Je m'attendais pas à toi. Estelys.

Je m'attendais pas à toi, ni à ça. Estelys
— with @Esteban Lindley

J'te lâchais mes explications en pleine figure mais.. j'me rendais compte moi-même que j'étais pas claire et tu vas bien finir par penser que j'ai un problème mental, du coup, j'me mis à sourire bêtement, fatiguée de mon comportement et de se bordel dans ma tête à ce moment même. Apparemment, t'aimais pas les ordres, je n'aimais pas non plus, j'étais du genre à faire tout l'inverse pour faire chier le monde, déjà toute petite quand mes parents me demandaient de ranger ma chambre, quel calvaire! Après j'aimais bien de temps à autre, mais dans certaines conditions erm.

Tu riais enfin, en t'appuyant contre le dossier du canapé Tu t'fou de ma gueule là! j'attrapais un coussin pour te le mettre à la figure en riant que quelques secondes, pour reprendre mon sérieux, enfin. Tant pis alors, j'ferais pas le premier pas non plus, on va pas aller loin. j'attrapais la bouteille de rosé à nouveau pour nous resservir deux verres, sans te le demander. Allez, bois un peu ça va t'détendre.. après mes mots,le laissais volontairement remonter ma nuisette encore plus haut, en me rapprochant très légèrement de toi. Tu me plais. Physiquement, c'est peut-être plus clair là, non? genre j'ai les hormones en feu, mais en même temps j'aimerais bien un minimum d'attention et pas être juste une chose et un vide-couilles.

« Ouais j'me fou de ta gueule, clairement ouais. » s'amusa-t-il à dire en allant droit au but. Esteban se mit à rire devant le ridicule de la situation et n'eut pas le temps de réagir qu'il sentit un coussin lui arriver en pleine gueule. Surpris, il étouffa un rire avant d'attraper le coussin et de le balancer un peu plus loin. « Super, on va rester côte à côte sans rien faire ni dire .. allumes la télé pour faire ça hein. » répondit-il en haussant les épaules. Le Mather savait très bien que la situation n'allait pas stagner ainsi, il ne tiendrait tout simplement pas. « Vas-y, saoule moi tant que t'y es. » Il rigola en la voyant verser du rosé dans son verre vide. Il râla mais attrapa quand même le verre pour en boire une gorgée. Maelys jouait avec lui, c'était malicieux et subtil. Esteban s'humidifia les lèvres en la voyant se rapprocher de lui, elle commençait à flancher la petite. « J'te plais physiquement ? T'es sure de toi là ? T'as pas l'air d'être sure, parce que peut-être c'est trop tôt ou peut-être trop tard. Parce que t'es pas comme ça toi ... » A son tour, il s'approcha un peu d'elle. « T'es pas du genre à te laisser avoir par le premier venu, j'veux dire ... » Sa main se posa sur le bas de sa cuisse, la frôla sensuellement puis remonta pour faire glisser la soie sur sa peau douce. « Tu t'laisses pas faire les premiers moments .. »

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Je m'attendais pas à toi, ni à ça. Estelys
— with @Esteban Lindley

J'vais mettre une chaîne sur la faune et la flore.. ou mieux, un télé achat, et puis j'ai du thé, et des plaids, puis on fera même un scrabble pour savoir qui fera la vaisselle et le repas de ce soir.. j'te taquinais, mais c'était grave le cliché du couple de la cinquantaine après 25 ans de mariage. Mais j'avais d'autres projets en tête.. des trucs mieux, plus alléchants. J'attrapais mon verre pour en boire une gorgée, le gardant à la main. Il est bon le vin, hm? pendant cette question, j'sentais ta main frôler ma cuisse, et j'tentais rien dissimuler, juste rester attentive à tes dires. Tu t'foutais de moi, et je continuais à boire, jusqu'à finir mon verre. Je ne pu m'empêcher de sourire, mais sans un mot, c'était pas ma faute si j'étais une fille et si c'était le bordel dans ma tête. Je m'attendais pas à te rencontrer, ni même à ce que tu me plaises réellement physiquement, et puis même mentalement, t'avais du répondant, tu disais pas oui à tout, t'aimais la vie, rire, sortir,boire.

