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Il est passé où mon portable ? Et si Marshall l'avait déjà trouvé et caché dans la salle de bain avant de se mettre sous l'eau ? Je suis prête à enfin lui demander si il l'a vu, mais je le trouve sous mon pantalon de sport. La bouche se referme, et alors que je tends la main pour l'attraper, c'est Yaël qui la prend. « Hey ! » Je ne comprends pas sur le moment, mais il me tire le bras, forçant mon corps à se redresser et à entrer dans la douche avec lui. Instinctivement, j'ai retiré ma main de devant mes yeux, pourtant pas vraiment prête à le voir nu. Ou pas prête à avouer mes envies en tout cas. Il est encore sous l'eau, mais les éclaboussures humidifient mon peignoir petit à petit. Il colle à mes jambes nues, me fait une deuxième peau sur le ventre, la poitrine, les bras. « Je le savais déjà moi... il suffisait de me le demander. » Un murmure, la voix pas plus haute que la sienne. Il me coupe dans mes élans. Et mes yeux qui descendent sur son torse, remonte aux épaules et à son visage. Il est maintenant trop proche de moi pour que je ne puisse voir autre chose. Mon dos tape contre la paroi, et je me retrouve coincée entre le brun et la douche. Prisonnière. La respiration s'accélère. Je ne rougis pas, ce n'est vraiment pas mon genre, mais cette proximité réveille en moi des instincts que je ne maîtrise pas totalement. J'humidifie mes lèvres, hypnotisée par ses yeux et son corps contre le mien. Est ce qu'on joue encore Yaël ? Parce que maintenant, j'ai terriblement envie de t'embrasser. Sa respiration se fait plus forte, presque bestiale, comme le chasseur qui découvre sa proie. Je déglutis, pas vraiment mal à l'aise, pas réellement bien non plus, avec mes idées contradictoires qui se cognent dans ma tête. On pense à la même chose, mais je ne veux pas craquer la première. « Qu'est ce que tu attends ? » Le provoquer, je ne suis bonne qu'à cela on dirait. Allez, passe le cap toi, traverse la ligne de nos limites, de notre jeu. Embrasse moi. Tu n'as pas brossé tes dents, et imaginer le goût de cette autre cabot me donne envie de vomir. Et pourtant, je n'attends que ça, qu'il attaque. Parce que si c'est lui qui fait le premier pas, il aura définitivement perdu. Mes mains se glissent sur sa taille, sur sa peau bouillante, s'immobilisent sur ses hanches avec une pression un peu plus importante. Je le tire vers mon bassin, obligeant son torse à suivre le mouvement, son visage aussi. Mes yeux observent alternativement ses yeux et sa bouche. Il ne fallait pas m'emmener sous la douche avec toi.
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