Les grand esprits se rencontrent, mais il n'y a pas qu'eux ...

Harvard, la belle Harvard sous ce temps encore un peu pourrit de Boston, pourquoi l’université ne se trouve pas en Californie comme peut l’être Berkeley, parce qu’étudier au soleil c’est prouvé, quand on bosse au soleil, en plus d’être de meilleure humeur on est surtout plus productif et plus motivé. Bon forcement ici à Boston le temps à beau être médiocre et la température moitié moins élevée que peut l’être celle de Berkeley il faut tout de même bosser, se sortir les doigts pour réussir et aller travailler au soleil. Pour Andrew c’est raté, il sait déjà qu’il bossera à New York, au dernier étage d’un building immense certes, même proche du soleil il y a des chances que la température ne soit pas la meilleure possible, mais que voulez vous, les vacances sont faites pour ça, si vous vivez au soleil vous n’avez pas de plaisir à partir au soleil.
Pour le moment les vacances tout comme le soleil sont encore très loin, ce matin c’est cours d’économie, le genre de cours encore pire qu’un cours de mathématiques. Il y a des chiffres partout, des termes techniques, des abréviations, vous avez intérêt à vous accrocher et ne pas vous endormir. Dans la salle il fait assez chaud pour vous donner l’impression d’être dans votre lit, la sieste encore loin, vous pouvez très facilement piquer du nez. Enfin ça ce n’est pas du tout le cas d’Andrew, posté au premier rang, bien assit droit, notant tout ce que le professeur dit, ne loupant une minute de cours, posant des questions et répondant à celles du professeur. En gros l’élève modèle, celui que tout le monde aimerait avoir, celui que tous les professeurs aiment et que les élèves détestent. Heureusement pour lui les gens l’apprécient, il fait juste la part de choses et veut absolument réussir et pas seulement grâce à son nom connu dans le monde des affaires.

Les quatre heures finissent enfin, direction la bouffe, il est midi passé et le ventre sur patte qu’il est meurt déjà de faim. Rester assis à réfléchir est tout aussi difficile qu’une grosse séance de musculation ou qu’une sortie en course à pied. Il appelle donc l’ascenseur pour se rendre aux étages inférieurs. Seul dedans il est sur son portable en train de répondre à des mails et surtout profite de ce moment de calme pour regarder la bourse, les informations politiques et surtout les magasines people pour s’assurer qu’il n’est pas dedans. Le nez sur son portable il ne s’aperçoit même pas qu’une personne vient de rentrer dans l’ascenseur. Cette personne n’est autre qu’Angel Damon, une fille qu’il connaît bien, une fille avec qui les relations sont assez tendues. Pour faire cours ils sont tout le temps en train de se balancer des piques, ils sont violents d’un point de vu verbal, mais allez savoir pourquoi il l’aime bien. Quand vous n’aimez pas quelqu’un vous ne cherchez pas à la clasher, vous la fuyez et voilà. Mais non lui est souvent en train de la titiller quand il la croise et elle n’est pas en reste. Ils ont même couché une fois ensemble, dans un ascenseur en plus. La dispute avait été tellement forte qu’il l’avait embrassé, elle lui avait enlevé sa chemise et je ne vais pas vous faire un dessin pour la suite de l’histoire.

Il leva les yeux au moment où l’ascenseur s’arrêta net, entre deux étages, les lumières éteintes il n’y avait que le bouton rouge d’appel d’urgence et celui d’ascenseur en panne qui éclairait la minuscule capsule. Il coupa donc son téléphone pour porter son attention sur la personne, s’apercevant que c’était Angel il ne pu s’empêcher de lui balancer au visage. « Tu as tellement aimé notre dernière prise d’ascenseur que tu veux remettre ça en le faisant tomber en panne. » il marqua une pause avant de lui lancer « Mais les erreurs ça sert à apprendre et surtout à ne plus les reproduire, donc tu rêves ma belle » Bon il y avait sûrement pire comme erreur et le coté bestiale de leur dernière prise d’ascenseur ne lui avait pas déplu bien au contraire, mais le dire serait une connerie infâme. La joute verbale ne faisait que commencer, d’autant plus que le bouton appel d’urgence ne fonctionnait pas…

