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(elliga) will you be the light i need so desperately?

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Je ris légèrement, quelque peu amer. « J’me suis déjà opposé à eux. On se parle plus depuis décembre dernier. J’ai pas fêté Noël, j’ai pas été invité au grand repas de famille ni à la réception des Maxwell. J’suis même surpris qu’ils m’aient pas encore coupé les vivres. » Ouais, Noël 2017, j’l’avais encore un peu en travers de la gorge. Parce que du coup, j’m’étais retrouvé tout seul à sortir en boite de nuit le soir du réveillon. J’hausse vaguement les épaules. « Ouais, faut croire… » Ce cercle vicieux d’accepter d’être malheureux pour que quelqu’un d’autre soit heureux à notre place. « On parle pas juste d’une personne là. On parle de tous mes proches. J’suis reparti en Australie sur un coup de tête en janvier, j’ai juste dit que j’en avais marre de Boston. Si tu savais le nombre de messages que j’ai reçu genre ‘reviens’, ’t’as pas intérêt à rester là-bas’, ‘je peux pas te perdre ou vivre sans toi’… J’étais obligé de revenir. Ils comptent sur moi. » Et ouais, j’avais sûrement pas les épaules assez larges pour porter tout ce poids. C’est surement pour ça d’ailleurs que je m’effondrais. Du coup, des vacances seraient les bienvenues. « Cet été ouais, on ira. » Si on se parle encore d’ici là. Parce que bon, les relations apparemment, ça va ça vient. Cléo, j’pensais limite que j’allais finir ma vie avec, j’pensais que c’était la bonne. Au final, c’était pas avec elle que j’étais assis sur ce toit, mais avec toi. Comme quoi. Et là, tu lâchais la bombe, que j’essayais de contenir comme je pouvais, mais j’étais pas démineur moi. « Je sais pas… Ne pas précipiter les choses, laisser les choses venir et se faire au fil du temps, sans trop y réfléchir, sans trop se poser de questions… » Tout le contraire de ce que j’avais fait avec Cléo, en fait.

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je crois qu’en fait, tout bêtement, j’avais envie de savoir dans quelle direction est-ce que j’étais en train de partir. parce que je détestais être dans le flou, parce que j’avais juste besoin de savoir où est-ce que j’allais et je pensais pas que c’était forcément mal de fonctionner de cette manière là. j’veux dire.. on était là, tous les deux, bras dans les bras, à s’embrasser en regardant les étoiles, tu pouvais pas me reprocher de vouloir savoir ce que ça voulait dire. tu ne pouvais pas non plus me reprocher de ne pas avoir spécialement envie d’être un plan cul ou un plan détente. j’avais pas envie d’avoir ce rôle là dans tous les cas. « et.. comment tu le vis toi ? » j’savais qu’on fonctionnait pas tous de la même manière. peut être que t’en avais pas grand chose à faire d’ailleurs mais moi, je savais que c’était typiquement le genre de truc que je vivrais plus que mal si mes parents venaient à me faire un truc pareil même si en soit, c’était impossible que ça arrive un jour. « et toi, tu comptes sur qui ? » parce que d’accord, c’était beau de se dévouer aux personnes que l’on aimaient, je ne pouvais pas dire le contraire mais.. toi, est-ce que t’étais vraiment heureux comme ça ? j’veux dire, c’était légitime comme question en fait. et j’me demandais si ça t’étais déjà arrivé de penser à toi avant de penser aux autres. « deal pour cet été » que je répliquais d’un sourire. j’trouvais ça beau dans le fond qu’on prévoit des choses toi et moi. parce que ça prouvait quelque part que notre rencontre elle comptait un peu. assez pour qu’on puisse faire ce genre de plan en fait. « ouais, genre vivre au jour le jour, ne jamais poser de mot sur rien, tout ça quoi. » sauf que c’était pas ma manière de fonctionner. et j’savais pas si j’allais pouvoir me faire à cette idée-là. je passais une main dans mes cheveux un peu désemparée. peut être que j’en attendais trop des autres des fois, j’en savais rien en fait. j’contrôlais pas spécialement les choses, je contrôlais encore moins l’attirance que je pouvais avoir sur toi et j’avais l’impression d’être sur un fil en équilibre et de pouvoir basculer à n’importe quel moment. « comme tu veux » que je finissais par souffler d’un haussement d’épaules. j’pouvais de toute façon pas te pousser dans quelque chose que tu ne voulais pas.
