était peut être un peu trop, mais c'était pour son bien, pour qu'elle prenne conscience de la chose, sauf que ce soir ce n'était pas le bon moment, vu tout l'alcool qu'elle semblait avoir ingérer.

Bambi ne lui en avait pas mis une car il n'était pas question de lever la main sur un être cher comme Nathan, mais cette fois l'envie ne manquait clairement pas. L'italienne préféra de loin pousser sa propre beuglante et fuir, bien que n'aimant pas cela, et sentant sa fierté s'effriter tel un château de sable. Son meilleur ami eut tôt fait de la rattraper, plus cinglant encore, cherchant à amoindrir le peu de courage et de force restant encore en elle pour tenir debout. Vraiment, tu veux me rendre responsable de ton malheur alors que toi, personne ne t'a abandonné ? Merde Nathan, t'es pas sérieux là ! Tout le monde t'adore, tout le monde te respecte ! vociféra-t-elle en tentant de se défaire de l'emprise qu'il possédait sur son poignet. Lâche-moi... La proximité, l'adrénaline, cela ne pourrait rien donner de bon et elle le savait.

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— ft. @Bambi C. Corleonesi

Tu ouvrais peut être un peu trop ta bouche ce soir, ce n'était rien de très idéal pour la suite de la soirée. C'était pas vraiment ça que tu avais imaginé, tu pensais simplement la rejoindre et la reconduire chez elle, sauf que c'était loin d'être le cas. "Arrête de penser ça, c'est pas vrai." Elle essayait de se défaire de son poignet que tu tenais fermement dans ta main et te demandait même clairement de la lâcher. Mais tu ne pouvais pas laisser cette soirée terminer de cette façon. "Si je te lâche, alors ne fuis pas, si vraiment tu réagis comme ça, je peux partir, mais ne t'attends pas à me revoir. Si je suis obligé de réagir ainsi pour te faire bouger, alors merde je le fais." Tu la menaçais, c'était peut être une des dernières solutions pour la détendre un peu, l'alcool n'aidant pas vraiment la chose pour l'instant.

Qu'est-ce qui n'est pas vrai au juste hein ? Qu'est-ce que j'ai loupé puisque tu tiens à tout prix à me faire passer pour la pire des épaves ! Bambi continuait à essayer de se débattre et de faire en sorte que Nathan la lâche, mais en vain. La soirée se poursuivait de façon de plus en plus chaotique alors que le Quincy se mettait à la menacer si elle venait à fuir. Au lieu de chercher à l'apaiser, il enfonçait savamment le cloud avec un brio que l'italienne ne lui connaissait pas. Tu me menaces maintenant alors que j'essaye juste de supporter ma peine comme je peux ?! Le corps de la brune se mit à trembler violemment sous le coup de l'émotion, pourtant elle ravalait toujours fièrement ses larmes. Ne pas craquer, surtout pas. Tu ne vois pas que t'es trop près et que je ne me contrôle pas ?! T'es tellement aveugle mon pauvre !!

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— ft. @Bambi C. Corleonesi

Elle ne semblait vraiment pas comprendre les choses, c'était ta meilleure amie, mais son malheur passait aussi avant le tien, elle n'avait même pas vu que tu n'avais pas toujours ton sourire habituel. "Tu n'as même pas vu que je n'allais pas toujours très bien." Tu la menaçais clairement et au final, elle expliquait simplement vouloir passer sa peine avec ce genre de soirée, mais tu n'aimais pas la voir comme ça, elle méritait bien mieux. "Alors profite, fait passer ta peine, mais sans moi." Tu lâchais son poignet et fini par prendre la direction de la sortie, elle voulait être seule et profiter, oublier sa peine, alors tu ne te gênais pas d'exhausser son souhait.

Bambi eut beau demander à Nathan ce qui se passait, aucune réponse hormis un élan de fierté qui lui écrasa son cœur de meilleure amie. Mais ce ne fut pas le seul... décidément sourd et aveugle aux mots de l'italienne, le Quincy finit par lâcher son poignet et tourner les talons sans autre forme de procès, laissant l'italienne seule avec peines et regrets. Il ne lui fallut pas plus de deux secondes pour que cette dernière ne lui emboite le pas, et ne se mette devant lui, frôlant ses lèvres des siennes. Furtif. Inattendu. Toi aussi tu as été sourd et aveugle fit-elle remarquer en s'écartant d'un pas, essuyant son visage humide de larmes. Tu vas me décerner la palme de la pire amie de la création et continuer de m'enfoncer ou me dire ce qui se passe ? Je ne bougerai pas de là avant...