(c) sweet.lips

@Angel Damon

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Les grand esprits se rencontrent, mais il n'y a pas qu'eux ... (Andrew & Angel)

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J'avais beau prendre plaisir à me rendre en cours, ce matin il faisait une telle chaleur dans l'amphithéâtre que ça en devenait insoutenable. Pourtant ce n'était pas encore l'été, mais ça faisait déjà quelques jours que la salle s'était transformé en un véritable sauna. Et comme on dit, aux grands maux, les grands remèdes, et j'avais embarqué dans mon sac tout le nécessaire pour ne pas fondre comme neige au soleil. Avant que mes neurones ne se transforment en paninis à la fin de la matinée, je faisais tout mon possible pour ne pas m'endormir bien que la tentation était présente. Je ne perdais pas une miette du cours et recopiais studieusement chacune des paroles de mon professeur de psychologie que je trouvais dignes de se retrouver dans mes écrits. Je posais également quelques questions de temps à autre, quand j'en avais qui me venaient à l'esprit. Mine de rien, j'avais tout de même hâte d'être à l'heure du déjeuner et de pouvoir enfin sortir de ce four. Ces traditionnelles quatre heures que je pensais interminables arrivèrent enfin à terme. J'optai pour l'ascenseur car je sentais que si je faisais quelques pas de plus, je m'écroulerai par terre. Quand les portes s'ouvrirent je tomba nez à nez avec Andrew, qui n'avait pas l'air de m'avoir remarqué et c'était tant mieux. Ce n'était pas l'envie qui me manquait de me diriger vers un autre ascenseur, mais honnêtement je comptais bien économiser mes dernières forces avant de pouvoir enfin en reprendre autour d'un repas. Je pris sur moi et m'engouffra à l'intérieur. Au bout de quelques secondes, l'éclairage s'arrêta net, ne laissa apparaître que deux boutons qui ne signifiaient rien de bon. Oh punaise non, pas une panne s'il vous plait ! Pas avec lui ! Il leva les yeux au ciel avant de s'apercevoir que surprise ! Il était coincé avec moi. Il ne manqua pas de faire allusion à notre dernier dérapage dans un ascenseur pour mieux jouer avec mes nerfs. « T'as vraiment cru que je voulais remettre ça ? Tu te crois irrésistible ? » lui répondais-je du tac au tac. Non mais je rêvais ! Pour qui il se prenait ?

@Andrew T. Koch

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Ascenseur avec la belle Angel, c’était quelque chose qui ne lui rappelait pas que des mauvais souvenirs, ils étaient en perpétuel confrontation, toujours à se chamailler et encore le mot est très faible pour définir ce qui leur arrivent. C’est deux là se haïssent en apparence, mais peut-être pas qu’en apparence. Après tout le monde le sait, entre la haine et la passion il n’y a qu’un pas qu’ils ont déjà franchit une première fois, ils étaient tous les deux consentent alors elle ne pouvait pas forcement l’accusé lui de ne pas avoir su se tenir. Andrew avait tout de même était déçu d’être enfermé avec elle et il y a de quoi, si ça avait été une belle inconnue ou une personne avec qui il s’entend les choses auraient été plus simples, mais non il fallait que ce soit Angel, celle avec qui il y avait toujours conflit, celle avec qui les choses n’étaient pas facile pour un sous.
Avant même de chercher à répondre à la jeune femme il leva son téléphone, il fonctionnait parfaitement quand l’ascenseur était en marche, il captait internet, les sms et il pouvait appeler. Mais maintenant que la boite de conserve c’était refermé plus rien ne marchait. Levant le téléphone le plus haut possible comme si cela allait changer il cherchait du réseau, un moyen de prévenir les gens qu’ils étaient enfermés. Car oui il savait que leurs vies n’étaient pas en danger, mais s’il voulait rapidement aller manger et se débarrasser d’Angel il fallait bien que l’histoire se termine vite.

