Tim (+) Ice cream.

Aujourd'hui je n'avais pas cours et je ne travaillais pas non plus à l'hôpital du coup j'avais décidé de venir au fast food mais pas pour manger gras mais plutôt froid et sucré, j'avais une peine de coeur et moi je les soignais avec de la crème glacé alors forcément j'étais en terrasse du fast food une glace à la main. J'étais seule assise à une table et j'étais dans mes pensées, j'essayais de réfléchir mais en ce moment j'avais vraiment beaucoup de mal à réfléchir et trouver des solutions, j'étais beaucoup plus forte pour me laisser sombrer et il faut dire que pour le coup cette bonne glace m'aidait à ne pas me morfondre et chialer toutes les larmes de mon coeur, j'avais aussi connu pire, il ne pouvait pas y avoir pire que père sa mère d'un cancer mais aujourd'hui je me sentais clairement seule et en venant ici seule je n'avais pas arranger les choses.

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@Talya E. Corleonesi
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C'est l'heure de dépenser l'argent de poche de Papa et Maman ! Une fois par mois, Tim sortait du campus pour aller faire les boutiques. Même si finalement, il achetait quasiment tout le temps la même chose. Soit une casquette, soit un bonnet, soit de l'équipement de basketball. Pas très original, mais il se plaisait à dire qu'il collectionnait les New Era de toutes les équipes NBA de toutes les époques. Des casquettes, il en avait des dizaines et des dizaines. Il en portait tout les jours, et parfois même deux ou trois différentes dans la journée pour peu qu'il se change pour partir en soirée. Destination le centre commercial alors. Aujourd'hui, c'était débardeur sans manches blanc, pantalon de survêtement jaune, et Jordans violettes. Et forcément, casquette des Lakers vissée sur la tête.

Une fois arrivé dans le premier magasin, il ne trouva rien d'exceptionnel, si ce n'est une jolie coudière renforcée, très pratique depuis qu'il a eu sa distention du tendon du coude. Mais bon, il préféra passer son chemin. Dans le magasin suivant, au rayon casquettes, il en vit deux magnifiques, dans un style un peu rétro. La première des Bulls, époque MJ. Le must. Une autre des Rockets, mais il avait toujours eu du mal avec leur écusson un peu étrange. La première lui faisait vraiment de l'oeil. Mais pas loin de 40$ quand même. La passion a-t-elle un prix ? Non, pas pour cette magnifique casquette. C'est pesé, c'est emballé. Premier achat réalisé. C'était l'heure de la pause. Quoi de mieux que de passer dans un fast food manger une glace ou une boite de nuggets x9 avec sauce barbecue ? Tim était très affûté grâce au basket, il pouvait se permettre ces fantaisies de temps en temps. Sur la terrasse extérieure, une jolie blonde, de celles qui font très souvent craquer Tim. Mais elle semblait vraiment pas dans son assiette. Elle était là, en train de manger cette glace qui paraissait être la dernière. Tim cru voir une petite larme couler le long de sa joue. Voir une fille qui pleure le met hors de lui. Bien qu'étant peu empathique, les filles étaient son vrai point faible, à lui et son coeur d'artichaut. Après avoir récupéré sa commande, il s'installa juste en face d'elle.

- Excuse-moi, je me permets de m'asseoir, je vois que tu n'as pas l'air bien. Tu veux que je t'offre le nugget du bonheur ? Tiens.

Probablement la plus belle preuve d'amour que l'on peut faire à une femme. Partager sa boite de 9.

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J'avais du mal à laisser parler mes expressions en règle générale, je pleurais aussi très peu, depuis la mort de ma mère en même temps je n'avais pas trouvé d'autres raisons de faire couler des larmes, la mort de ma mère avait été la chose la plus négative de ma vie mais une peine de coeur ne valait pas le coup et je fini par souffler un coup pour oublier tout ça mais c'était dur. J'étais partie dans mes pensées très lointaines en train de manger ma glace avant qu'elle ne fonde, j'en avais déjà manger la moitié quand un beau jeune homme prit place face à moi, il me tendit un nugget et me fit cette remarque, ce qui a eu le don de me faire sourire, il y avait un homme dans cette sombre journée qui avait réussi à me faire sourire, je pris d'ailleurs son nugget en le remerciant. "Merci c'est adorable... C'est ta ton truc offrir un nugget aux femmes qui ont l'air malheureuse??" D'ailleurs je ne fis pas prier pour croquer dedans, après tout il venait de me l'offrir je n'allais pas me priver de le manger.

