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Le mot qu'on venait de glisser sous notre porte ... Sans enveloppe, ni rien. Un simple mot. Un mot qui voulait dire ... Beaucoup de choses, en soi. Lesquelles ? Je n'arrivais pas à le savoir, la frustration en moi bouillonnant vers la surface. Plus tard, j'avouerais avoir regretté m'être emporté de la sorte ... Mais à l'heure qu'il était, submergé par la pression des études, des dates limites à rendre les devoirs, des heures supplémentaires de travail et du manque de sommeil, je n'étais pas dans mon état normal.

Ne connaissant pas de Cindy, je m'étais apprêté au pire. Les choses étaient devenues ... Instables, avec Aiden. Disons le ainsi. Il ne pouvait pas s'empêcher de me sauter dessus dès qu'il me voyait ... Et pendant un temps, ça m'allait. À dire vrai, c'était tout ce que je demandais, de sa part. Tout ce que j'attendais, du moment où je m'endormais jusqu'à celui où je rentrais le lendemain. Et pourtant, le taux de travail scolaire ayant augmenté, j'avais de moins en moins de temps à lui consacrer ... Et, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ses éprouvants entraînements de sport ne pouvaient tarir son énergétisme inépuisable. Au départ, je cédais à ses petits tours de charme ... Et puis, plus le temps avançait, moins j'avais de temps. J'étais devenu impatient. Distant. Froid. Distrait. Égoïste. Négligeant. Cruel. Désirable, et non désirant. Agressif, hostile ... Vous l'aurez compris : dès qu'il ne faisait que poser ne serait-ce qu'un doigt sur moi, je me lançais dans une furie inextinguible. Jusqu'au jour où j'en avais eu tellement marre que je me suis enfui jusqu'à chez les Lowell. Je lui avais expliqué, évidemment ... Mais il ne pouvait pas comprendre, étant donné qu'il n'y avait rien à comprendre.

Et là, une fois que j'avais passé mon dernier examen, j'étais rentré, la bouche en coeur, comme si de rien n'était, l'illusion stupide que malgré le fait que cela faisait maintenant trois semaines que je m'étais contenté de l'embrasser furtivement de temps en temps, de lui envoyer un sms tous les deux jours et de ne pas décrocher lorsqu'il appelait, tout redeviendrait "comme avant".

Et c'est là que j'ai trouvé ce mot, glissé sous la porte de "notre" appartement ... Appartement qui ne semblait plus vraiment être le mien, maintenant que j'y pensais. Assis sur le canapé, j'attendais. Quoi ? Un miracle. Une idée de ce que je pourrais faire, dire ... Son retour, principalement. Tic, tac, tic, tac. Je commençais à avoir soif, ma gorge s’asséchait. Tic, tac, tic, tac. L'attente commençait à devenir insupportable tandis que les secondes passaient ... Je commençais presque à m'assoupir, vers dix huit heures cinquante cinq - approximativement - lorsque j'entendis ... Quelque chose. Un bruit. Une porte, une clef. Il rentrait.

___________

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Ce que je craignais par-dessus tout était finalement arrivé, cet été avait été tellement magnifique pour moi, un rêve que j’avais vécu à fond chaque petite seconde en prévision de cette zone d’ombre qui s’étendait depuis la rentrée. Il n’y avait pas grand-chose à dire là-dessus, il est vrai que depuis que Luke et moi étions officiellement en couple j’étais très souvent attiré, désireux d’avoir sa peau contre la mienne, de lui faire l’amour mais tout cela tendait à s’apaiser avec la passion dévorante qui atteignait à un certain point son paroxysme pour stagner voir redescendre, je ne savais pas dire ce que j’éprouvais en posant des mots, dire je t’aime à tous les coins de rue ce n’était pas non plus dans mes habitudes et je lui faisais donc comprendre du mieux que je pouvais par le sexe que je le voulais pour moi, que chaque petit échange avec lui me rendait unique et tellement fier d’avoir eu la chance de faire sa connaissance. Le séduire n’avait pas été difficile à y repenser pour la simple et bonne raison que tout s’était fait naturellement, il n’avait jamais été question de faire du rentre-dedans avec lourdeur juste dans un objectif précis, mettre l’autre dans son lit. Entre nous ça avait tout de suite été très érotique, il suffisait de voir la réaction sous sa serviette lorsque je l’avais aperçu pour la première fois dans les douches d’UCLA.

