❝ telling someone the truth is an act of love. ❞ NICK & LOUVE
Affalée dans le canapé, complètement exténuée de la journée que t’as intégralement passée à réviser tes cours pour tes examens à venir, tu fixes l’écran de ton téléphone sans réellement porter d’attention à ce qui s’y passe. Une vidéo tourne en boucle depuis près de trois minutes, mais toi, t’es là, à repenser à ce que Nick t’a dit. Il veut te parler. Visiblement urgemment pour qu’il te demande s’il peut passer après le boulot. T’as déjà préparé le repas, un plat brésilien que ta mère t’a appris à cuisiner, le Bobo de camarão qui repose sur le feu en attente de l’arrivée imminente de ton petit-ami. La table est dressée, la bouteille de vin tout droit venu de France repose dans un sceau rempli de glaçons à son bord. Et plus son arrivée approche, plus tu sens la boule au creux de ton ventre grandir. T’as absolument aucune idée de ce qu’il peut bien vouloir t’annoncer, et quand bien même t’as tenté de ne pas montrer ton stress, riant de cette fois où tu lui avais indiqué vouloir lui parler en urgence, la réalité est toute autre. Tu ne souris pas d’un millimètre, et tu ris encore moins. La seule chose dont t’as envie, c’est qu’enfin la sonnerie retentisse dans le duplex affreusement silencieux, où seule ta respiration est audible. Et si peu que tu bondiras dès lors que le son résonnera au centre des murs.
Avec mes deux boulots et les études de Louve c’est vrai que le temps nous manquait un peu. La dernière fois qu’on avait eu l’occasion de se voir c’était le samedi dans le jour… et ensuite j’avais une soirée avec des copains à moi. Soirée qui ne s’était pas terminé comme je m’y attendais puisque j’avais finis bourré à demander de l’aide à Liz qui avait quand même eu l’amabilité de me donner un coup de main malgré l’heure tardive. D’ailleurs je me sentais un peu coupable, même si au final il ne s’était rien passé, je préférais quand même expliquer le tout à Louve pour ne pas qu’elle apprenne une fausse histoire de quelqu’un d’autre. Aussitôt que j’eu terminé mon chiffre je me changeais et ramassais mes affaires pour aller rejoindre Louve qui m’attendait pour manger. D’ailleurs c’était vraiment une belle attention de sa part puisqu’elle avait même pris la peine de me préparer quelque chose. Dès que j’arrivais je sonnais pour signifier ma présence, attendant ensuite qu’elle vienne m’ouvrir ce qui ne tarda pas. « Coucou ma belle.. » lançais avant de venir aussitôt l’étreindre et l’embrasser tendrement. « T’as passé une bonne journée? » J’avais d’abord besoin de prendre de ses nouvelles, savoir si tout allait toujours bien à l’école… pour le reste, c’était loin d’être urgent. J’en profitais pour retirer mes chaussures ainsi que ma veste que je laissais dans l’entrée pour lorsque je repartirais. À savoir si ça allait être ce soir ou demain matin, rien n’était impossible.