A cet instant, tu remontais doucement ma nuisette pour commencer à y sentir mon dessous, une culotte en dentelle noire. J'avalais ma salive, posant mon verre. Tu jouais avec mes nerfs, mais au diable les bonnes manières. Fermes la. je ne te laissais pas le temps de répondre que je vins à la rencontre de tes lèvres, te volant un baiser, un baiser chaste, rapide, fougueux à la fois, et en rouvrant les yeux, je gardais cette proximité en parlant doucement. Tu parles beaucoup trop.. on dirait moi.. dans un sourire malicieux et moqueur, je te fixais, attrapant ton verre de ta main pour le poser plus loin, sur la table basse.

Sa main glissait sur sa cuisse pour lui faire comprendre, qu'elle non plus ne le laissait pas indifférent. Esteban la provoquait, il cherchait à la pousser dans ses derniers retranchements. Il ne savait pas de quoi elle était capable mais c'était plutôt marrant de titiller la petite Maelys. Son sourire ne quittait pas ses lèvres. Il s'amusait avec elle. La brunette ne mit pas longtemps avant de succomber et d'afficher une mine presque autoritaire. Elle se jeta à ses lèvres pour lui voler un baiser qui avait le goût de trop peu. Ses lèvres eurent à peine le temps de les toucher qu'elle avait déjà mit fin au baiser. « Nous y voilà Maelys ... » murmura-t-il avec de nouveau ce sourire sur ses lèvres. La brunette prit les devants et lui ôta son verre des mains pour le poser sur la table basse. « Mais tais toi donc .. » s'amusa-t-il à dire tout en glissant sa main dans sa nuque pour l'approcher de lui. Il captura ses lèvres pour un baiser nettement plus franc et assumé que le premier. Leurs lèvres se touchèrent tandis que sa langue alla à la rencontre de sa jumelle. Se baiser était intense. Il plongea la pièce dans un silence de plomb et laissait parler leurs deux corps. Esteban laissa ses mains baladeuses parcourir, enfin, son corps. Il en fit glisser une dans sa chevelure tandis que l'autre se posa en dessous de son peignoir en satin et se posa sur sa hanche dénudée. Cette position n'était pas confortable du tout. Il effectua une pression pour qu'elle vienne s'asseoir sur lui, histoire d'être plus à l'aise. A bout de souffle, le Mather mit fin au baiser. « En fait .. tu m'attendais ce soir, avoues-le. » murmura-t-il, amusé. C'est beau de rêver Esteban.

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Je m'attendais pas à toi, ni à ça. Estelys
— with @Esteban Lindley

On aurait dit deux enfants, deux gosses qui veulent pas aller l'un vers l'autre, comme à six ans et demi.. mais là c'était pour d'autres raison, c'était certainement pas pour une histoire de goûter ou de cartes pokemon. C'était de l'attraction, qui allait craquer en premier et c'était moi, fallait croire que j'arrivais pas à te résister plus longtemps. J'voulais goûter à tes lèvres et j'étais pas déçue. A peine me suis-je reculé que tu vins m'embrasser à nouveau, mais cette fois ci avec plus d'intensité, d'envie et de fougue. Y avait plus rien qui n'avait de l'importance, juste l'instant présent. Mes lèvres ne quittaient plus les tiennes et ma langue glissait contre la tienne. Tu m'attrapais pour me rapprocher de toi et je me retrouvais sur toi, à califourchon.

