I'm fleeing our past memories (arthur)

Ça ne faisait même pas vingt-quatre heures que tu étais réveillé, sortie de ce coma. À ton réveil, il y avait du monde autour de toi, mais tu n'en connaissait aucun à l'excepté de Liam et Magnus. Tu ne comprenais pas ce qu'il se passait et t'étais là sans être là. Le médecin, tes "proches" te disait des choses, mais tu ne retenais que la moitié. Tu ne voulais pas entendre, t'étais effrayé et le peu de sommeil ne t'aidait pas. La douleur, elle était si présente et presque rien pour atténuer à cause de cette grossesse qui n'était pas réelle pour toi... T'avais tellement peur, tu ne croyais pas en cet accident de voiture, ce n'était que mascarade pour te faire taire sur les abus qu'il t'a infligé à plusieurs reprises... C'était lui le père de l'enfant, cet "ami" de ta mère et t'en étais persuadé. La nuit fût courte et agité avec le défilé des nombreuses infirmières qui passaient toutes les demie heures pour te voir, vérifier ton état. T'étais fatigué, mais tu n'arrivais pas à fermer l'oeil. C'est qu'au petit matin, après un temps calme que tu t'es assoupi quelques heures. À ton réveil, la chambre était vide, il n'y avait plus personne. En t'endormant, tu pensais que tout ça n'était qu'un cauchemar, mais quand cet homme qui restait à tes côtés entrait dans ta chambre avec quelques trucs à manger, tu comprenais rapidement que tout ça était bien réel. Doucement, tu redressais légèrement le haut du lit avec la télécommande et posait tes petit yeux à peine ouvert sur lui. « Arthur c'est ça ? » il y avait trop de monde hier, trop de prénoms, trop d'informations que ton cerveau avait du mal à tout retenir et tu ne l'aidait pas non plus.

@Arthur Grimaldi-D.M.

(Invité)

Pourquoi étais-tu encore là ? Pourtant tu avais d'autres choses à faire ? Comme par exemple, préparer l'enterrement de Georges... Quoique ça serait un hommage national que tu devrais offrir à ton garde du corps mais Martha refusait tout net, du coup c'était toi qui représenterait la famille royale en qualité de Prince héritier de Monaco mais aussi et surtout parce que Georges était tout pour toi... Il était ce deuxième père qui t'avait fait avancer dans la vie ! Il veillait sur toi depuis que tu étais haut comme trois pommes. Mais au lieu de faire tout ça... Tu étais encore dans la chambre de ta fiancée, elle s'était réveillée la veille mais elle était désormais amnésique et elle ne se souvenait plus de rien. Même sa famille, puisque Simen avait pointé le bout de son nez. Tu ne devrais même pas te préoccuper d'elle vu ce que tu avais appris, vu qu'elle était amoureuse d'un autre mais tu étais son fiancé et peu importe ce qu'il se passait, c'était à toi d'être à ses côtés... Même si ça te faisait un mal de chien. Apprendre qu'elle t'avait menti sur sa grossesse, ça t'avait fait comme un coup de couteau dans le cœur surtout qu'elle était enceinte de jumeaux... C'était encore pire ! Fin bref, tu étais parti récupérer de quoi manger pour elle avant de revenir dans sa chambre. « Oui, c'est bien moi... » répondis-tu d'une voix légèrement brisée, les yeux bouffis parce que tu n'avais quasiment pas dormi depuis l'accident. Tu avais attendu des heures et des heures pour obtenir la moindre parcelle d'informations. « Je t'ai apportée à manger » dis-tu en disant ce que tu portais dans les mains avant de les poser délicatement à ses côtés. C'étaient des plats de Martha, que la jeune femme affectionnait. Peut-être que cela l'aiderait à s'en souvenir.

@Nova De Glücksbourg

(Invité)