« Irrésistible je ne sais pas, mais que tu veuilles remettre ça laisse moi avoir le doute. Je ne t’avais jamais entendu respirer aussi fort et gémir aussi violemment que cette fois-ci. Laisse moi avoir le doute » dit-il sans même la regarder et en faisant les cent pas dans l’ascenseur. Il allait y avoir des étincelles entre les deux et avec un peu de chance ça allait faire redémarrer l’ascenseur. Pour le moment il n’y avait qu’elle et Andrew est quelqu’un de plutôt bavard, elle allait donc devoir faire un effort. Elle restait là debout sans rien faire, elle ne cherchait même pas à avoir du réseau, voilà pourquoi il leva les yeux vers elle avant de lui lancer. « Et regarder si ton téléphone fonctionne c’est trop te demander ? » Avec un peu de chance elle avait du réseau, elle allait prévenir quelqu’un et ensuite ils seraient libéré de cette cage.
Pendant ce temps là il se mit devant le panneau de contrôle de l’ascenseur, appuyant sur tout le bouton et surtout appuyant avec plus d’insistance sur le bouton d’appel d’urgence, rien ne fonctionnait. « Putain fait vraiment chier cet ascenseur de merde, en plus j’ai la dalle » Angel ou ne pas manger ? Il ne savait pas forcement la chose qui le faisait le plus chier, c’était même à la surprise générale de ne pas manger. Fouillant dans son sac il devait avoir un petit truc a grignoter…

Il sortit deux barres de chocolat, ce n’était pas un steak, mais au moins ça allait le caler un petit temps, l’occuper quelque seconde et surtout éviter à son ventre de gronder dans cet endroit clos. Il avait beau toujours s’en prendre à la belle brune en face de lui, il n’en restait pas moins une personne bien élevée, voilà pourquoi il lui tendit une barre elle en ferrait ce qu’elle en veut « Tien il est midi, t’es déjà chiant quand tu n’as pas faim, alors quand tu as faim ça doit être l’enfer. Alors prend ça sa m’évitera d’être emmerdé » Bon bien élevé certes, mais c’était tout de même Angel en face, hors de question de lui faire des courbettes et des amabilités…

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@Angel Damon

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Les grand esprits se rencontrent, mais il n'y a pas qu'eux ... (Andrew & Angel)

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Andrew et moi, on était un peu comme chien et chat, toujours à se disputer sur tout et n'importe quoi. Il y avait toujours cette tension entre nous dès que l'on se voyait, mais comme disait le proverbe " Qui aime bien, châtie bien ", même si là c'était constant. Ce n'était qu'apparence mais il était hors de question que je trahisse le sentiment général que j'avais envers les Eliots. Comme par hasard, l'ascenseur dans lequel je me retrouvais avec lui tomba en panne. Il ne manqua pas de faire une remarque là-dessus après avoir enfin remarqué qu'il n'était pas seul. Il faut dire que la dernière fois que l'on était coincés tous les deux, allez savoir pourquoi, mais ça s'était fini par une partie de jambes en l'air. En plus il surenchérissait sur ce fameux évènement, mais je n'allais pas lui laisser le plaisir de laisser croire que j'avais aimé ça. « Oh ça ? Un pur instant de comédie ! Mais je vois que mon coup de bluff t'as superbement dupé, tant mieux » lui répondis-je sournoisement. Comme le jeune homme avait probablement perdu de son réseau en agitant son portable dans tous les sens, il daigna à me lancer une regard pour me demander, pas de la façon la plus sympathique du monde, si mon portable fonctionnait en ce lieu hostile. Je le fusilla du regard avant de rétorquer : « Toujours aussi aimable ». Cependant, pour notre bien-être à tous, je dégaina mon portable et regarda si je pouvais nous sauver de la situation tandis qu'il s'amusait à essayer tous les boutons, notamment celui d'appel d'urgence. Manque de bol, j'avais autant de veine que lui avec mon smartphone et je soupira en l'entendant s'énerver. Moi qui était d'un calme olympien, je décida de ne pas relever ces dernières paroles, bien que ce n'était pas l'envie qui me manquait. Dans son appétit cité auparavant, il sorti des barres de chocolat et m'en tendit une, prétextant quand ça lui évitera que je me transforme en une créature encore plus désagréable sous l'effet de la faim. J'acceptai tout de même sa barre en lui disant : « Ta sympathie te perdra un jour ». Je m'étonna même à lui glisser un " Merci " par pure politesse. Je déballa cet en-cas et commença à croquer dedans. Bon, vu qu'on était coincés et pour une durée indéterminée, je lui fis la conversation histoire qu'on ne s'emmerde pas : « Je pensais pas que tu étais le genre de mec à manger ce genre de trucs, tu me surprends »

