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(hae-seong) when your mind breaks the spirit of your soul

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Je te donne une tape derrière la tête. Un peu sèche mais tout de même amicale. « Tu me parles mieux que ça, Choi. » Comme j’t’ai déjà dit, j’vais ce que je veux. Tu vas pas m’empêcher de te dire que je t’aime. Maintenant tu te tais et tu t’assoies, pour qu’on puisse parler de tout ça comme des grands. Je lâche un rire légèrement moqueur à tes mots. Ouais, on passe toujours pour les connards, quoi qu’il arrive. J’espère que ta Mona là, elle est plus intelligente que nos précédentes conquêtes. J’avais pas bien tout compris à ton histoire avec Zora et ton frère d’ailleurs. Du moins, j’comprenais à peu près le contexte, mais les détails m’échappaient. Bref, j’pense pas que ce soit le plus important ici. J’pince les lèvres à ta phrase. « Eux peut-être pas, mais moi si. » Moi j’me préoccupe de toi, de ton état. Encore fallait-il que tu me fasses assez confiance pour m’en parler, pour me dire quand ça n’allait pas. Je bois une gorgée en secouant négativement la tête à ta question. « Non, dis-moi? » que je t’interrogeais, un sourcil interrogateur levé.

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In the eyes of a teenage crystallized, oh the prettiest of lights that hang the hallways of the home. and the cries from the strangers out at night. they don't keep us up at night, we have the curtains drawn and closed

Un grognement protestataire s'échappa de sa gorge à l'instant même où son meilleur ami lui asséna une tape derrière la tête, il fronça les sourcils et claqua sa langue contre son palais pour montrer son mécontentement mais il avait très bien ce que c'était amical et que le jeune homme s'inquiétait réellement pour lui et pour sa santé mentale. « Arrêtes de me violenter, je sors d'une mauvaise passe j'ai besoin de douceur. » il en jouait en petit peu parce qu'il avait besoin de se détendre, de souffler un peu pour échapper à toute la pression qu'il devait supporter depuis quelques jours peut-être même semaines il ne s'en rendait pas réellement compte en réalité. Il avait simplement la mauvaise impression que tout allait de travers mais également celle (beaucoup plus réjouissante) que tout allait finir par aller mieux parce que maintenant il était entouré seulement par de bonnes personnes, prêtes à lui tendre la main et non pas à l'enfoncer encore un petit peu. Il était réellement heureux d'être tombé sur la belle et douce Mona qui faisait maintenant partie intégrante de sa vie - même si remarquer qu'elle lui faisait toujours autant d'effet au bout de cinq ans était assez spécial. Il s'installa donc aux côtés de son meilleur ami pour commencer son récit « avec mon frère on voulait tous les deux devenir basketteur professionnel, sauf que son rêve s'est brutalement stoppé le jour où il a eu un accident. » il renifla avec dédain à cette pensée « on traînait sur une branche d'arbre, il me poussait l'épaule, j'ai voulu riposter et il est tombé. Sa jambe formait un angle droit alors je l'ai tout de suite emmené à l'hôpital sauf que tout ce que nos parents ont trouvé à faire c'est m'accuser d'avoir fait exprès puis ils m'ont chassé de la maison. » et sa relation avec ses parents aujourd'hui n'étaient franchement pas meilleure qu'à cette époque, ils toléraient tout juste la présence de leur aîné « alors tu vois c'est pas d'aujourd'hui que l'on me reproche que tout est de ma faute, à croire que quand je suis dans une histoire les gens savent pas faire la part des choses et m'accusent directement d'être responsable, tu vois ? »



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Je roule des yeux à ton excuse minable. J’te frappe si je veux, surtout quand tu le mérites et là c’était mérité. Bref. Tu me racontes l’histoire avec ton frère alors que je sirote ma bière tranquillement. Franchement, ça ne me touche pas tant que ça. Les accidents, ça arrive. La preuve avec mon crash d’hélicoptère, avec l’accident de voiture de Nova, avec mon accident de voiture avec Dina. Ce qui me choque le plus c’est que tes parents t’aient foutu à la porte pour cette histoire de merde. « Ouais, je vois. Mais t’sais, j’ai envie de te dire… Tant que toi tu sais le vrai du faux, que t’as la conscience tranquille… Tu t’en fous des autres et de ce qu’ils peuvent penser. » Waouh, j’adore donner de bons conseils comme ça, sachant que j’devrais faire pareil pour moi, les appliquer, mais que j’suis trop con pour m’écouter parler. « Franchement, que ce soit cette histoire avec ton frère ou avec Jinny, moi j’le vois d’un oeil extérieur et j’te dis que t’es pas responsable. C’est toujours plus facile de donner le rôle du méchant à l’autre et de se dédouaner soi-même. » Mais ça reflète pas forcément la réalité. D’où le fait qu’il y ait toujours plusieurs versions différentes d’une même histoire selon la personne qui la conte…