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J’hausse doucement les épaules. « Je fais avec. J’ai pas d’autre choix de toute façon… Mes parents t’sais c’est le genre de famille parfaite, ensemble depuis le lycée, un enfant unique qui est assez brillant pour aller à Harvard, une entreprise familiale qui a fait fortune… Mais en fait, ils se détestent, se trompent, ne parlent plus à leur fils prodige parce qu’il a décidé de mener sa vie comme il l’entend. C’est que de l’apparence. Dis-toi que pendant des mois j’ai du avoir une fausse petite-amie à ramener aux réceptions et repas de famille pour qu’ils me foutent la paix. Genre pour eux, j’avais vingt ans et ça y est, j’aurais déjà du être fiancé à la femme de ma vie en train de planifier le mariage et la mettre enceinte de notre parfait petit enfant. » Plutôt mourir, quoi. « Et moi, ben, je compte sur… mes amis? » J’savais pas si c’était une affirmation ou une question, en fait. En ce moment, je comptais que sur moi-même, vu que je ne voulais pas inquiéter ces mêmes amis. Mais c’était pas eux qui étaient à blâmer, c’était moi. De vouloir porter un fardeau trop lourd pour mes petites épaules. Je devrais déléguer, je sais, mais j’y arrive juste pas. Alors j’continue de me taire et de souffrir en silence. Sauf que quand toi t’es là, la douleur, elle s’évapore un peu, assez pour la reléguer au second plan et me la faire presque oublier. Parce que t’es Vega. L’étoile la plus brillante de la constellation de la Lyre. Et ta lumière, faut croire qu’elle chasse un peu de mes ténèbres. Elle illumine mon ciel noir et dénué d’étoiles. Alors je me tourne vers toi parce que je comprends que mes mots n’étaient pas ceux que tu voulais entendre. Et je tends le bras pour attraper ta main et entrelacer mes doigts aux tiens. Et mon autre main, son pouce et son index viennent attraper ton menton pour te forcer à tourner la tête vers moi, à me regarder, les yeux dans les yeux. « Tu comptes, Vega. T’as débarqué du jour au lendemain et… du jour au lendemain j’étais plus en couple et on s’est revus, encore et encore, et là je suis sur ce toit avec toi alors qu’il gèle à parler de ma famille et faire des plans de vacances avec toi. » Alors ouais, même si j’aurais voulu ne pas me l’avouer… « Tu comptes. » J’pouvais pas te dire comment, j’pouvais pas te dire où on allait avec tout ça parce que j’en savais rien, parce qu’il était trop tôt pour que mon coeur brisé ne soit pas effrayé de ne plus jamais refonctionner. Mais te braque pas, t’en va pas. Parce que c’est avec toi que j’suis là ce soir et pas une autre. Et ça, ça veut dire quelque chose.

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« wow. j’sais même pas quoi dire, j’veux pas être déplacée mais.. c’est sérieux ? enfin, j’veux dire.. wow. j’sais pas comment tu as fait pour supporter ça » clairement. parce que pour moi, la famille, c’était tellement important en fait. c’était limite toute ma vie même. et j’sais pas, j’arrivais pas à imaginer ce que ça aurait pu être s’ils ne s’étaient pas comportés comme des.. parents ? parce que ouais, les géniteurs d’elliot, j’avais pas l’impression qu’ils se comportaient comme une famille en fait et je crois que c’était ça le plus dérangeant. t’avais du en souffrir mine de rien ce que du coup, je comprenais parfaitement. « t’as même pas l’air sûr de toi tu vois » alors j’ai raison dans le fond, j’crois que tu te préoccupes plus des autres que de toi même et tu devrais peut être penser à te faire un peu passer avant les autres. j’suis pas bête comme fille, j’analyse plutôt bien. et j’crois que tu souffres même si t’essais de le cacher sous des tas de faux semblant. en soit, c’est pas une solution parce que le résultat est juste que t’es toujours aussi mal et que personne ne te viens en aide parce qu’ils n’arrivent pas à décrypter ton mal être. m’enfin, j’suis peut être encore trop récente dans ta vie pour me permettre de te dire quoi faire ou te sortir l’analyse que j’ai pu faire de ta personne et puis là, concrètement, je