(anoah) don't stop me now

L'attirance entre nous était indéniable. Il faudrait être aveugle pour ne pas la voir. Depuis le premier soir, dans cette boîte de nuit, était né entre nous une alchimie mise à rude épreuve. On ne s'entendait pas toujours, même rarement et c'était surement ça notre problème. Durant notre relation, nous avions passés le plus clair de notre temps à nous engueuler et c'est ce qui avait eu raison de nous, de cette pseudo rupture par sms et de la façon dont Noah avait fauté. Malgré tout ça, ça ne m'empêchait pas d'être dans son lit aujourd'hui et de vouloir toujours de lui. J'étais très attachée à lui et je ne pouvais pas résister d'avantage à l'idée de retourner encore et encore dans ses bras. Nous avions besoin de parler, mais je fuyais cette discussion comme la peste. « J’ai besoin de toi » Un mince sourire apparaissait sur mes lèvres, ma main venait caresser ses cheveux alors que son regard me fuyait. « Noah Ferrari n'a besoin de personne » Parce que j'étais intimement convaincu que si ça avait été le cas contraire, il n'aurait pas fait la connerie de me laisser partir.

Elle est dans ton lit, nue, avec toi, juste toi, tu dois rêver en vrai. Tu ne sais même plus la dernière fois qu’elle a eu la chance de partager ce lit avec toi. Et finalement tu en profites par tous les moyens. Des caresses dans son dos, tu joues même avec ses cheveux et tu caresses son épaule. Tu embrasses son crâne, sa tempe. Bref, t’es tactile, totalement voir même trop pour une fois. Mais tu es différent, parce que tu ne veux pas qu’elle s’en aille. Tes paroles se font entendre, tu sais que tu as besoin d’elle dans ta vie. Avoir une Reynolds c’est mieux surtout quand il s’agit d’avoir Ana. Mais sa remarque te fait sourire. Tu souris un peu détaché parce qu’elle a raison, tu as besoin de personne dans ta vie, juste d’une femme pour satisfaire tes envies et encore ? Mais elle est différente. Elle a su te dompter et elle a même su te faire aimer la femme. Tu caresses sa joue doucement, tu vois qu’elle ne veut pas te regarder, pourtant, tu la regardes. Regarde moi Ana … Parce que tu ne supportes pas ça, tu sais que quand elle quittera cette chambre tout sera différent et tu n’as pas envie de ça, alors tu fais durer, tu veux profiter d’elle, de sa présence et non de son corps encore une fois. Tu ne veux qu’elle parce que tu l’aimes elle. Plus que n’importe qui, voir même plus que ta propre sœur.

Qu'est-ce que je pourrais dire de plus ? Je n'étais pas persuadée que nous avions obligatoirement besoin de quelqu'un pour vivre. Je pense que nous agissions seulement avec le cœur. On aime quelqu'un et on fait en sorte d'interagir avec elle. Mais quand la personne s'éloigne, l'amour avec. Noah n'aura pas besoin de moi. Il était très bien entouré et bizarrement, j'étais persuadée qu'il allait mieux s'en remettre que moi. Si j'étais une personne indépendante en temps normal, j'avais après, avec le temps, à dépendre de l'amour que l'on avait à m'offrir. En bref, Noah n'avait besoin de personne, ni même de moi et il s'en rendra compte bien assez vite. Mon regard déviant sur le côté, je voulais simplement profiter de ce moment de calme et de tendresse avant qu'une énième tempête se dresse entre nous. « Regarde moi Ana … » Je redressais le regard dans sa direction tout en restant silencieuse. Je n'avais rien à dire, je ne voulais simplement pas briser le moment. Puis, un mince sourire étira mes lèvres et j'essayais de plaisanter un peu. « Tu vas me libérer un jour ou bien c'est un kidnapping à vie que tu es en train de faire ? » Ma main vint glisser sur sa joue et je venais l'embrasser délicatement.

Tu avais décidé de la garder contre toi, tu avais décidé qu'elle serait toujours là pour toi, parce que tu ne voulais plus la voir partir. Alors oui, tu étais bien avec elle. Vous veniez de coucher ensemble, vous veniez même de prendre une énième fois du plaisir, mais sans doute une dernière fois, tu pouvais enfin croire et voir qu'elle était là, réellement réelle à tes côtés. Et la voir aussi malheureuse, cela ne te plaisait pas. Tu caresses sa joue doucement et tu lui demandes de relever la tête. Elle te regarde, elle te sourit même, parce qu'une blague vient d'arriver aux portes de ses lèvres. Tu commences à sourire un peu plus J'ai pas encore choisit .. tu ne termines pas ta phrase, elle vient t'embrasser et tu a l'impression qu'elle va s'en aller si tu coupes ce moment. Alors tu y réponds, avec sagesse et délicatesse. Tu ne veux pas la voir partir, encore moins te quitter, tu souris doucement, tu es bien là. Et finalement, tu lui caresses la joue ensuite. Je t'aime Ana .. tu souris doucement et même si ce n'est qu'un murmure, tu as compris qu'avec elle, qu'avec ce que vous avez vécut tous les deux, tu pouvais encore le dire. Et c'était le plus important à retenir de cette histoire. Parce que tu aimais ta Mather, plus que tout au monde finalement.

Fin du rp