Harlin ✱ Juste friends ou sex friend ou best friend ou no friend ... A toi de me le dire

Juste friends ou sex friend ou best friend ou no friend ... A toi de me le dire
— with @Harper Eleanor F. Kennedy

Finalement. Petit souci. Harper ne m’avait pas ramené. Mais Franck oui. Et j’avais le droit à l’incendie oral. Intéressant et fort instructif. Ce n’était pas mal. La voiture a peine déposer. Je sortis. Je ne voulais pas encore être gronder par Franck. J’avais l’impression d’avoir mon père en face de moi. Oui j’avais pris le bus. Oui j’avais pris soin de me désinfecter les mains. Avant et après. J’avais même mis une écharpe. Pour éviter au cas tout contact. Et bien sûr j’avais payé mon ticket de bus. Parce qu’un taxi cela aurait été trop visible. Alors que le bus. Personne ne me verrait le prendre. Mais bon. Je rentre chez moi. Je décide de fermer cette porte à clef. Je n’avais aucune envie d’avoir à me justifier. Et puis j’avais rendez-vous. Je passais sous la douche quand même. Avoir cette odeur de bus. Du peuple sur moi. Beurk. Je me dépêche. Je prends même la direction de l’armoire. Je change de vêtements pour un simple t-shirt noir aux imprimés blancs. Et le tour était joué. Je pris également une couverture. Je pris aussi au cas où mon téléphone. Mes lunettes de soleil. Et je me dirige vers le toit. Heureusement que je pouvais y accéder par l’autre porte directement. Sinon je serais sans doute suivit par Franck. Je marche vers la pergola qui est installée. Ou de nombreux canapés. Mais aussi un salon de jardin. Un barbecue. Et quelques hamacs. Bref. Très sympa comme coin. Je décidais de me poser dans le hamac le temps de quelques minutes. J’avais oublié de me maquiller aussi. Les bleus avaient marqué mon père. Et je pensais avoir le temps de les masquer. Mais non. Tant pis. J’ai juste du jaune un peu partout. Ce n’est pas grave. J’attendais ma Kenny.

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— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

Après un orage planant au dessus de nos têtes la veille, ce matin, Zéphyr et moi nous étions réconciliés par sms. Malgré tout, je m’étais tellement sentie mal que j’avais décidé de passer la soirée avec Noah, qui me semblait être le compagnon parfait pour oublier que mon meilleur ami pour qui j’avais des sentiments naissants, m’avait envoyée en enfer. Je me sentais encore mal de la veille tant j’avais bu avec Noah, bien que je ne me souvienne pas de tout. Heureusement, je m’étais réveillée toute habillée et seule dans la chambre d’Hadès, c’était déjà bon signe. Suite aux messages de Zeph, ma seule envie était d’aller faire une petite sieste chez lui, contre lui, dans ses bras. J’en avais vraiment besoin. D’être auprès de lui. Même si j’étais persuadée qu’il avait passé la nuit avec Rose, je ne pouvais pas le blâmer. Je passais certaines de mes nuits avec Alejandro depuis le Spring Break, la raison même de nos récents différents. Je devais encore sentir le champagne à plein nez, alors je décidais de sauter dans la douche d’Hadès. Noah dormait encore, et je partais discrètement pour ne pas le réveiller. Après avoir envoyé un sms à Henry pour le rassurer, j’appelais mon chauffeur pour qu’il vienne me chercher, afin de me déposer chez mon meilleur ami. Je me rendais alors compte que je n’avais évidemment pas prévu d’habits de rechange, et que j’étais toujours habillée avec la même tenue que la veille, à savoir une petite robe noire un peu courte, mes bas … et mon porte-jarretelles en dentelle noire. Qu’avais-je foutu sérieusement ? J’avais pourtant précisé à Zéphyr que ce serait une sieste sage, mais il se foutrait bien de moi. Une fois arrivée devant sa porte, je sonnais, légèrement anxieuse, baissant ma robe pour cacher mes cuisses. La porte était ouverte, alors je décidais de monter sur le toit, me disant qu’il devait déjà y être. Je gardais le tissu de ma robe collé à mes cuisses alors que je le rejoignais. « Zéphyr ? » appelais-je doucement avant de le voir se balancer tranquillement dans le hamac. Je souriais, m’approchant de lui. Je constatais déjà que ses bleus n’étaient pas encore tout à fait partis. « On dirait que tu n’as pas retenu mes petites techniques de camouflage ? » demandais-je doucement.

