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vice or a game of hearts. + ELLINA

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vice or a game of hearts.
feat. Dina & Elliot
Le moteur qui gronde dans la nuit noire, mes yeux qui se dressent vers les hauts murs de chez moi. Je reste là, immobile quelques secondes ou minutes à les contempler sans oser les approcher. Je pense à ma chambre que je vais devoir retrouver, celle qui me rappelle Basile, me rappelle cette dernière fois à l’intérieur, les derniers mots et les aveux. Elle me ramène dans des souvenirs que je me force à oublier, à jeter à la poubelle sans même réaliser que je baigne en plein dedans. Et j’appuie sur l’accélérateur, enfonçant la pédale pour démarrer à toute vitesse comme pour fuir. Je roule tout droit, la tête complètement vidée, l’esprit éteint, je roule sans réfléchir et sans aucun plan de secours. Puis je ralentis petit à petit, devant chez toi guidée par je ne sais quoi qui m’a poussé à revenir ici. Je déglutis, ça fait un bon moment et tellement que j’ai l’impression de ne plus te connaître, j’ai cette appréhension de taper à ta porte que je n’ai jamais connue. Pourtant elle est là, dans mon bas ventre et me noue la gorge quand j’arrive sur le palier. Je me retiens, m’imagine faire marche arrière et remonter dans ma voiture pour reprendre la route jusqu’au petit matin. J’ai la main qui se lève doucement, incertaine et qui vient à peine taper en me disant que tu ne seras peut être pas de l’autre côté. J’attends quelques secondes avant que la porte ne s’ouvre, je relève la tête et mes yeux vers les tiens. - Salut.. Que je souffle, tirant sur les manches de mon pull jusqu’à cacher mes mains par nervosité. - Je te dérange ? Me dit pas que oui, j’ai envie.. Besoin de te retrouver un peu.

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J’entends qu’on sonne à la porte mais j’me lève pas. Je reste assis à mon bureau, j’essaye de me concentrer tant bien que mal sur les cours que j’ai à réviser si je veux pas retaper mon année. Mais c’est dur, à cause de ce foutu trouble de l’attention qui me bouffe. Tout me parait plus intéressant que ces cours à la con. Et la sonnette retentit encore. Putain, on est à six dans cette baraque, y’a personne qui va daigner ouvrir la porte? Rahhh. Je peste intérieurement — et extérieurement un peu, j’fais exprès de râler en passant dans le couloir où se trouvent toutes les portes qui mènent aux chambres des autres colocataires — avant de descendre l’escalier suspendu et d’ouvrir en grand la porte. Et quelle fut ma surprise quand c’est toi qui te trouve face à moi, sur le pas de la porte. Je regarde l’heure sur ma montre — il est bien trop tard. Et on n’avait pas prévu de se voir à ce que je sache. Je te détaille de la tête aux pieds, tu tires sur tes manches — geste qui ne te ressemble pas le moins du monde d’ailleurs — et me demandes si tu déranges. « Euh… Non. J’m’attendais pas à te voir là, c’est tout. » Je me décale pour te laisser entrer et referme la porte derrière toi. « Qu’est-ce que je peux faire pour toi, Dina? » que je demande, croisant les bras sur mon torse, yeux fixés sur ta silhouette. Tu viens jamais sans intérêt, alors crache tout de suite le morceau.

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Tu met du temps à m’ouvrir, je commence à me dire que t’es pas chez toi, que c’est probablement un mal pour un bien et que j’aurais pas dû venir jusqu’ici. Un pas en arrière, j’ai tout juste le temps d’en faire un que la porte s’ouvre d’un seul coup et me stop net dans mon élan. Respiration qui se coupe automatiquement, comme si j’étais pas préparée à te revoir encore mais j’ai plus trop le choix maintenant. - Je passé dans le coin. C’est pas totalement faux, j’ai pas trop d’explication là-dessus, je sais pas pourquoi inconsciemment j’ai roulé jusqu’à chez toi, pourquoi c’est toi que je viens voir ni même pourquoi. Tu t’écartes pour me laisser passer, je suis le mouvement en entrant à l’intérieur et me retourne face à toi. T’adoptes ce genre de posture autoritaire que j’aime pas, tu croises les bras comme si t’étais déjà fermé à n’importe quoi venant de moi et je lève les yeux au ciel. Lassée. - J’ai besoin d’une raison pour venir te voir maintenant ? Que je demande, l’agacement dans le ton de ma voix. Comme si j’étais déjà venue juste pour le servir de toi.

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Tu passais dans le coin? J’arque un sourcil, peu convaincu. Ouais, soit. Je te laisse rentrer, referme la porte derrière toi, te demande que me vaut cette visite. Tu roules déjà des yeux — quoi, qu’est-ce que j’ai dis de mal cette fois? « Non, j’demandais juste si y’en avait une. Tu veux boire un truc? Alcool, pas alcool? » que je disais en me dirigeant vers la cuisine. « Comment t’as su où j’habitais, au fait? » J’pense pas que tu sois déjà venue ici, ni même t’avoir donné mon adresse. Je sors déjà la bouteille de cachaça pour préparer une caipirinha pour moi, attendant de voir ce que tu voulais boire toi. Je me retourne, appuyé contre le plan de travail, yeux plantés dans les tiens. J’trouve ça juste étrange que tu viennes à l’improviste après autant de temps sans nouvelles. Mais faut croire que c’est ta façon d’être, disparaitre et réapparaitre. Au moins, toi, tu réapparais. Basile lui, il est jamais revenu. Et sur cette pensée, je m’enfile une grosse gorgée de mon verre, la liqueur me brûlant un peu la gorge.


