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J'écoute attentivement tout ce qu'il me dit sur sa famille. Je ne les connais pas, je ne me suis jamais intéressée aux familles royales, ni à toutes les presses people qui peuvent en parler. Les torchons que certains journalistes peuvent écrire me rendent folle. Ma mère m'a tellement habituée à de la bonne lecture, que ce soit en littérature ou journalistique, que je ne peux pas m'intéresser à ce genre d'articles. Autant aller chercher les informations à la source, et qui de mieux que le prince de Monaco pour me parler de sa famille ?! Son père fait des jalousies, préférant la jumelle du blondinet. Je n'ai jamais vraiment compris comment les parents pouvaient faire des préférences. Alors, je comprends la sorte de petite rancœur qu'il a contre son père. Et Arthur s'éteint un peu en parlant de son frère aîné, malade. Peut-être jusqu'à une mort plus ou moins rapide. Je ne sais pas vraiment quoi faire, à par l'écouter, sans jugement, sans pitié. Moi qui pensais qu'il avait une belle vie dorée, je me rends compte que cette dernière ne l'épargne pas. Le repas débute, nous entraîne dans des conversations, sur tout et rien. Il m'apprends que c'est sa gouvernante qui lui a appris à cuisiner. Je me retiens de lui demander si sa maman faisait la cuisine avec lui, parce que je suppose qu'elle n'avait pas que ça à faire. Moi, j'adorais cuisiner avec ma mère, dans tous les pays où nous sommes passés, on trouvait toujours un moyen de découvrir la cuisine locale et de s'en inspirer pour nos plats. C'étaient nos moments d'évasion, rien qu'à nous deux. Alors, je peux comprendre cette relation qu'il a avec Martha, que j'ai juste eu l'occasion de croiser tout à l'heure. La prochaine fois, j'irais la voir pour qu'on cuisine ensemble. Non Echo ! Parce qu'il n'y aura pas de prochaine fois, mets toi ça dans le crâne ! Je lui demande d'ailleurs d'aller me chercher mes affaires pour que je puisse partir. Le fuir. Je me lève, juste à côté de la table et repousse ma chaise. Il me coupe rapidement. Il ne veut pas. Vouloir vouloir vouloir ! Il n'a que ce verbe à la bouche, je n'en peux plus ! Et ce que moi je veux ?! Il s'approche de moi et m'empêche de lui répondre en m'embrassant fougueusement. Je sens tous les muscles de mon corps se contracter à ce contact, réponds au baiser parce que je n'arrive pas à faire autrement. La fissure se forme dans mes défenses. « Oui, je vais te refuser ça. » Je me mords l'intérieur de la joue, me forçant à lui répondre comme ça, à combattre l'envie qui hurle en moi. « Et si tu ne veux pas aller le chercher, je vais aller dans ta chambre moi même ! » Je m'écarte de lui, et retourne vers le salon. Plier le plaid et et remettre sur le canapé, à sa précédente place. Faut que je me souvienne... Oui, c'est par là. J'entre dans sa chambre alors qu'il me suit à la trace. Je trouve le porte feuille à l'endroit où il me l'avait dit. Et quand je lève la tête pour faire demi tour, les souvenirs de la nuit précédente passent en flash. Merde. Mes gémissements, ses mains sur mon corps, l'odeur de sa peau. Je me retrouve face à lui alors qu'il me bloque la porte. « Laisse moi sortir Grimaldi... » Avec cette voix qui veut lui faire comprendre que non. Fais moi craquer, brise les dernières barrières qui veulent m'éloigner de toi.
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