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@Talya E. Corleonesi
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Après tout, c'était une technique d'approche comme une autre. La donzelle ne se priva pas pour le manger en une bouchée. Soit elle aime beaucoup les nuggets, soit sa tristesse fait qu'elle veut manger tout ce qui lui passe sous la main pour oublier la peine qu'elle ressent. C'était un peu cliché le coup de la blonde qui a une peine de coeur en train de manger de la crème glacée, mais c'est finalement ce qui plaisait à Tim. Elle était grande, semblait plus âgée que lui, avec son allure et sa prestance. C'était un réel gâchis de voir une fille si jolie se morfondre.

- Raconte moi ce qui t'arrive. Je suis un inconnu, je ne te jugerai pas.

Tim prit une posture d'écoute active, presque charmeuse. Les mains collées, les coudes sur la table, la tête posé dans ses paumes. Il fixait son interlocutrice, comme pour essayer de lire le moindre petit détail qui pourrait apparaitre. Il était dans l'analyse perpétuelle. A la fois un don et une malédiction.

- Et surtout n'hésite pas si tu veux un autre nugget du bonheur, je te rapproche même la boite.

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Je n'avais pas pour habitude de me faire offrir un nugget par un inconnu et encore moins voir ce genre d'homme me proposer de raconter mes soucis, sa remarque était logique ce confier à un inconnu pouvait être un moyen de ne pas ce faire juger mais j'avais toujours ce petit truc en moi qui ce refusait d'embêter les gens et particulièrement les mecs avant de histoires sentimentale de fille. "Justement en règle générale les mecs reste loin des filles qui ont des peines de coeur pour ne pas les entendre pleurés sur leur sort." C'était déconcertant d'être fixé comme ça mais moi j'en souriais, j'avais cette glace qui me tenait compagnie jusque là mais je refusais son offre gentiment avec un sourire. "Non merci garde-les ma glace me suffit.. Mais c'est gentil." Il avait l'air un très gentil garçon et c'était rare mais son visage me semblait familier tout de même. "T'es au campus à harvard il me semble non??"

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@Talya E. Corleonesi
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Elle avait tout faux. Faire d'une généralité une vérité inflexible, c'est rester dans une impasse. Tout le monde a ses failles. Tout le monde à ses défauts. Tout le monde a ses faiblesses. Lorsqu'elles narrent leurs malheurs, ce n'est pas de l'ennui que ressent Tim. Mais une réelle empathie. Lui, au coeur si fragile, comprenait parfaitement ce que l'on pouvait ressentir après une peine de coeur. La première chose à faire, c'est d'en parler. Cela permet d'alléger son fardeau, et de pouvoir tourner la page. Ce qui, la plupart du temps, n'était pas chose aisée. Rien n'est plus douleureux que se forcer à faire taire l'amour que l'on ressent pour une personne.

- Tu peux tout me dire, je crois que j'étais une fille souvent larguée dans une autre vie.

Tim était démasqué. Oui, il était au campus. Ce qui signifiait que cette fille faisait également partie d'Harvard. Ce fut une certitude. Sinon, comment aurait-elle pu savoir que Tim venait de là bas ? C'était impossible autrement. Son intinct le trompait que très rarement. Merci aux cours de psychologie suivis depuis des années maintenant.

- Oui, je suis au campus. Et j'imagine que toi aussi. Quelle maison ? Quelles études ? Quelle année ? Je veux tout savoir.

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Je ne savais pas si j'étais comme toutes les autres femmes, moi j'avais craqué pour un type mais le moindre soucis était pour moi une raison de plus de ne pas vivre d'amour et d'eau fraiche sauf que là j'étais pas la fautif, j'avais souvent eu peur de l'amour et je m'étais refusé de vivre une histoire sérieuse avec un homme mais là je n'étais pas là fautif et c'est ce qui me faisait plus de mal mais en parler à ce jeune homme que je ne connaissais pas c'était assez étrange parce que je n'avais pas pour habitude de me confier à des inconnus. "Justement je suis celle qui a largué en fait.." Ouais j'avais largué mon mec mais pour de très bonnes raisons et bien que je ne voulais pas largué mon mec au fond mais après sa révélation j'avais été forcé. Quand il me questionnait après que je me sois rappeler l'avoir vu au campus, je lâchais un petit rire avant de répondre. "Oui moi aussi, en médecine et je suis chez la cabot mais le plus important surtout je m'appelle Talya, c'est un bon début je pense.. à ton tour."