J'adorais cette proximité, nos deux corps se trouvaient peu à peu. Je souriais à ta remarque en haussant les épaules Bah ouais, l'encens, les rideaux, le bon bain moussant juste avant.. j'avais tout prévu. c'était pas vrai, mais ça tombait à pique, tout simplement. En ne lâchant pas ton regard, je glissais mes doigts, doucement, caresser ton buste, ton ventre, et retirer ton haut. Bordel ce que tu étais bien fait.. Cap de défaire ce noeud..? ce petit jeu entre nous allait rester bien à nous, tandis que je te parlais du noeud qui reliait ma robe de chambre, sans celui-ci, je me retouvais en sous-vêtements.

Le corps frêle de Maelys vint se mettre à califourchon sur lui, réduisant considérablement l'écart entre leurs deux corps. Esteban leva légèrement la tête pour la regarder dans les yeux, pour se permettre encore un petit commentaire dont lui seul avait le secret. « Et si ça avait été le gros voisin qui aurait sonné, hm ? » demanda-t-il malicieusement en rigolant. Les mains du Mather se posèrent sur ses cuisses tandis que la Cabot se familiarisait avec son corps. Elle agrippa le bord de son pull et vint lui retirer délicatement. Eh bah, pour quelqu'un qui ne se laissait pas faire au début, elle y allait fort. Ce petit rapprochement les enfermait inévitablement dans une petite bulle. Maelys lui lança un ultime cap ou pas cap. « Seulement si t'es cap de profiter de cette soirée sans te poser de question sur le reste .. juste de profiter. » Esteban attrapa l'une des deux lanières du noeud tout en baissant la tête. Il n'attendit pas sa réponse et tira dessus pour ouvrir délicatement son peignoir de satin. Dans le plus grand des calmes et des silences, il laissa le tissu glisser le long de ses bras pour les découvrir. Sa sublime tenue noire se dessina à lui. « T'es belle .. » Il se mordit la lèvre inférieure en la découvrant, plus sexy que jamais. Le peignoir tomba lourdement sur le sol tandis qu'Esteban colla son corps au sien. Il posa ses mains dans son dos pour la rapprocher encore un peu plus et, machinalement, déposa ses lèvres dans son cou pour un baiser sensuel.

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Mais bordel, tu vas m'refroidir.. et là j'étais un petit peu chaude, même peut-être beaucoup, fallait pas tout gâcher. J'me mis à rire quand même à ta remarque, me contentant de toi pour la soirée, et t'étais pas trop mal donc tu allais sûrement faire l'affaire.. Une fois sur toi à califourchon, je te lançais le cap de me retirer cette robe de chambre.. et tu m'retournas le truc, t'étais du genre à toujours vouloir quelque chose en compensation, t'étais bien un homme. Je comptais bien profiter de cette soirée et peut-être même de la nuit complète, juste penser à rien, à ce qu'on était en train de faire. A tes mains sur mon dos et à ta bouche contre la peau de mon cou. Bon sang.. tu t'y prenais à merveille et c'était juste exquis. Mes doigts quant à eux, remontaient jusqu'à tes épaules, typiquement masculine, pour remonter jusqu'à ton cou, ta mâchoire et tes joues. Juste se toucher, ce moment juste sensuel, sans trop de mouvements.

Je reculais ton visage en le tenant bien entre mes mains, pour coller presque mon visage au tien, pour murmurer. Toi aussi tu es beau.. mais en français, peut-être avec un bel accent anglais en prime, mais j'voulais te faire sourire. Une nouvelle fois je m'accaparais de tes lèvres, tendrement, et de ta joue, de ton lobe d'oreille pour finir par glisser le bout de ma langue dans ton cou, en respirant chaudement contre ta peau, commençant par la même occasion à déboutonner ton jean.. j'avais carrément envie de toi.