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Comme prévu, tu sursautes lorsque ta sonnette retentit dans l’appartement. Et même après qu’elle se soit arrêtée, t’as la méchante impression qu’elle n’a de cesse de résonner dans ton crâne ; la fatigue, sans doute. Tu te lèves difficilement du canapé, sans doute autant par fatigue que par flemme, pour aller ouvrir au canadien qui ne tarde pas à se faufiler à l’intérieur du duplex. Tu lui offres un tendre sourire alors que tu passes tes bras sous ses bras pour les remonter sur ses omoplates lorsqu’il t’embrasse. « J’ai passé toute la journée le nez dans mes bouquins… je te cache pas que je suis à bout de force là, j’ai juste envie de m’affaler sur le canapé et de plus bouger jusqu’à demain. » que tu ris légèrement. Faut dire que t’as aucune envie de louper tes examens, t’es d’ailleurs bien loin de cet esprit ; quand bien même t’apprécies de faire la fête, de voyager, de voir tes amis, tu deviens rapidement asociale en période d’examens. Et ça, tous ceux qui te connaissent un minimum le savent ; mais pour lui, t’es bien prête à faire des efforts. En même temps, ton but n’est pas de ne plus voir personne, au contraire, t’as besoin de ça pour souffler quand t’en as encore la force. « Si ça te dérange pas, on va passer à table tout de suite, j’ai peur que ça cuise trop et que le repas soit massacré. » C’est pas spécialement ton genre de faire des petits plats pour quelqu’un, alors autant ne pas laisser ton plat cuire de trop pour le rendre immangeable. D’autant plus qu’il s’agit là d’une recette de ta mère dont t’es particulièrement fière. Tu déposes un rapide baiser sur sa joue et files directement à la cuisine pour servir le repas dans deux assiettes. « Je t’en prie, installe-toi. Fais comme chez toi. » Concrètement, son aide ne t’est pas indispensable alors autant qu’il en profite pour s’asseoir confortablement et pourquoi pas servir le vin ? Et une fois les assiettes servies, les plats mis de côté, tu te rends directement à la table pour déposer la vaisselle pleine de ton met que tu déposes à chaque place. « Tu m’en diras des nouvelles. C’est une recette de ma mère, un plat brésilien. J’espère que t’aimes les crevettes ? » Faut dire que tu t’es pas posée de question en préparant le plat, alors t’as juste à prier qu’il soit pas trop difficile sur cet aliment en particulier.
Louve me semble un peu plus fatigué qu’à l’habitude et elle me confirme le tout en m’expliquant qu’elle a passé la journée dans ses bouquins et qu’elle souhaite ne rien faire de sa soirée. « T’aurais dû me dire.. j’aurais pu te laisser te reposer ce soir. » ajoutais-je avec un petit sourire désolé. Si je ne l’avais pas texté dans la journée elle serait peut-être déjà au lit pour récupérer un peu. Pour ma part, le contexte était bien différent, quand ma journée de travail terminait je n’avais pas à étudier ou me concentrer sur autre chose en particulier. La jolie brunette m’invita à passer à table tout de suite et j’acquiesçais d’un signe de tête avant de la suivre jusqu’à la cuisine où elle s’occupait de remplir deux assiettes. Pendant ce temps j’en profitais pour aller ouvrir la bouteille de vin. « Merci au fait d’avoir pris le temps de me préparer à manger… c’est vraiment gentil et je doute pas que ce sera excellent. » Juste avec l’odeur qui se dégageait chez elle j’en bavais, puis j’avais tellement faim que ça ne pouvait pas ne pas me satisfaire. Je m’installais à table comme elle me l’avait proposé et elle arriva en moins de deux avec une assiette remplis m’expliquant que c’était une recette de sa mère. « J’adore… et ça sent super bon en plus! » Je pris rapidement une bouchée histoire de goûter et de pouvoir lui donner mon avis. « C’est délicieux Bé.. on trinque du coup? À nous? » Je me rappelais très bien de la dernière fois où l’on avait trinquer, où notre relation était encore un peu ambiguë, sauf que cette fois c’était vrai. Je pouvais officiellement dire que Louve était ma copine et j’espérais franchement que ça dure parce que ça faisait un moment que je ne m’étais pas sentie aussi bien. Nos verres cognèrent doucement ensemble et je poursuivis aussitôt. « Si tu veux tout à l’heure je pourrai te faire un massage pour te remercier, mais aussi pour te détendre un peu… et je t’assura qu’il n’y a pas de sous-entendus! Je me dis qu’avec tout tes exams tu dois bien avoir besoin de te détendre un peu. » Enfin tout dépendant de comment la soirée allait se poursuivre, car il me restait encore à lui parler de ma soirée de samedi et j’ignorais comment elle le prendrait.