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Un léger sourire commença à flotter sur les lèvres du coréen aux paroles de son meilleur ami, si il pouvait faire confiance à quelqu'un sur cette terre c'était bien à lui alors forcément il se sentait rassuré par ses paroles ; en plus de ça il avait totalement raison, le coréen ne pouvait pas toujours faire attention à ce que pensaient les autres surtout quand ces derniers ne se fiaient qu'à une version de l'histoire, lorsqu'ils ne voulaient pas écouter la sienne pour se faire un véritable avis. « Je sais que je suis pas responsable, une rupture ça se cause à deux... alors si nous avons rompu c'est notre faute à tous les deux. Y'a pas de méchant ni de gentil dans cette histoire. » pour son petit frère c'était tout de suite beaucoup plus compliqué, parce qu'il s'en voulait encore de ne pas avoir réussit à se liguer contre son père dès cette époque mais âgé de seize ans seulement il n'était qu'un gosse se pliant aux exigences de son paternel. Il tourna son visage vers celui de son meilleur ami « et toi, ça va mieux ? »



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J'étais quand même content que tu m'écoutes, pour une fois. T'étais pas responsable de tous les malheurs du monde, fallait que tu te mettes ça en tête. Pour éviter de rechuter. De remonter sur un putain de toit. "Si t'as besoin de parler, te hurler, de te plaindre, de pleurer, whatever - tu sais que j'suis là." Alors la prochaine fois que tu te sens aussi mal, viens me voir. Viens te confier. Parce que j'te laisserai pas tomber moi. J'arque un sourcil à ta question, me tournant vers toi en buvant une nouvelle gorgée de ma bière. "Moi?" Pourquoi tu me demandes si ça va mieux? J'ai laissé paraître quelque chose malgré mes efforts pour n'impliquer personne? Et puis, pourquoi je panique, comme si j'avais un truc à cacher? "Je vais très bien moi." Enfin, mise à part ta tentative de suicide, hein.

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Mais c'était plus compliqué de le mettre en pratique que d'en parler en réalité, ce n'étaient que des mots balancés pour rassurer son entourage mais il n'était même pas certain d'être capable de parvenir à un objectif. C'était pour cette raison qu'il était sous médicaments de toute manière et encore heureux il avait tendance à garder ce petit détail pour lui, non parce que parler de sa dose de drogues par jour c'était bien la dernière chose qu'il souhaitait. « Ouais je sais que t'es là, mais c'est juste compliqué pour moi d'en parler. » et ça lui semblait normal mais assez parlé de lui alors il retourna la question à son pote. Qui étrangement resta vague et pourtant il sentait bien qu'il y avait anguille sous roche. « Je dois vraiment te croire quand tu me dis que tout va bien ? »



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« Je sais que c’est compliqué d’en parler et j’te force pas. Juste… si ça arrive à nouveau, que tu te sens aussi mal, que t’as l’impression de couler, de t’enfoncer sans que personne ne te tende la main… Sache que moi, ma main, elle t’est toujours tendue et tu peux t’y accrocher à n’importe quel moment. » Je ravale difficilement ma salive parce qu’au final, tout ça, c’était un peu ce que moi je ressentais en ce moment. « Laisse pas les choses devenir aussi… mauvaises. » Je veux pas une deuxième tentative de saut sans parachute, ok? « Oui oui. Pourquoi ça n’irait pas? » Je m’installais confortablement devant la télé que j’allumais, comme si j’étais chez moi. Enfin, tu casa es mi casa non ? Si. Et j’essayais de détourner l’attention. « J’dors ici ce soir au fait. En cuillère, pour te réconforter. » J’hausse quelque peu les sourcils de façon suggestive. Assez parlé de choses négatives non?


HJ : tu peux clôturer dans la prochaine réponse si tu veux (hae-seong) when your mind breaks the spirit of your soul - Page 2 3850463188
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Son meilleur pote c'était franchement le meilleur, sauf que le coréen il savait pas trop exprimer ses sentiments parce que ça avait le don de le mettre très rapidement mal à l'aise alors il se contenta de sourire et de poser sa main sur l'épaule d'Elliot « merci bro ! » il lui adressa un clin d’œil avant de le questionner mais il avait l'impression que son frère winthrop lui cachait quelque chose, peut-être parce qu'il estimait qu'il était trop fragile actuellement « ça va dans les deux sens, si t'as besoin je suis là. » il éclata finalement de rire à sa proposition de dormir en cuiller, le coréen secoua la tête « arrêtes d'essayer de me pécho, tu profites de ma vulnérabilité là. » il lui tira une grimace avant de reboire de sa bière et de s'enfoncer dans le canapé, il allait profiter du reste de la soirée sans se prendre la tête, maintenant son pote était là pour lui changer les idées et il savait qu'il ne pourrait jamais assez le remercier.

(fin du rp)



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