(elliora) erase all the pain til it's gone

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{ erase all the pain til it's gone }
crédit/ may0osh ✰ w/ @Zora Fawkes Underwood

Ouais, j’avais sorti le gros mot. Et à croire que ça t’avait fait tilter, puisque tu t’étais détachée de moi pour t’emparer du plateau et commencer le petit-déjeuner par un bon croissant frais. Je soupirais quelque peu, discrètement. Et je t’écoutais. Et j’comprenais ce que tu me disais. Je le comprenais réellement. Mais j’étais pas prêt à mettre tes paroles en application. « Tu m’as pas vu après la rupture Zora… Tu m’as pas vu au Spring Break… J’étais méconnaissable. Totalement… brisé. J’faisais n’importe quoi, j’suis tombé tellement bas sans elle. J’me suis fait poignarder. Deux fois. » que je dis comme pour mettre l’accent sur mes conneries, attrapant ta main pour faire glisser tes doigts sur mes plaies qui avaient maintenant cicatrisé, laissant deux marques encore rouges au niveau de mes abdos. « J’ai failli crever. Et le pire? C’est que j’m’en foutais. J’me foutais de tout. Et j’ai essayé de tourner la page, mais dès que j’étais avec une autre, je bloquais parce que c’était à elle que je pensais. » Alors ouais, j’étais convaincu qu’elle était l’origine de mon bonheur. Ou du moins… celle de mon malheur. « J’veux pas revivre ça. Je peux pas… » J’peux pas me briser à ce point. Pas encore. Parce que j’ai trop peur que ça me tue littéralement sur place.

 
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cause all of my kindness
is taken for weakness
( @elliot maxwell  )
crédit/ FourFiveSecond ✰ Rihanna

peut être n’avais tu pas assez de recule sur cette histoire, peut être que tu ne connaissait pas assez les étendues de leurs amours, et de leurs conscient, peut être que ça te semblait juste stupide de s’obstiner autant pour n’avoir qu’une parcelle de ce qu’il pourrais avoir avec une autre. tu te redresses et entame ton petit déjeuner après avoir bassiner ce que tu avais à dire, ce qui pour toi semblait être la vérité générale, semble en réalité un point de vu vide de sens, puisque tu n’avais pas toute les cartes en main. il prend ta main libre pour venir la poser sur ses plaies. deux traces énormes, qui faisait presque l’intégralité de la paume de ta main. tu ressert les doigts dessus, sent encore la peau dépasser et gonfler du jeune homme. tu laisses glisses ton index le long de la plaie, pouvant encore ressentir l’horreur de la situation, ça t’arraches un frisson, tu reprends ta main vers toi en fermant les yeux. « je.. tu fais n’importe quoi Elliot. tu peux pas te laisser couler pour une fille. peut être que t’as l’impression qu’elle est exceptionnelle parce que justement elle te donne de l’importance, mais regarde ce que tu fais. » tu grimaces, c’est tordu, il est toi et elle est Ael, et il pense que tout est possible si il le forge avec son amour. « tu es le seul a pouvoir te sauver. tu n’as pas besoin d’elle, pour être honnête, tu n’a besoin de personne d’autre que de toi même. elle ne fera rien qui pourras te sauver, si tu te réveille pas rapidement, tu vas finir par t’en mordre les doigts.. parce que t’es carrément entrain de mourir pour elle. »

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crédit/ may0osh ✰ w/ @Zora Fawkes Underwood

Y’a tes doigts qui parcourent mes plaies encore rouges et gonflées, ça me fait frissonner, ouais, c’est encore sensible. Ouais, j’pars en vrille sans elle. Mais avec elle, j’deviens fou. Elle me rend fou. Dans le bon sens, comme dans le mauvais sens. C’est comme un virus qui se répand, t’as des moments de lucidité et des moments de perte de contrôle. T’es plus vraiment toi-même, et tu te sens changer, tu te sens partir, t’es pas forcément d’accord avec tout ça et pourtant tu peux rien y faire, t’as pas les commandes, tu les as plus, tu sais pas comment stopper tout ça. Peut-être parce que t’as pas envie. Parce que les deux seules heures de pur bonheur, tu te dis qu’elles valent bien toute cette douleur, tout ce mal-être, comme si c’était ta récompense pour avoir su garder ton calme, pour avoir su garder la tête sous l’eau aussi longtemps. Et j’te jure, tes mots, ils me poignardent en plein coeur. Ça fait mal, parce que j’sais que t’as raison. Et j’serai sûrement jamais assez courageux pour réagir. Je pousse donc le plateau de tes jambes et viens m’allonger, posant ma tête sur tes cuisses en soupirant vaguement et en fermant les yeux. « Je sais. » que je souffle simplement. Parce que j’ai pas la force de dire autre chose. T’as raison, et puis c’est tout. Et ça me crève le coeur.

