(elliga) fifty shades of what ?

je souffle doucement, cherche à me détendre un maximum alors que tu viens chercher mes lèvres doucement. et ouais, je me concentre sur toi. je laisse mes lèvres bouger à l’unisson des tiennes sentant l’envie monter petit à petit. accrochée à toi qui me porte jusqu’au lit, je fais abstraction de tout le reste. je laisse juste les choses venir doucement alors que tu m’allonges sur le lit, ta langue venant jouer avec la mienne, mes doigts s’immisçant sur ta peau avec douceur. puis finalement assise, mes yeux dans les tiens, je t’accompagnais dans la soustraction de mon tee-shirt inspirant une nouvelle fois, cherchant à rester le plus calme possible. j’voulais à tout prix éviter de penser au reste. je me concentrais juste sur toi. toi, rien que toi et la douceur dont tu faisais preuve. puis tu plaçais le ruban sur mes yeux me coupant alors de toute lumière, de toute vision. et ouais, c’était étrange de ne plus voir. de ne plus savoir ce que tu pouvais faire. tes lèvres revenaient te poser sur les miennes alors que tu nouais le bandeau derrière ma tête et j’inspirais un peu plus fort, probablement un peu paniquée. plaçant ma main en avant, je cherchais ton visage et une fois fait, j’essayais d’analyser à l’aide des mes doigts qui parcouraient doucement tes traits avant de caresser tes lèvres.

J’me plains pas que tu reprennes le contrôle, t’es pas un simple plan cul donc ça ne me dérange pas. Avec mes coups d’un soir, hors de question qu’elles pilotent. Mais toi, c’est différent. C’est même plaisant de te voir prendre les rênes, ça veut dire que t’en as envie de tout ça, que ça te plait, que t’en veux davantage. Et je souris quand t’avoues que me voir t’a manqué parce qu’à ta place, j’aurais eu la même sensation. Et au fur et à mesure de tes mouvements, c’est le plaisir qui monte, c’est le bout de mes doigts qui s’enfonce dans ta chair et ton prénom qui sort de mes lèvres. Et tu m’embrasses quand t’atteins ton apogée, quand on l’atteint en même temps, comme une parfaite harmonie, une parfaite symbiose. Et au bout de quelques instants de répit, je te fais basculer sur le côté pour me retirer de toi et me débarrasser du préservatif en grimaçant quelque peu. C’est jamais cool de terminer dans un là-dedans ouais. J’enfile à nouveau mon boxer — oui, c’est ma tenue pour le reste de la soirée, j’t’avais dit que j’étais souvent à moitié à poil — et te lance un de mes t-shirt et ta culotte pour que tu puisses te rhabiller en étant à l’aise. « Tu prends la pilule? » que j’interroge, me dirigeant vers la pizza malheureusement froide. On ira la réchauffer en bas au pire, pas grave. Je remets ton sac sur le bout de mon lit. « Tu t’installes toujours alors? » Je relève les yeux vers toi. Dis oui. Pars pas.