Harlin ✱ Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @Harper Eleanor F. Kennedy

Et si cela devait se terminer aujourd’hui. Je n’en savais rien. C’est pourtant la dernière journée de ce week-end. Un week end horrible. J’avais juste envie de rentrer. J’avais évité une mort à Rose. J’avais évité une vengeance à Harper. Et je ne me sentais plus d’attaque à rien faire. La dépendance était l’endroit parfait. Juste pour souffler. Personne n’était là. Je pouvais dormir. Juste dormir. Souffler. Je venais de discuter avec mon père. Toute l’après-midi entière. Cela m’avait fait un bien fou. Et pourtant quelque chose me manquait. Les yeux fermés. Je rêvais de ce qui aurait pu arriver. Je me mets soudain à soupirer. Je rouvre les yeux. Je vais finalement. Je décide de m’asseoir. Je décide même de me lever. Et je la trouve là. En face de toi. Elle est face à moi. Et pourtant. J’ai l’impression de voir la déesse de l’enfer. Je pince mes lèvres. Les rideaux sont fermés. Heureusement. Je m’approche d’elle. Je passe à côté de sa silhouette. Celle qui me donne toujours envie. Celle qui fait oublier la vie. Celle qui me fait fantasmer. Je frôle sa main. Par erreur. Et je passe la porte avant de m’arrêter. Tu n’es pas venu ici pour te battre. Je n’ai pas le force. Mais pourtant. C’est moi qui fuit. Je tourne les yeux vers elle. Je la regarde. Je fais un pas. Et je suis à l’intérieur. J’observe la jeune femme. Je la regarde. Vu la merde qu’elle a créée. Elle n’a pas intérêt de dire oui. Je m’en vais sinon. Je m’occuperai d’elle plus tard. Mais je m’en vais réellement. Je la fixe. Je pince mes lèvres une seconde. Je suis calme. Je suis fatigué. J’ai pas envie de me prendre la tête aujourd’hui.

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

Ce week-end était parti en vrille sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire. J’avais beau être la pire des garces, avec les hommes de mon entourage proche, je ne pouvais plus rien faire. Ils m’avaient bloquée. Noah me faisait chanter pour Alejandro et Zéphyr et moi nous étions déclarés la guerre. J’étais à bout et commençait à me contenir pour ne pas exploser devant mes invités. J’avais besoin de pleurer. De me lâcher, seule. Alejandro n’était pas au courant de ma bipolarité, et devant lui, j’essayais au mieux de me contenir, mais les eliots avaient dépassé les bornes et le besoin de tout casser devenait urgent. Je partais donc me réfugier loin d’eux, dans ma dépendance, m’enfermer, en pleine crise. J’avais une énorme boule dans la gorge alors que j’y allais, mais apercevait Zéphyr devant la porte. Je m’arrêtais net. Je le croyais encore dans la chambre avec Rose … Je lui jeta un regard noir. Glacial. Aussi sombre que la personne que j’étais en train de devenir à cause de lui. J’entrais sans un mot alors qu’il osa effleurer ma main de la sienne. « Dégage. » Que j’ordonna glaciale. Il me ruine mon week-end. Il me ruine ma vie. Je le déteste. Une fois rentrée, j’entends ses mots. Je ne peux plus me contenir, je suis obligée de déverser, et il est là. Je me retourne vers lui et approche de lui brusquement pour le pousser contre le mur en le prenant par le col. « T’as compris ce que j’ai dit ? DEGAGE PUTAIN ! » criais-je. Je le regardais furieuse, la rage dans mes yeux presque larmoyant. Je tremble, mes poings se serrent, et sans même que je ne puisse contrôler mon geste, j’envoie un coup de poing magistral dans la figure de Zéphyr. Il n’a pas la force de se battre ? C’est la seule force qu’il me reste.