 
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( @elliot maxwell  )
crédit/ FourFiveSecond ✰ Rihanna

tu devais lui faire comprendre que tout ça été néfaste pour lui. que tout ça été mauvais, très, trop, mauvais et bien que tu es une idéaliste un peu trop romantique et que dans tout tes scénarios l’amour fini toujours par gagner, tu ne penses pas que cette fois-ci, ça marchera. tu retires tes doigts, il retire le plateau et vient blottir sa tête contre tes cuisses. tu passes une main dans ses cheveux, inquiète. oui, l’amour est une surprise, on en sait jamais à quoi s’attendre, à qui s’attendre et ça nous prend au cou du jour au lendemain, sans crier garde. « Elliot Maxwell, celui que je connais, se bat pour les choses qu’il pense correct et pour l’honneur et le mérite de cette chose. il ne se battras pas pour un amour impossible, pour un je t’aime sans lendemain. » peut être que tu avais tord, peut être qu’au fond cléo portait toute ses peines et ses problèmes et c’est toi qui divague, mais tu ne penses pas. tu relèves sa tête et vient de nouveau te glisser à côté de lui. la fatigue te regagne, ton corps encore essouffler par le torrent de larme que tu as dépenser chez Hae la nuit dernière. « promet moi de prendre la peine de réfléchir à tout ça. » même si je pense que tu y penses déjà beaucoup trop en ce moment.

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crédit/ may0osh ✰ w/ @Zora Fawkes Underwood

Je pose ma tête sur tes cuisses en soupirant doucement. J’en ai déjà marre de tout ça, j’me casse déjà la tête, j’m’en rends déjà malade. J’hoche doucement la tête. C’est gentil à toi de dire ça. « Mais en ce moment, Elliot Maxwell, c’est plutôt juste un gars paumé qui se met à genoux pour tout et n’importe quoi. Et qui craint deux putains d’Eliot, et qui a du mal à s’accorder avec sa copine qu’il vient tout juste de récupérer après une longue bataille perdue d’avance. » Tu te dérobes de mon poids pour venir te caler contre moi et je te serre un peu, avant de me redresser et de passer une main dans mes cheveux. J’attrape un croissant frais et croque dedans. J’avoue, j’ai un peu faim finalement. « J’dois y retourner… » À l’hôpital. Toute personne censée me dirait que ça sert à rien d’y passer mes jours et mes nuits alors que les visites ne sont même pas autorisées. Qu’elle ne sait même pas qui je suis. Mais j’suis pas quelqu’un de censé, moi. Alors je sais pas. J’ai juste envie d’être là pour elle, comme d’autres ont été là pour moi après le crash, et c’est le seul moyen que j’ai trouvé.

 
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( @elliot maxwell  )
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« je pense qu’on voit pas le même soldat. » il été juste perdu, comme beaucoup d’entre nous. tu n’avais pas envie de lui confier ce qui se passer avec les frères Choi, parce qu’il t’écouter beaucoup mais se confier très peu, c’était une bénédiction pour toi qu’il est accepter de parler aujourd’hui. il en parle pas pour ne pas inquiété les gens, mais tu été encore plus inquiété à présent. vous vous allongiez, près a rendormir de nouveau. tes paupières étaient déjà lourde et tu ne souhaiter plus qu’une ou deux heures de sommeil en plus. mais le jeune homme bondit de nouveau du lit, tu te redresse en essayant de choper son bras pour le retenir mais en vin. « elliot, ça sert à rien. » oui, dormir sur un fauteuil, attendre que la garde royale lui chuchote des nouvelles, ça sert à rien. « tu devrais te reposer, ici, et repartir quand ça ira mieux, arrête de mettre tout le monde avant toi. » ça sonnait plus comme une reproche, sur un ton presque méchant, mais il fallait qu’il comprenne : lui aussi mérite un peu de repos et lui aussi mérite un peu qu’on s’occupe de sa personne.