T'essayais de comprendre, de rassembler les pièces du puzzle en vain. Rien ne venait et même si tu ne voulait rien croire, tu ne pouvais pas nier que tout ce monde te connaissais et s'inquiétait pour toi. Hier, tu ne voulais pas, vraiment pas. Aujourd'hui, t'étais encore plus paumé qu'autre chose. Perdu entre ce sentiment d'en avoir rien à faire de tout ça, de tout ce qu'on te dit et cette culpabilité de voir entrer Arthur dans ta chambre les yeux bouffis et cette voix qui ferait mal à n'importe quelle personne censée sur cette terre. Tu ne pouvais pas trop bouger de ton lit, la douleur t'immobilisait, mais t'essayais de te redresser doucement alors qu'il venait de t'apporter de quoi manger. Une petite voix dans ta tête te disait de le faire sortir, de l'envoyer sur les roses, mais au fond de toi, tout au fond, sa présence te rassurais. Il était là depuis que tes yeux se sont ouvert. « J'ai pas vraiment d'appétit, mais merci pour l'attention. » Tu restais poli malgré les circonstances. « Pouvez-vous me l'ouvrir ? » Le vouvoiement... Tu ne le connaissait pas, c'était une marque de respect, ce que ta mère a voulu t'enseigner depuis ta plus tendre enfance. Posant ta tête sur l'oreiller et ta main sur ton ventre, ressentant une douleur constante, tu ne le quittait pas des yeux comme pour chercher des réponses, des réponses que tu n'arrivait pas à avoir.

@Arthur Grimaldi-D.M.

(Invité)

Comment allais-tu te dépêtrer de cette situation ? Tu ne le savais pas du tout mais tu n'allais pas pouvoir t'en sortir très facilement... Déjà que ta fiancée était amnésique mais apprendre qu'elle était enceinte, cela t'avait encore plus mis dans une situation désastreuse. Tu voulais en finir rapidement pour revenir à ta chère petite vie où tu pouvais tout contrôler... Mais c'était clairement impossible ! Et c'était bien la première fois que ça t'arrivait. Rester des heures, des jours dans cet hôpital dans l'espoir que la jeune femme se rétablisse. Fin c'était surtout dans l'espoir qu'elle sorte du coma tout d'abord mais maintenant, une partie de toi regrettait qu'elle en soit ressortie parce qu'elle avait perdu la mémoire... Et elle ne savait plus du tout qui tu étais. Et dire que tu pourrais clairement utiliser cette situation étrange à ton avantage mais tu étais bien trop mal pour faire ça. Du coup, tu lui montrais que tu étais toujours là en lui apportant des mets qu'elle affectionnait tout particulièrement, puisqu'ils venaient de la cuisine de Martha. Elle te disait qu'elle n'avait pas d'appétit mais elle te remerciait tout de même pour ta charmante attention. « Bien sûr ». Elle employait le vouvoiement, ce qui te fit légèrement déglutir avant de t'empresser à ouvrir les boîtes, puis tu sortais une assiette dans laquelle tu mettais le plat avant de poser l'assiette à ses côtés. « Je sais que ça doit être compliqué... Que tu as du mal à croire à tout ça. Donc poses-moi toutes les questions qui te tracassent et j'essaierais de te répondre au mieux. » dis-tu avec douceur, afin de ne pas la brusquer. Tu voulais simplement lui témoigner ton soutien.

(Invité)

Accident. Amnésie. Princesse. Grossesse... Comment perdre la tête avec toutes ces informations. Tu te sentais tellement perdu et si seule malgré les nombreuses personnes qui te rendaient visite. Tu ne comprenais pas pourquoi ta mère n'était pas là et t'ignorais même dans quelle ville tu étais... Ta mère ne t'abandonnerais pas comme ça, toute seule et c'est en cogitant toute la nuit que tu en venais à cette conclusion. Il était le seul présent dans ta chambre. Tu pouvais appeler une infirmière pour avoir un peu d'aide, mais tu te risquas à lui demander. T'en savais que très peu sur lui à part son prénom et qu'apparemment il était ton fiancé. Tu n'en savais pas plus. T'arrivais pas à croire que toi, t'étais engagé à un homme alors que tu as ces images de "tortures" qui revenaient en boucle dans ta tête. « Merci... » lâchas-tu alors qu'il ouvrait la boite, mais versait le contenu dans une assiette. Par chance, tu pouvais manger avec les doigts, du moins avec cette main encore valide vu que l'autre se retrouvait sur la touche à cause de l'accident. « C'est ma mère qui vous a donné ça ? » c'était ta première question vis-à-vis du plat. Des petites douceurs norvégienne que ta mère te faisait très souvent. Ça te rappelait ton père disparu à ta naissance. « Allez-y, goûtez. C'est très bon. » dis-tu en lui faisant signe de prendre un beignet salé, un délice pour les papilles. « Ça ne peut pas être vrai, toute cette vie, ma vie... » t'essayais de comprendre, mais c'était dur et douloureux. T'avais peur surtout. « Vous avez réussi à me faire oublié ce qu'il m'a fait pas vrai ? » tu parlais de ce viol, pouvoir te toucher sans prendre peur... T'en venais à cette conclusion parce que tu étais fiancée et tu ne pouvais pas t'imaginer fiancé à un homme que tu n'aimais pas. « Je pense que oui, sinon je ne serais pas votre fiancée... Est-ce que vous... m'aimez ? » t'osais lui demander ça, oui, tu osais... cette histoire était tellement dingue que tu devais vraiment l'aimer, être bien avec lui pour avoir dit oui, enfin l'ancienne toi...

