Il suffit d'un jour pour oublier l'amour {Natizona}

Il ne suffit pas d’un jour pour oublier l’amour… Il ne suffit pas d’un faux pas pour tout balayer, tout oublié. Cela faisait un petit moment que Nate et Arizona étaient en train de se perdre, ils se voyaient moins qu’avant, malgré leurs sms échangeaient, leurs envies d’être l’un avec l’autre, ils s’éloignaient, sans même vraiment le désiré… Mais malgré ça, il faut plus pour oublier l’amour qu’ils se portaient l’un l’autre, pour effacer leurs souvenirs, leurs émois lors de leurs premières rencontres, lors de leurs premiers baisers… L’un comme l’autre ne semblaient pas prêt à se détacher de «  Natizona ». Alors vu de l’extérieur ça pouvait peut-être semblait idiot ou fou, mais de leur point de vue,  cette idée d’emménager ensemble en étant plus ensemble, ça leur semblait une idée parfaite ! Enfin moyennant quelque règle. Nate n’aurait pas supporté de voir un homme entré dans l’appartement et rejoindre la chambre d’Arizona… Il savait qu’il lui reproché sa jalousie et c’était comme l’hôpital qui se fou de la charité mais… imagine que quelqu’un puisse la toucher, l’embrasser, poser ses mains sur son corps, respirer son parfum, appréciait son sourire… Non c’était trop pour lui, impossible à supporter. Elle n’était peut-être plus à lui parce qu’il avait rompu mais son cœur était toujours à elle, quoi qu’il advienne. Running home to you…

Nate évoqua l’appartement qu’il avait trouvé et Arizona lui avoua l’adoré. «  Il y a deux chambre. Je pensais qu’on pourrait en faire un bureau mais… » Ils n’avaient pas évoqué cette règle, à savoir s’ils allaient dormir ensemble ou pas mais comme ils ne devaient rien y avoir entre eux… ça semblait logique qu’ils aient chacun leur chambre. Comme ça semblait logique qu’ils doivent éviter les câlins… Alors comme certain que ça allait lui manquait, Nate demanda à Arizona la permission de la prendre une dernière fois dans ses bras. Il la ramena alors à lui et la serra contre lui avec une immense tendresse. Il posa un bisou sur son front. «  Je t’aime. Je tenais juste à te le dire une dernière fois. Avant... qu’on reparte sur d’autres bases. »

@Arizona Harper-Duval

C'était trop dur pour moi. Je ne pouvais pas le quitter, une rupture n'était pas concevable. Il fallait trouver quelque chose, une solution à ce problème autre que de toute arrêter et reprendre chacun nos vies. Et cette solution il l'avait trouvé.. Réapprendre à se connaitre, vivre ensemble pour connaitre les habitudes de l'autre, sa façon de vivre, de faire, d'agir et de penser. Je ne pouvais pas me résoudre à simplement tirer un trait sur lui. Même si au début, je ne voulais plus entendre parler de lui, c'est finalement en lui expliquant calmement les choses que je m'étais rendue compte qu'il était prêt à s'excuser, qu'il reconnaissait avoir fait une erreur et qu'il méritait une seconde chance. on fait tous des erreurs et je ne voulais pas être si intolérante avec lui. Après tout il ne m'avait pas trompé, tout était pardonnable. Et pour mettre un cadre à cette expérience qui allait durer je ne sais combien de temps, il nous fallait des règles. Alors chacun on avait donnés des règles qui nous paraissait importantes et il semblerait que nous ayons été d'accord sur tout, rapidement. Pour moi la règle la plus importante était de ne pas aller voir ailleurs, de toute façon cette expérience était dans le but de nous remettre ensemble, enfin pour ma part, alors aller voir un autre homme ou une autre femme aurait pour moi été un forme de tromperie. Puis je n'en avais nullement envie. C'était Nate ou personne d'autres. Autre règle importante, la place de Nate dans notre couple et son besoin de s'imposer, alors tout naturellement j'acceptais de ne pas lui faire part de ma jalousie le temps qui'l trouve sa place. Le reste n'était que des cadres pour limiter nos pulsions et apprendre à réellement nous connaitre nous et pas uniquement nos désirs.

Nate se mis à parler de l'appartement et notamment des deux chambres. « Je préférerais qu'on garde deux chambres pour le moment. Chacun la sienne. C'est plus logique et pratique pour les règles.. On.. on verra plus tard ? » On verra quand on se sera remit ensemble ? C'était ce que je pensais mais que je ne pouvais pas lui dire. Parce que en voyant la solution qu'il venait de trouver, sa façon de s'excuser et d'être j'avais tout de suite comprit qu'il avait percuté ses torts et qu'il n'allait pas recommencer de si tôt. Mais je voulais lui donner une sorte de leçon mais surtout, toute cette histoire nous avait fait pointé du doigt quelque chose qui clochait dans notre couple et risquait de nous empêcher de faire ce qu'on voulait le plus : faire notre vie ensemble. Et c'est d'ailleurs ce moment que Nate choisit pour me demander s'il pouvait me prendre dans ses bras. J'accepte et il s'approche de moi avant de m'entourer de ses bras musclés. Mes bras à moi virent entourer sa taille et je profitais de cet instant pour le câliner à mon tour. Le son de sa voix et calme quand il me parle. J'hoche la tête et ferme les yeux quand il m'embrasse sur le front. Je pose ma tête dans son cou et respire son odeur, odeur que je ne vais pas sentir pendant un petit moment. Je me sépare enfin de lui, presque triste, j'aurais voulu que ce câlin dur une éternité. Parce que cette expérience va être très dur. Je lui souris avant de me gratter un peu les yeux. « Bon du coup je te laisse mes affaires, mais je vais y aller, le pollen commence un peu à me gêner. » Je m'avance vers la porte d'entrée mais me retour au dernier moment. « Nate, est-ce que je peux te reprendre un de tes t-shirt ? J'arrive pas à dormir sinon .. » Rien dans la règle indiquait qu'on ne pouvait pas dormir avec un objet appartenant à l'autre. C'était bon pour se retrouver petit à petit, seulement avec l'odeur. Et puis j'en avais vraiment besoin.

