Lougathe - Live fast, die young, be wild, have fun

Live fast, die young, be wild, have fun
— with @Agathe A. de Belgique-S

Il me la fallait elle. Agathe. La féroce. La magnifique. L’incandescante. Et la de Belgique-Schueller. J’avais fait ce pari idiot. Les lâcheurs allaient payer pour m’avoir laissé tomber à la seconde où j’avais quitté la Eliot. Mais aussi pour ma victoire personnelle, j’avais essayé une fois de l’avoir dans mon lit, en vain. Malheureusement pour elle, elle me connaissait que trop bien et savait que j’étais entêté. A force de cap ou pas cap … je lui avais envoyé un sms plus tôt dans la journée afin de me rejoindre au salon des Mathers à vingt heures. A vrai dire, je souhaitais l’inviter au bal. Je n’étais pas spécialement romantique, mais l’idée de me pavaner avec elle à mon bras devant ses frères me titillait pas mal. Ces bâtards finis. Et puis … il faut dire ce qui est, elle était incroyablement belle et intense. Je n’avais pas dormi de la veille. J’avais passé ma nuit sur un morceau de papier que j’avais rédigé sous forme de formulaire qui lui était destiné. On pouvait y lire plusieurs phrases types du genre :

- Trouves-tu Loup incroyablement beau ?
- Trouves-tu que Loup est l’homme le plus intelligent que tu connaisses ?
- Penses-tu que Loup ferait un bon coup ?
- As-tu envie de coucher avec Loup ?
- Souhaites-tu aller au bal avec Loup ?

Pas du tout narcissique, non, du tout ! Elle n’avait pas tellement le choix t’façon, puisque j’avais eu l’intelligence de ne mettre que des -OUI- à cocher, pour qu’elle soit bien certaine de ne pas se tromper. Aux alentours de dix-neuf heures, je quittais mon penthouse de Back Bay, vêtu d’un simple t-shirt manche longues noir et d’un pantalon casual avec des tennis. Je pris la Aston en direction du campus et plus particulièrement vers la Mather. Je l’y attendais finalement, papier en main que je relisais allongé sur le canapé près de la cheminée. Elle ne pouvait pas se refuser à moi avec une connerie pareille.

J'étais convoquée au salon à la Mather House pour vingt heures, à la demande de Loup. J'savais pas qu'est-ce qu'il voulait. Boire? Fumer? C'était possible. Tenter de m'amadouer encore une fois, puisque je lui avais foutu un magnifique vent la dernière fois alors que nous étions dans un état lamentable? C'était possible, ça aussi. Ce mec était malsain et littéralement entêté. Et il l'était davantage depuis qu'on avait commencé un jeu de cap ou pas cap. Ce dernier étant un ancien Eliot, il était déterminé à réussir les challenges. Autant dire qu'il voulait préserver son égo surdimensionné m'voyez. N'empêche, j'avais dû mal à le saisir et ce, même si lui et moi on avait passé la majorité de notre enfance ensemble. Je n'avais pas pris la peine de défaire les tresses de ce matin, préférant laisser mes cheveux comme tel. J'étais vêtue d'un legging noir et d'une veste couleur verte par-dessus ma camisole, je descendais les escaliers pour aller au salon. Lorsque j'arrivais dans la pièce, je voyais Loup allongé sur le canapé près de la cheminée. Je m'approchais silencieusement vers lui, sans faire de bruit. « Tu veux te remettre dans un état lamentable comme la dernière fois? » disais-je, me positionnant debout face à lui. Et sans lui demander son avis, je venais m'installer sur ses jambes. « Dégage tes jambes, j'voudrais bien me mettre à mon aise aussi. » disais-je, tandis que je remarquais le papier qu'il tenait. « Une lettre d'une de tes nombreuses admiratrices? » demandais-je, en faisant référence à sa réputation de coureur de jupon. Ça me fait plaisir.