@Andrew T. Koch

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Chient et chat ? J'aurai surement dit souris et serpent, où un autre couple d'animaux toujours en train d'essayer de se tuer. Mais oui voilà qui aime bien châtie bien, ils devaient donc s'aimer énormément vu le nombre de pics à la minute qu'ils s'envoyaient, mais de toute manière une chose est sûre, quand vous n'aimez pas quelqu'un vous n'êtes pas heureux de le croiser, quand vous n'aimez pas quelqu'un vous l'évitez et ne lui adressez pas la parole. Hormis aujourd'hui, enfermés, ils n'ont pas vraiment le choix de se parler. Mais en temps normal quand ils se croisent ils s'envoient un pic, impossible de passer l'un à coté de l'autre sans rien dire, sans se balancer une vacherie à la gueule. J'irai même plus loin en parlant uniquement au nom d'Andrew, quand il la croiser à l’intérieur, bien à l’intérieur il est heureux, se disant qu'il va pouvoir se défouler sur elle. Donc voilà dans son coté spécial et inattendue la relation qu'ils ont est importantes aux yeux du beau blond, sans cette relation il n'aurai personne sur qui se défouler, personne sur qui passer sa frustration et il devrait donc s'en prendre à quelqu'un d'autre. « Ouai, c'est ça, une énorme comédienne, on va dire ça. Sa te permettra de ne pas perdre la face, moi personnellement j'ai aimé et je n'ai pas honte. » dit-il encore une fois pour la rabaisser. Non ce compliment n'avait pas vocation de calumet de paix bien au contraire, il était là pour dire qu'il n'avait pas besoin de se mentir ou de se voiler la face.
En la voyant enfin chercher avec son téléphone si elle avait du réseau il souffla, elle se sortait enfin les doigts, elle était calme quand lui était un peu tout feu tout flamme certes, mais quoi de plus normal. Il n'allait pas rester les premières minutes à subir la vie et à ne rien essayer. Elle n'avait pas de réseau, il n'en avait pas non plus donc maintenant il fallait tout simplement attendre et la personne avec qui il devait attendre n'était autre que la belle et sulfureuse Angel. « Comme quoi penser ne te va pas, tu voulais que je me nourrisse de quoi ? » Bon ok il était tout de même assez agressif avec la belle qui après lui avoir lâché un merci avait essayé d'entamer un semblant de discussion. Il était peut-être temps de faire un effort ne serait ce qu'aujourd'hui puisqu'ils étaient tout deux dans la même merde. « Je serai bien curieux de voir l'image que tu as de moi. Alors va y je t'écoute, donc déjà je suis le genre de mec qui ne mange pas de barre de chocolat, mais ensuite ? » Il était curieux, puis bon il fallait bien tuer le temps, il était bavard, elle voulait parler donc c'est tout bénéfices.