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« Non, ça me fait plaisir que tu sois venu. Ca me changera les idées. » Un sourire vient illuminer ton visage tout juste avant que tu ne disparaisses dans la cuisine pour y préparer vos deux assiettes. Tu l’observes du coin de l’œil ouvrir la bouteille de vin et ne peux t’empêcher de sourire davantage à sa remarque. C’est probablement la première fois que tu prends de ton temps pour lui faire un vrai repas, t’as voulu marquer le coup. Lui prouver qu’il est réellement important pour toi, à ta manière. « Tu le mérites chaton. » Surtout après sa journée de boulot. Tu sais qu’il a pas grand temps avec ses deux jobs, alors forcément, tu profites de sa disponibilité pour lui offrir un maximum de ta personne. Autrement que dans votre intimité cela dit. Tu tardes pas à venir t’installer face à ton petit-ami une fois les assiettes déposées à l’emplacement prévu, et tu l’observes d’un œil attentif pour analyser la moindre expression qui pourrait prendre place sur son visage. Non pas que tu doutes de sa parole, mais ne sait-on jamais qu’il ne veuille pas te décevoir en t’indiquant que ton plat est délicieux alors, qu’au contraire, ses papilles en sont retournées. « Heureuse que ça te plaise, j’étais sûre que tu pourrais pas résister à ce superbe plat ! » que tu t’exclames joyeusement. Non pas parce que c’est toi qui l’as cuisiné, mais parce que c’est une recette de ta mère. Tu viens rapidement attraper le verre de verre entre tes doigts fins pour le cogner délicatement contre celui de Nick, un large sourire aux lèvres. « A nous. » T’as rarement eu l’occasion de prononcer ce pauvre ‘à nous’ avec un autre, parce que t’as rarement été avec quelqu’un sérieusement. Du moins pas aussi sérieusement qu’avec lui, parce qu’il surpasse bien tous les autres et de loin. Finalement, tu portes le verre à tes lèvres pour avaler une gorgée de ce breuvage tout en écoutant attentivement le canadien. « Je t’avoue que je suis pas contre un massage, mais tu dois être mort de fatigue aussi avec le boulot, non ? Tout s’est bien passé d’ailleurs ? Tu voulais me parler de quoi ? » que tu le questionnes en déposant ton verre sur la table pour attraper ta fourchette et prendre une première bouchée de ton plat. Faut dire que tu sais pas réellement de quoi il voulait te parler. Du boulot ? De lui ? De vous ? Ou de toute autre chose ?
La dernière chose que je voulais c’était de nuire Louve dans ses études, mais ça ne semblait pas trop la déranger, du moins pour ce soir. J’acquiesce d’un signe de tête avant d’aller m’occuper d’ouvrir la bouteille de vin tout en la remerciant pour le souper alors que de son côté, la jolie brunette sert le repas dans les assiettes. Je souris lorsqu’elle ajoute que je le mérite. « Ça t’est venue comme ça au fait le surnom de chaton? » dis-je en rigolant alors que je suis en train de nous verser à boire. On s’installe finalement à table et je ne perds pas de temps à goûter à ce merveilleux plat que ma copine m’a si gentiment préparé. Je lui souris à nouveau lorsqu’elle ajoute qu’elle se doutait que je ne pourrais pas résister à ce plat. « Ça commence à faire beaucoup de chose auxquels je ne peux pas résister… » Évidemment je sous-entendais qu’à elle non plus je n’étais pas capable de résister. On trinque « à nous » avant de prendre une gorgée du vin qui est fabuleux. Je n’étais pas un énorme connaisseur en vin, mais je savais qu’elle avait bien choisis pour accompagner ce type de plat. J’ajoute entre deux bouchées que ça me ferait plaisir de lui faire un massage si ça lui permettait de se détendre un peu. L’école ça fatiguait bien vite. « Oh non ça va, ça me ferait vraiment plaisir de m’occuper de toi ce soir t’inquiète pas pour moi. » J’étais capable d’en prendre puis pour ce soir j’avais envie de lui faire plaisir à elle puisqu’elle avait pris le temps de me préparer à manger et tout. « Oh et puis rien de particulier… enfin sauf pour samedi passé. Après notre journée ensemble tu te rappel que j’avais une soirée avec mes copains? » Je pris une nouvelle bouchée attendant qu’elle acquiesce et appréhendant la suite. « Eh bien .. j’ai été pas mal abandonné ce soir-là. J’avais trop bu en plus et je me suis retrouvé tout seul sans trop savoir où j’étais. Si Liz était pas venue m’aider… je crois que j’aurais dormi dehors.. » Liz.. d’ailleurs on ne se parlait plus vraiment depuis, j’avais probablement merdé, et j’espérais ne pas tout gâcher avec Louve non plus.