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Allongé sur le canapé, je checkais mes sms reçus, dont l’un me venait d’une fille de la Cabot que j’avais rencontré la semaine dernière et avec qui je prévoyais de m’amuser un peu. Je lui répondais rapidement, prévoyant un rendez-vous pour le lendemain soir. Je relisais ensuite finalement mon petit formulaire jusqu’à ce que je sursaute à cause d’Agathe qui était venue par derrière en douce. Je la regardais, lui jetant un petit regard noir genre - meuf, me refais plus jamais ça. - Mais très vite, je l’observais. Elle était belle comme d’habitude, même si clairement elle aurait pu faire un petit effort de coiffure quoi. Je l’écoutais avant d’esquisser un petit sourire de voyou, la regardant droit dans les yeux. « Pourquoi ? T’as aimé la dernière fois avec moi ? » demandais-je, coquin. La jeune mather vint s’installer sur mes jambes, je serra la mâchoire sans rien dire avant de les retirer, en profitant pour m’attarder un peu sur ses fesses avec mon pied. Bah quoi ? Elle avait qu’à attendre que je les enlève en premier, non ? Je me réinstallais à mon aise, puisque madame avait décidé de prendre toute la place. Je la regardais avant de plier mon papier et de le ranger dans ma poche arrière. « Pourquoi ? Ca te rendrait jalouse ? » demandais-je avec une pointe de sarcasme. Sa réponse était à s’y attendre. Je glissais ma main sur le dossier du canapé, repliant une jambe contre moi, l’autre pied à terre. « Tu nous sers un verre de whisky bébé ? » lui demandais-je sérieux, les yeux dans les yeux. J’adorais jouer avec elle.

Je m'étais approché de lui sans faire de bruit et Loup sursautait en entendant ma voix. D'ailleurs, il me jetait un regard noir, j'savais qu'il détestait se faire surprendre ainsi mais est-ce que j'en avais quelque chose à foutre? Non. Ça me faisait marrer au contraire. Il me regardait comme ça pendant quelques secondes avant de changer d'expression faciale et j'reconnaissais cette expression qu'il était en train de faire. À un moment ou à un autre, j'avais eu droit à ce même regard. Et autant dire que ça me rendait mal à l'aise, parce que j'détestais quand on m'analysait. Néanmoins, je laissais rien paraître. Je ne tardais pas à lui poser la fameuse question qui expliquait son sms de tout à l'heure. Évidemment, Loup me répondait par une question. Et c'était l'une des principales raisons pour laquelle ça me rendait vénère. Il contournait ma question, parce que c'tait plus simple pour lui. Il aimait jouer avec mes nerfs, ça je l'avais compris depuis un bon moment déjà. « Si j'ai aimé te foutre un vent monumental la dernière fois? Ouais carrément, merci de demander. » répondais-je, enfonçant le couteau dans la plaie. Je venais m'installer sur ses jambes, sans demander son approbation. Je me mettais à mon aise, lui demandant par la même occasion de retirer ses pieds. Content ou pas, je m'en foutais. J'allais tout de même pas rester debout à lui taper la discussion, le canapé était largement grand pour nous deux. Je sentais son pied qui s'attardait sur mes fesses, je lui jetais un regard. « Enlève ton pied trouduc. » m'exclamais-je. Il se réinstallait dans le canapé, tandis qu'il pliait le papier avant de le ranger dans sa poche arrière. « Oui, je pourrais me transformer en bulldog pour le coup. » disais-je, répondant sur le même ton que lui. Comme si j'en avais quelque chose à chier des meufs qui passaient dans ses draps sérieux. Nos regards se croisaient et il me demandait de nous servir un verre de whisky. J'hochais la tête et j'attrapais un verre en plastique et la bouteille qui étaient sur la table basse. Au lieu de le servir, je lui foutais le tout dans ses mains. « Démerde-toi, chéri. » disais-je, chiante jusqu'au bout.

