Say you want me back in your life ► Julian

Me voilà à peine rentrer de Paris que je sais déjà où je vais. Je fais un énorme bisou à Poppy et lui explique alors qu’il faut que j’aille absolument voir l’homme qui me rend complètement folle. Elle acquiesce, et me laisse partir alors qu’elle repart de son côté. Je ne voulais pas la laisser comme ça mais j’ai vraiment besoin d’aller voir Julian. Après nos derniers messages, il faut qu’il parle, qu’il me dise qu’il a envie d’être avec moi et personne d’autre. Il ne parle toujours pas beaucoup, il ne s’ouvre pas assez. Je sais qu’il veut se protéger mais avec lui, je ne me protège absolument pas et si je dois tomber de 50 étages, je tomberai de 50 étages pour être le plus ouverte possible avec lui. Si je ne fais pas confiance à tout le monde, si je suis toujours un peu réservée, avec lui, je me suis toujours sentie bien et j’ai envie que çà continue. Il me manque, horriblement et je ne veux plus passer une minute à me dire que je pourrais être avec lui. C’est mon professeur mais je m’en fiche, c’est lui que je veux et que mes papillons dans le ventre veulent aussi d’ailleurs.  Le ciel est gris mais il ne pleut pas alors je décide de ne pas prendre les transports. Je prends un taxi mais lui demande de me mener dans le centre ville, je marcherai pour le reste. Même si je suis impatiente de retrouver Julian, de pouvoir lui dire tout ce que j’ai sur le coeur une bonne fois pour toute, j’ai besoin de réfléchir à comment je vais m’y prendre.

Une fois installée dans le taxi, direction le centre ville. Une bonne bouffée d’air frais me fera du bien. Je suis déjà un peu mal. Je crois que le stress est plus fort qu’il ne devrait l’être. En même temps, je n’ai jamais fais ça. Mettre un homme au pied du mur et lui dire qu’il faut qu’il me parle sinon je tirerai un trait sur nous, sur lui. Il n’y a pas encore eu beaucoup de nous mais je veux un nous, je veux une belle histoire avec l’homme qui me plaît plus que tout. Ce n’est pas un étudiant, il n’a pas mon âge mais je m’en contre fou. S’il faut vivre dans le secret pendant un temps, nous vivrons dans le secret, aussi difficile que cela pourrait être. Je ne veux pas louper cette énième occasion d’être avec lui. Une fois au centre ville, je paie le chauffeur et récupère ma valise. Elle est lourde, j’ai voulu ramener plein de choses de Paris. Je prends une bonne respiration et commence à marcher. Julian ne vit pas loin, marcher ne me fera donc pas de mal. A mi-chemin, il se met à pleuvoir. Oui, il fallait bien s’en douter, le ciel était gris mais tant pis. C’est sans parapluie que je continue à avancer. J’arrive enfin devant l’appartement ou vis Julian. Je sonne à l’interphone, personne ne répond. Je soupire, il ne doit pas être chez lui. Je regarde alors dans la rue pour voir s’il n’était pas dans le coin mais rien. Je suis un petit peu abritée mais je laisse ma valise sous le petit porche et m’avance un peu. Sous la pluie, je commence à être complètement mouillée mais çà permet de calmer mes esprits. Je fini par le voir au loin. Je l’attends, sous cette pluie froide. Julian lui dis-je en le regardant droit dans les yeux et me fichant complètement de la pluie. Ecoute, j’en ai marre d’être loin de toi, j’ai pas envie qu’on continue comme ça. Tes sms en demi teinte il faut que çà s’arrête. Je veux être avec toi, et je veux savoir si toi aussi il va encore répondre à côté je le sens. je t’aime bien Julian, je t’aime beaucoup même, et j’ai pas envie de passer à côté de quelque chose. je le regarde et passe alors mes mains dans mes cheveux mouillés.
 