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Finalement installée à table, les assiettes remontant les odeurs du plat à tes papilles et faisant crier famine à ton ventre, tu souris à sa question. « Tu dois me faire penser à un chaton je suppose. Les yeux, la bouille. T’es chou. » Probablement pas le meilleur compliment que t’aies fait à un homme de ta vie mais l’idée y est. C’est le principal. Lorsqu’il te dit que ça commence à faire beaucoup de choses auxquelles il ne peut pas résister, entre ce plat et toi, entre autre, tu rigoles légèrement, mais la fatigue se fait bien entendre. « C’est pas plus mal que tu puisses pas résister, c’est pas le but… » Un air taquin prend immédiatement place sur ton visage alors que tes lèvres s’étirent de part et d’autre. Vous trinquez finalement à Vous, avant de porter le verre de vin à ta bouche pour en boire une gorgée en écoutant attentivement sa proposition. A laquelle tu réponds forcément favorablement, parce que t’es jamais contre un petit massage. Cependant, tu te souviens qu’il a quelque chose à te dire, puisqu’il voulait te parler. Tu perds pas une seconde pour lui demander de quoi il s’agissait, attendant patiemment la réponse à ta question. « T’es un amour, ça me fera du bien. » que tu souris avant qu’il n’enchaîne sur ce qu’il avait à te dire. Et au fur et à mesure de tes paroles, tes sourcils se froncent et ton regard se noircit. Tes traits quant à eux se font plus durs, et t’espères avoir mal compris. « Attends, attends… que je résume… T’es sorti avec tes potes comme prévu et t’as trop bu. » commences-tu en vidant tes mains du verre et des couverts. « Tu savais pas où t’étais, mais Liz était là ? Qu’est-ce qu’elle foutait là au juste ? C’est avec elle que t’as passé la soirée, c’est tes potes ? » Faut avouer que sur ce coup-là, ta jalousie a surgi de nulle part. Tu sais très bien ce qu’il a toujours ressenti pour elle. T’étais là, toi, quand il était mal par sa faute. T’étais là à le soutenir et à lui changer les idées. Et aujourd’hui, maintenant que vous êtes ensemble, que tu pensais qu’il aurait tourné la page avec elle, t’apprends qu’il a passé sa soirée avec elle ? « C’est une blague, Nick ? Dis-moi que c’est une blague. » Ta voix est froide, tranchante. Ton regard est planté dans le sien et c’est à peine si tu clignes encore des yeux. Mais concrètement, t’as envie de lui sauter à la gueule. La fatigue s’en est allée à l’instant même où t’as entendu son nom, ‘Liz’ et il en aura pas fallu plus pour t’énerver. « Dis-moi ce qu’elle foutait là. » que tu reprends sans même lui laisser le temps de répondre. « T’es conscient de ce que t’as fait au moins, Nick ? Ou ça te semble être rien ? J’espère au moins que tu t’es bien amusé avec cette garce. » C’est évidemment plus fort que toi, mais savoir qu’il s’est retourné vers elle alors que tu lui faisais confiance, ça te tue. Et mille et une questions traversent ton esprit. Mille et une questions auxquelles tu n’auras probablement jamais de réponse.