(Invité)

@Talya E. Corleonesi
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Visiblement, la rupture avait été très difficile à vivre pour cette dénommée Talya. Finalement, lors d'une rupture amoureuse, n'est-il pas normal que les deux personnes en sont malheureuses, peu importe qui met fin à la relation ? C'est tirer un trait sur une histoire, sur un passé, sur des souvenirs joyeux. Tourner la page sur de nombreux projets, réapprendre à vivre seul, sans tous ces petits rituels qui font le sel d'un couple. Pas de baiser le matin en se voyant sur le campus, pas de fin de journée, posés sur un banc, à faire le bilan des évènements du jour. Tim n'en avait pas beaucoup vécu des ruptures, et pour cause, il ne s'engageait que très rarement avec une fille. C'était aussi une manière pour lui de se protéger. Lui, émotionnellemnt si instable. Capable de tomber amoureux chaque jour de la semaine. Il en avait croisé dans sa vie des filles avec qui il aurait pu vivre une divine idylle. Mais être célibataire lui convenait mieux. Cela lui évitait de trop s'impliquer pour en souffrir par la suite.

- Tim Davis, Winthrop House, troisième année de psychologie, joueur des Harvard Tigers. Je crois n'avoir rien oublié.

Toujours ce même sourire lorsqu'il parlait de son cursus scolaire. La psychologie, c'est la vie. Tout en finissant de picorer sa boite de 9, Tim continuait à poser des questions à Talya. On était proche de la consultation gratuite, mais il adorait tellement ça que ça en devenait presque un loisir.

- T'inquiètes, des hommes il y en a plein. Déjà il y a moi, et c'est déjà pas mal. Je suis ton style de mecs ?

Elle était vulnérable, et parler de lui permettait de ne plus la faire penser à sa rupture difficile. Technique de séduction comme une autre.

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Je savais très bien que parler de ma rupture ne m'aiderait pas à aller mieux surtout que j'étais amoureuse moi, je n'avais pas rompu par choix mais par obligation, parce que mon mec avait merdé et qu'il n'avait rien fait pour réparer son erreur alors forcément j'en souffrais et j'avais ce besoin d'essayer d'oublier. Je lui parlais de moi et mon cursus ainsi que mon prénom et lui fit de même alors déjà cela m'aidait à penser à autre chose et je souriais en apprenant qu'il était en psychologie je ne l'aurais pas vu là dedans. "Je ne te voyais pas dans ce cursus là étonnant mais les apparences sont parfois trompeuses." Je dégustais ma glace pour éviter qu'elle ne termine liquide au fond de mon pot et je lâchais un petit sourire à sa question. "Tu es très charmant, alors bien sûr que tu es mon style, tu dois être le style de beaucoup de filles c'est pas ça le problème, le problème c'est que je pensais que celui là état le bon." Je mordillais sur ma lèvre en me rendant compte que je m'étais trompée encore une fois.

(Invité)

@Talya E. Corleonesi
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Tiens, c'est la première fois qu'on lui dit ça. Sa phrase respirait le préjugé, mais Tim ne voulait pas en tenir compte. Après tout, elle est en plein chagrin d'amour. Sous prétexte de faire du basket, d'être tatoué partout et de porter une casquette, on ne pourrait pas être en psychologie ? Si on suit ce raisonnement, une fille moche comme un pou ne pourrait pas faire des études d'esthétique ? Par chance, Talya contrebalança le négatif de sa phrase précédente avec le positif de la suivante. Au moins, elle trouvait Tim à son gout, ce qui était en soi une bonne chose. Elle n'était pas la première, elle ne serait pas la dernière. Mais pourtant, Tim n'avait jamais su trouver la bonne personne. Tout le contraire de Talya, selon ses dires. On est toujours convaincu que la personne est la bonne, jusqu'à ce qu'on rencontre la bonne personne des jours, des mois, des années plus tard.

- Si ça a du se finir, c'est que ce n'était pas le bon. C'est aussi simple que ça. Je sais de quoi je parle, j'en ai croisé un paquet de filles qui "était la bonne". Et tu vois, aujourd'hui je suis encore célibataire.

Il ne fallait pas qu'elle soit si dure avec elle même. Quitter le possible amour de sa vie n'a pas du être une chose facile à faire, mais si elle l'a fait, c'est que ça ne pouvait plus durer entre eux.

- Parlons d'autre chose. T'as de la famille, des frères et soeurs ?

En espérant ne pas avoir mis le doigt sur un autre sujet délicat...

(Invité)

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