Les choses étaient encore compliquées entre moi et Elisa. Je ne savais pas trop comment nous allions arranger cela. Si on pouvait arranger les choses ceci dit car, rien était moins sûr. Elle me parlait par message. Du moins, nous avions discuté via Tinder puis elle m’avait envoyé un message. Elle voulait me retrouver. Tout comme je le voulais aussi mais voilà, cela ne se passait pas ainsi. Disons que j’avais peur. J’avais quelques craintes, même si je ne lui disais pas tout. Je me disais que cela ne servait à rien. J’étais jaloux et j’avais peur. Je n’avais pas trop envie que si on se dispute ou quoi, elle vienne à aller voir un autre homme. C’était idiot mais bon. J’avais été boire un coup en ville puis, j’étais passé à mon atelier. Désormais, je rentrais chez moi. Le temps semblait se rafraîchir et s’assombrir également. Je rentrais à pied puis, je fronçais les sourcils en entendant mon nom. « Elisa ? » Je la vis, ne m’y attendant pas vraiment d’ailleurs. Qu’est ce qu’elle faisait ici ? Je n’eus pas le temps de demander ou quoi qu’elle commençait à me parler. « Je.. je te l’ai dit, je veux être avec toi aussi. » Je passais une main dans mes cheveux. Je cherchais les mots mais compliqué. « C’est compliqué je te l’ai dit, on ne fait pas ce qu’on veut. Et puis.. j’ai peur de céder une fois encore. Ou que tu trouves mieux si on se dispute un jour ou quoi. » Non, je n’allais pas lui dire que j’étais jaloux. Que j’en mourrais même. Je n’allais pas lui dire cela.

 

Est-e que j’étais pitoyable de l’attendre comme ça ? Devant chez lui et sous la pluie ? Très certainement mais il fallait une bonne fois pour toute que je sache si oui ou non, il y’avait encore un espoir. Très honnêtement je l’espérais parce que c’était pour moi la dernière tentative, après, je ne pourrais plus. Je ne savais même pas si allait rentrer rapidement ou si j’allais devoir attendre des heures. Heureusement pour moi, il a fini par arriver rapidement. La pluie étant devenue notre accompagnatrice, laissant un goût dramatique sur ce qui allait être la discussion finale entre Julian et moi. Celle qui allait sceller ou non nos deux âmes et nous laisser tenter la grande aventure. Au fond de moi, j’espérais de toutes mes forces qu’il se passerait quelque chose. Même s’il fallait qu’on apprenne à connaître des choses de l’un et l’autre qui pourrait nous blesser par la suite. Nous avions tous les deux un passé, et nous devions vraiment essayé de composer avec. Il fallait que je sache et en voyant cet homme, ce si bel homme avancé devant moi, je me suis tout de suite qu’il n’était pas pour moi. Qu’il était trop bien pour moi. Je sais, c’est complètement stupide mais il pourrait trouver mieux, je le sais. Et quelqu’un de son âge. Mais ma persévérance m’avait une nouvelle et dernière fois emmené jusqu’ici. Non, tu ne me l’a pas dis. enfin, si, en demi teinte, j’aimerais que tu t’ouvres plus, que tu me dise que tu veux qu’on soit tous les deux, et rien d’autre. quand je suis stressée, j’enchaine très vite les répliques le laissant à peine en placer une Parce que Julian, tu ne t’imagines à quel point je pense à toi et çà me crève le coeur d’être loin de lui qu’il fallait que je te vois en descendant de cet avion, parce qu’après un séjour à Paris, dans cette ville que je n’aime plus à cause de ma famille, il fallait que je vois quelqu’un qui saurait me donner quelque chose de mieux. et c’était lui, je le savais mais dis moi, dis moi quelque chose, sans hésitation, ouvre toi. Je ne sais pas si quelque chose a fait que tu t’es finalement fermé à l’amour ou bien aux relations mais moi, même si l’amour ne m’a jamais souri et ce malgré mon jeune âge, j’ai envie de céder à tout ça. alors suis moi Julian, suis moi… il ne m’entend pas. Cette pensée, je n’arrive tout simplement pas à la sortir verbalement. Si, bien sure que si on fait ce qu’on veut Julian. Peur de trouver mieux que toi ? Mon dieu, j’ai l’impression que tu es tellement mieux que moi et que je ne te mérite pas. je passe les mains sur mes cheveux et les passe ensuite sur mon visage trempé. La pluie ne s’arrête pas. parce que si on se dispute tu penses que je pourrais aller voir ailleurs ? Se disputer, ce n’est pas rompre… mon coeur battait la chamade que j’avais l’impression qu’il allait sortir de ma poitrine.
 