Un rire s’échappa de mes lèvres lorsqu’elle m’expliqua brièvement pourquoi elle m’avait trouvé le surnom de chaton. C’était quand même flatteur et au final j’appréciais bien qu’elle me surnomme ainsi. On s’attaque finalement au plat que Louve a gentiment préparé tout en dégustant le vin qu’elle a soigneusement choisis pour accompagner le tout. C’est délicieux, et histoire de la remercier j’en profitais pour lui proposer un massage histoire de la détendre, ce qu’elle accepte volontiers. Je lui souris, ravis qu’elle accepte ma proposition et sachant pertinemment qu’en période d’examens il n’y avait rien de mieux pour se détendre. Comme Louve revient sur ce dont je souhaitais lui parler je me lance, expliquant globalement que je m’étais retrouvé abandonné et que Liz était venue me porter secours. Dans les faits c’était pas mal ça, et même si je me doutais que Louve n’allait pas forcément apprécier, je m’attendais à tout sauf ça comme réaction. Son attitude change d’un coup et je vois rien qu’à son regard qu’elle est énervée et je me sens aussitôt coupable sans trop savoir pourquoi. Elle reprend ce que je viens de dire et j’acquiesce à ses premiers mots. Elle me questionne aussitôt au sujet de Liz et rien qu’au ton qu’elle utilise je comprends que c’est ce qui la dérange vraiment. « Non elle était pas là… j’étais avec mes potes et ensuite j’étais seul alors j’ai juste demander de l’aide. » J’avais comme l’impression que mes explications n’étaient pas vraiment plus clair, Louve devait avoir l’impression que Liz était là également ce qui n’était pas le cas sauf que je n’eu pas vraiment le temps de rajouter quoi que ce soit qu’elle renchérit aussitôt. Son ton de voix était froid et ce n’était clairement pas le moment de même songer à faire une blague. Elle n’y va pas en douceur en parlant de mon amie et je dois avouer que ça me fait un peu de mal de l’entendre la dénigrer ainsi. « Garce? T’exagère Louve.. » Je pris une grande inspiration avant de poursuivre mes explications, histoire qu’elle comprenne bien ce qui s’était passé ce soir-là. « Quand je me suis retrouvé seul j’ai essayé de t’écrire… du moins c’était ce que je croyais jusqu’à ce que Liz débarque. J’ai du appuyer sur son nom je sais pas… elle m’a juste aider à rentrer chez moi et c’est tout. » J’avais pas l’impression que mes mots allaient la calmer, mais je devais bien tenter le coup. La dernière chose que je voulais c’était que c’est deux-la se s’haïssent sans raison. « Bé… je lui ai dit que t’étais dans ma vie maintenant, puis ça reste mon amie… mais juste mon amie. » J’insistais sur le mot amie parce qu’on avait même mis les choses au clair dans la voiture de Liz, les sentiments que j’avais eu pour elle n’avait plus lieu d’être maintenant que Louve était dans ma vie. J’avais envie de prendre sa main dans la mienne, mais j’attendais, pas encore convaincu que c’était le bon moment.
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L’atmosphère de la pièce change radicalement lorsqu’il vient à te parler de sa soirée de samedi et du fait que Liz a été présente pour lui. Tu comprends pas tu tout où il veut en venir et clairement, ça te met en rogne. Parce qu’au vu de leur relation, des sentiments qu’il a pu et peut peut-être toujours avoir pour elle, t’as aucunement envie de savoir qu’il a passé une soirée avec. Peu importe la raison d’ailleurs. T’es forcément prise d’un terrible sentiment de jalousie, parce que tu tiens à lui plus que t’aurais pu le penser y a encore un mois, et t’as pas envie qu’une garce vienne y mettre son grain de sel. « Et c’est à elle qui tu demandes de l’aide, Nick ? Sérieusement ? » que tu réponds immédiatement. T’es clairement en train de perdre le contrôle sur toi-même, et tes mains se resserrent d’ailleurs d’énervement au fil de la discussion. « Ah, j’exagère maintenant ? Et tu dirais quoi si je finissais la soirée avec un type dont j’étais éperdument amoureuse y a encore un mois ? Basile, hein, t’apprécierais que je passe la soirée avec lui dans ce cas ? » Encore une fois, tu n’attends pas qu’il continue de parler pour balance ça. C’est plus fort que toi. Ta mâchoire se resserre lorsqu’il reprend la parole, tandis que tes yeux sont plantés dans les siens ; et c’est à peine si tu clignes entre des paupières. « C’est tout ? T’en es sûr Nick ? Ou t’étais aussi trop bourré pour te rappeler que tu l’as baisée ? » Après tout, s’il a réussi à se tromper de nom dans le répertoire – ce qui te met clairement davantage en rogne encore – il a aussi pu aller plus loin avec son excuse d’alcool. Et ça, si ça vient à être vrai, t’es pas prête de le lui pardonner. T’as l’impression que ton cœur se resserre rien qu’à cette pensée d’ailleurs, et tu finis par secouer négativement la tête à la suite de ses explications. « Mais je m’en fous Nick. Je m’en fous que tu lui aies dit qu’on est ensemble ! T’as été fou d’elle et tu penses que je vais bien le prendre ? » Tu détournes finalement le regard avant de te lever subitement. « Je crois que j’aurais préféré ne même pas le savoir. Tu me déçois énormément. » que tu reprends en soufflant, tentant de te contrôler du mieux que tu le peux. Et l’instant d’après, tu te diriges vers l’escalier pour monter à l’étage.