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@Angel Damon

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Les grand esprits se rencontrent, mais il n'y a pas qu'eux ... (Andrew & Angel)

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Entre moi et Andrew, c'était presque le concours de celui qui aurait le dernier mot. Toujours à se tirer dans les pattes, à se disputer à propos de tout et n'importe quoi, surtout sur tout en fait. Parfois honnêtement, je voudrais bien un temps mort dans ces conflits interminables, mais il fallait croire que ça ne faisait pas partie de son vocabulaire. D'autant plus que généralement, c'était lui qui lançait les hostilités. D'ailleurs il avait remis sur le tapis cette fameuse fois où l'on s'était envoyé en l'air, et tandis que je prétextait que je n'avais pas du tout aimé cela, il en profita pour me glisser dans une surprenante honnêteté que ça avait été le contraire pour lui et n'en s'en cachait pas. « Ben tiens, tu te contredis maintenant ? T'avais pas dit que c'était une erreur ? » lui répondis-je avec un sourire narquois. En vérité, ça me faisait plaisir qu'il le pense ainsi, même si je ne doutais pas de mes talents. Mais ce n'était pas pour tout de suite que j'allais lui dire que j'avais pris mon pied, pour ce détail je voulais encore le faire mariner un peu. Nous étions tous deux à la recherche de solutions sur ce problème de panne d'ascenseur, mais manque de bol ou pas selon les points de vue, aucun de nous deux n'avait de réseau. Avant que l'on nous sorte de là et que l'on crève de faim, il avait sorti des barres de chocolat et m'en avait même tendu une, avec l'excuse que je deviendrais plus méchante si je ne mangeais pas. Je l'avais accepté de bon coeur, n'ayant rien à me mettre sous la dent actuellement. Cependant, vu son physique avantageux, que je ne complimenterai pas, même sous la torture, j'étais à mille lieux de penser qu'il se trimbalerait avec ce genre de chose avec lui. « J'sais pas, genre une barre de céréales healthy, une pomme, ce genre de choses ... » lui répondis-je entre deux bouchées « Mais j'ai pas pris le temps de te cerner correctement, on se prend toujours le chou, je voudrais pas dire de conneries surtout »

@Andrew T. Koch

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Le soucis c'est qu'elle a en face d'elle le vrai Andrew, il ne se force pas à jouer uniquement avec elle et pour elle, oh que non, le jeune homme est comme ça, toujours en train d'avoir le dernier mot, quitte à sortir une connerie à la fin. L'on ne pense pas de lui qu'il est odieux et imbuvable pour rien, il y a bien des raisons et même si ses derniers temps le jeune homme se comporte mieux et est surtout un peu plus agréable ce n'est que l'arbre qui cache la forêt. A son age on ne change plus, surtout qu'il c'est fait un nombre d'ami assez important en étant simplement lui même, sans fioriture, sans cacher des choses. Avec Angel par exemple il était tout simplement lui même, rajoutant un peu dans le style agressif, tout simplement pour répondre à la jeune femme et ne pas perdre la face. « Ah parce que tu n'as jamais fait une erreur en te disant c'était bon, mais il ne faut pas que je recommence » baissant la tête exagérément pour regarder les fesses de la jeune femme il lui lança sourire en coin « Comme pour un Mc Donald par exemple... » bon oui elle était super bien foutue, mais le poids, le gros point faible des femmes, tellement facile de s'en servir à son avantage. Puis bon il la taquinait, il avait adoré la collé contre une paroi de l'ascenseur et faire des conneries avec elle, recommencer ? Il n'y pensait pas le moins du monde, mais dire qu'il résisterait c'est mentir. On ne résiste pas à une fille comme Angel, on ne peut pas, sauf si l'on a la chance d'être gai sinon vous tombez forcement dans ses griffes.

Il ne pu s’empêcher de sourire à la phrase de la jeune femme, elle pensait qu'il mangeait des pommes, elle se trompait sur toute la ligne. Ok il avait cette chance d'avoir un physique loin d'être mauvais et moche, mais il avait un énorme point faible, la bouffe. Il faisait autant de sport pour une et une seule raison, ne pas être gros, il fallait bien bruler toutes les calories que son corps ingérés en une seule journée. Son péché mignon ? Les pâtisseries françaises que fait la pâtisserie non loin de l’université, s'il avait une carte de fidélité il y aurait des tampons partout. « Ah, des trucs bien dégueulasse, tu t'es dis tien il m'a sauté dans un ascenseur ce mec a forcement pas de goût, donc en plus de baiser n'importe quoi, il mange n'importe quoi. » marquant une pause il enchaina ensuite « Et bien non je suis plus difficile sur la bouffe que sur les nanas... » Le pire dans l'histoire c'est que cela devait être vrai, il ne mangeait pas n'importe quoi. Le voir dans un Mac Donald ou dans n'importe quel fast food était une chose rare pour ne pas dire impossible. Il adorait la bouffe, mais la bonne bouffe, les saveurs, les odeurs, il ne peut pas y résister.

