Rose ✱ Le temps s'est arrêté sans toi. Et pourtant quand je te vois, tout redevient normal

Le temps s'est arrêté sans toi. Et pourtant quand je te vois, tout redevient normal
— with @Rose Bourgeois

Je ne savais pas quoi penser. Etre à côté d’elle. L’embrasser. Je suis partit tous les sens. Encore. Je me sens idiot. Encore plus idiot quand elle promet. Quel idiot. Je souris néanmoins. Elle est si belle. Et si charmante. Je ne sais pas quoi penser de tout ça. Je la vois prendre les plats. Je suis dans l’incapacité de lui dire quoi que ce soit. Je souris faiblement à sa remarque. Je la regarde. Je l’observe. Je prends un autre plat. Au pif. Je prends même ma fourchette. Mais finalement je repose tout. Je suis désolé du malaise qu’il y a Rose… Je ne voulais pas le créer … Parce que je n’aime pas ça. Etre comme ça. Surtout avoir cette tension comme ça. Je ne supporte pas ça. Encore moins aujourd’hui et tout le temps en fait. Je la regarde. Je ne sais pas quoi faire d’autre. Je la regarde. Je me suis exprimée. Et j’en suis bien content. Mais peut-être qu’elle ne veut pas elle. Continuer à être comme ça. J’étais déjà perdu avec Harper. Je venais de me perdre aussi avec Rose. C’était trop compliqué les femmes. Bien trop pour moi. J’en soupire. Je vais sans doute penser à l’asile. J’y pense de plus en plus. Elles sont extraordinaires toutes les deux. Et je n’arriverai jamais à choisir.

Le temps s'est arrêté sans toi. Et pourtant quand je te vois, tout redevient normal // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Je prends le premier plat qui me vient en main et j'attrape la fourchette alors que j'ai plus tellement faim à ce moment précis. Le silence plane dans la pièce et je n'ai pas le cœur à y mettre fin, toujours à me faire à l'idée que je vais devoir allé au bal toute seule, n'ayant pas le cœur à trouvé quelqu'un d'autre parce que je n'en avais pas envie. Sans doute que ça aurait été trop injuste de ma part de demander à quelqu'un d'autre de venir en roue de secours. Je suis finalement surprise par l'intervention de Franklin, je lève les yeux vers lui et je grimace. « Le soit pas, ce n'est pas grave. Je suis juste un peu perdue. Je vais me montrer honnête avec toi Franklin, j'ai terriblement peur de te perdre. » Voilà c'est dit, je le regarde dans les yeux et je pose ma fourchette parce que j'ai pas du tout envie de manger j'ai besoin qu'on se parle parce que c'est dure de gérer les choses pour moi. Je sais plus si on se rapproche ou si on s'éloigne. Y a encore une semaine on été en train de commencer quelque chose tout les deux et là c'est le grand vide.

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Le temps s'est arrêté sans toi. Et pourtant quand je te vois, tout redevient normal
— with @Rose Bourgeois

Le malaise créé. Je m’en voulais. Ce qui était normal non ? Etre aussi proche d’une femme et finalement plus rien. Je pince mes lèvres. Je soupire même. Puis je baisse les yeux. Je souffle légèrement. Je commence à me demander si c’est normal. Mais je souffle légèrement. Je prends le plat. Je regarde la fourchette. Mais je n’ai pas faim. Et elle pose son plat. Je tourne les yeux vers elle. Je l’ai écouté. J’ai écouté chaque mot qu’elle a prononcé. Je baisse les yeux lentement. J’ai pas mal de problèmes en ce moment Rose… Et j’évite que les gens soient au courant. Parce que j’ai honte de ça. Je crois que c’est pour ça que je ne t’en parle pas… Mais aussi que j’évite que tu sois au courant. Et aussi que je m'éloigne. Parce que je réfléchis à ça... Je n’avais pas eu envie de lui dire avant. Mais là. C’était lui mentir. Mentir à une femme qui t’attire. Mentir à une femme qui te plait. Physiquement et Mentalement. Mentir tout court. Je décide de déposer mon plat. J’avais promis de régler cette affaire. Eviter de la mettre au courant. Mais je ne pouvais pas. Cela me bouffait. Je pinçais mes lèvres. Mes parents sont en instance de divorce. Et quand tu es venu en Belgique la dernière fois, je venais de dire au juge que mon père ne méritait pas d’avoir la part qu’il a dans la société... Société qu’il avait créée avec ma mère. Mais donc j’avais dix pourcents. Aujourd’hui j’étais à vingt et ma mère à soixante-dix au lieu de quarante-cinq. Je regarde le sol. Je baisse légèrement les yeux. Sauf que mon père n’a pas accepté la sentence, le fait que de perdre autant de pourcentage. Et il s’est changé. Il a pris sa revanche. Il m’a frappé… Enfin je vais m’arrêter là. Elle n’était pas obligée de savoir le pire. Je soupire légèrement. Il passe en commission à l’ambassade mardi prochain… Je dois donner mon accord, savoir si je veux le libérer ou le virer du territoire. Ou si je veux le laisser dans ma vie ou ne plus le revoir… Voilà c’est déballé. Je soupire doucement. Un peu plus que d’habitude. Je passe même ma main sur ma nuque. Voilà pourquoi je m’éloignais. Voilà pourquoi je réfléchissais. J’étais pris au piège. Je ne savais pas comment partir de là.