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Je la scrutais, l’observais dans les moindres détails me pinçant les lèvres. Finalement, la petite Agathe avait bien grandit et était devenue carrément bonne. Clairement il fallait que je la fasse. Ouais. Je l’écoutais, puis esquissa un petit sourire satisfait, laissant alors mon index glisser sur son avant bras alors qu’elle contournait le canapé. « Tu es tellement sexy quand tu me rejettes … » disais-je suave. Mais la jeune mather venait bondir sur mes jambes, je restais silencieux mais pas moins agacé. Pour ma petite vengeance personnelle, je laissa trainer un peu mon pied sous son derrière pour la faire chier, mais aussi pour mon plaisir personnel. Elle me lança un regard noir, me traitant au passage de ‘trouduc’. Sérieusement. J’écarquilla les yeux, feignant le choc, posant ma main contre mon torse, me désignant genre ‘moi ?’ « Bébé … tu sais que je n’aime pas trop quand t’es vulgaire, ça ne va pas avec tes magnifiques lèvres. » Ouais j’abusais, mais après tout, j’aimais ça. Et je savais qu’elle aussi sous ses airs d’offusquée. Je m’installais confortablement de mon côté puisqu’elle avait viré mes jambes. « Evite s’il-te-plait. » Clairement je la préfère humaine, je ne suis pas très fan de zoophilie, merci. D’ailleurs il manquait un truc à la soirée. De l’alcool peut-être ? Un bon whisky sec, sans glace. Je le lui demandais d’un air presque obsédé. Je la prenais vraiment pour ma petite femme et je savais que ça l’énervait. Mais puisque j’aimais la voir énervée … Je la voyais attraper un gobelet en plastique, et clairement c’était le genre de choses qui me manquaient à la Eliot. Un whisky ne se boit pas dans un vulgaire gobelet en plastique bon sang ! J’aurais mieux fait de l’inviter chez moi, tiens. Au moins il y a un lit kingsize … Bref. Je l’observe, je la regarde faire. Je sens à son regard qu’elle prépare une connerie. Elle est si prévisible. Elle fout le putain de whisky sur mes mains et là, je me sens vraiment con de lui avoir confié cette tache. Je me lève brusquement sans rien dire et secoue mes mains sur son visage, la regardant d’un air sérieux mais impassible avant de lui retirer la bouteille des mains et de me la faire au goulot. Pétasse. Je lui tend finalement la bouteille, tout en marchant un peu autour du canapé, autour d’elle, la regardant de ce même regard sérieux. Je sors finalement le papier de ma poche sans détacher ce regard et le lui tend. « Tiens. »

Son index glissait sur mon avant-bras alors que je contournais le canapé, je m'apprêtais à riposter mais Loup lâchait tout bonnement que j'étais sexy quand je le rejetais. Ouais paraît que c'tait l'effet Agathe. « Ah, j'comprends mieux pourquoi t'es à fond sur moi, babe. Ravie d'entendre que j'te laisse pas indifférent. » répondais-je, en rajoutant un grain de sarcasme. Son pied glissait sur mes fesses, il faisait exprès c'était pas possible là. Mon regard assassin croisait le sien et je l'insultais de trouduc. Ce dernier faisait mine d'être choqué par mes propos, sa main se posait contre son torse pour se désigner. « J'espérais quelque chose de mieux. C'est une phrase courante que vous dites à la Eliot quand vous essayez de pécho? » demandais-je, même en étant Mather il changerait pas putain. Je virais ses jambes, puis je souriais en l'écoutant parler. Évite s'il te plait. Je répondais pas, j'avais pas envie de commencer un '' qui de nous deux sortira le plus de phrases sarcastiques. '' J'étais l'experte là-dedans. Monsieur réclamait du whisky et je m'exécutais. Je prenais un verre en plastique et la bouteille, réfléchissant à un truc qui pourrait lui faire péter un câble. J'avais retiré le bouchon de la bouteille et je lui foutais cette dernière ainsi que le verre dans ses mains. La bouteille se renversait sur lui et Loup se levait brusquement, en secouant ses mains pour me foutre des gouttelettes sur mon visage. « Mais arrête toi putain! » disais-je en serrant les dents, alors qu'avec ma main libre j'essuyais mon visage. Enfoirer d'mes deux. Il m'arrachait la bouteille des mains, prenant de grosses gorgées. Puis il me la tendait, alors qu'il commençait à faire les cent pas autour du canapé, ou plutôt, autour de moi en me lançant un de ces regards. Loup sortait le papier que j'avais vu quelques minutes plus tôt, me le tendant. « C'est quoi? » demandais-je en le prenant. Je le dépliais et j'commençais à lire. J'haussais les sourcils en voyant le contenu, non mais c'tait une blague là? « Cocher dans le vide c'est une option aussi? » demandais-je alors que je levais mes yeux vers lui, amusée.