LLa situation avec Elisa était toujours complexe et, même si on échangeait par message c’était.. compliqué. Encore et toujours. A croire que ma simple vie se résumait à ce mot : compliqué. Enfin, je ne m’attendais pas à ce que la jeune femme soit ici, devant moi. Elle m’avait dit qu’elle prenait l’avion pour revenir de Paris c’est vrai. Je ne pensais pas qu’elle viendrait me voir ici. Pas directement en tous les cas mais cela me faisait plaisir quand même. Bon, je ne savais pas si les choses et la discussion se passerait bien. On verrait. « Je suis là mais tu aurais dû me dire pour Paris enfin, si tu ne voulais pas y aller seule. » On était plus ensemble c’est vrai mais j’aurais quand même pu l’accompagner ou quoi. Je comprenais cependant qu’elle voulait régler des choses toute seule ou qu’elle n’ait pas voulu m’emmener. « Non enfin.. peut-être qu’il y a eu le fait que mon ex a fini dans le coma et voilà, je n’ai jamais été du genre à me livrer parce que finalement, ça se retournait toujours contre moi. » Je ne devrais peut être pas. Sauf que les choses étaient plus compliquées et parfois même qu’on le voudrait, on n’arrivait pas forcément à se laisser aller. Je poussais un soupir, je ne me considérais pas comme mieux qu’elle ou quoi. Oh que non. Chacun était comme il était et voilà. Je passais une main dans mes cheveux. Je ne devais pas avoir besoin d’une douche pour le coup. Elisa marquait un point pour le coup mais, parfois il y avait ces peurs idiotes en nous. Cela devait en faire partie. « Je sais mais on a déjà rompu et c’est ce qui s’est passé alors.. qui dit que ça ne se fera pas de nouveau. Ou que finalement tu ne préfères pas quelqu’un comme ce mec. Enfin, je ne veux pas savoir qui c’était. » Mais bon, c’était un de ces étudiants il me semble. D’après ce que j’avais entendu. C’était mieux de rester dans l’ignorance parfois. « Je sais qu’on était plus ensemble, tu faisais ce que tu voulais mais ça me tue de le savoir. Qu’un autre t’ait embrassé, touché et peu importe. » Je ne voulais pas l’imaginer.

 

C’était tellement étrange de me retrouver là, face à lui sachant que c’était vraiment la dernière fois que je faisais un pas vers lui. Oui, j’avais déconné une fois alors que nous n’étions plus ensemble, oui, je le regrettais tout de même pas mal puisque je n’avais rien ressenti. Oui, j’aurais aimé ne jamais faire ce que j’ai fait mais je ne pouvais absolument pas revenir en arrière et j’avais tout simplement envie d’oublier tout ça. Je n’avais rien à prouver, je ne lui devais rien non plus puisque je ne l’avais pas trompé, mais je sais très bien que ce que j’ai fait, je le regrette car c’était avec Julian que je voulais être et non avec un autre. Ce n’était l’histoire que d’une nuit, rien de bien fou, c’était un coup de tête, une aventure. Bref, je n’avais plus envie d’y penser et j’avais tout simplement besoin de me retrouver aux côtés de Julian. Je n’y suis pas allée seule… j’étais avec Poppy, c’était un peu la première mission que j’avais on va dire. J’ai signé mon contrat à Paris. C’était étrange… je veux dire, oui, étrange de retourner dans cette ville, mais heureusement que Poppy était là pour me faire passer un bon moment. Et je ne voulais pas t’encombrer avec tout ça nous n’étions plus ensemble, je me voyais donc mal lui demander de m’accompagner même si j’aurais vraiment apprécié pouvoir y aller avec lui pour pouvoir effacer tous mes vieux démons. Et dans une ville aussi romantique que Paris, cela aurait été tout de même étrange d’être ensemble, sans… l’être malheureusement des petits pics pour voir si monsieur tilt un petit peu sur ce que je lui dis. Cela dit, malgré mes vieux démons, j’aurais été contente que tu sois près de moi. Mais Poppy était là et çà nous a permis de tout mettre en place pour le contrat. En fait, nous y sommes allées parce que c’est là que nous nous sommes rencontrées. il pleut et je raconte ma vie. Je pense qu’il s’en fiche, arrête-toi de parler Elisa. Poppy tu l’adores mais tu préfères voir ce qu’il peut se passer avec Julian. Enfin, bref souffle-je doucement, remettant encore mes cheveux correctement et ce malgré la pluie. Je n’avais pas de parapluie, je n’avais jamais de parapluie d’ailleurs et çà rendait très certainement la scène encore plus dramatique. Je plisse les yeux lorsqu’il m’explique que çà s’est toujours retourné contre lui. Mais Julian, je vais te dire une chose, l’amour c’est beau mais ça craint. Oui, ça craint mais quand tu vis quelque chose de fort, c’est tellement bon aussi. je n’allais pas nier que l’amour c’était compliqué, que çà craignait, mais que c’était aussi tellement bien lorsqu’on vivait cet amour avec la bonne personne. Parce que tu penses qu’on va encore rompre deux semaines après ? tu es bien défaitiste Julian. Ou bien tu ne crois pas en nous. l’un ou l’autre en tout cas. Ecoute, tu sais que je préfère les hommes plus vieux que moi… je sais ce n’est pas une référence, mais pourquoi j’irais voir ailleurs alors que çà fait plus d’un an que t’es dans ma tête et que j’ai toujours envie de toi ?! allait-il finalement comprendre ? je ne peux m’empêcher de sourire un petit peu, j’essaie tout de même de le cacher, car je sais qu’il est jaloux Tu es jaloux ! m’exclame-je Julian, je suis désolée, c’était une erreur, un coup de tête pour tenter d’oublier que c’est toi que je veux et que je ne peux pas avoir. J’ai envie de toi, de tes baisers, de tes tendres gestes, de tout ce que tu veux s’il savait que j’avais des papillons dans le ventre lorsqu’il était là… Les larmes me montaient finalement aux yeux sans même que je ne sache pourquoi. Heureusement, la pluie allait certainement couvrir ça. fais un pas vers moi après que j’en ai fait plusieurs vers toi.
 