Le temps s'est arrêté sans toi. Et pourtant quand je te vois, tout redevient normal // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Je ne savais pas si c'était cette nouvelle distance entre nous qui jetait un froid où tout ces non dits qui ne faisait qu'accroître mon malaise. Je voulais faire partie de sa vie, seulement en ignorant ce qui lui arrivait je ne pouvais pas l'aider ni même me montrer forte pour nous deux. J'avais vu quelque chose lors de son anniversaire mais je n'en avais pas parlé. Alors quand, il commence à te parler de sa relation avec ces parents ainsi que ce qui s'est passé avec son père j'a une nouvelle boule à l'estomac. Différente cette fois ci, parce que je réalise combien il devait pas allé bien ces derniers temps et qu'il m'a mise à l’écart de tout ça. Sans doute qu'il a ses raisons, mais je me sens nul du coup. « Je suis sincèrement désolé de ce qui t'arrive. J'étais loin de m’imaginer que les choses allaient aussi mal dans ta famille. Pour tout te dire j'ai remarqué des bleu sur ton visage à ton anniversaire mais j'ai préféré ne pas t'en parlé. J'espérais que tu le ferais. » Alors oui, j'avais pas rêvé, il avait bien été frappé et par son propre père. Je venais alors glisser ma main dans la sienne, venant poser lentement ma main sur sa joue pour plonger mon regard dans le sien. Je vois bien qu'il est perdu et qu'il ne sait pas trop quoi faire. Je me pince les lèvres et je finissais par ajouter doucement : « Je ne sais pas ce que tu ressens. Seulement, ce choix que tu vas devoir faire, tu dois le prendre pour toi et ta mère. Tu vas devoir prendre tout en compte Franklin. Est-ce que tu es prêt à vivre avec ton père dans ta vie, est-ce que tu penses que ta mère sera en sécurité ? Et si tu acceptes es-tu prêt à tourner la page sur ce qu'il t'as fait ? » Tant de questions auquels il allait devoir trouver les meilleures réponses et prendre sa décision. Tu serres un peu plus sa main. « Quoi que tu décides, je serais la pour toi. »

(a) blue moon

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Le temps s'est arrêté sans toi. Et pourtant quand je te vois, tout redevient normal
— with @Rose Bourgeois

J’avais posé la bombe. Mon père et ses problemes. J’avais l’impression d’avoir mentir. Pendant tellement longtemps. Je m’en voulais. Je passe ma main dans mes cheveux. Je suis silencieux. Je suis terrifié. Et elle s’excuse. Elle avait remarqué. Je baisse les yeux. Et pourtant. J’ai tout fait pour les masquer. Je pince mes lèvres. Je suis idiot de lui voir cacher. Rose … Je ne voulais pas que tu t’inquiètes. Ce n’est rien… Ne t’en veux pas s’il te plait… Elle s’en veut. Je le sais Je m’en veux de la mettre comme ça. Et elle est si douce. Je tourne les yeux vers elle. Je la regarde. Je lui souris doucement. Faiblement. Je profite de ce moment. Je ferme les yeux un instant. Puis je finis ma tirade. Je termine. Je regarde la jeune femme. Elle pince ses lèvres. Je ne sais pas ce que je veux … Je crois que je suis perdu avec ça… J’ai l’impression que quoi que je fasse, c’est le mauvais choix… Je soupire doucement. C’est vrai. Et voilà. Elle serre lentement ma main. Je me sens rassurer. Je décide de plonger ma tête dans son cou. Je ferme les yeux. J’ai besoin d’elle. J’ai besoin de ses mots. J’ai besoin de son silence. J’ai besoin de sa présence. J’ai besoin d’elle. Je viens resserrer lentement mes bras autour d’elle. Je ne sais même pas si c’est bien. Si tout ce que je fais est correct. Et si je n’essaye pas de me noyer moi-même. Et je pense le faire. Mais avec elle…

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