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{One day baby, we'll be old}
crédit/ tumblr ✰ Lesplussesbeaux Assise à califourchon sur la personne qui allait être.. Mon mari ?? En fait, je ne peux même pas continuer cette phrase tellement elle était déjà incroyable en elle-même. Mon mari. Wade Forbes allait être mien, aux yeux de tous, devant les yeux de la loi. (Et de la religion, mais ça je pense qu’il s’en doute n’est-ce pas). Putain. C’était… fou ? Je n’arrivais pas à me calmer, à faire taire toutes les émotions qu’il y avait en moi. Je ne le voulais pas aussi. Mais, on reprend. Assise sur lui, j’énonçais à mon copain ma première condition, sentant bien qu'il avait envie de m'insulter. Mon sourire s'agrandissait un peu plus à sa réponse, que je sentais moqueuse et surtout vraiiiiment sur la retenue. Briony Silver-Forbes. La classe quand même. BSF. BFS. Je ne sais pas lequel va le mieux, mais on a le temps pour voir ce genre de détails il me semble. Puis je lui confiais ma seconde condition. Celle d'avoir une vraie demande en mariage, comme on peut le voir dans les films, même si eux, ils ne sont pas nus dans un lit à 3h du mat eux vous voyez. Mais un semblant. Me marier avait été toujours un souhait dans ma vie, j'avais passé des heures à en discuter avec mes soeurs ainées, même avec mes frères, ma mère. J’avais toujours voulu me marier, parce que le bonheur de mes parents avait bercé mon enfance et mon adolescence. J’avais toujours cru en cet amour incroyable, celui qui tient toute une vie une fois qu’on a trouvé la bonne personne. Alors oui, si je devais me marier, je voulais que la demande soit quelque chose que j’allais garder en mémoire pendant très longtemps. - Bien sûr Patate Je fermais les yeux un instant quand le londonien m’embrassait puis j’les réouvris le regardant partir vers un meuble, souriant.
J’étais arrivée il y a plus de sept ans maintenant sur Boston, pour la rentrée 2011, après mon transfert depuis Yale. Et si en posant mes bagages sur le campus d’Harvard je m’étais posée des questions sur cette décision, si je m’étais demandée si c’était la bonne chose de faire le déplacement, la réponse était définitivement oui maintenant. En sept ans ici, j’avais enfin pu passer du temps avec Keyla, la dernière sœur qui me restait, celle qui m’avait accompagné toute ma vie et qui serait ma demoiselle d’honneur et mon témoin pour mon mariage. En sept ans, j’avais eu l’occasion de rêver de mon avenir loin des banlieues qui craignaient de Chicago mais aussi de réaliser mes rêves en voyageant par exemple. Damn, tous les voyages que j’avais fait en sept ans. Entre les voyages des confréries un peu partout autour du monde, dont celui des Cabots à Paris qui restera inoubliable, les spring break dont celui en Nouvelle-Zélande ou dans les Caraïbes dernièrement ou enfin les summer camp comme celui dans le Vermont… Ca avait été sept années incroyables. J’avais rencontré tellement de personnes, des amis qui m’étaient devenus si chers, des amis que je ne voulais pas perdre. Alexander, Alexys et Alaska en tête de file, évidemment. Il y avait eu des déceptions aussi, parce qu’il y en a toujours. Et puis, en sept ans, y avait eu tous ces dramas qui avaient rythmés ma vie et aujourd’hui, je pouvais en sourire. Parce que ça m’avait fait grandir, même si sur le coup, c’était horrible. Bon, naturellement, y avait certains traumatismes dont je ne m’étais toujours pas remise et dont je pourrais pas me remettre. A la base, je parlais des événements comme toutes ces guerres de confrérie qui m’avaient épuisé. Avec du recul, je me disais que mes années universitaires avaient été un vrai chaos, mais wow, ça avait été mouvementé, génial et incroyablement demandeur dans la créativité pour se venger et créer des plans diaboliques. Surtout quand on a des adversaires comme les Eliots avec Anya, Andy ou dernièrement Abélard et Hadès. Ah les bals de fin d’année, j’allais m’en souvenir pendant très longtemps avec tous les drames qu’il y avait eu. Mais si on revenait sur les vrais dramas, bien sûr depuis mon arrivée à Boston, y avait eu le décès de ma famille, y avait eu toutes les morts de mes proches, mon accident de voiture, mon coma, la mort de bandit chez moi, les overdoses… J’avais vécu une vie de je ne sais combien de personnes, digne des séries.