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— with @Harper Eleanor F. Kennedy

J’en avais que faire de tout ça. J’avais juste envie de passer du temps avec elle. Juste elle et c’est tout. Je soupire doucement. Je ferme les yeux. Je vais m’en dormir. Mais elle me réveille avec sa voix. Je relève la tête. J’enlève mes lunettes de soleil. Je souris. T’es juste la meilleure pour ça. Je n’ai pas envie de rivaliser avec ton talent. Je souris une nouvelle fois. Je me remets correctement. Je me lève. J’embrasse sa joue doucement. Je n’avais pas envie de me prendre la tête. Je n’avais encore moins envie de me prendre la tête tout court avec quelqu’un. Je la regarde. Elle est dans une tenue un peu bizarre. Je ne la savais pas aussi… Folle ? Non ce n’est pas le terme. Mais elle avait dit que nous devions être sage. Elle ose mettre ça. Je ne sais pas comment le prendre. Je pince mes lèvres. Je m’avance vers le canapé. Sagement. Pour une fois. Même si je suis obligé de la regarder. Elle et ses jambes. Vu la robe qu’elle a mis. Je suis obligé. Je me pose sur le côté du matelas du lit. Un espace qui fortement agréable. Un espace caché du soleil. Ou même du vent. Ou même de la pluie. Un espace sympa. Je dépose mes mains sous ma tête. J’observe le ciel un peu découvert. La pergola transparente en verre est parfaite pour ça. Je soupire légèrement. Pourquoi t’es habillé comme ça ? Je pose la question. Je demande. Je ne suis pas là pour faire le flic. Je veux juste savoir. Si ça trouve elle va voir son copain après. Ça m’énerve déjà. Le savoir qu’il peut lui retirer et pas moi. Mais je suis calme d’extérieur. Très calme. Sans doute parce que j’ai envie de passer du temps avec elle. Je la regarde alors. Dans les yeux. Même s’ils glissent quelques fois. Sur son corps. Sur ses lèvres. Sur sa peau.

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— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

Je souris à sa remarque, même si pour moi, ce n’était pas particulièrement enchantant d’avoir à recouvrir les horreurs de son père. Mais je n’ai pas envie de parler de ça aujourd’hui. Il se lève avant d’embrasser ma joue. Je ferme les yeux le temps d’une seule seconde. Je le suis sous la pergola, mais sens son regard sur ma tenue. Je me pince les lèvres, je suis extrêmement gênée, mais essaye de faire comme si de rien était, en espérant qu’il ne me dise rien. « Tu me fais une petite place ? » demande-je gentiment avant de venir m’installer près de lui. Mais il me regarde toujours sans un mot, je regarde ailleurs alors que je m’allonge près de lui. Je replie mes jambes mais ma robe redescend le long de ma cuisse, dévoilant davantage mes bas. Je la remonte un peu de mes mains, mais trop tard, il me fait la remarque. Il n’y a pas vraiment de réponse claire à ce sujet. J’ai fait l’idiote, après qu’il m’aie envoyée en enfer. J’ai voulu tester mes limites, faire une connerie, mais je ne l’ai pas faite. « J’ai passé la soirée avec Noah hier soir. Je n’ai pas eu le temps de repasser par chez moi pour me changer. » répondis-je simplement, calmement. Je ne savais pas s’il allait me poser davantage de questions sur la nature de ma relation avec Noah, quoi qu’il en soit, je n’avais rien fait de mal, et même si je l’avais fait … Bref. Je me calle contre lui encore plus pour le faire taire, posant ma main sur son torse, ma tête sur son épaule avant d’essayer de détourner la conversation. Passe-temps favoris ces derniers temps. Détourner les conversations. Cacher à tout le monde que j’ai arrêté mon traitement, rien que pour voir ce que ça fait. Cacher que j’avais des sentiments pour mon meilleur ami à tout le monde. Cacher que je faisais des cauchemars et pleurais chaque nuit. « Tu faisais quoi à l’ambassade ce matin ? »

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— with @Harper Eleanor F. Kennedy

Mon regard sur elle. Elle est maintenant à côté de moi. Je suis allongé sur le « canapé » ou sur le lit. Une chose est sure. C’est que c’est confortable. Et je pourrais dormir ici pendant des heures. Mais je lui fais une petite place. Je lui souris doucement. Sa tenue est si… J’ai pas vraiment les mots sur la chose. Je ne sais pas si c’est humain de voir les enlever. Mais elle m’avoue avoir été avec Noah. Oh … Très bien. Je n’ai pas envie de m’étaler. J’ai compris maintenant. Je baisse les yeux. Je ne soupire pas. Elle fait ce qu’elle veut de son corps. Mais je suis quand même déçu. Enfin de Noah surtout. Je ne sais pas quoi en penser et j’ajoute. Tu as passé une bonne soirée au moins ? Je ne sais pas si je veux la réponse. Si elle me dit oui ou non. Ou si elle me donne des détails. Mais voilà. Elle essaye de briser cette glace. Une glace qui vient de se former. Et je lui en remercie. Elle est magnifique pour ça. Même dans cette tenue qui la met en valeur. Je dépose mon bras autour de ses épaules. La question tombe. Je pince mes lèvres légèrement. Je … L’ambassade de ce matin. Je soupire. Je n’allais pas lui mentir. Pas à elle. J’ai été voir mon père. Zeus l’a mis là-bas pour la semaine dernière… Elle va me tuer mais tant pis. Et je dois donner mon autorisation pour savoir si je veux qu’il quitte le pays ou si je veux qu’il puisse revenir… Je pince mes lèvres légèrement. Je vais me faire tuer. Zeus m’avait déjà fait comprendre la chose. Il m’avait clairement arrêté sur le sujet. Mais Harper. J’avais peur de sa réaction. Mais aussi de ses mots. Ou même de ses émotions face à ça.

