VIZRA ◇ ça fait boum

After work
mise en page par mad loveJe caresse à nouveau son visage comme si ça allait l'aider à se détendre et du coup à respirer. Je veux qu'elle arrête de penser, qu'elle souffle et qu'elle profite de notre dernière nuit ici. « J'envie ce mec. T'as failli me foutre ton poing dans la figure pour t'avoir fait louper ton avion pour le rejoindre. » Est ce que j'étais sincère ? Bien sûr ! Elle avait tout de la petite amie parfaite. Cependant, quelque chose devait clocher dans leur relation pour qu'elle m'embrasse la dernière fois et qu'elle reparte avec moi ce week end. Les mecs sont vraiment des con hein, qu'est ce qu'ils ont à ne pas ouvrir les yeux quand ils ont un bijou entre les doigts ? « T'es Violet Goldman et t'es celle que je vais embrasser maintenant si tu ne me dis pas que tu n'en as pas envie. » Mes lèvres se rapprochent un peu plus des siennes, mon nez taquine le sien, ma main s'enfonce dans ses cheveux mais mes lèvres ne se posent pas sur sa bouche. Je veux son aval et pas pour ce qu'elle pense, je le veux parce que je sais qu'en l'embrassant je vais compliquer sa vie, quand je vois ce qu'il se passe avec Carter, je sais que je suis un connard... Je devrais m'éloigner, ne pas vouloir aller plus loin pour la laisser tranquille, pour ne pas foutre le bordel dans sa vie. « La dernière fois j'ai pas demandé la permission, cette fois je la veux. » C'était aussi une manière qu'elle me dise qu'elle en avait autant envie que moi, même si pour le coup, de son côté je ne serai peut être qu'un pansement de sa relation perdue en même temps que l'avion a décollé... Alors que moi, elle va peut être avoir la fonction de mercurochrome mais surement pas de pansement, si je l'embrasse ce n'est pas juste pour que la blessure Carter cicatrise et que lorsqu'elle est cicatrisée le pansement tombe comme je la laisserai tomber. Non.

@Violet D. Goldman

Au final, tout échappe à Violet. Sa famille, son avenir, et même ses sentiments. Et le pire, c'est qu'elle ne blâmait personne pour ça. Vous êtes tous pareils... S'entend-t-elle dire, au bord de la crise de nerf. Un rire nerveux vient la secouer alors qu'elle repense à toute ces fois où Ryder lui a envoyé des photos de lui accompagné d'autres filles, et de toute les rumeurs qui couraient sur lui. Au fond, elle attendait quoi ? C'est pas comme s'ils s'étaient promis quoi que ce soit. Il avait beau lui avoir dit qu'il l'aimait, il y avait un milliard de raisons pour lui de revenir sur sa parole. Aimer n'a jamais empêché personne de faire tout le contraire de ce qu'une personne amoureuse était capable d'accomplir. Et puis merde, pourquoi ? Pourquoi elle se prenait la tête comme ça ? Tout ce dont elle avait besoin, c'était d'être aimée, d'avoir un tant soit peu de place dans le cœur de quelqu'un, d'être mise en avant. Après tous ces coups à répétition, tout ce dont elle avait besoin c'était... Dis moi que j'ai de l'importance. Un tant soit peu d'importance. Dis moi que je suis pas un nom sur une liste, dis moi que je suis pas juste quelqu'un qu'on baise et qu'on laisse tomber. Dis moi que je compte parce que je suis quelqu'un à part entière, et pas un jouet, pas un trophée, pas un fantasme, pas une idée, pas un bouche trou. Dis le moi et tu auras mon autorisation. Elle baisse les armes. Elle ne veut plus combattre. Et si la question lui était posée plus tard, elle mettrait ça sur le compte de son accident et pas de ses véritables sentiments. Peut-être qu'Ezra verrait clair dans son jeu, qu'il comprendrait qu'elle pensait chacun de ses mots, qu'elle se considérait vraiment de la sorte.

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After work
mise en page par mad loveNon nous ne sommes pas tous les mêmes alors je fais non de la tête mais je ne m'attarde pas sur le sujet. Je ne veux pas me battre avec elle. « Je ne serai pas là avec toi si tu ne comptais pas... Et on aurait pas eu ce foutu accident. » Une légère pression dans le dos de la demoiselle pour la rapprocher de moi me fit grimacer à cause de la proximité de mes côtes fêlées et des hématomes causés par l'accident à l'endroit où était la ceinture. Je me fiche d'avoir mal, je suis près d'elle et à ce moment là plus rien ne compte, je ne pense à plus rien à par à elle, à nous, à notre week end, à notre moment ensemble qui était vraiment bien. « Vous comptez pour moi Mlle Goldman. Vous retrouvez m'a fait bien plus de bien que je ne le pensais. » Je souris doucement et viens déposer mes lèvres sur les siennes. Enfin. Notre baiser commence plus comme une caresse, puis ma langue s'insère dans sa bouche pour venir trouver la sienne et lui donner un vrai baiser, un baiser doux et sensuel comme on n'en a plus échangé depuis une éternité... Pas comme le baiser échangé la semaine dernière. Ce baiser est partagé. Je me recule après quelques instants avant de lui souffler dans le coup : « Cette douceur là m'a manqué. » Elle a un tempérament de feu, un caractère de folie mais elle sait être douce et attentionnée, douce et tempérée et j'adore ça.

@Violet D. Goldman

Elle est fatiguée, et Ezra était face à elle, apparemment décidé et conscient de ses actes. Et clairement, elle était pas en état de lui refuser quoi que ce soit. Il lui avait dit tout ce qu'elle avait besoin d'entendre, et même si c'était mauvais, même si elle était parfaitement consciente qu'il s'agissait d'une énorme erreur, elle vint accueillir le baiser avec soulagement, comme si arrêter de lutter était ce qu'elle voulait depuis le début. Arrêter de lutter contre les avances d'Ezra, mais aussi arrêter de lutter contre elle-même, contre toute ce galère sentimentale. A mesure que le baiser s'intensifie, Vee y mêle sa langue et met son cerveau sur off. Il y avait quelque chose de spécial dans ce baiser, comme si leurs homologues adolescents refaisaient surface avec violence, avec la même intensité de leurs émois de l'époque. Mais le baiser finit par prendre fin, et par conséquent, de remettre les pieds sur terre. Après un instant de silence, Vee scrute le visage de son vis à vis et n'y trouve que du positif. Quoi qu'elle puisse dire, rien que ça l'avait apaisée. Un petit sourire étire ses lèvres. Merci... Je sais pas ce que j'aurais fais sans toi. Ouais, merci d'être là, de l'avoir emmenée à NY ce week end. Malgré l'accident, tout n'était pas mauvais. Néanmoins, il n'y aurait pas d'autres baisers pour le moment, tout simplement car cela risquait de déraper. Bon, on va pas rester toute la soirée comme ça. Tu me dois un repas après toute ces émotions. Et c'est pas le carré de sucre qu'ils lui avaient donné à l'hôpital qui allaient caler le ventre sur pattes qu'elle était.

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