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BENJONA
► WHAT IF WE HIT THE ROAD?
T-shirt and jeans, I got some wheels
I'll take you where you wanna go
I know a place we can park
Where you can play every note, yeah
On your air guitar
T-shirt and jeans, I got some wheels
I'll take you where you wanna go
I know a place we can park
Where you can play every note, yeah
On your air guitar
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Lorsqu’il m’expose ses craintes, je ne peux empêcher un regard dubitatif. Sa tête dit non, mais son corps ne semble pas dire la même chose. L’ancienne version, celle dont il ne se rappelle pas, celle que je n’ai pas connu, conduisait peut-être. Régulièrement ou pas. Alors que mon mari prend le taxi de manière régulière et semble se plaire à faire le copilote lorsqu’on prend la route ensemble. Les pieds près des pédales, ses doigts passent sur le cuir du volant. Il a déjà connu les sensations. Ou a déjà voulu les connaître. Un léger sourire étire mes traits en me disant que son ancien lui partageait peut-être mon intérêt pour la mécanique alors que ce n’est pas du tout le cas pour ma fouine. Même si j’ai apprécié de le voir essayer se prendre pour un mécano. Dans un tout autre contexte.
Retirant mon bras de la carrosserie pour le passer autour des épaules de Jona et l’approcher doucement, je capte ses lèvres. Une envie que le souvenir à raviver, mais aussi juguler une possible panique de sa part.
- On peut prendre les routes secondaires, Baby, lui laissais-je savoir.
Si t’as envie, t’essaie. On est pas pressé et y’a pleins de petits bourgs qu’on peut traverser pour le temps où ça lui plaira. Je conduirai un peu plus lorsqu’il fera nuit, moment où il dormira peut-être, et c’est tout. C’est pas comme si ça me dérangeait outre mesure.
- Je crois pas que tu bousilleras quelque chose, lui fis-je savoir en fixant ses iris noisette. Pas de la façon dont tu t’es placé sans que je t’indiques quoi que ce soit, ajoutais-je en faisant un vague signe pour désigner sa posture en général. Mais c’est toi qui voit.
C’est assez rare que je l’oblige à quelque chose. En partie, parce que je déteste me faire obliger alors je fais rarement. Aussi, parce que j’ai compris assez rapidement que ça ne servait à rien d’essayer avec la tête de mule qu’il peut être lorsqu’il a une idée fixe. Suffit de se rappeler de notre premier voyage pour le démontrer. En gros, si je m’entête, c’est parce que je m’inquiète pour lui. Et il arrive parfois à me faire changer d’idée. Si la crainte ne disparaît pas, je reste tout de même vigilant.
Retirant mon bras de la carrosserie pour le passer autour des épaules de Jona et l’approcher doucement, je capte ses lèvres. Une envie que le souvenir à raviver, mais aussi juguler une possible panique de sa part.
- On peut prendre les routes secondaires, Baby, lui laissais-je savoir.
Si t’as envie, t’essaie. On est pas pressé et y’a pleins de petits bourgs qu’on peut traverser pour le temps où ça lui plaira. Je conduirai un peu plus lorsqu’il fera nuit, moment où il dormira peut-être, et c’est tout. C’est pas comme si ça me dérangeait outre mesure.
- Je crois pas que tu bousilleras quelque chose, lui fis-je savoir en fixant ses iris noisette. Pas de la façon dont tu t’es placé sans que je t’indiques quoi que ce soit, ajoutais-je en faisant un vague signe pour désigner sa posture en général. Mais c’est toi qui voit.
C’est assez rare que je l’oblige à quelque chose. En partie, parce que je déteste me faire obliger alors je fais rarement. Aussi, parce que j’ai compris assez rapidement que ça ne servait à rien d’essayer avec la tête de mule qu’il peut être lorsqu’il a une idée fixe. Suffit de se rappeler de notre premier voyage pour le démontrer. En gros, si je m’entête, c’est parce que je m’inquiète pour lui. Et il arrive parfois à me faire changer d’idée. Si la crainte ne disparaît pas, je reste tout de même vigilant.
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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
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(Invité)