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @Harper Eleanor F. Kennedy

J’étais fatigué. Je n’en pouvais plus. J’avais juste envie d’hurler. De partir. La voir se pavaner avec cet étranger. La voir être proche avec cet enfoiré. Juste non. Jamais. Je commence à souffler. Je commence à m’énerver à chaque instant que je les vois ensemble. Je vais finir par le frapper. Mais j’avais préféré souffler ici. C’était calme. C’était reposant. C’était bien. Rose était seule ou sans doute avec une personne de confiance. Mais je n’avais aucune envie qu’elle soit avec Harper. Non parce qu’elle était ici. Et je partis directement. Son insulte te soula finalement. Je soupirai. Je me contenais. Mais elle me posa contre le mur. La violence d’une bipolarité est compliquée. J’en ai déjà fait les frais. Et plusieurs fois. Je la regarde dans les yeux. Et le voir. Ce poing. Je souffle à son coup. Je dépose le revers de ma main sur le coin de ma bouche. Elle m’a fait saigné. Je la regarde dans les yeux. Un coup de plus ou moins je suis plus à ça près ! Mais finalement je la colles au mur. Et je suis énervé. Elle m’a frappé. J’ai le droit de répliquer. Mais je suis contre la violence. Donc les mots seront obligés. Je pince mes lèvres. Je souffle. C’est de ta faute ! Toute cette histoire c’est de ta faute ! Si tu assumais un peu ce que tu ressens plutôt que de te cacher, on n’en serait pas là ! Tu ne peux que t’en prendre à toi-même Kenny ! Juste à toi et à personne d’autre ! Et je la lâche. Je me recule. Juste assez pour m’éviter un nouveau coup. Je soupire une nouvelle fois. Je suis face à elle. Impossible de m’enlever cette image. Elle est juste magnifique. Même à cet instant. Pourquoi Dieu a créé le Diable ? Pourquoi le Diable est-il Harper ?

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

Il saigne, et après sa phrase, je me heurte contre le mur. Je l’observe, je l’écoute. Je respire fort, la colère monte. Je me sens pas bien du tout là. Je m’énerve, il le voit, il sait qu’une fois de plus, je suis en pleine crise de nerfs. « Ce que je ressens ? Et qu’est ce que je suis censée ressentir d’après toi ?! » Il pense peut-être que c’est le moment adéquat pour parler de nos sentiments ? Alejandro n’est pas loin et il a déjà la rage contre Zéphyr, sachant pertinemment qu’on a couché ensemble. Je suis entrée dans une colère folle et je ne m’arête pas. « C’est de TA faute ! C’est TOI qui as décidé de le ramener alors que je ne voulais pas le mêler à nos histoires de merde ! C’est TOI qui m’a déclaré la guerre ! C’est TOI qui a voulu ramener Rose ! C’est TOI qui a provoqué ce cauchemar ! » Je le regarde la rage au ventre quelques secondes avant de le pousser de l’épaule tandis que j’avance pour me mettre dos à lui. Je dépose mes mains sur la console, comme pour m’y tenir, je tente de travailler ma respiration, je ne veux pas aller trop loin dans la violence physique non plus. J’inspire, j’expire, fermant les yeux quelques secondes. Je me sens tellement conne d’avoir arrêté mon traitement. Henry me tuerait s’il était au courant. Il fait déjà semblant de ne pas avoir remarqué que j’ai perdu cinq kilogrammes à force de martyriser mon corps à coups de mes récents troubles alimentaires dû à un mal-être profond. Zéphyr penserait simplement que je suis bonne à enfermer. Je me redresse. Je souffle, puis me dirige vers le réfrigérateur de la petite cuisine de ma dépendance à la recherche d’un sachet de glace que je balance finalement à Zéphyr pour qu’il le rattrape. Je suis sympa, je lui offre de quoi panser ses blessures. Je marche lentement, je l’observe avec colère et presque de l’envie, ce qui ne fait qu’accentuer ma colère. Il le sait. Il sait l’effet qu’il me fait. Merde, il me gâche même mon moment seule à seule.

