I need to talk
Isis & Milow
Grace jouait l’incompréhension de notre présence ici, je ne manquais pas de lui en expliquer les raisons. Ca réponse ne m’étonna qu’à moitié, j’aurais surement réagis comme elle et pour n’importe qui , seulement je savais que ce genre de comportement n’était pas dû à tout le monde. Puis je m’en voulais, d’avoir fait subir l’inquiétude, le stress et surement d’autre chose tout aussi négative à mes amis…Alors je tentais de me racheter, et de les remercier de ne pas m’avoir abandonné après cette énorme connerie…
« Mmm, peut-être pour toi, mais pas pour tout le monde… Enfin, si tu trouves que c’est trop, on peut rentrer si tu veux ? Je suis sûr qu’on ferait des heureux en offrant les pass de deux jours à quelqu’un dans la file d’attente ! Il faudra juste que je trouve un autre moyen de calmer ma conscience… » La taquinais-je, sauf pour ce qui est de ma conscience, même si je doute que ce petit séjour réussisse à la calmer…Puis je lui exposa mon dilemme pour le costume, Disney avait tellement fait de personnage intéressant que j’étais dans l’incapacité de trancher, chose que Grace fit pour moi en un instant.
« Que ferais-je sans toi ? Allons pour Jack Sparrow ! Mais si je tombe amoureux de moi-même et chiale comme une fille ce soir, ce sera de ta faute !» Riais-je avant de filer me changer à mon tour. Costume, perruque, maquillage, ils ne blaguaient pas chez Disney ! Je ressortais de cette attraction à faire pâlir Johnny Depp de jalousie ! D’ailleurs Lily James pouvait aussi aller ce caché dans un trou, Grace était éblouissante en cendrillon.
« Si mademoiselle me permet ? Demandais en tendant ma main vers elle après une courte révérence. Quand la nouvelle cendrillon s’en empara, je la fis tourner sur elle-même, appréciant le résultat.
« Vous êtes magnifique, les filles de Singapour n’ont plus qu’à aller se rhabiller ! » Dis-je en lui envoyant un clin d’œil. Puis nous commencions à marcher dans le parc, jugeant certaine attraction de loin, jusqu’à ce que la miss me plante pour courir vers la souris mondialement connu. Je lui emboîtais alors le pas, prenant la pose avec elle, puis la laissant ensuite avec son idole, pour un souvenir plus personnel.
« Tu comptes m’abandonner à chaque fois qu’on croisera quelqu’un ? » M’indignais-je faussement quand elle revenu vers moi. Dans le fond, j’étais heureux de la voir aussi excité. Nous reprîmes alors notre petite route, et mes yeux s’arrêtèrent sur l’immense space mountain, partagé entre la peur et l’envie.
« On…Ça…Ça te ten..te ? » La questionnais-je. Il fallait que je me lance, ou j’allais le regretter, bien qu’il restait demain pour sauter le pas, procrastiner n’était surement pas la bonne idée, sinon d’ici là j’aurais trouvé mille et une raisons de me défiler…