Je ne sais pas si nous allions pouvoir arranger les choses avec Elisa. Enfin, arranger.. dans le sens que les choses se passent mieux. Je ne sais pas. Je voulais être avec elle oui mais, j’avais tout de même quelques doutes et quelques réticences, ce qui était normal je suppose. Bon elle faisait sa vie et tout ça, je m’en doutais mais tout de même. Elle me parlait de Paris et du fait qu’elle y avait été avec Poppy. Je l’aurais bien accompagné mais elle ne l’avait pas fait. Elle était avec sa meilleure amie donc cela allait. Je poussais un soupir quand elle me disait qu’on était pas ensemble donc cela aurait été bizarre. « Tu ne m’aurais pas dérangé mais tu étais pas seule donc ça va. Je sais mais j’aurais pu venir quand même enfin on aurait au moins été ensemble. » Mais la brunette était rentrée donc cela ne servait plus vraiment qu’on en parle. Je ne pense pas. Je tentais de lui parler de moi, de mes craintes et tout cela mais c’était compliqué. J’avais aussi l’impression qu’elle ne comprenait pas vraiment malheureusement. « Ce n’est pas ce que je dis Elisa. » Et non, je ne pensais pas qu’on allait rompre mais elle savait comme moi qu’on ne pouvait pas prévoir dans un couple. « Arrête de dire que je suis jaloux, oui je le suis c’est bon. » Mais je ne voulais pas pour autant m’éterniser là-dessus. A quoi bon ? Puis cela ne changeait rien à ce qui s’est passé. « Mais c’est dur pour moi d’y penser. Comme tu n’aurais pas aimé l’inverse enfin.. je tiens à toi mais mes relations ont été.. compliquées. » Je poussais un soupir puis, je m’approchais de la jeune femme. Il pleuvait toujours décidément. Je posais une main sur sa joue. « Je ne sais pas ce que tu fais. » Puis je décidais d’embrasser la jeune femme. J’en avais envie et ce depuis  bien longtemps.


 

