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Je me régalais de voir sur son visage cette mine désastreuse se dessiner au fur et à mesure qu’elle comprenait ce que je lui demandais. Oui chère Agathe. Aller au bal. Avec moi. Et plus si affinités … Je savais pertinemment comment elle était. Je l’avais vu depuis qu’elle avait commencé à tourner au début de l’adolescence et encore plus depuis que son frère avait disparu. Cette histoire nous avait tous chamboulés. Même moi, l’insensible depuis que j’avais perdu ma soeur, j’en avais été peiné. Et je savais j’allais à l’encontre de ses principes, je n’étais pas idiot, je le percevais parfaitement. Mais j’aimais bousculer le monde autour de moi. Me foutre des conventions, faire bouger les choses à ma guise et parfois, avec délectation, contempler le chaos autour de moi. Et ça elle, le savait. Vous comprenez désormais l’expression de son visage. Son visage pourtant si parfait se répugner de l’idée de porter une robe que je n’aurai que l’envie d’enlever minuit passé. Et parce que je prévois tout, je sais qu’elle se refusera à moi. Mais ce n’est pas grave. Parce que j’aurai déjà gagné une étape, et fêterai ça avec du champagne dans ma chambre d’hôtel avec Vee ou Angel. Ou les deux. Elle me retirait de mes songes machiavéliques en un claquement de doigt cette rabat-joie avec ses conditions. Je la regardais impassible tandis qu’elle s’amusait à me chauffer, glissant sa main lentement dans mon entre-cuisses. Evidemment qu’elle me faisait de l’effet. Mais hors de question de le lui montrer. Avec elle c’était comme un jeu qu’il m’était interdit de perdre. Je continue de la regarder, esquissant un faible sourire. « Ca quoi ? » Je sais exactement de quoi elle parle, mais je veux l’entendre dire. Elle part finalement se chercher sa tequila, me laissant là comme un idiot. Je m’empare de la bouteille de whisky, la buvant au goulot avant de sortir de ma poche de quoi nous rouler un bon gros ter. Alors que je m’occupe à le rouler, la jeune femme revient avec sa bouteille de tequila. J’allume finalement mon joint, tirant une bonne bouffée, avant d’expirer. Je le lui tend. « Tiens, peut-être que ça t’aidera à te calmer un peu, je te trouve quelques peu … tendue ce soir bébé. »
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