@Arthur Grimaldi-D.M.

(Invité)

Le médecin t'avait prévenu que cela pouvait arriver mais tu avais presque refusé d'y croire ce dimanche, sauf que maintenant tu te retrouvais vraiment devant le fait accompli... En effet, ta fiancée souffrait d'une amnésie post-traumatique : lors de son accident, elle avait reçu un choc terrible et violent sur la tête. Maintenant tu te demandais comment elle allait pouvoir retrouver ses souvenirs sans qu'elle ne te reconnaissait plus mais elle ne refusait pas non plus que tu sois présent à tes côtés dans sa chambre. Tu étais certainement la personne qu'elle voyait le plus, de toute façon tu ne comptais pas quitter cette pièce de sitôt. Tu tenais trop à Nova pour faire ça... De plus, tu n'avais plus rien à faire chez toi... C'était comme si l'hôpital était devenu ta nouvelle maison maintenant ! Qu'importe, tu l'aidais rapidement à ouvrir la boîte de nourriture préférée par Martha, sur des recettes norvégiennes parce que c'étaient les plats préférés de ta fiancée. Elle te remerciait de l'avoir aidée puis elle te demandait si ça provenait de sa mère... Tu ne savais guère quoi répondre... « C'est ma gouvernante qui les a préparés grâce aux recettes de ta mère. ». Puisqu'elle te proposait de goûter à l'un des beignets salés. « En effet, c'est très bon. » répondis-tu d'une voix douce tout en fermant les yeux pour profiter du goût de ces beignets. La jeune femme s'était mise que ça ne pouvait pas être vrai, tout ce qu'elle avait vécu dernièrement... Elle souffrait d'une grave amnésie antérograde puisqu'elle ne se souvenait que de son passé mais pas du moment présent. Mais avant que tu ne puisses réagir, elle te demandait si tu avais réussi à lui faire oublier ce que l'autre lui avait fait. « Oui, Nova. Cet homme n'est plus qu'un lointain souvenir... Il ne te hantera plus jamais. ». Tu te figeas littéralement lorsque tu entendis sa dernière question... Est-ce que tu l'aimais ? Tu te demandais si tu devais mentir ou dire la vérité. « Je t'ai promise de te protéger, quoiqu'il arrive. Pour qu'on ne puisse plus jamais te faire du mal comme ça... C'est pour ça que je t'ai demandée ta main et même si je ne connais pas le véritable sens de l'amour, je tiens suffisamment à toi pour dire mes sentiments existent bel et bien. Ce weekend, ma vie s'est arrivée parce que j'ai eu peur de te perdre, mon pire cauchemar s'est réalisé... ». Un mensonge par omission ? Sûrement, mais tu ne pouvais pas encore lui avouer que tout ceci n'était qu'une mascarade... Elle le saurait bien assez tôt avec son « autre » mec. Sachant qu'il était le père des enfants.

(Invité)