J’avais l’impression que c’était peine perdue, que j’étais venue pour rien même si j’avais tout de même une lueur d’espoir puisqu’il s’intéressait à moi, qu’il voulait que je lui raconte un peu Paris. Mais s’intéresser à quelqu’un, l’écouter, ne veut pas forcément dire qu’on aimerait plus avec la personne. Je tente de me contenir, çà ne sert à rien de se faire trop de fausses joies et de lui montrer que je suis un peu déçue, et même stressée par tout ça. Oui, j’avais Poppy, et c’était surtout pour parler contrat. Mais çà aurait été avec plaisir que ce soit toi avec moi lui dis-je tout en haussant les épaules. Mais ce n’était pas lui mais je ne regrettai absolument pas le fait d’être partie avec ma meilleure amie. Au contraire, ce voyage nous avait fais le plus grand bien et nous nous étions encore plus retrouvées. Tu es gentil avais-je fini par souffler doucement. Je crois que nous ne nous comprenions pas forcément tous les deux mais en même temps, nous n’avions pas vécu la même chose. Je m’étais ouverte à lui, lui parlant de certaines choses que je ne parle pas aussi facilement mais lui préférait encore une fois se muter dans le silence. Cela me fait tout de même de la peine, je suis un peu blessée, mais je ne peux pas lui demander de me parler s’il ne le souhaite pas. En tout cas, je rentrerais sans regrets, j’aurai une dernière fois essayé et je ne le regretterai pas. Il fallait vivre avec, c’était ainsi, nous n’étions finalement pas fais pour être ensemble. C’est bien dommage mais c’est ainsi, je ne peux pas aller contre ce qu’il veut lui. Il n’y a pas de soucis Julian lui dis-je je comprends que tu ais des réticences. ajoute-je. Mais je n’étais pas du tout une fille qui couchait à droite à gauche. Cette fois-là avait tout simplement été une erreur, rien d’autre. Malheureusement, je ne lui avais pas caché, je n’avais pas eu envie de lui mentir. Non pas à lui. Je ne peux pas m’empêcher de rigoler Arrête de penser qu’être jaloux c’est mal je ne sais pas pourquoi il prenait la mouche, mais il me faisait rire. Ce n’est pas grave tu sais je ne sais pas pourquoi pour lui c’était si grave d’être jaloux. Je me stoppais de rigoler, ne voulant pas le blesser. Ce n’était absolument pas mon intention. je comprends, ne t’en fais pas. j’essayais de ne plus le regarder, essayant par la même occasion de refouler mes larmes. Je sentis alors sa main sur ma joue. Je voulus répondre à ce qu’il venait de dire mais je ne pus le faire puisqu’il m’embrassa par surprise. Je répondis bien évidemment à ce baiser, une vague de chaleur m’envahie alors. Mettant mes deux mains sur son visage tout en continuant à l’embrasser, je n’avais pas envie que cet instant s’achève. tu me manques lui murmure-je laisse-moi une chance, laisse toi aller. Laisse-nous une chance… je le regarde et l’embrasse de nouveau. Une fois le baiser interrompu, je passe ma main sur son visage on pourrait continuer de parler au chaud non ?
 

Ce n’était pas parce que l’on était plus ensemble que je n’aurais pas pu accompagner la jeune femme à Paris. De plus, on aurait été éloigné de l’université et tout cela donc bon, cela n’aurait pas été si mal pour nous. Enfin, je ne pense pas. Cela aurait peut-être pu nous rapprocher mais peut-être pas. De toute façon, on ne le saurait jamais. Je lui avais quand même dit que j’avais des réticences. Je savais qu’elle n’allait pas coucher avec d’autres hommes comme ça, enfin que c’était une fille volage. Mais voilà. « Je préférai te le dire. » Parce que je ne sais pas si je pourrais coucher avec elle de nouveau rapidement, me disant qu’elle avait couché avec un autre. Cela devait être idiot. Elle rigolait et je fronçais les sourcils. Pourquoi elle rigolait ? « Je dis pas que c’est mal mais.. ce n’est pas bien non plus efnin je sais pas comment dire. » Mais peu importe puisque je coupais court à la conversation. Je me rapprochais de la jeune femme alors que je déposais un baiser sur ses lèvres. D’abord timide puis j’approfondissais celui-ci. « Bien.. on peut essayer une fois encore alors.. » Je lui disais avant de passer mes mains sur ses joues et l’embrasser une fois encore. L’eau coulait toujours sur nous et je commençais à avoir un peu froid. Je me mis à sourire. « Oui tu as raison ou on va chopper la crève, viens. » Je la prenais par la main alors que je l’emmenais en direction de chez moi. J’ouvris la porte pour pouvoir rentrer à l’intérieur. Il faisait meilleur à l’intérieur, c’était sûr. « Tu as des affaires que tu veux me donner, pour sécher ou quoi ? » Ce serait mieux que de rester dans ces vêtements. « Tu veux un chocolat chaud ? » Je lui demandais alors.