Mais Boston a été aussi la ville où j’étais tombée enfin amoureuse. Y avait eu Hendrix. Hendrix, ce meilleur ami que j’avais perdu à tout jamais mais qui restait dans mon cœur. Andy aussi, ce connard d’Eliot qui au final m’avait fait vivre une passion destructrice. Ça avait été une période incroyable et riche, j’avais ressenti tellement mais tellement de choses pendant le laps de temps où il a été dans ma vie, c’est aussi là où j’avais eu je ne sais combien d’embrouilles, où j’avais pu voir qui étaient vraiment mes amis, qui pouvait me tourner le dos. Puis j’avais eu tous ces coups d’un soir, ah le bon vieux temps. Nan, je rigole. Wade est très bien maintenant. Quoique, sans toutes mes expériences, il ne serait pas aussi heureux au lit hein. Sept ans. Je ne pouvais vraiment pas regretter d’être venue à Boston.
J’y avais rencontré Wade, j’étais tombée enceinte de lui et je suis désormais la mère d’une petite fille si incroyable, gentille, douce, curieuse, intelligente. Ma princesse. Mon miracle de la vie. En regardant Wade prendre son écrin caché dans les chaussettes, je souriais. Parce que je me rendais compte que je n’avais jamais été aussi heureuse de ma vie que maintenant. Que pendant de longues années, j’avais perdu l’espoir de toucher à ce bonheur que tant de gens ont la chance d’avoir dans leurs vies. J’avais cru que j’étais maudite et qu’un mauvais sort était autour de moi, que j’apporterais que du malheur à mes proches. En voyant Wade se mettre à genoux devant moi maintenant, je pensais à ces papillons que j’avais dans le ventre, à ce futur grandiose qui nous appelait à New-York, à cette famille qu’on allait enfin devenir. Et je souriais, encore un peu plus. Ptete même que je pleurais sans m’en rendre compte parce que ce jour allait compter. Vraiment énormément. Ce jour où Briony Silver s’est engagée à être heureuse pour la fin de sa vie. - Briony Nawelle Silver Mon coeur battait fort, je me rapprochais de Wade sur le lit après m’être un peu recouverte et je lui souriais, je riais même nerveusement tellement c’était irréel ce qui se passait. Il allait me demander en mariage. Je me mordais la langue, j’avais du mal à respirer, j’avais mal au ventre. C’était ça être heureux ? Ressentir tellement de choses que t’avais l’impression que t’allais exploser ? Alors qu’on continue. Qu’on continue s’il vous plaît. - Veux-tu devenir ma femme ? Okay, je pleure, c’est bon. Laissez tomber, ça sert à rien de se voiler la face. Je me levais pour rejoindre Wade, incapable de prononcer un mot tellement ça me prenait aux tripes. Et j’acquiesçais. J’acquiesçais doucement puis de plus en plus fort, rigolant en même temps avant de me précipiter dans ses bras. Une bague en diamant, il était taré lui. Une bague d’une fête foraine ça aurait été parfait à mes yeux. Je l’embrassais. Avec une passion que je ne m’étais jamais connue. Pendant de très longues secondes. Puis je me reculais. Je lui prenais les mains et je le regardais. Avec un sourire, parce que j’étais incapable d’arrêter de sourire. Oui.
Fin du rp
Merci pour tous ces rps, merci pour cette conclusion qu'ils méritaient tant, merci d'avoir été cette partenaire rpgique incroyable et d'avoir permis à Bri de toucher ce bonheur