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Je lui adressais mon petit sourire satisfait, arquant légèrement un sourcil de haut en bas sans la quitter du regard. Evidemment qu’elle me faisait de l’effet. Je la prenais d’ailleurs déjà pour ma femme. Je laissais trainer mon pied là où il ne fallait pas, quitte à me faire insulter, me permettais de lui effleurer la peau de temps à autre, la regardais, bref je la draguais carrément quoi. Du moins quand elle faisait pas chier, parce que le coup du whisky sur moi m’aurait vraiment fait péter un câble si je n’avais pas de retenue. Je me levais immédiatement alors qu’elle se permettait carrément de l’ouvrir alors que je secouais mes mains près de son visage. Franchement qu’elle commence même pas. Après avoir bu quelques gorgées de whisky pur, je tournoyais autour d’elle, le regard glacial avant de brusquement sortir de ma poche ce formulaire à la con pour l’inviter au bal. « Lis. » disais-je sèchement avant de me laisser retomber sur le canapé, à la place exacte où je me trouvais avant qu’elle ne commence à saouler. Je l’observais. J’observais la moindre parcelle de son visage, en quête d’un quelconque indice. Mais ses mots me fixèrent vite. A. Il s’agit bien d’Agathe. Je lève les yeux au ciel, me retenant de rire. « Coche la vérité, ça sera déjà pas mal. C’est juuuuste là ! » disais-je pointant du doigt le seuls carrés vides du formulaire finissais-je avec mon petit sourire satisfait. Je la regardais finalement sans lâcher ce petit sourire. Parce que je savais qu’après ce que j’allais dire, elle était absolument obligée de venir avec moi. Notre petit jeu malsain. Qui je le savais, je le voyais à des kilomètres à la ronde, finirait mal. « Cap ou pas cap de m’accompagner au bal ? » demandais-je simplement.

L'idée de l'arroser de whisky était jouissif. J'aimais pousser les gens à bout, particulièrement Loup. J'le trouvais plus beau quand il tirait la tronche qu'avec son sourire de dragueur. Il se levait, secouant ses mains près de mon visage pour m'asperger de la boisson. Je me retenais pour pas péter un câble, parce que si c'tait pour lui une façon de se venger j'allais forcément riposter. J'essuyais mon visage avec le dos de main, même si j'en avais littéralement rien à chier d'être collante, au final. Loup commençait à tourner autour de moi en me fixant d'un air glacial et sérieux. Il sortait le papier de sa poche, qu'il tendait vers moi. J'avais pas le choix en fait, c'était un ordre. Même si j'voyais bien que c'était une putain de lettre, j'avais besoin de savoir ce qu'elle contenait. Le Mather m'ordonnait une fois de plus de lire et je pouvais pas m'empêcher de froncer les sourcils ou même de plisser les yeux. Je me méfiais tellement, parce que je pouvais m'attendre à tout avec lui. Il se laissait retomber à côté de moi, alors que je dépliais la feuille pour la lire. Je m'attendais pas du tout à ça, le mec il abusait clairement. Il faisait ce que tous les gamins faisaient à l'époque. Cocher oui ou non pour sortir avec un tel, on faisait notre choix et on le renvoyait à notre voisin de table qui le faisait circuler jusqu'à la personne concernée. La situation m'amusait, je devais l'avouer. Je lui demandais si cocher dans le vide était une option, aucune de ses questions me donnait envie de répondre oui. Et il me pointait les carrés vides, c'était carrément une prise d'otage ses questions putain. Je tournais mon visage vers lui, tandis qu'il me regardait en souriant. Le sourire d'un mec satisfait de son plan. J'allais ouvrir ma bouche pour dire un truc mais il me devançait, il me lançait un cap ou pas cap de l'accompagner au bal. « Tu m'fais vraiment chier. » disais-je en lui souriant à mon tour. « À une seule condition. » disais-je après un moment de silence.