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- Aucune. La glace, le froid, le genre d’ambiance qui peut que me faire kiffer. J’entends dans ta voix que t’as des reproches, que tu le penses tellement fort qu’à force ta voix devient rauque, t’as la mâchoire qui se crispe quand tu parles et tu crois pouvoir me cacher tout ça alors que je te connais un peu trop bien à force. - Alcool. Comme si tu t’attendais à une autre réponse que celle-là. Je te laisse verser ton cocktail, j’approche doucement jusqu’à la cuisine même si je vois clairement que je suis pas trop la bienvenue. - Mes sources, tu sais si ça te fait chier que je sois venue tu peux aussi le dire.. T’en crèveras pas Maxwell. Que je balançais froidement, relâchant finalement mes manches en faisant ressortir mes mains pour croiser les bras. - Ou si t’as quelque chose à dire, crache le morceau ça ira plus vite. Et je venais m’accouder sur ton plan de travail, tentant d’attraper ton regard histoire d’y lire quelques réponses ou quelques silences.

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Forcément, tu réclames un verre alcoolisé. C’était pas une vraie question de toute façon, j’avais déjà entamé sa préparation avant même que tu ne me répondes. Hop, deux Caipis. « Tu crois pas que j’devrais laisser tomber Harvard et devenir barman ? » osais-je plaisanter quelque peu, pour détendre l’atmosphère. Je te tends ton verre, bois une gorgée du mien. On a pas besoin de trinquer, y’a pas besoin d’avoir une raison pour boire. « Non, ça me fait pas chier que tu sois venue, tu continues d’interpréter les choses comme tu sais si bien le faire. Je suis juste surpris. C’est légitime non ? J’ai rien de particulier à dire, je me demande juste pourquoi t’es là, pourquoi c’est chez moi que tu décides de débarquer. » T’as l’air d’avoir le cœur gros et c’est pas comme si j’étais un bon confident pour toi. On ne se fait jamais de cadeau toi et moi. Les seuls moments de tendresse qu’on a pu partager, c’est quand j’ai failli te tuer dans cet accident de voiture, et quand je suis venu m’effondrer sur ton pas de porte le ventre en sang. Faut croire qu’on s’apprécie que quand on est au bord de crever, toi et moi.

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Je relève simplement les épaules, hochant la tête pour confirmer tout en te regardant servir mon verre que je viens rapidement récupérer. - Attends, je goûte d’abord et je te donne la réponse.. Et dans la foulée je prenais une gorgée de caipi’ que tu venais soigneusement de préparer. Je mettais du temps à l’avaler, gardant le liquide dans ma bouche un petit instant le temps de m’approprier parfaitement le goût. - Hm.. Pas mal, tu devrais peut-être penser à une reconversion. Soufflais-je en faisant le tour du plan de travail pour te retrouver de l’autre côté. J’attrapais doucement ton t-shirt, le relevant doucement et juste assez pour entrevoir une partie de la cicatrice. Je grimace un peu, étire mes lèvres en serrant les dents avant d’afficher une petite moue. - Et moi ? Tu penses que je devrais abandonner la politique pour la médecine ? Je murmure, effleurant à peine la peau abîmée de mon index avant de relâchant le tissus qui vient la recouvrir aussitôt. Les yeux toujours au fond des tiens, le film de cette soirée là me repasse à l’esprit et me soulève le cœur rien que d’y penser à nouveau. Rien que de penser que j’ai eu ta vie entre mes mains un jour, que t’as eu la mienne entre les tiennes un jour. - C’est comme ça que ça marche entre nous, non ? Que je rétorque en me hissant sur le plan de travail pour m’y asseoir, juste en face de toi. - On vient se trouver que quand tout part en couilles. La voix faiblarde de vérité, peut-être un peu de regrets aussi.