me bloque. j’aurais voulu pouvoir rester normal en entendant tes mots mais j’sais pas, j’y arrive. peut être que je suis légèrement blessée en fait parce que j’ai l’impression qu’on ne se voit pas de la même façon, qu’on attends pas les même choses et comme dans la finalité tu ne me donnes pas spécialement de réponse, je suis juste dans un brouillard que j’arrive pas à dissiper. puis t’attrapes ma main, place tes doigts sous mon menton forçant le contact entre nos deux regards et.. je t’écoutais. j’avais que ça à faire de toute façon. quelque part, mes questions, elles sont toujours là mais.. t’as le don de me rassurer un peu. c’est déjà ça. je souffle doucement, légèrement mal à l’aise. j’suis pas forte pour les conflits, je sais pas les gérer. je suis typiquement le genre de nana à faire l’autruche pour pas avoir à entrer dans les problèmes et.. ouais, je compte. je compte pour toi et dans la finalité, peut être que je peux m’en contenter pour le moment. alors j’viens poser mes lèvres sur les tiennes, doucement. peut être que c’est à moi d’apprendre à avancer d’une autre façon pour une fois. de juste laisser faire les choses et de voir où est-ce quelles pourraient aller. me décollant légèrement de ta bouche, je finissais alors par murmurer « j’veux pas que tu me trouves.. invasive ? c’est juste que.. j’ai l’impression que tu me donnes quelque chose que j’avais pas eu depuis longtemps. » confiance.
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À nouveau, j’hausse les épaules, juste pas vraiment surpris ni choqué de la situation. « J’ai l’habitude. Ça a toujours été comme ça. Mais j’ai appris que j’avais une soeur récemment — enfin, une demi-soeur, une tromperie de mon père. Et avec elle tout va bien. C’est genre… La seule famille que j’ai. Que je puisse réellement considérer comme la famille. Bon après y’a ma cousine Dana avec qui j’ai grandi mais… C’est compliqué, elle accepte pas trop ma soeur. » Bref, j’crois qu’on va arrêter de parler de ma famille parce que tu vas flipper devant tant de complications. Et je gardais le silence à ta remarque suivante, parce que j’préférais pas embrayer sur ce chemin là. Pas ce soir, pas en ayant encore un peu d’alcool dans le sang. Pas sûr que parler sentiments était une bonne idée non plus mais ça, j’pense que c’était nécessaire si j’voulais pas te contrarier. Parce que ouais, j’préfère voir un sourire sur ton beau visage que cette moue renfrognée. Alors je te force à me regarder et j’te dis que ouais, tu comptes. T’as réussi à t’immiscer dans ma vie de façon subtile mais bien réelle au point que c’est toi que j’ai réclamé ce soir. Et crois-moi, en temps normal, j’aurais réclamé personne à ce genre de soirée, j’me serais fait un plaisir d’embrasser et de désapper à tout va. Les verres, ça aurait juste été la bonne excuse à mon comportement de queutard. Et tu m’embrasses, à nouveau chastement, comme un ‘d’accord’ resté silencieux, pour ensuite chuchoter ces quelques mots contre mes lèvres. « Toi aussi. » Toi aussi, tu me donnes quelque chose que j’avais pas eu depuis un moment. Le sentiment de compter. D’être désiré. Ça se voyait dans tes yeux en fait, ça se sentait dans tes gestes et… ouais, c’était plaisant. Je déposais un nouveau baiser sur tes lèvres, plus long cette fois. Ma langue se mêlait même à la tienne pour un baiser un peu plus intense, avant que je ne m’allonge sur le toit, t’entrainant avec moi pour te caler contre mon torse. « Ça va, t’as pas trop froid? Sinon on rentre. » À la soirée ou chez moi, ou chez toi. Peu importe ce que tu veux. En attendant ta réponse, je fixais le ciel pour admirer les étoiles. « Tu sais que je suis pilote d’hélicoptère? » que je lâchais, sorti de nulle part. Enfin, moi, mon cerveau il avait fait les connexions : le ciel, les airs, la tranquillité, le pilotage. Puis bon, ça en jetait toujours de dire qu’on était pilote. C’était cool. Sauf si t’avais peur du vide ou de voler. Alors là, j’aurais totalement raté mon coup qui visait à t’impressionner un peu.