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @Harper Eleanor F. Kennedy

Et ça explose de tous les côtés. Je suis énervé finalement. Ça m’énerve. Elle n’assume pas. Je suis en colère contre elle. Et elle en profite. Je serre les poings. Je suis énervé. Je vais juste hurler. Mais je me contiens. Parce que c’est d’Harper que je parle. C’est à elle que je m’exprime. Et gueuler ne sert à rien. Je soupire. Ce que je ressens … C’est finalement sorti. Je me sens tellement bête. Je soupire. Mais voilà. Elle continue. Mais c’est de sa faute et elle n’assume pas. Tu commences à serrer les poings. Tu serres réellement les poings. Parce que si je ne l’avais pas ramené, tu aurais été dans la même chambre que toi ? A passer nos lits à danser ensemble ?! Qu’il soit là ou pas, TU avais décidé de cette guerre minable ! C’est toi qui avait commencé ! Parce que TU n’aimes pas Rose. Et donc TU as décidé de la hair ! Tu ne la connais même pas, tu ne sais même pas qui elle ! Et contrairement à toi ! J’ai envie de connaitre Alejandro un minimum parce que ... Et ma voix s’arrêter. Je soupire légèrement. Je parle beaucoup plus Parce que t’es amoureuse de lui et pas de moi. Et que j’aurais fait un effort… Si c’était ton choix… Je pince mes lèvres. Elle s’en va. Et je soupire. Je décide de m’asseoir par terre. Le dos au mur. Je vois que cela n’a servi à rien. Strictement à toi en fait. Parce que je suis encore énervé. Je n’ai pas l’habitude. Et pourtant. C’est trop tard. Parce que j’avais osé. Osé lui répondre ? Osé parler de sentiments. Parce que je ne sais pas. Elle me lance ce sachet de glace. je n’en ai pas besoin. je n’ai pas eu de glace ce jour-là. Ce jour où il m’a mis KO. Alors je n’en ai pas besoin aujourd’hui. Je décide de me lever pour la remettre au réfrigérateur. Je suis silencieux. Je soupire même. Je décide quand même de déposer ma paume de main sur ma lèvre. Ce n’est pas extrêmement méchant. Mais Zeus va le voir. Alors le mensonge encore sera sorti. Je la regarde de dos. J’hésite une seconde. Elle sera capable de me frapper. Ou pire en fait. Mais je m’approche. Je prends le risque. Je vais me faire tuer. Je décide de faire glisser mes doigts au niveau des siens. Je me sens idiot. Et ma tête se dépose sur son épaule. Elle est ma meilleure amie. Et j’ai l’impression de la perdre.

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

Ce qu’il ressent ? Quels ressentis ! Jamais il n’a parlé de sentiments avec moi ! Sauf à m’exposer ses histoires avec ses exs depuis l’adolescence que je voyais défiler devant moi. Et moi, pour la première fois, j’avais quelqu’un qui veillait sur moi pour de vrai. Pas un meilleur ami, mais un homme dans ma vie. Et il voulait l’éjecter parce que monsieur décidait simplement qu’il n’était pas assez bien pour moi. C’est ce que j’appelle de la possessivité. Parce qu’il cherche à me faire comprendre quoi au juste ? Que pour lui, les nuits que nous avons passées ensemble avaient un sens ? Que tout ce qu’on s’était dit, les mots, les caresses, les regards avaient une signification ? Parce que je n’en voyais aucune à part s’enfoncer progressivement dans la merde. Et voilà où nous nous en étions rendus. J’avais absolument tout fait pour ne pas tomber amoureuse de lui. Absolument tout, caché, dissimulé écrasé, refoulé mes sentiments pour lui, et tout m’avait juste explosé en pleine figure alors que je commençais mon histoire avec Alejandro. Malgré tout, j’écoutais ce qu’il avait à me dire, tant qu’il me laissait dans ma rage. Je fronçais les sourcils à mesure qu’il avançait dans ses propos. Lui aussi était tout aussi énervé que moi. Ses poings serrés. Sa posture. Sa voix. Son regard … J’en avais des frissons. Je tentais de répondre en même temps que lui. « Non ! Je … » Dormir avec lui ? Dans la même chambre ? Je n’en savais plus rien. Je ne savais plus ce dont j’étais capable. Je l’écoutais. « C’est complètement faux ! » Je ne détestais pas Rose, je la haïssais. C’était pire ! Puis. « N’importe quoi. » Parce qu’il mentait. Il n’avait pas envie de connaitre Alejandro, si ce n’était de savoir de comment le détruire. Puis il s’arrête avant de continuer. Amoureuse d’Alejandro et pas de lui ? PAS DE LUI ? Je le regarde, je soupire. Nous sommes en guerre après tout, non ? Et tous les coups sont permis, alors je sors ces mots. « Tu as raison. Je ne suis pas amoureuse de toi mais de lui. Et tu ETAIS mon meilleur ami. Je ne te demande plus de l’accepter désormais c’est trop tard. » Mon coeur bat à mille à l’heure. Je crois que je fais une tachycardie parce que je viens de remporter l’oscar de la meilleure menteuse de 2018. Mentir sur mes sentiments. Je baisse les yeux parce qu’après ce mensonge, je ne peux pas le regarder en face. Mais je repense à ce que j’ai vu à l’anniversaire de Dina alors je relève les yeux, le coeur battant toujours la chamade, j’en tremble presque, les yeux toujours embués. « Est-ce que … tu as couché avec Hope ? » Parce que j’ai vu leur regard à tous les deux. Et quand je lui ai demandé, il s’était montré évasif.