Réfléchissant à la phrase de la jeune femme il lui tendit la main en lançant « Tu sais quoi on fait une petite trêve, on fait connaissance, l'ascenseur en panne c'est peut-être un signe » où ça veut dire qu'il faut remettre le couvert comme le dernier coup ? Non je pense plutôt que c'est le moment de s'expliquer, de faire connaissance, ils s'entendent bien dans le fond, la seule chose c'est qu'ils se le cachent.

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@Angel Damon

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Les grand esprits se rencontrent, mais il n'y a pas qu'eux ... (Andrew & Angel)

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Voir Andrew et moi se disputer, c'était assister à une représentation unique en son genre. Je ne prenais pas de pincettes avec le jeune Eliot et il fallait dire qu'il me le rendait bien. Pour autant, je ne jouais pas la comédie dans mes réactions quand il venait me lancer des piques. A part deux-trois camarades chez la confrérie bleue, j'évitais les Eliots comme la peste. Je ne voulais me mêler à eux sous aucun prétexte sauf qu'il y en avait bien un qui s'en fichait de cette règle pré-établie, et que je me retrouvais coincée avec lui dans un ascenseur. Il ne fallu que d'un regard pour que le combat continue. Il ne se cachait pas pour me mater les fesses, mais je restais digne. « Absolument pas, je n'ai jamais eu aucun regret pour un quelconque Mc Do. Et quand bien même je verrai des kilos apparaître, un peu de sport et ça part » lui répondis-je « Faut savoir se faire plaisir dans la vie, sinon à quoi bon ? ». C'était bien l'épicurienne que j'étais qui parlait ! Et puis, ce plaisir je l'avais eu dans l'ascenseur, mais ça, pour le moment c'était encore secret. D'ailleurs, en parlant de nourriture, il eu la bonne idée de sortir des barres de chocolat en attendant qu'on nous vienne en aide, et j'en mangeais une pendant qu'il me sortait son avis sur ce que je venais de lui dire. Je jeta un coup d'oeil à l'emballage de la barre qu'il m'avait donné dans le doute. Difficile de le croire avec un Twix. « Mouais, pour l'instant je ne suis pas trop convaincue. On va dire que c'était les dernières barres qu'il te restait en stock » lui dis-je. Il m'avait mise au défi de le décrire tel que je le voyais, mais vu que l'on se disputait sans cesse, je ne voulais pas lui émettre un jugement faussé. Il proposa alors que l'on fasse une trêve afin de mieux faire connaissance. Alléluia, enfin ! J'acceptai cet accord en lui serrant la main. « Marché conclu. Bon ben je commences alors : Je m'appelle Angel, j'ai 25 ans. Je suis d'origine new-yorkaise et ça fait cinq ans que j'étudie la psychologie et les arts visuels à Harvard. Je suis aussi mannequin freelance et je bosse dans cinéma à Boston » lui répondis-je. Un peu plus et on se croyait dans une réunion des alcooliques anonymes.