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Parfois, je me demandais encore pourquoi je faisais tout ça. Pourquoi j’avais tenté ce pari idiot. Même la colère des frères DBS ne valaient pas le caractère de chiotte de leur petite soeur que pourtant je supportais depuis bien des années. Elle était parfois pire à supporter que les élans dramatiques de mon ex meilleure amie Harper. Mais bon après tout, elle était gaulée, et je m’étais déjà lancé dans cette aventure … Néanmoins agacé par cette sombre impertinente, je lui imposais la raison même de notre petit rendez-vous de ce soir. Et imposer était le mot adéquat, puisqu’elle n’avait d’autres choix que de signer pour une folle nuit au bal avec moi. J’avais même pris soin de réserver une chambre cinq étoiles à l’hôtel avec elle, et si elle se refusait à moi, je pourrais bien y inviter Angel ou une autre. Installé près d’elle, je l’assistais pour l’aider à répondre au questionnaire. Sait-on jamais, il se pouvait qu’elle n’aie pas remarqué à quel point elle avait envie de moi … Dans tous les cas, je sortais mon jocker. Cap ou pas cap de m’accompagner au bal. J’aurais pu lui faire bien pire après tout. Cap ou pas cap de coucher avec moi ? Mais bien trop facile. Je me délectais bien trop de nos petits jeux de séduction, de l’attente, des tensions qu’il pouvait y avoir entre nous pour briser de façon aussi idiote ce jeu d’un simple coup de baguette magique. Elle tourna son visage vers moi, non sans haine, avant d’esquisser un petit sourire. Le mien s’effaça aussitôt. J’arqua furtivement un sourcil, me relaissant tomber contre le dossier du canapé, détournant le regard vers la bouteille que je continua de boire. « Balance. » dis-je sèchement. Avec elle, je pouvais m’attendre à tout et n’importe quoi.

Sérieusement, qu'est-ce qui m'avait pris d'embarquer dans ce jeu de cap ou pas cap avec ce mec? J'étais littéralement prise au piège, limite il me retenait en otage là. Ptêtre parce que j'acceptais difficilement de perdre à ce genre de jeu déluré. En fait, c'tait pas le questionnaire en tant que tel qui me causait problème, c'était son invitation pour l'accompagner au bal. Moi, lui, ensemble. De plus, à la base je comptais pas y aller au bal. Tout simplement parce que c'était pas mon truc, j'détestais danser des slows, porter des robes avec des talons hauts, avoir une coiffure impeccable. Ça me représentait pas quoi et pourtant, je m'étais ramenée exactement dans cet état au bal l'an dernier lmao. J'y étais allée pour Wade, mon ex-plan-cul, ex-petit-ami, ex-je-sais-quoi, qui était mon cavalier au bal 2017. Puis, Loup qui me balançait un cap ou pas cap d'aller au bal avec lui, j'respectais même pas mes principes en fait, triste réalité. Là, j'avais.. pas le choix? Ça me faisait tellement chier putain. Je me tournais vers le jeune homme que j'envoyais chier, en lui adressant un petit sourire par la même occasion. Le sien disparaissait quelques secondes plus tard et avec raison, puisque j'acceptais de le faire en échange d'une condition. C'était pas parce qu'il venait de remporter que j'allais lui donner plus de satisfaction. Loup détournait le regard sur la bouteille de whisky qu'il buvait, évitant ainsi mon regard. « Tu ne feras pas ça là-bas. » répondais-je en posant ma main sur sa cuisse afin de caresser l'intérieur de celle-ci pour lui donner un petit aperçu. Et pour le provoquer tiens. « J'sais pas pour toi mais j'vais aller chercher de la tequila, je déteste le whisky. » disais-je en m'écartant.

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