Plus je voyais Louve s’énerve et moins je trouvais les mots pour expliquer le pourquoi du comment. D’ailleurs j’avais encore du mal à comprendre ce qui s’était vraiment passé ce soir là parce qu’une seconde j’étais en train de boire des shots avec des copains à moi et la seconde suivante j’étais seul sur le bord de la rue à chercher de l’aide. J’ai pas vraiment le temps de répondre que Louve renchérit en s’énervant un peu plus lorsque je mentionne qu’elle exagère. Elle me sort un exemple semblable avec Basile et j’avoue que l’idée est loin de me plaire même si leur relation n’a rien avoir avec celle que j’ai développé avec Liz. « C’est pas ça… je dis juste qu’elle a rien fait et que si tu veux m’en vouloir à moi t’as le droit, mais de la traiter de garce ça te donneras rien. » En plus je savais que ça n’avait pas fait plaisir à Liz d’être obligé de sortir un soir tard pour venir me récupérer totalement ivre. Louve ne me quitte pas une seconde des yeux et elle n’hésite pas à renchérir à nouveau en me demandant si j’étais trop saoul pour me rappeler de l’avoir baisé. Je fronce aussitôt les sourcils, un peu outré qu’elle puisse avoir ce genre d’impression de moi. « Quoi ? Mais non! Arrête y s’est rien passé et tu sais très bien que j’aurais jamais été capable de te faire une chose du genre… » Du moins je croyais qu’elle le savait, mais peut-être que la confiance n’était pas aussi solide que ce que j’avais pu penser. Je lui explique même que j’ai pris la peine de lui dire qu’elle faisait partie de ma vie maintenant, mais ça ne semble pas vraiment important pour Louve qui reste blessé par le fait qu’elle soit venue me donner un coup de main. Elle se relève d’un bond et mon regard la suit, lorsqu’elle m’avoue qu’elle aurait préféré ne pas le savoir je me lève à mon tour un peu paniqué et ne sachant pas trop quoi faire. J’ai voulu être honnête avec elle parce que c’est quelque chose de vraiment important pour moi, mais au final j’ai l’impression d’avoir empiré la situation plus qu’autre chose. La jeune femme me tourne le dos, prête à me laisser en plan et sans hésiter je la rattrape en la retenant par le bras. « Attend s’teplais Louve… » J’ai le cœur qui bat bien trop fort dans ma poitrine, parce que j’ai l’impression que c’est finis déjà… parce que je m’en veut de la faire sentir aussi mal. « J’m’excuse pour vrai.. Je sais pas quoi te dire d’autre. Je veux pas que la soirée se termine comme ça… J’ai pas envie de repartir et te laisser comme ça.. » J’avais pas envie de repartir du tout, mais vue comment se déroulait la soirée jusqu’à maintenant j’étais pas convaincu qu’elle me garderait pour dormir cette fois. Je l’attirais un peu plus contre moi en posant mes mains sur ses hanches même si je sentais qu’elle résistait et préférerait m’éviter à tout prix. « Je t’aime Louve.. c’est toi que j’aime et personne d’autre. C’est une erreur de ma part parce que j’avais trop but et même si ça n’excuse rien je refuse de partir comme ça… » Je soupirais doucement. « Et de préférence je voudrais rester avec toi… mais je comprendrais que tu préfères pas. »
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