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Tu joues le jeu, tu goûtes pleinement mon cocktail improvisé. Ouais, j’aime ça, faire des cocktails. J’me sens un peu chimiste dans l’âme, ça a une certaine classe je trouve. Mais sûrement pas au point de me reconvertir, même si tu me donnes ton aval. « De la part de quelqu’un qui a l’habitude de boire de vrais cocktails aux comptoirs, je suis flatté. » Moi, j’m’amusais juste dans ma cuisine à mes heures perdues. Je bois une nouvelle gorgée de mon verre avant de le reposer derrière moi sur le plan de travail. Tu t’approches, tu te plantes en face de moi. Tu attrapes les pans de mon t-shirt et j’agrippe tes poignets dans mes paumes, comme pour t’arrêter. Je sais ce que tu vas faire. J’inspire doucement, longuement, cette tension toujours palpable, avant de desserrer un peu ma prise sur tes poignets pour te laisser remonter mon haut et découvrir le haut de mes abdos meurtris par les coups de couteau. Et tes doigts effleurent la cicatrice encore récente, trop récente pour que je sois à l’aise avec elle. Alors mes muscles se tendent, mes abdos se contractent sous ce contact. C’est comme avec Vega, comme quand elle a passé ses doigts dessus dans faire exprès : ça pique. Ca démange, c’est presque douloureux. Et tu me libères, tu relâches le tissu qui cache à nouveau ma peau et je lâche tes poignets. « T’as autant de chance de réussir en médecine que moi en combats de rue. » C’est-à-dire, très peu, vu l’état dans lequel je suis arrivé chez toi suite au dernier en date. Tes yeux sont plantés dans les miens, j’ai un peu le cœur qui s’emballe parce qu’ils sont inquisiteurs, c’est comme si ils farfouillaient au plus profond de mon âme et ça me dérange. Puis tu romps le contact, tu recules un peu pour t’asseoir sur l’ilot central de la cuisine, face à moi. « Qu’est-ce qui est parti en couilles alors ? Parle-moi. » que je souffle doucement. A mon tour de te regarder d’un air un peu trop invasif pour que tu t’en sentes à l’aise.

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Je repose le verre doucement, soufflant un léger rire sans bloquer dessus. Non, j’étais plus curieuse de revoir ta blessure, comme si j’avais besoin de me rappeler, parce qu’après ça on s’est plus jamais retrouvé. Alors peut-être que je trouverais une réponse sur la ligne de peau froissée, tes mains agrippent mes poignets pour m’empêcher d’aller plus loin. Je redresse rapidement les yeux, soutenant ton regard tout en continuant mon geste. Lentement, doucement, parce que t’avais pas à avoir de craintes avec moi, t’avais pas à te sentir mal ou étouffé quand c’est moi. Cette cicatrice on la partage au fond, elle fait autant partie de toi que de moi, j’ai encore des particules de ton sang sur mon tapis. Tu te contractes tout entier, je sais même pas si tu respires à ce moment-là alors je relâche l’emprise, je te libère du fardeau. Je souris à peine, ouais c’était pas faux et puis de toute façon je me vois pas recoudre des corps toute une vie. Je me vois pas réanimer les autres en attendant de l’être moi, de recoudre mon âme. - Je peux dire que je t’ai marqué à vie maintenant au moins.. Que t’auras toujours un souvenir de moi, peu importe lequel. À chaque fois que tu prendras ta douche, que tu t’habilleras ou que tu seras avec une autre dans tes draps, tu penseras à moi quand tes yeux rencontreront ta cicatrice ou quand leurs doigts l’effleureront. Et puis j’abandonne ton regard, baisse la tête parce que j’ai pas envie que tu lises dans mes yeux. J’ai juste envie que tu crois ce que je te raconte, sans chercher à creuser plus loin. - Tu le sais très bien. J’me suis laissé aller avec un fantôme. Une façon de dire que j’avais laissé bêtement mes sentiments avoir le dessus, pour la première fois avant que le démon ne s’évapore sans dire un mot.

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Ce contact est douloureux, autant physiquement que mentalement. Les cicatrices encore trop récentes me brûlent presque autant que tes doigts qui parcourent ma peau. Jusqu’à ce que tu me rendes ma liberté et t’assoies sur le comptoir face à moi. J’sais que c’est le genre de truc qui te fait kiffer. Marquer les gens à vie. Savoir qu’à chaque fois qu’on pose les yeux sur cette marque, on a une pensée pour toi. Parce que ta plus grande peur, c’est de tomber dans l’oubli. Faut pas être un génie pour le remarquer. Juste un tant soit peu attentionné et attentif. Les cicatrices ne sont pas très belles, à l’image de notre relation. En même temps, j’te demandais pas de faire un chef d’œuvre – simplement de me garder en vie. Et t’as parfaitement rempli ton rôle. Sans toi, j’serais pas là aujourd’hui. Tu baisses la tête, évites mon regard inquisiteur. « On est deux, au moins. » T’avais peut-être perdu Basile mais t’étais pas la seule. Moi aussi, je l’avais perdu. C’était peut-être pas le même amour, quoique. C’était mon frère, toujours là dans les bons comme dans les mauvais moments et il avait simplement disparu du jour au lendemain sans prévenir, sans laisser de traces. J’savais même pas s’il était encore vivant en fait. Je bois une grosse gorgée, laisse mon verre là puis m’avance vers toi pour glisser ma main sur la tienne. « T’as le droit d’avoir mal, tu sais. » C’était ce que j’essayais de me dire dernièrement, moi aussi. « T’as pas à te cacher avec moi. J’pense qu’on a vécu assez de choses dégueulasses pour que tu te retiennes. T’as enfoncé tes doigts sous ma peau j’te rappelle. » Alors tu pouvais bien prononcer quelques mots, c’était pas ça qui allait t’effrayer. Et au pire, si t’avais peur, moi, j’étais là pour te rassurer.

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