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alors non, j’irais pas dire que j’avais une confiance aveugle en toi. j’irais pas jusqu’à te suivre les yeux fermés parce que j’étais pas non plus complètement bête mais.. j’sais pas, te rencontrer, c’était comme si ça m’avait donné un peu d’espoir. depuis jaxon, j’avais bloqué. vraiment. et bien sûr que j’allais pas t’en parler parce que c’était pas le moment, parce que j’avais une capacité à parler de toutes les choses insignifiantes mais qu’entrer réellement en profondeur -et donc discuter de ce que je pouvais vraiment ressentir- ça restait assez compliqué. mais jax, jax, il m’avait bouffé. c’était un peu comme s’il avait prit de ma lumière et que j’avais du mal à éclairer mon monde désormais. j’avais du mal à faire confiance aux gens en général parce qu’il m’avait apprit qu’on était jamais ce que l’on montrait. sauf que toi, toi t’avais débarqué d’un coup. et j’sais pas, peut être que c’était parce que tu dégageais une certaine simplicité. ou alors tout simplement parce que tu me faisais réellement ressentir des trucs positifs que je m’accrochais à toi. dans tous les cas, peu importait les raisons, je le faisais. doucement mais sûrement. alors non, mon but n’était pas de te faire fuir, de te faire flipper avec mes envies et mon ressentit mais.. j’savais que parfois, pour garder les gens, fallait savoir s’ouvrir. c’était ce que j’essayais de faire. et j’sais pas, j’aimais juste ce que l’on pouvait partager. comme le nouveau baiser plus intense qu’on était en train d’avoir, ta langue venant se mêler à la mienne et tes bras m’attirant contre ton torse pour se caler une nouvelle fois correctement sur le toit. « je peux y survivre » parce que quelque part, on était bien là. juste tous les deux, moi contre toi. j’avais pas spécialement envie de retrouver la foule ni de casser le moment en lui même. « ah bon ? » j’arquais un sourcil, étonnée d’entendre cette nouvelle compétence de ta part. pilote à ton âge ? j’trouve ça dingue. et incroyablement impressionnant en même temps. « tu m’emmènerais faire un tour ? » et j’avais l’impression de réclamer beaucoup de chose en une soirée mais.. à quoi bon me le proposer si ce n’était pas pour m’en faire profiter ? « t’as appris ça comment ? j’veux dire.. c’était par envie ? une obligation ? depuis combien de temps ? » wow, ça faisait beaucoup de question ça. même moi je m’en rendais compte.
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J’étais partagé ouais, entre l’idée de prendre mes jambes à mon cou sous le poids de tes mots, et l’idée de rester encore un peu à tes côtés parce que ouais, tu me faisais du bien. Tu allégeais un peu ma peine et ce n’était pas rien en ce moment. J’voulais pas dépendre de toi, cela dit. J’voulais pas dépendre de quelqu’un d’autre, que mon bonheur dépende de quelqu’un d’autre, comme je l’avais fait avec Cléo. Parce que les gens, les relations, ils vont et viennent, et quand Cléo était partie, ça m’avait brisé. Totalement. Irrévocablement. Parce que j’avais tout misé sur elle. Absolument tout. Et j’avais donc tout perdu d’un coup. Et je m’étais perdu moi-même dans le processus. Et j’voulais surtout pas revivre ça. Fallait que je sois ma propre source de bonheur, que je trouve du plaisir dans les gens et les choses extérieures, sans pour autant leur donner les pleins pouvoirs sur mon être. Alors on s’allongeait sur le toit, à regarder les étoiles alors que la fête battait toujours son plein en un étage plus bas. Et je m’ouvrais encore un peu plus. Parce que la vie, c’était donnant-donnant. Et tu t’étais ouverte à moi. Alors je te rendais la pareille. Non, je ne me sentais pas obligé, j’avais envie. « Si tu veux oui. » que je souris légèrement à ta demande. J’aime bien ça chez toi. Tu demandes clairement, t’as pas peur de déranger quand tu veux quelque chose. Je riais légèrement à tes questions. C’était clairement mignon. « Ben, quand j’ai quitté l’Australie, j’ai laissé ma passion là-bas… Le surf. Et j’y retournais à chaque vacances, mais j’avais besoin de quelque chose à Boston, pour les mois où je n’étais pas à Gold Coast. Alors c’est pas