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @Harper Eleanor F. Kennedy

Elle continue de nier. Elle continue de le faire. Ca me rend dingue. Je rêve. Je soupire fortement. Je m'énerve. Je suis énervé contre elle. Je vais finir par hurler contre elle. Mais j'ai pas envie de ça. Non pas cette fois-ci. Pas encore. Tu quoi ? Tu veux la vérité. La voilà. Me dit pas le contraire Kenny je te connais mieux que personne ici je lâches mais c'est complètement faux. Je rigole d'énervement. Menteuse. Tu as horreur de Rose. Tu ne la supportes pas. Tu ne la veux pas ici parce que c'est un danger pour toi. Arrête de le nier. Je vois ton regard quand elle est. Je la vois. Je le sens très bien ce froid. Et ne me dit pas le contraire Et voilà qu'elle m'avoue ça. Elle n'était pas amoureuse de moi. Je baisse les yeux légèrement. Comme si c'était une nouvelle claque. Je recules presque automatiquement. J'avais compris. J'ai du mal à lever les yeux vers elle. Alors je viens déposer mes mains au niveau de mon crâne. Je regarde le plafond. Je soupire doucement. Je vais finir par hurler. Mais je suis calme. Très calme. Je souffle. Je soupire. Je pince mes lèvres. J'ai compris ça va ! J'avais bien compris que c'était fini entre nous. J'avais bien compris que c'était fini. Elle n'avait pas besoin d'ajouter ce couteau dans le coeur. Mais elle le fait. Et voilà qu'elle pose la question. Je commence à rire. Qu'est que ça peut te faire. Nous sommes plus meilleurs amis. Et tu n'es pas amoureuse de moi. Tu viens de le dire. Le suspence de savoir. Je sais qu'elle meurt d'envie de savoir. Je le sais. Et je décide même de sourire. Je suis méchant. Je suis insupportable. Mais je suis perdu. Je prends ma veste pour chercher mes cigarettes. J'ai besoin d'une pause. J'ai besoin de souffler en fait. J'ai besoin aussi d'elle. Mais pas comme ça. Je cherche mon briquet. Il a encore disparu. Zeus. Je soupire légèrement pour prendre finalement mes affaires Bonne fin de séjour mademoiselle Kennedy Nous avons plus rien à faire ici. Ni moi. Ni Rose finalement.

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

Je l’observe, les yeux rougis par cette bataille féroce. mon mensonge. Les coups sont vicieux. « Je … » N’arrivais plus à faire des phrases complètes, clairement. Mais il n’avait pas tort, il me connaissait par coeur. Les moindres structures de mon âme déstructurée, il les connaissaient. C’est pourquoi il arrivait si bien à décerner mes mensonges de mes vérités, et il voyait parfaitement que je baissais Rose, je la voyais comme un accident, ou comme une menace. « Oui je la déteste, ça te va ? Et viens pas me dire que t'apprécie Alejandro parce que c'est complètement faux ! » Mais à ses mots, je le regardais avec mépris, colère et hargne. Je le détestais de lire en moi comme dans un livre ouvert, mais pourquoi ne le faisait-il pas lorsque je lui balançais cet odieux mensonge en pleine figure ? Pourquoi ne voyait-il pas à quel point j’étais éperdument amoureuse de lui ? Pourquoi me croyait-il alors qu’il me connaissait si bien ? J’aimais Alejandro et je le lui avais dit. Malheureusement, il ne s’agissait même plus de mon coeur avec Franklin, mais de mon âme entière qui avait flanché pour son être. Et je voyais une catastrophe arriver à des kilomètres avec lui, tant nous étions passionnels, alors qu’avec Alejandro, tout était si simple. Si … normal. Franklin se recule et aussitôt j’ai le sentiment d’avoir dit la bêtise de trop. La rage s’est évaporée de mes yeux, laissant place à de la tristesse, de la peine. Il ne me regarde même plus en face, mais je ne peux m’empêcher à cet instant de lui poser la question. Parce que je les avais vus tous les deux, je n’étais pas idiote et je voulais en avoir le coeur net. Il me rit littéralement au nez. Je fronce un instant les sourcils, les yeux empreint de douleur. Un frisson d’effroi me parcours le corps entier à ses mots. Je le sens. Mes yeux s’embuent tandis que ma voix se brise. « Tu … » Je soupire, baissant la tête sur le côté, la mine désespérée, prête à gémir de douleur parce que mon coeur vient de recevoir une décharge funeste. Je ne le regarde même plus. « Tu couches avec ma cousine ? » Cette pensée me donne la nausée. J’avais des soupçons mais me voilais la face tout ce temps parce que je ne voulais simplement pas y croire, et maintenant, je sens son sourire sadique à mon égard. Je pose ma main sur mon ventre parce que là j’ai clairement la nausée. Je le regarde finalement impassible. « C’est ça barre-toi. » Alors qu’il passe la porte, je m’effondre littéralement, me laissant glisser lentement au sol. Je ne pouvais juste pas le retenir, je le détestais tellement et j’en ai juste pas la force. J’ai mal au coeur, j’ai envie de boire mais Alejandro risque de ne pas comprendre.