@Andrew T. Koch

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C'est certain des relations comme la leur il n'y en a pas des masses et soyons francs, c'est ce qu'il aime, il n'aime pas être comme les autres et donc n'aime pas avoir des relations comme les autres. Avec Angel sa pouvait être un je t'aime moi non plus, mais bien innovant parce qu'en les voyant on ne se dit pas qu'au fond ils s'apprécient et c'est aussi ça qu'il aime. Savoir qu'elle ne supporte pas les bleus, mais que lui elle n'arrive pas à l'éviter et surtout elle n'arrive pas à s'en passer. Alors attention il ne se vantera jamais de la pseudo dépendance qu'elle peut avoir de lui vu qu'il est totalement comme elle, il parle souvent d'elle en disant qu'elle est conne, il ne peut s’empêcher de la faire chier, cela cache surement quelque chose. Que celui qui en fond de classe à dit de l'amour se coupe les veines, il va un peu trop loin, mais une grosse attirance sexuel n'est peut-être pas à exclure. Surtout que depuis cette belle relation de cul dans l'ascenseur il prend un maximum les escaliers pour ne pas remettre ça avec n'importe qui et surtout ne pas avoir des flash qui pourraient faire monter une bosse indésirable. Mais voilà le destin a choisi de les mettre tous les deux dans un ascenseur identique. « Oui ok, on dira ça » dit-il accompagné d'un clin d'oeil l'air de dire on ne dira rien aux autres. Elle partageait donc la même philosophie de vie, fait du sport pour manger, et vie pour manger et non l'inverse. Encore une fois ils avaient plus en communs que ce qu'ils pensaient.

Il ne pu s’empêcher de rire à la présentation de la jeune femme, elle reprenait donc les bases il lui lança « Tu ne rigoles pas toi quand on repart sur de bonnes bases on reprend tout, mais ok » dit-il content de voir qu'elle jouait le jeu et surtout un peu surpris. Alors bon maintenant hors de question de passer pour le méchant qui lance des piques, il va les garder bien profonds dans sa poche et faire comme elle sourire de façade et présentation d'usage. « Enchanté Angel, moi c'est Andrew, 23 ans. Je suis New-Yorkais comme toi, j’étudie depuis 6 ans l'économie et la politique international ici à Harvard d'ou ma présence dans l'ascenseur » bon il se retenait, mais parfois les vieux démons ne demandaient qu'une chose remonter et s'en prendre à la belle brune. « En dehors de ça je ne fais rien à part être un Koch, je profite en attendant de tout reprendre dans la famille »

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@Angel Damon

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Les grand esprits se rencontrent, mais il n'y a pas qu'eux ... (Andrew & Angel)

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La réputation des Eliots avait encore de beaux jours devant elle avec un spécimen comme Andrew, bien que j'appréciais quelques personnes dans cette confrérie, dont certaines malgré moi. Dans tout ce bazar bleu, j'avais eu la bonne idée de flasher sur leur ancien président et j'avais une très bonne amie qui les avait rejoint. En règle générale, je trainais beaucoup plus avec des Quincy, des Cabots ou encore des Winthrops. Si jamais je voulais un jour intégrer une confrérie, cela m'aiderait sans doute !

Il était temps de faire une trêve après n'avoir cessé de multiplier les disputes, même si toute cette haine n'était qu'une façade aux réels sentiments que l'on éprouvait l'un pour l'autre. Cette panne d'ascenseur semblait finalement être la bonne occasion pour cela, malgré le fait qu'on ai relancé les hostilités depuis ma venue dans l'ascenseur. Après ce partage de barre de chocolat, nous avions décidé de mettre en pause nos différents et du coup je repartais du début, en me présentant à la façon des réunions d'alcooliques anonymes. Ca le fit rire, car il ne s'y attendait pas. Ben c'est bien lui qui avait dit qu'il fallait en profiter pour faire connaissance, non ? Il joua également le jeu et déclina son identité à son tour. « T'es new-yorkais aussi ? C'est cool, ça nous fait un point commun » lui répondis-je avant de continuer à l'écouter. Le fait de l'entendre "profiter" comme il le disait si bien me hérissait les poils. S'il n'était pas né avec une cuillère en argent dans la bouche, tiendrait-il le même discours ? Pas sûr, mais je gardais ma rancoeur pour moi. J'essayai de m'intéresser un minimum à sa vie pour l'heure. « Ta famille bosse dans quoi ? » lui demandais-je en finissant ma barre.

@Andrew T. Koch

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