venu tout de suite parce que j’avais pas l’âge, mais… j’sais pas, j’ai fait un tour en hélico un jour et j’ai eu une révélation, j’ai eu envie de me retrouver derrière les commandes. Alors j’ai fait des stages, je me suis formé, et j’ai eu ma licence à mes dix-huit ans. » C’était des bons souvenirs, repenser à tout ça. Souvenirs que je n’avais pas toujours eu, d’ailleurs. « C’était mon échappatoire, quand j’avais trop de choses en tête je prenais l’hélico et j’allais voler un peu. Ça fait le vide. T’es tout seul, personne pour t’emmerder. Et puis… en septembre dernier, je me suis crashé. Mauvaise alimentation de l’appareil. Il a éclaté. J’ai perdu connaissance, et quand je me suis réveillé… J’savais plus qui j’étais. » que je dis en déglutissant difficilement. « Ça va mieux maintenant, mais mes crises de panique viennent de là. Et j’ai recommencé à piloter y’a un mois environ, pour surmonter ma peur. » Et ça avait marché. Alors tout allait bien non? Et fallait t'estimer heureuse que je te raconte tout ça. Parce que j'en parlais pas en général. Parce que ça restait l'épisode le plus traumatisant de ma vie. Et que mine de rien, au fond de moi, j'avais encore quelques zones d'ombres, j'étais encore flippé.

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fallait vraiment que j’apprenne à arrêter de déborder de la sorte en fait. parce que clairement, j’avais l’air d’en faire.. trop ? ouais. et si j’arrivais moi même à me trouver exaspérante alors j’osais même pas imaginer ce que ça pouvait être de l’autre côté. et puisque j’arrivais à contraster parfaitement avec cette personnalité parfois débordante, j’étais soudainement devenue silencieuse écoutant chacun de tes mots avec une concentration hors norme. et je sais pas, je sentais que tu te livrais vraiment. que ce que tu étais en train de me raconter, ce n’était pas le genre de mot que tu balançais à tout va à n’importe qui. alors je serrais un peu plus mes doigts toujours entrelacés dans les tiens. j’allais certainement pas t’aider à oublier cet épisode mais si je pouvais te transmettre un peu de soutien, alors je le ferais. « je te trouve courageux » vraiment. parce qu’oser remonter dans un hélicoptère après un accident pareil, c’était vraiment un signe de courage. probablement que je n’aurais jamais eu le cran de le faire. sauf que moi, j’avais rien à te donner en échange comme information. j’avais jamais rien vécu d’aussi fort ou d’évènement traumatisant. sauf que depuis le début, c’était un échange qu’on avait. je te racontais quelque chose puis tu le faisais à ton tour. comme si on se faisait assez confiance pour parler de nos vies, d’anecdotes plus ou moins importantes. et doucement, je me redressais, lâchant ta main et ton corps, ramenant mes jambes contre moi, soufflant légèrement. « j’ai pas vécu des choses comme ça, aussi.. traumatisante ? » je me mordillais la lèvre inférieure décalant une mèche de cheveux derrière mon oreille. « mais, j’ai souffert d’une autre manière. » énormément même. si bien que même aujourd’hui, j’avais parfois encore l’impression de suffoquer sous le poids de ce que je pouvais ressentir. « quand je suis entrée au lycée, j’avais l’impression d’être une grande. j’ai toujours eu de la facilité pour les relations avec les autres alors disons que j’étais à la tête des couloirs. élue la plus populaire, présidente du conseil étudiant, reine du bal de promo » c’était limite parfait. « et y avait jaxon. même statut au masculin alors je crois que dans la logique, tout le monde nous voyait ensemble lui et moi. » mon regard se perdait un peu dans le vide, je cherchais mes mots pas certaines de savoir comment réellement m’exprimer sur tout ça. « j’ai toujours été bête dans un sens. à croire que les gens étaient foncièrement bons, qu’il suffisait de creuser un peu. et j’suis tombée amoureuse de lui. je lui ai donné trois ans de ma vie, toutes mes premières fois et sûrement une partie de moi en même temps. » sauf que c’était pas la relation dont tout le monde pouvait rêver. c’était pas le conte de fée de petite fille qu’on pouvait s’imaginer. « j’crois qu’il a réussi à me persuader que j’avais pas