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Le jeune homme m’observait, je sentais son regard insistant sur mes jambes. Je lui expliquais finalement avec qui j’étais la veille et il ne sembla d’apparence pas broncher. Et je ne voyais pas son visage, allongée sur son torse. Je répondais naturellement. « Oui … ça m’a fait beaucoup de bien de le voir. » dis-je inconsciente que la syntaxe de ma phrase pouvait provoquer un énorme malentendu sur la nature de ma soirée de la veille avec Noah. Après tout, j’étais triste hier soir. Triste à cause de lui. Je n’avais donc pas spécialement l’envie de me justifier. Nous avons bu, beaucoup et puis c’est tout. Ou presque. Je lui demandais finalement ce qu’il faisait ce matin à l’ambassade afin de passer à autre chose, mais le jeune homme me sembla tout à coup bien plus embêté, je le sentais à sa voix, son intonation. Mais en entendant sa phrase en entier, je me redressais brusquement, m’appuyant sur son torse, le regardant droit dans les yeux. Mes cheveux retombaient légèrement dans son cou. « C’est simple, il part. » dis-je d’une voix catégorique. Il ne m’avait pas laissée m’occuper de son cas, c’était la moindre des choses qu’il s’en aille, il n’avait absolument rien à faire ici. « Zeph, je te préviens, si j’apprends qu’il est toujours sur le territoire la semaine prochaine, je fais un scandale, et cette fois-ci tu ne m’en empêchera pas. » continuais-je sérieuse avant de me rallonger de nouveau contre lui.

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— with @Harper Eleanor F. Kennedy

Donc elle a passé la soirée avec Noah. Je soupire. Je n’avais rien à dire. Elle était libre de ses faits et gestes. De ses envies. Et autre. Alors je soupire doucement. Je pince mes lèvres légèrement. Et sa remarque ne m’aide pas. Je baisse légèrement les yeux. Elle en profite pour s’installer. Et je lui parle de l’ambassade. Je dois lui dire. Je suis dans l’obligation. Elle se relève trop rapidement. Je la regarde. Elle m’ordonne de dire qu’il part. Je soupire légèrement. Harper… Si il part… Je ne vais jamais le revoir. Je la regarde un instant. Et finalement les menaces sortent. Je la regarde. Je soupire. Elle se fout de moi ? Je pince mes lèvres. J’ai jusqu’à Mardi pour me décider Harper. Ce n’est pas toi et Zeus qui vont choisir à ma place… J’ai juste envie que tout redevienne normal. J’ai envie de retrouver ma famille Harper… Tu devrais me comprendre non ? Je la regarde pour baisser les yeux finalement. Et d’instinct naturel. Je dépose la couverture sur elle lentement. Je reste même silencieux après. Mais je la regarde. Je souris légèrement. Je peux lui embrasser la tempe. Personne ne vous regarde. Personne ne vous observe. Et c’est tant mieux. Je vais pouvoir profiter d’elle. Seul. Je dépose mes lunettes de soleil sur mon nez. Je préfère cela pour observer tout ce qui se passe. Et surtout l’observer elle. C’est bien mieux. Plus facile. Et c’est ce que je fais. Je la regarde. Je l’observe. Je la scrute.

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— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