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crédit/ may0osh ✰ w/ @Zora Fawkes Underwood

Sûrement pas. Toi, tu voyais encore l’ancien Maxwell, celui qui n’avait jamais aimé, qui ne s’était jamais ouvert, qui gardait la lourde carapace bien érigée sur son dos. Moi aussi, il me manque, celui-là. Crois-moi. Alors j’me redresse, t’essayes de me rattraper mais t’es encore toute endormie alors tu échoues. Je croque dans un croissant — délicieux, j’me revois en terrasse un beau matin d’été à Paris. Ça sert pas à rien. Ça sert à lui montrer que je suis là non? Mais… elle sait même pas qui je suis, en fait. Elle sait pas que ça fait deux nuits que j’attends là bas sans dormir ni manger. Elle le saura jamais, et de toute façon à ses yeux ça compte pas parce qu’elle ne se souvient pas de qui je suis. Alors j’me tourne vers toi, plante mes yeux fatigués et éprouvés dans les tiens. « Je suis obligé de faire passer les autres avant moi. Parce que j’sais pas comment me gérer moi. Comment me sauver. » Alors m’occuper des autres, ça occupe mon esprit, ça l’empêche de penser à ma propre personne qui déraille totalement.

 
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c’est les sourcils froncer et après un roulement d’oeil que tu tapes sur ta couette. non, non et non. tu refuses d’entendre ce genre de chose, alors tu te redresses assez pour le tiré de nouveau dans le lit et le maintien en passant tes bras autour de son torse. « stop, arrête ça. » il était hors de question qu’il se laisse emporter par la vie comme ça, c’est dans ce genre de cas qu’on fini par s’oublier et suivre bêtement ce que les gens nous demande de faire. non, le Elliot que tu as connue n’es pas comme ça. tes doigts presses son tee-shirt comme pour l’obliger à rester, ta tête sur son épaule, tu soupires. « je tiens beaucoup à toi Elliot, tu me ressembles tellement, c’est dingue, quand je te voit j’ai l’impression de me voir et ça me fait du mal de te voir comme ça. j’aimerais tellement que tu arrives à te voir comme moi je te voit, que tu arrives à te passer par dessus tout ça et te rendre compte que la vie que tu mérites c’est pas ce que t’es entrain de vivre. » il fallait qu’il donne de sa personne, pour se libéré de ces chaînes et faire de lui l’être fabuleux que tu voit à chaque fois que tu poses ton regard sur lui. tu fini par le lacher et te laisse tomber dans le lit, fixant juste son dos.

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crédit/ may0osh ✰ w/ @Zora Fawkes Underwood

Tu me tires pour me faire tomber dans le lit et je me laisse faire. J’suis trop las pour me débattre de toute façon. C’est comme si toute la fatigue retombait sur mes épaules, m’achevait d’un coup. Tu passes tes bras autour de moi et je ferme les yeux dans un soupire. J’suis pas sûr de comprendre pourquoi t’as l’impression de te voir en moi, pourquoi tu trouves que je te ressemble. Tu me lâches, te laisses retomber sur le lit et je fais de même après quelque seconde, à nouveau les yeux fermés. « Comment tu me vois, toi? » C’était comme si j’savais plus qui j’étais, une nouvelle crise existentielle qui me tombait dessus. J’avais besoin des autres, j’avais besoin de mes amis en ce moment, pour me remettre les idées en place.

 
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( @elliot maxwell  )
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et tu le lâche comme pour le laisser partir, mais il ne pars pas, finalement. il te demande presque comme une question philosophique : qu’est-ce qui existe de zora en elliot ? et bien tout, zora et elliot sont des personnes aux corps et aux sangs chaud, zora et elliot cherche toujours l’attention des autres afin de montrer qu’ils sont les plus forts, zora et elliot briller de leurs présences, de leurs personnalités hors normes, zora et elliot se battent tout les jours avec leurs démons mais sont toujours debout le lendemain matin, zora et elliot savaient ce que l’ingratitude de l’être aimer, zora et elliot connaissait la solitude et la peur d’être abandonnée. zora et elliot sont des soldats, près a se battre encore pour ce qu’ils pensent qui est juste, qui est vrai. leurs ambitions est sans relâche, leurs ténacité et leurs persévérance est plus forte que tout, et ils sauront vous le prouver, quitte à en lâcher leurs derniers souffle. « je te voit comme un petit homme qui a un trop grand coeur, qui essaie de porter tout les malheurs du monde sur ses épaules. je te voit comme quelqu’un qui peut se battre, contre tout et tout le monde, mais à qui on ne demande jamais si il veut se battre. je te voit comme un mal aimé qui n’a jamais trouver chaussure à son pied. je te voit avec le pire rôle qui puisse exister dans ce monde : celui qui aime le plus. » celui qui souffre le plus, celui qui aura toujours plus à perdre que tout le monde et malheureusement celui qui en redemande toujours.