le droit au respect. je l’ai laissé dépasser les limites des centaines de fois. toucher d’autres filles sans rien dire, à juste espérer qu’un jour il changerait. puis j’ai reçu une vidéo de lui à une soirée et j’ai abandonné. j’pouvais plus et j’ai juste tout arrêté. » je soufflais parce que j’aimais pas spécialement parler de ça. parce que c’était une zone d’ombre sur ma vie qui m’avait forgé mais marqué en même temps. « j’ai passé quatre ans à essayer de guérir mais.. le blocage était tellement puissant que j’ai jamais su aller vers quelqu’un d’autre réellement. puis j’suis venu ici en me disant que changer de ville, d’endroit, ça me permettrait peut être d’avancer. » d’aller de l’avant. de vraiment construire autre chose et de laisser le passé là où il devait être. « sauf qu’il est ici. et j’crois que le destin aime sérieusement se foutre de moi. j’avance d’un pas pour reculer de trois. et.. j’déteste celle que je suis. j’déteste vraiment cette fille. » parce que dans la finalité, j’connaissais rien à la vie ou à l’amour. j’étais enchainée à un passif trop douloureux et j’avançais pas. j’avais jamais avancé quand bien même je savais qu’il ne ferait plus jamais partie de ma vie. « j’suis juste coincée dans ce manque de confiance parce que j’ai constamment l’impression de ne pas être assez bien. et j’peux même pas me permettre d’être libérée en intimité parce que j’sais juste pas faire. et j’crois que j’ai juste peur d’être ce qu’il dit. nulle, pas intéressante. » sans intérêt.
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J’en arrivais à évoquer le crash et ouais, c’était un sujet normalement assez tabou pour moi puisqu’encore récent et traumatisant. « C’est de là que viennent mes cicatrices, pour la plupart. » Parce que oui, j’avais bien vu ton regard inquiet la première fois qu’on avait partagé mes draps toi et moi. « Sauf celles-ci… » que je soufflais en venant passer le bout de tes doigts sur les contours de mes plaies récentes sur le haut de mes abdos. « Ça c’est des coups de couteau. Une bagarre qui a mal tourné. Pas que je sois bagarreur, loin de là, mais Hae-Seong s’était fait agressé et… voilà, j’ai voulu que justice soit faite. Et c’est aussi moche parce que j’ai pas voulu aller à l’hôpital, c’est une amie qui m’a recousu dans son salon. » Je retirais tes doigts de ma peau encore trop sensible. Et à tes mots, je souriais légèrement. « Le problème c’est qu’il n’y a qu’un pas entre le courage et l’idiotie, et que j’ai pas un très bon équilibre. » répliquais-je dans une petite touche d’humour. Tu finis par te redresser, tu t’échappes de mes bras et je me demande donc ce que j’ai bien pu faire ou dire de mal. Mais non, c’est pas moi, c’est toi qui t’es reculée comme pour te protéger. Et tu commences à parler. Tu parles beaucoup, tu me racontes cette histoire, l’histoire de ton premier amour. Et j’écoute, me redressant à mon tour pour être assis à tes côtés. « T’es en train de me dire qu’on ne guérit pas d’un coeur brisé? » Parce que oui, tes paroles ne me donnaient pas beaucoup d’espoir de guérir des maux que mon amour pour Cléolya me causaient. Je venais m’assoir face à toi pour que tu me regardes, pour que tu m’écoutes. « Pour moi t’es assez bien. T’es une fille gentille, attentionnée, drôle, spontanée, à l’écoute. Faut pas que tu laisses les autres te dire qui tu es Vega. » Parce que c’est ce que Hae-Seong avait fait et ça l’avait mené à la tentative de suicide. « Il a juste pas vu la chance qu’il avait de t’avoir. Il t’a sûrement prise pour acquise. C’était son erreur, toi t’as rien à te reprocher. Tu pouvais pas continuer en étant malheureuse. » Et au final, j’me rendais compte qu’on était un peu dans le même cas de figure, toi et moi. Alors je me racle la gorge, tourne un peu la tête sur le côté. « La fille avec qui j’étais quand tu m’as embrassée… C’est pas comme toi et Jaxon, ça faisait pas aussi longtemps, loin de là, c’était plutôt récent même. Mais c’était intense, tout s’est fait très rapidement. Et je suis tombé amoureux d’elle. C’est la première aussi… Et on a rompu une première fois parce qu’elle est retournée vers son ex en étant avec