Les grand esprits se rencontrent, mais il n'y a pas qu'eux ...

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Se chamailler n'était que source de distraction, en aucun cas nous ne nous disputions dans l'intérêt de porter l'attention sur nous. J'avais déjà eu assez d'attention comme cela étant plus jeune, et cela m'avait bien desservie fut un temps, alors un minimum de discrétion était de mise. En vérité on ne se détestait pas vraiment, sinon on ne serait pas en train de se donner rendez-vous pour aller faire la fête au Royale pour le samedi qui venait. A vrai dire je connaissais d'autres endroits mais je ne le voyais pas vraiment fréquenter ces lieux. Après tout, c'était Andrew, un Eliot, qu'il le voulait ou non, et donc un homme avec des goûts raffinés. Ca m'aurait d'ailleurs étonnée qu'il décline cette discothèque étant donné sa réputation. Et d'ailleurs en parlant de réputation, il était en train de penser à tort que j'avais regretté ce qu'il s'était passé la dernière fois dans cet ascenseur. Je tins tout de même à lui faire part de mon ressenti avant qu'il ne se fasse de fausses idées. Ca avait l'air de le rassurer, mais il ne sauta pas au plafond pour autant. Je me redressa légèrement. « On pourrait remettre ça .. » lui soufflais-je, un sourire coquin au coin des lèvres. Oh, ce n'était qu'une simple proposition, mais comme nous ne savions pas pour combien de temps on en aurait à rester coincés, autant s'occuper comme on le pouvait.
  

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Peut-être que dans une autre vie, nous aurions été le genre d'amis toujours sur la même longueur d'ondes, à se faire des calins, ce genre de choses. Sauf qu'avec mes amis, je n'en avait pas un seul avec qui je pouvais me disputer sans arrêt, tout en sachant que je l'appréciais dans le fond. Du coup, quand j'ai rencontré Andrew, c'était jackpot car il s'amusait tout autant que moi à me balancer des vacheries à la figure. Notre relation prenait décidément une toute autre tournure, car nous étions actuellement partis pour se retrouver à faire la fête tous les deux au Royale ce samedi. Un lieu qui convenait tout à fait au statut et à la personnalité du jeune homme. D'ailleurs en parlant de lieu, cet ascenseur semblait faire rejaillir de vieux souvenirs chez lui, des souvenirs assez torrides. Je lui proposais d'ailleurs de remettre ça après l'avoir rassurée sur ses compétences ... physiques. Il me demanda alors si je manquait d'oxygène pour avoir eu une telle idée. « Justement, c'est parce que j'en ai à revendre que je te le propose » lui répondis-je, sourire en coin. Il s'approcha ensuite de moi dangereusement, n'ayant sa bouche qu'à quelques centimètres de la mienne. De ce qu'il disait, une fois, c'était l'essayer, mais deux fois, c'était l'adopter, à mes risques et périls. « Ca tombe bien, j'adore en prendre des risques » lui murmurais-je suavement.
  

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Une bonne embrouille, une bonne dispute, voilà ce qui apportait un peu de piment à un quotidien un peu fade ! J'aurais pu exprimer ma joie en trouvant comment agrémenter mes journées en la personne d'Andrew, mais je préférais de loin lui balancer des vacheries à la figure, et ce plaisir était réciproque. Mais dans le fond, on savait s'apprécier à notre juste valeur, au point de se faire une soirée ensemble. On savait également s'affectionner mais dans un tout autre registre beaucoup plus intime dont la partie ne faisait que commencer. Recommencer une nouvelle fois une partie de jambes en l'air faisait partie des risques que je voulais prendre, et ce n'était pas lui qui allait s'y opposer. Il commençait d'ailleurs à jouer de mon oreille, avant de s'attarder sur ma bouche. On était encore et toujours coincés dans cet ascenseur, peut-être même allions-nous y passer le restant de nos jours, donc pourquoi pas profiter de nos derniers instants comme il le disait si bien. Je prolongea son baiser avec un peu plus d'intensité, le rapprochant de moi par mes mains posées sur ses hanches. Plus collé que ça, ça n'existait pas, et je décida de profiter de cette proximité pour étendre le baiser à son cou.