Alors comme ça, tu as transmis les recettes de ta mère à sa gouvernante ? Tu devais apprécier cette femme pour lui confier ce genre de choses. Tu prenais un beignet pour croquer dedans et savourer cette première bouchée, qui, même si tu n'avais que très peu d'appétit te faisais un bien fou. Les saveurs te faisais penser immédiatement à ta mère et ta rassurais un minimum. Tu ignorais comment Arthur a pu réussir à te faire oublier cet homme, celui qui est dans tes pensées, dans tes cauchemars et surtout dans le dernier souvenir en date. C'était le dernier "moment" que tu as vécu avant de te réveiller ici. « Pourtant c'est lui qui était là avant que je ne me réveille ici. » tu posas le beignet sur la petite table au-dessus de ton lit avant de recouvrir ton corps de la couverture comme pour te protéger d'une possible attaque. Tu lui demandais s'il t'aimait... T'avais besoin de savoir car même avec tous les efforts du monde, tu n'arrivais pas à te souvenirs de lui, des moments partagés à ces côtés... De cet "amour" que tu devrais avoir à son égard en tant que fiancée. « Tu m'as demandé ma main juste pour me protéger ? » tu le comprenais comme ça et t'avais un peu de mal à te dire qu'il t'aimait, ne croyant pas en "l'amour". Tu pouvais voir sur son visage, dans son regard que cet accident l'affectait bien plus qu'une personne lambda. Ton côté bienveillant était là, toujours présent, mais tes souvenirs ? Il n'y en avait aucun qui incluait cet homme ou tous les autres. Les mots, mais aussi les gestes pouvaient peut-être t'aider à retrouver cette mémoire, cette personne que tu étais pour eux. T'avais peur, tu n'étais pas sûr de toi... Vraiment pas sûr, mais tu demandas « Embrasse-moi... » Tu ne supportait pas qu'on te touche, ça t'effrayais et pourtant tu voulais voir l'effet que ça pouvait faire... Si ça pouvait aider. T'avais mal pour lui, mais tu ignorais comment agir, être en étant une étrangère à ces yeux.

@Arthur Grimaldi-D.M.

(Invité)

Tu ne te sentais pas bien du tout... Tu voulais partir loin ! Comme ça, tu pourrais mourir à petits feux mais tu t'étais promis d'être là pour Nova et c'était pour cela que tu étais présent tous les jours... Tu n'avais pas quitté une seule fois l'hôpital depuis qu'elle s'y trouvait. À part pour soutenir Martha mais elle avait compris que tu devais te rendre auprès de Nova le plus vite possible... Mais c'était beaucoup plus dur à vivre là, étant donné qu'elle était amnésique et elle ne se souvenait plus de rien. Elle te disait que c'était « son violeur » qui était là avant qu'elle ne se réveille ici... Tu te mis à déglutir légèrement. « Il n'est plus là... Il croupit en prison, il ne te fera plus jamais de mal » promis-tu honnêtement, même si tu mentais légèrement vu que l'homme en question avait été relâché et tu avais mis une équipe spéciale de Monaco sur le coup. Il fallait surveiller les agissements de ce type, tu étais même prêt à le faire abattre s'il le fallait. Pourtant Nova t'avait demandé de ne pas t'emmêler mais tu n'étais pas du tout du genre à rester sans rien faire. « J'ai demandé ta main à ta famille, parce que je voulais te protéger grâce à mes sentiments, mon amour et ainsi je pouvais espérer te rendre heureuse... ». Ça te donnait une sacré boule au niveau du cœur... Ce n'était pas un vrai mensonge, tu voulais réellement la rendre heureuse, mais l'amour, c'était « peu » vrai. Ce n'était pas encore le moment de lui révéler que votre mariage n'était qu'un simulacre : un arrangement entre deux Nations, dont les relations allaient être tendues si tu venais à révéler la grossesse de Nova et le coup de poing de Simen. De toute façon, tu te doutais que les autres allaient lui briser ses illusions avec toi. Ce n'était pas grave, tu étais là pour elle... Tu t'en fichais de ce qu'elle pourrait penser de toi par rapport aux merdes que les autres allaient dire. Tant que Nova ne serait pas rétablie, ta place était à ses côtés, à lui montrer qu'elle n'était pas seule même si elle t'avait oubliée. Elle te surprit par la suite... Elle te demandait de l'embrasser. Elle te demandait l'impossible là, tu refusais de profiter d'elle. Ça te faisait vraiment mal... Refoulant ton envie de craquer, tu t'approchas doucement d'elle avant de dire : « Je ne veux pas te faire du mal... ». Tu déposas délicatement tes lèvres sur les siennes avant de les décoller rapidement... Tu venais de commettre une nouvelle erreur !

(Invité)