Maelys posait ses mains sur lui et clairement, Esteban adorait ça. Il aimait qu'on lui porte des attentions car il n'en avait pas souvent. A toujours refuser de se mettre en couple, il se retrouvait bien souvent seul et parfois c'était difficile à tenir, difficile à s'y faire. Il n'était pas contre un peu d'attention, de douceur et d'affection. Le Mather se laissait guider et ne pensait plus à rien. L'ambiance était de plus en plus chaude et ne semblait plus avoir de limite. Pourtant, la jolie brune lui avait fait une petite scène juste avant sur le fait qu'elle ne se laissait pas approcher facilement. Les mains d'Esteban glissèrent sur ses fesses pour les agripper fermement. Il ferma les yeux en profitant des baisers qu'elle exerçait dans son cou. C'était divin. « J'espère que tu t'es mise d'accord avec toi-même Mae, j'veux pas que demain tu me reproches ce qu'il s'est passé. » Il serra fermement le revers de ses cuisses et se leva. La Cabot resta accrochée à lui comme un koala. « J'te donne une ultime chance de tout stopper .. après j'répondrais plus de rien. » C'était soit elle lui indiquait la chambre, soit elle descendait de ses bras musclés. Esteban était encore sympa et lui laissait une porte de sortie, une dernière issue de secours. Il ne prenait pas autant de pincettes avec les autres en temps normal.

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— with @Esteban Lindley

Avec mon dernier plan cul, si on peut appeler ça comme ça, c'était basique. On s'était mis d'accord, pas de mots doux, pas de câlins, de gestes tendres ni même trop de baisers langoureux. Et au final, c'est peut-être pour ça que ça me convenait plus, j'avais besoin de ça. J'étais extrêmement tactile, me servir de mes mains, de mes sens et juste recevoir de l'attention, c'était plaisant. Puis j'appréciais d'autant plus ce soir, j'avais l'impression que c'était la première fois depuis des années, que j'allais me laisser faire complètement, mettre mon cerveau sur off. Tu me soulevais et je restais aggripée à ton corps. Je te reprocherais rien.. mise à part si t'arrives pas à m'combler.. fallait encore que je t'envoie une petite pique, mais c'était pour te taquiner et puis, je te montrais d'un signe de tête ma chambre, une porte au fond, tu l'ouvrais et tu pouvais découvrir un immense lit, ouais, j'prenais trop de place en dormant et je détestais me sentir à l'étroit. On était un peu plus dans l'obscurité ici, seules les lumières de la ville se faisaient légèrement sentir à travers les rideaux bordeaux.

Mes ongles vinrent à la rencontre de ta peau, de tes cheveux, au niveau de ta nuque, pour remonter doucement dans tes cheveux. J'avais bien fais de m'acheter de nouveaux ensembles de dessous, ça pouvait servir pour les jours à venir.. Et c'était vrai, j'me donnais pas à n'importe qui, mais ma vie privée pour le moment allait rester privée, fallait pas se dévoiler complètement à quelqu'un tout d'suite, je me le refusais. Fermant les yeux, je vins mordre ta lèvre inférieure, doucement, juste pour te faire mal, et je rouvrais mes yeux pour te regarder de manière fièvreuse, envieuse.

Maelys ne semblait pas vouloir descendre de ses bras. Il se secoua légèrement mais non, elle tenait, elle restait agrippée comme un kola à son arbre .. ou dans le style un peu moins mignon, comme une moule à son rocher. « J'vais pas tout donner ce soir, tu vas tomber amoureuse sinon. » s'amusa-t-il à dire pour la taquiner et l'embêter. Esteban savait ce qu'il valait et n'avait aucune pression à avoir. Cette force tranquille était imperturbable. La brunette lui fit un petit signe de tête pour lui indiquer où se trouvait sa chambre. Sans chercher à comprendre plus loin, il s'y dirigea à l'aveugle, le regard toujours planté dans le sien. Le Mather ne prêta absolument pas attention à la chambre dans laquelle il se trouvait, il restait focalisé sur elle. Il la déposa délicatement sur le lit et surplomba son corps presque nu. Ses yeux la parcoururent de haut en bas tandis qu'elle s'amusait à planter ses ongles un peu partout dans son dos. Un sourire malicieux orna ses lèvres juste avant qu'il ne vienne l'embrasser langoureusement.

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