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Répétition ❦
Ambre et Lara
C’est avec calme que je quittais les dortoirs pour m’installer, sur une des vieilles tables en bois des jardins du campus un livre à la main. Si cette fois-ci, j’aurais pu me permettre de me détendre en sortant avec Sateen ou Indio, en regardant un film, en allant à un de ces concerts dont beaucoup parlait en ce moment, je m’étais encore une fois renfermer dans un de mes énormes bouquins d’histoire. Je voulais être au top, même si je connaissais sur le bout des doigts mes derniers cours.
Il fallait dire qu’en ce moment, il n’y avait que le travail qui m’obsédait. Sateen l’avait remarqué, Indio l’avait remarqué, et d’ailleurs, je le savais aussi. Pourtant je restais toujours aussi accrochée, en tenant à connaître les moindres détails, à être en avance sur les cours pour de meilleurs résultats. J’avais en effet un peu péter les plombs. De plus, les journées ne cessaient de se répéter avec un brin de monotonie que j’aurais dû arrêter dès que je m’en étais aperçu. Mais j’avais continué ce nouveau train-train quotidien tout aussi efficace que fatiguant.
Il était surement temps que je lâche ce livre, voir que je l’abandonne sur la table et que j’appelle Sateen pour m’amuser un petit peu. Mais en pensant à elle, je me demandai soudain si je ne l’avais pas un peu délaissé pour mes études, cette idée avait le don de me faire frissonner. Sa révélation me laissait toujours sans voix, même après un bon moment. J’avais soudainement peur de la retrouver, parce que je n’étais plus sûre qu’elle m’accueil comme il se doit, une inquiétude soit dit en passant grotesque car nous étions censées être des amies fidèles et compréhensibles.
J’aurais dû me lever. Combien de fois ai-je dû me répéter cela ? Combien de fois ? Pourtant, je ne me suis pas levée et soucieuse, j’ai replongé mon nez dans mon livre d’histoire.
Ambre et Lara
C’est avec calme que je quittais les dortoirs pour m’installer, sur une des vieilles tables en bois des jardins du campus un livre à la main. Si cette fois-ci, j’aurais pu me permettre de me détendre en sortant avec Sateen ou Indio, en regardant un film, en allant à un de ces concerts dont beaucoup parlait en ce moment, je m’étais encore une fois renfermer dans un de mes énormes bouquins d’histoire. Je voulais être au top, même si je connaissais sur le bout des doigts mes derniers cours.
Il fallait dire qu’en ce moment, il n’y avait que le travail qui m’obsédait. Sateen l’avait remarqué, Indio l’avait remarqué, et d’ailleurs, je le savais aussi. Pourtant je restais toujours aussi accrochée, en tenant à connaître les moindres détails, à être en avance sur les cours pour de meilleurs résultats. J’avais en effet un peu péter les plombs. De plus, les journées ne cessaient de se répéter avec un brin de monotonie que j’aurais dû arrêter dès que je m’en étais aperçu. Mais j’avais continué ce nouveau train-train quotidien tout aussi efficace que fatiguant.
Il était surement temps que je lâche ce livre, voir que je l’abandonne sur la table et que j’appelle Sateen pour m’amuser un petit peu. Mais en pensant à elle, je me demandai soudain si je ne l’avais pas un peu délaissé pour mes études, cette idée avait le don de me faire frissonner. Sa révélation me laissait toujours sans voix, même après un bon moment. J’avais soudainement peur de la retrouver, parce que je n’étais plus sûre qu’elle m’accueil comme il se doit, une inquiétude soit dit en passant grotesque car nous étions censées être des amies fidèles et compréhensibles.
J’aurais dû me lever. Combien de fois ai-je dû me répéter cela ? Combien de fois ? Pourtant, je ne me suis pas levée et soucieuse, j’ai replongé mon nez dans mon livre d’histoire.
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