Il te disait que cet homme n'était plus dans les parages et ça te rassurais. Cette boule au ventre venait de s'alléger mais ça n'enlevait pas les dernières images qui traversait ton esprit dès que tu fermais les yeux. « C'est vrai ? Il ne va plus sortir et revenir ? » t'avais besoin de te sentir en sécurité car il était bien trop présent dans ton esprit et c'était trop récent pour toi. Il était là, il ne quittait presque pas ta chambre depuis ton réveil alors tu te persuadais de compter assez pour lui pour qu'il reste autant de temps auprès de toi malgré qu'aucun souvenir ne revenait. « Est-ce que toi et moi on est heureux tous les deux ? » Tu posais des questions sans savoir que c'était loin d'être un futur mariage comme n'importe lequel, mais quelque chose d'imposer par vos pères respectifs pour le bien de vos deux pays. T'as eu une nuit assez agité et t’espérais avoir des réponses afin de débloquer tout ça, mais il n'y avait aucune évolution. Tu l'écoutait te parler de vous deux, de cette relation que tu entretenais avec le jeune homme que tu ne connaissais que depuis quelques heures. Sans trop réfléchir, tu lui demandais un baiser. Tu voulais qu'il t'embrasse. Tu n'avais pas peur, car c'est toi qui le lui demandait, mais est-ce que ça va t'aider ? Tu l'ignorais. Il s'approchait de toi doucement, soufflant qu'il ne voulait pas te faire de mal. Qu'est-ce qu'un baiser que tu demandais pouvait bien faire ? Mise à part apprécier, te souvenir ou dans le pire des cas ne rien ressentir... Il venait de déposer ces lèvres contre les tiennes pour un très court baiser avant de se reculer pour regagner son siège. Tu ne ressentais rien, aucun frisson, aucun battement de cœur, rien du tout. Comme si tu étais immunisé contre tout cet "amour". « Rien ne revient... Rien du tout. » Impatiente ? Sûrement. Tu voulais croire à tout ça, à toute cette histoire mais à part des mots il n'y avait rien d'autre. Poussant la table un peu plus loin, tu posais ta tête contre l'oreiller avant de poser ta main valide sur ton vendre. Tes yeux suivait le même chemin avant de se poser sur Arthur. « Est-ce que c'est vrai ? Que je suis enceinte ? » C'était les mots du médecin, mais quand il y a un grand trou, un grand vide dans ta tête, c'est compliqué d'y croire.

@Arthur Grimaldi-D.M.

(Invité)

C'était difficile de lui cacher des choses mais tu te disais que c'était pour son bien... Tu te doutais que toutes les autres personnes qui étaient venues allaient forcément te faire passer pour le méchant de l'histoire et ça tu t'en moquais royalement... Comme tu lui avais dit que le type qui avait osé lui faire du mal, était désormais en prison et qu'il ne ressortirait plus avant un moment, elle te demandait si c'était vrai. « Oui, fais moi confiance. Plus jamais, il ne touchera. » disais-tu avec une conviction qui contrastait clairement avec la haine que tu éprouvais actuellement. Tu ne savais pas si tu devais rester ou non là ! La voir dans cet état et surtout l'écouter te demander si vous étiez heureux ensemble, c'était difficile à vivre. « Comme tous les couples, nous avons des moments de faiblesse... Nous devions aller en Norvège, où je comptais faire tout mon possible pour te prouver que je t'aime même si je suis le dernier des demeurés » expliquas-tu doucement. Cette fois, ce n'était pas une demi-vérité ! C'était ce que tu comptais réellement faire. Même si, lui dire je t'aime c'était plus difficile à faire étant donné que tes sentiments à son égard n'étaient pas aussi forts. Maintenant, tu te doutais que tu ressentais quelque chose pour elle, il avait fallu que tu la perdes presque pour que tu t'en rendes compte. Tu n'étais qu'un pauvre minable... Par la suite, elle te demandait de l'embrasser... Il t'avait fallu quelques instants avant de te pencher vers elle et déposer tes lèvres sur les siennes... « C'est peut-être trop tôt... Demain, je te ramènerais des affaires pour savoir si tu pourrais les reconnaître etc. ». Oui tu étais décidé à ce qu'elle recouvre sa mémoire rapidement. Toute cette pression était en train de te tuer à petits feux... Tu en avais marre et ça allait être pire maintenant qu'elle te demandait si c'était vrai pour sa grossesse... « Oui, tu es enceinte Nova depuis quelques petites semaines, donc ce n'était pas encore visible... ». Si tu l'avais su plutôt, tu aurais détruit le monde ! Tu inspiras longuement avant de sortir son téléphone de ta poche intérieure de ta veste. « J'ai réussi à le faire réparer. Il s'agit de ton téléphone... Peut-être que cela te permettra de t'aider pour retrouver la mémoire. Les autres personnes qui étaient présentes à ton réveil, vont certainement dire des choses sur moi... Ecoutes-les, ne me défends pas s'ils le disent en mal. Je m'en fiche... Tout ce qui m'importe désormais c'est que tu ailles mieux et je ferais de mon mieux pour t'aider. ».

(Invité)

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