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @Harper Eleanor F. Kennedy

Je la regarde. Je soupire. Elle me regarde. Je soupire. Je savais qu’elle ne l’appréciait. Mais à ce point. Je lève les yeux au ciel. Tu ne la connais même pas Kenny … Je prends sur moi avant d’ajouter. Je fais des efforts d’être dans la même pièce que lui et de lui parler. Contrairement à toi. Je suis méchant non ? Je suis vraiment trop méchant ? Ou juste gentil ? Je ne veux pas lui faire de mal. Pas plus de mal que je lui ai déjà fait. Je passe ma main dans mes cheveux. Je soupire même. Elle m’insupportable. Elle me pose cette question. Coucher avec Hope. J’hésite. Mais la réponse est sortie. Qu’est-ce qu’elle en à faire ? Je la vois hésiter. Je lève les yeux au ciel. Non je n’ai pas couché avec elle. Secret. C’est ce qui va de moi un homme. Un homme avec des secrets. De gros ou de petits. Mais ce sont des secrets. Je la regarde. Puis au moment de partir. J’entends sa phrase. Je me radis. J’ai ma main posée sur la poignée. Et je lâche. Ce n’est pas ce que tu disais la dernière fois. Parce que la dernière. Elle ne voulait pas que tu partes. Elle ne voulait pas que tu t’en ailles de la chambre. Elle ne voulait rien. Je soupire pour ouvrir la porte. Je tourne la tête vers elle. On se voit plus tard. Quand tu seras moins con avec mes amies. Oui insupportable enfant.

Est-ce que la guerre va se terminer ce soir ?
— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

« Je n’en ai pas besoin. Ses yeux respirent le vide astral, c’est suffisant pour me faire une idée. » répondais-je concernant Rose. Mais je fronce les sourcils, les bras croisés à ses mots sur Alejandro. « Mais quel menteur … tu ne lui as pas adressé une seule fois la parole, tu l’as même snobé quand il t’a parlé hier, contrairement à moi quand ta copine est venue me remercier de TON invitation … bref. Ca me saoule, j’ai plus envie de parler d’elle. » Nous nous envoyons des mots durs, la guerre a été déclarée. Je me sens encore plus mal que lorsque je suis arrivée dans ma dépendance. Mais je sentais quelque chose qu’il fallait que je partage. Je devais obtenir des réponses à mes questions. Il répond par la négative. J’ai les yeux embués par tout ce qu’on s’est fait depuis des semaines, mais là je peine à savoir s’il ment ou pas. Je le sonde du regard, fronçant légèrement les yeux. Je suis complètement perdue. Je crois que j’accepte sa réponse par défaut parce que je n’ai pas envie d’avoir davantage mal. J’accepte, je me voile la face, je garde l’idée de leurs coucheries dans un coin de ma tête, bien trop loin. Ils n’ont rien fait, d’accord. J’acquiece lentement sans le quitter du regard. J’ai envie de m’effondrer. Trop d’émotions. Qu’il se barre. Je le lui dis de se barrer parce que j’ai besoin de me retrouver seule. Mais ses mots son cruels. Non … la dernière fois je t’aimais espèce de salaud. J’aimerais le lui dire, mais les mots ne sortent pas. Il peut juste le sentir avec le mépris qu’il y a dans mes yeux. « Barre toi. » dis-je calmement, doucement. J’aurais aimé qu’il ne s’en aille pas. Qu’il continue de prendre soin de moi comme seul lui savait le faire. Qu’il m’aide à gérer cette crise parce que c’était trop dur, mais égoïste aussi. Je ne réponds pas à sa dernière phrase, je me contente de claquer cette porte pour enfin m’effondrer. Seule.

(Contenu sponsorisé)