 

Je comprends qu’il ait eu besoin de me le dire. En même temps, je ne pouvais pas lui en vouloir, j’avais fait ce que j’avais fait même si nous n’étions plus ensemble. Quoiqu’il en soit, je ne pouvais malheureusement pas revenir en arrière mais j’osais espérer qu’on pourrait tous les deux aller de l’avant. Si j’étais là ce soir, si je faisais ce pas vers lui, c’est parce que je le voulais vraiment dans ma vie et que j’avais besoin de lui. Je voulais vraiment être avec lui. Je comprends tout à fait lui dis-je un petit peu déçue. J’avais finalement l’impression que çà ne servait à rien que je sois là. Enfin, ce fut avant que je vois qu’il était tout de même bien jaloux. Je ne peux m’empêcher de sourire alors. Je sais que ce n’est pas forcément super top d’être jaloux mais çà me fait plaisir de voir que finalement, il tient tout de même à moi. Ah, ce n’est pas grave, ne t’en fais pas mais même si t’aimes pas çà, je suis quand même un peu contente de voir que t’es jaloux. Je sais, je dois être bizarre mais ça me prouve que tu tiens quand même un peu à moi il est vrai que j’ai plus de facilité à dire les choses contrairement à Julian, alors je ne m’empêche absolument pas de les dire. Enfin, par moment, j’ai l’impression que je suis vraiment nulle avec les mots. Parfois les mots me manquent alors je préfère aussi agir mais c’est Julian, qui, finalement m’embrasse pour ne plus que je parle. Je réponds à son baiser. Çà me fait du bien de pouvoir le retrouver même si ce n’est qu’un baiser. J’aimerais pouvoir me blottir dans ses bras. Je passe alors mes deux bras autour du cou de mon professeur pour pouvoir une nouvelle fois l’embrasser. Il m’avait vraiment manqué. oui, on peut, et ce serait bien je suis sur la pointe des pieds, Julian est vraiment très grand, mais çà me met encore plus en sécurité et en confiance. Je le suis lorsqu’il me prend la main. Je commençais à greloter en arrivant chez lui. Je posais alors ma valise dans un coin du couloir Oui, je veux bien, si ça ne te dérange pas. Juste les étendre quelque part ça ira. lui dis-je avec un sourire. Tu as une chemise ou un tee-shirt à me prêter ? lui demande-je, ayant vraiment la flemme de devoir ouvrir ma valise et chercher quelque chose. Oui, je veux bien s’il te plait j’adorais le chocolat chaud Ca va te paraître bizarre, mais tu n’as pas des petits marshmallow pour aller avec ? oui, je fais un petit peu ma gourmande pour le coup. Je regarde autour de moi et voit sur son canapé une couverture. tu vois, je me vois bien sur ce canapé, à regarder un film avec toi. je lui dis-je avec un petit sourire.  

Oui j’étais jaloux mais bon, ce n’était pas quelque chose dont j’étais fier ou j’avais envie de parler non plus. Enfin, cela servait à quoi de le dire ? Je tenais à elle oui, mais elle le savait enfin, je lui avais dit donc ce n’était pas vraiment une surprise je pense. « Tu le sais que je tiens à toi.[/color] » Je lui disais avec un petit sourire. Mais, désormais il était temps que l’on rentre puisqu’il pleuvait. Bon, cela ne datait pas de maintenant mais, nous avions discutés et je l’avais embrassé. C’était mieux de rentrer. Je l’invitais donc à l’intérieur. Je lui demandais si elle voulait que je prenne quelque chose. « Oui, je dois avoir un t-shirt attends. Bon il risque d’être trop grand pour toi en revanche.[/color] » Oui car bon Elisa était tout de même plus petite que moi. Je partis chercher un t-shirt avant de revenir et de lui donner. Je pouvais donc ainsi la laisser se changer et je mettrais ses affaires à sécher. « Hum.. je dois peut être avoir ça dans mon placard, je vais voir ça et faire du chocolat. » J’avais envie de boire quelque chose de chaud également et puis, si cela pouvait me permettre de ne pas tomber malade alors encore mieux. « Je te laisse choisir le film dans ce cas pendant que je vais chercher de quoi boire et manger. Ils sont en dessous du meuble tv mais on peut toujours en louer un si jamais. » Disons que je ne suis pas sûr que la jeune femme aime regarder les mêmes films que moi et qu’on avait les mêmes goûts. Je filais en cuisine pour préparer du chocolat et je cherchais des marshmallow. Heureusement pour elle j’en avais un paquet. Je déposais le tout sur un plateau avant de revenir vers elle. « Alors qu’est ce que tu as choisie ? Et c’est ton jour de chance.[/color] » Je lui fis un sourire et vint m’installer à ses côtés.