Nate évoqua alors l’appartement qu’il avait trouvé et les deux chambres. «  Oui c’est plus logique. Chacun son espace. Chacun son univers. » Elle rajouta toutefois un «  on verra plus tard » qui le laissa plein d’espoir. S’il était stressé avant l’arrivé d’Arizona, la pression retomber déjà parce qu’il avait trouvé une solution pour évité la rupture. Il ne savait pas si ça allait marche et ce n’était pas du tout conventionnelle comme idée mais l’essentielle était là : ils rester connectés ! Et c’était de loin le plus important pour lui, être sûr qu’il continuerait de voir Arizona. Est-ce qu’ils redeviendraient un couple ? Il l’espérait fortement et il était bien décidé à tout faire pour qu’elle lui fasse de nouveaux confiances et que ça redémarre entre eux. Il espérait arriver à la séduire et à la charmer une nouvelle fois bien qu’il était incapable ou de dire comment il y était arrivé avant. Nate n’était pas vraiment doué dans la drague, il se contentait d’être lui-même.  

Pour l’heure, il marchait un peu sur des œufs, aussi au lieu de prendre simplement Arizona dans ses bras il lui demanda la permission de le faire. Elle accepta et lorsqu’elle fût au creux de ses bras c’était comme s’il n’y avait plus qu’eux sur terre. Il aurait aimé que cette étreinte ne prenne jamais fin… Elle finit par se détacher de lui et se gratta les yeux. «  Vraiment désolé pour les fleurs. » s’excusa-t-il de nouveau alors qu’elle commençait à se dirigeait vers la porte. Elle partait. Déjà. Enfin presque.

Nate sourit. L’idée qu’elle veuille à tout prix dormir avec un de ses tee-shirts, comme un petit bout de lui, c’était plus que plaisant. C’était exactement ce dont il avait besoin pour penser sa peine dût aux derniers jours passaient sans elle. En fait il était comme son doudou, cette chose dont au tiens tellement que ça en est trop douloureux de la perdre… Il était ravi d’être son doudou ! «  Pas de soucis, j’vais t’en chercher un. Tu veux celui des Gryffondors ou celui des Knicks ? » Dit-il en citant les deux tee-shirts qu’Arizona c’était vite accaparé. «  Je reviens ». Nate se dirigea vers la chambre. Quand il était revenu de chez Arizona la dernière fois il avait rangé directement le carton de fond de son armoire, sans le déballer, sans même l’ouvrir… Ranger les affaires qui avaient autrefois trainé chez elle avait été au bout de ses forces. C’était ses affaires à lui mais elles étaient synonyme de tellement de souvenirs qu’il n’avait pas pût se résoudre à les remettre au Loft comme si leurs places étaient ici. Leurs places étaient auprès d’Arizona, tout comme lui… Il ouvrit l’armoire et attrapa le carton pour fouiller dedans et en ressortit le tee-shirt et autre chose. Il sortit de la chambre et retourna vers elle. «  Tiens garde les deux et poussinou ! » dit-il en lui rendant la petite peluche qu’ils avaient attrapé avec un automate le jour où elle l’avait emmené à l’hôpital pour sa cheville. «  Il s’ennuyait de toi. A Bientôt alors ? » demanda-t-il comme pour sceller une dernier fois cette promesse de vivre ensemble, de se revoir…

@Arizona Harper-Duval

« Chacun son espace .. »Je répète ses mots à haute voir en hochant la tête, plus pour en chercher le sens que pour montrer mon accord. Il fût un temps ou mon espace était aussi le siens. On cherchait juste à retrouver cet équilibre, qui viendrait avec le temps. Je me gratte un peu les yeux et me rend compte que ma gorge commence à gratter, ça me fait sourire. Encore un truc qu'il ne sait pas de moi. « C'est pas grave, tu le sauras. Pour te faire pardonner ou me faire plaisir vaut mieux m'offrir un burger, ça a plus d'impact que des fleurs et c'est moins dangereux pour moi. » Je ris juste avant de me diriger vers la porte d'entrée. J'hésite à lui demander et quand je vois tout ce qu'il est prêt à faire pour se faire pardonner, je fais un pas vers lui moi aussi, en lui demandant si je peux récupérer un t-shirt à lui, pour dormir. C'est pour lui montrer qu'il est toujours là dans ma vie. C'est aussi un sous entendu pour le rassurer sur le fait que même sans être encore dans cet appartement de la deuxième chance, je ne vais dormir avec aucun autre homme que son t-shirt à lui, son parfum. Il part dans sa chambre et revient avec mes deux t-shirt préférés, que je récupère en souriant. Je les colle contre mon visage pour respirer leur odeur, son odeur. Elle est toujours présente, toujours là, comme si rien ne s'était passé. Je souris tout en lui tendant le poussin en peluche. « Non garde le, de toute façon il va vite nous retrouver. » Je ne précise pas dans quel sens, si c'est juste dans le même appartement ou si c'est c'est plus. Je me contente juste de sourire en ouvrant la porte. « Bonne nuit Nate. » Et je sors, décidant de rentrer chez moi en faisant un petit détour par notre spot habituel, pour aller courir un peu.

END