moi, et j’ai pas supporté. On a fini par se remettre ensemble et je lui ai dit qu’on s’était embrassés donc ça a causé la rupture, mais en réalité, c’est pas toi le problème… C’était juste plus pareil. Y’avait son ex et son meilleur ami toujours dans le tableau, toujours plus importants que moi et… ouais, moi non plus, j’avais plus aucune confiance en moi face à eux, à toujours la voir les choisir, j’ai commencé à me renfermer et… » J’haussais les épaules. J’savais pas trop où j’allais avec ça, en fait. C’était dur d’en parler. « J’me suis perdu en cours de route. J’ai laissé mon amour pour elle m’aveugler, alors que j’aurais pas du. Parce que ça m’a rendu malheureux. » Pour ne pas dire misérable. Je soupire doucement, longuement, avant de reposer mes yeux sur toi. Deux coeurs brisés qui essayent de se reconstruire ensemble, y’a une certaine beauté dans cette douleur, tu trouves pas? « C’que je veux dire c’est que… » Je viens attraper tes mains pour les serrer dans les miennes. « Ne te perds pas en route Vega… parce que moi je t’aime bien comme ça. Et je vois absolument rien de détestable en toi. » J’te demande pas de me faire confiance, c’est sûrement trop tôt. Mais écoute-moi, au moins. Entends ce que je te dis. Et ne laisse pas tout ça prendre ta lumière. T’as besoin de personne pour être heureuse, tu dois faire en sorte d’être ton propre bonheur.

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( @Vega Avgeropoulos )
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doublé d’une salope aussi. ouais, parce que j’avais oublié ce détail mais j’oubliais pas les mots qu’il avait eu à mon encontre. les insultes qui étaient venus avec. et clairement, ouais, j’avais toujours tout ça en travers. parce que même après toutes ces années, il arrivait à trouver le moyen de me rabaisser et clairement, j’avais aucune idée de comment sortir la tête hors de l’eau s’il était constamment en train d’agir comme si j’étais la reine des putes alors que.. je lui avais fais quoi moi ? j’avais fais quoi à part l’aimer de toutes mes forces ? je te laissais guider mes doigts sur tes cicatrices et je frissonnais en entendant le récit de celles-ci. « promet moi de ne pas te mettre en danger inutilement » que je soufflais alors. parce que j’sais pas si tu te rends compte mais tu m’apaises. au point où j’en viens à réclamer du temps avec toi. j’voudrais pas te perdre pour des idioties. pour un côté chevaleresque de ta part qui finirait par tourner en drame. alors promet le moi. parce que je veux bien essayer de laisser les choses se faire toute seule mais je supporterais clairement pas d’entendre encore ce genre de chose. « j’peux toujours t’apprendre à rester debout » que je répondais d’un sourire. « on peut guérir de tout. parfois le processus et juste plus long. » peut être beaucoup trop long chez certaines personnes. j’dirais pas que j’étais toujours plongée dans cette histoire mais.. parfois, c’était dur. parfois, j’avais du mal à remonter, à vraiment mettre les choses derrières moi et chaque jour était un combat contre moi même et ce qui avait pu se passer. « et pour d’autres je suis une youtubeuse avec pas grand chose dans le cerveau. un exemple de superficialité. une trainée - ce qui est risible vu que j’ai dû coucher avec à peine quatre hommes différents dans ma vie » alors ouais, tout était une question de point de vue. tu disais une chose, les autres en disaient des différentes. et le plus dur étant que moi même, je n’arrivais plus à me situer dans tout ça. tes mains dans les miennes, je plantais mes yeux dans les tiens cherchant à retenir les larmes menaçant de couler. « tout comme tu dois retrouver ton chemin. parce que moi, je vois un homme qui a souffert mais qui est extraordinairement fort. qui dispose probablement de bien plus de courage que ce qu’il ne veut dire et qui cherche désespérément à briller. » j’inspirais profondément détournant mon regard sur le côté « tu as le droit de briller elliot. rappelle toi que si tu ne brillais pas assez pour elle, tu peux devenir le centre du monde de quelqu’un d’autre. »
(Invité)

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