Je fronce légèrement les sourcils. « C’est pas le but ? » Qui voudrait revoir un type qui le bat ? Père ou pas, il est violent. Il a été élevé par des loups ou quoi ? D’ailleurs, l’idée qu’il puisse rester m’exaspère carrément en fait. Je m’exprime sur le sujet. Oui, clairement, je ferai un scandale s’il reste. Parce que je ne peux pas tolérer que qui que ce soit lève la main sur lui. Je pense à cet instant à la réaction d’Ale lorsque je lui dirai toute la vérité sur Zéphyr et moi. Je me pince la lèvre. Je soupire avant de me remettre contre Zéphyr. Je me cale contre lui et le sens soupirer suite à ma phrase. Je ferme les yeux une seconde. Merde. « Un homme violent reste un homme violent toute sa vie … et non. Je ne peux pas comprendre en fait figure toi. » finis-je sèchement. J’ai pas de famille, il avait oublié lui aussi ? Comme ce débile de Zeus la dernière fois qui me demande où sont mes parents. Je rêve … Vive l’amitié sérieux les gars. Il dépose lentement la couverture sur moi. C’est vrai qu’il fait un peu frais. Je me blottis tout contre lui, déposant mon bras sur son ventre, la tête sur son torse. Je suis bien installée, je sens même son baiser sur ma tempe. Je me sens bien. Je ferme un peu les yeux, juste quelques secondes avant de … « Zeph ? » Je laisse un temps de pause. « T’as fini de m’observer comme ça ? » demande-je avec douceur, un tantinet amusée. Oui parce que je le connais. Même les yeux fermés je sais ce qu’il est en train de faire, et je ne peux comprendre vu mon accoutrement.

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Je regarde Harper. Peut-être insouciant de ce que je venais de dire. Peut-être que je n’avais pas compris la leçon. Mais il restait mon père. Kenny n’avait plus personne. Encore moins de parents. Encore moins de frères. Et Henry était sans doute la seule personne qui s’occupe d’elle. Alors je viens humecter mes lèvres. Elle ne veut pas comprendre. Elle le devrait. On m’enlevait mon père. Elle devrait savoir. Elle devrait sentir que ça fait mal. Mais je la regarde. Kenny … Je veux juste que tout redevienne normal. Normal ? C’est impossible en ce moment. Ma mère est au palais. Mon père est à l’ambassade. Ma famille est déchirée. J’ai l’impression de vivre dans un cauchemar éveillé. Celui dont personne ne se réveillera. Je la resserre contre moi. Elle prend ses aises. J’observe le ciel. Puis je l’observe elle. Elle commence à me parler. Je pince mes lèvres. Je rigole légèrement. J’embrasse son crâne. Désolé… Je tourne les yeux vers le ciel une nouvelle fois. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas m’empêcher de le faire. Je m’amuse avec ses pointes de cheveux. Cheveux présents dans son dos. Ou bien à côté d’elle. Je m’amuse légèrement avec. Elle a l’habitude. Je fais ça tout le temps. Je souris doucement. Je caresse ses pointes. Je dépose mon autre main sur la sienne. Celle qui est sur mon torse. Je regarde le monde autour de moi. Je pourrais dormir. Je pourrais me laisser aller. Mais j’avais peur de trouver pire dans mes rêves. Alors je ne faisais rien. Je ne disais rien. Je ne bougeais pas. Je reste là. La tête bougeant un peu partout. Je suis silencieux toujours. J’avais besoin de calme. Plus qu’avant.

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— with @FRANKLIN Z. DE SPOELBERCH

Je me suis réinstallée sur son torse. J’en ai marre de son père. Je le déteste en fait. Et non, je ne peux pas comprendre. Qu’on lui enlève son père violent et qui aurait pu le tuer est probablement la meilleure chose qui puisse lui arriver. Il n’a pas besoin d’un modèle paternel aussi lâche que quelqu’un qui donne des coups. Je sais ce que ça fait de perdre un père. Mais mon père a tout fait pour que je survive au crash. Il m’a protégée, attachée, couverte de son corps avec ma mère du mieux qu’il pouvait alors que nous perdions de l’altitude. J’avais beau avoir à peine cinq ans, je m’en souviendrai toute ma vie. Mon père n’avait jamais été violent. Autrement je l’aurais rayé de ma vie. Mais je chassais ces pensées, détestant habituellement penser à eux. Ils étaient morts, et la vie appartenait aux vivants. Je soupirais calmement, me serrant un peu plus fort contre lui. « Tout va s’arranger, je te le promets. » Comment pouvais-je lui promettre une telle chose ? J’avais seulement envie de le rassurer. Qu’il sache qu’un jour, tout rentrerait dans l’ordre. Tout rentre toujours dans l’ordre d’une certaine façon. Mais je sens son regard sur moi. Je le lui fais remarquer, et ses excuses me font sourire. Je suis bien contre mon meilleur ami. Je ferme les yeux, j’adore quand il joue avec mes cheveux. Sa main est sur la mienne. C’est pour ce genre de moments que je vis. Je pourrais m’endormir si paisiblement comme ça. Si profondément, les yeux fermés, mais une pensée funeste me traverse l’esprit. L’instant était pourtant si parfait. Alors je parle, gardant les yeux fermés. « Promets-moi. Jure-moi Zéphyr. Que quoi qu’il arrive. Tu seras toujours là. Tu m’aimeras toujours. » Parce que j’avais besoin de son amour pour vivre. Sinon, qui étais-je dans ce monde ? Sans lui ? De la poussière.