Le beau temps, la chaleur et le soleil d’un été parfait avaient progressivement depuis le début du semestre laissé place à la pénombre, au froid et à la pluie d’un hiver glacial. Voilà comment je résumais aujourd’hui ma relation avec Luke, l’idylle se transformait en déception, le rêve en cauchemar et il n’y avait rien que je puisse faire contre ça. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir été peu investi dans notre relation, je m’y étais plongé tête la première ne prêtant pas attention à mes études, une chance quand on y repense que je sois toujours un minimum investi et surtout très en avance sur les autres par rapport à ce que j’avais fait pendant mon absence d’UCLA et avant de me mettre avec Luke. Depuis des semaines et des semaines je donnais de ma personne pour être plus présent humainement, n’étant pas juste le mec qui était capable de lui faire prendre un ticket pour le grand-huit sexuel, mes sentiments n’avaient aucune limite et je le sentais qui s’éloignait, évitait mes appels et finissait par quitter notre appartement pour rejoindre une minuscule chambre du campus. C’est à peine s’il acceptait de me voir depuis un bon mois et je me sentais très mal, abandonné et très en colère de n’être qu’une vulgaire serviette que l’on saisissait le temps du repas puis qu’on jetait à la poubelle comme une foutue boite de mouchoirs.

Et puis, tout à coup il était revenu avec son petit sourire digne d’une publicité Colgate comme si jamais il ne m’avait laissé derrière lui mais je n’y parvenais plus. Faire comme si de rien n’était était hors d’atteinte pour moi qui, ma franchise aiguisée oblige n’était pas capable de fermer ma bouche. J’avais pris sur moi jusqu’à maintenant mais depuis qu’il avait arrêté de soucier de nous je m’étais fait de nouveaux amis, j’avais même flirté avec Levi un garçon charmant, si je n’étais pas aussi attaché à mon couple j’aurais probablement franchi la barrière très mince entre l’amitié et l’amitié améliorée mais il n’en était rien, jamais je n’avais fait le moindre pas de travers même si la tentation était toujours plus grande. Je m’étais fixé une règle, en finir avec Luke avant de me tourner vers quelqu’un d’autre et nous n’en étions pas encore là pour le moment même si l’explosion semblait culminante comme une bombe nucléaire qui s’apprêterait à atteindre sa cible.

Ma journée avait été très longue, je sortais d’un entrainement intensif, je m’étais détendu en prenant une bonne douche mais était déjà à cran faute d’avoir obtenu la chose que je désirais le plus en ce moment après Luke, un contrat pour un spot publicitaire concernant la section sport d’Harvard, tant pis mon corps était bien plus musclé à présent et c’était tout bonus, j’avais pu enterrer ma frustration sentimentale dans le sport et je m’en portais mieux à présent. Tournant ma clé dans la serrure je me surprenais à constater que la porte était déjà ouverte, l’habitude puisque je vivais tout seul en ville depuis un moment. J’ouvrais la porte déposant mon sac de sport sur le côté tout en adressant un regard à Luke, je n’approchais pas, l’envie d’être câlin n’était plus vraiment présente depuis son retour. « Salut… » Je partais jusqu’au frigo prenant une bouteille d’eau.
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- Salut ...

Un regard noir. Je ne suis pas capable de plus. Un foutu regard noir qui sort du fond de mes entrailles et qui lui hurle dessus le lot d'insultes que je me retiens de lui dire. Le pesant silence s'en occupe bien assez à ma place, de toutes manières ... Dehors, il neige. Quel temps paisible et idyllique pour une scène aussi tempétueuse ... Je le sens d'ici. La fin. Son odeur, à peine perceptible, empeste pourtant l'air du havre de paix que nous nous étions forgé ici. Les mensonges et la rancoeur s'accumulent pour laisser place à une obscurité noire et malsaine. Je ne parle pas.

Il me regarde. Enfin. Et son regard me blesse. Me transperce. Un regard de colère. Un regard de haine. Un regard de douleur ... Un regard las. Je me rappelle alors de cette tendre époque où les étincelles dans ses yeux ne brûlaient pas au travers de mon âme, mais étaient destinées à me réchauffer le coeur. Ma langue ... Brûle tant les mots qui veulent couler sont amers. Mais j'attends. J'attends, et je me contente de le regarder de mes yeux bleus perçants. Voir s'il allait réagir. Voir s'il restait quelque chose qui valait la peine d'être sauvé. Il s'est retourné. Mes poings se sont resserrés. La fine et légère feuille parfumée à cette odeur de rose maladive se chiffonne entre mes doigts tandis que je me force à rester assis. Pour mon bien être, je me dois de rester calme. De conserver le peu d'honneur qu'il m'a laissé. Ce connard. Il ne me regarde même plus.

- Hey sexy.

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Machinalement, et mot pour mot, je répète son discours apeurant. Mes yeux sont encore une fois rivés sur lui. Je ne peux pas détourner mon regard. Je ne veux pas détourner mon regard. Il m'a causé tort. C'était injustifié. Quelles que soient ses excuses, c'était injustifié. Il fut un temps où l'adultère était considéré comme illégal, après tout ... Mais je suppose que puisque l'homosexualité l'était aussi, cela ne compterait pas ...

- Cindy. Élégant. Tu fais dans les stéréotypes, maintenant ? Et moi qui croyait être l'exception.

Je me veux vexant, franc, droit au but. Le tact a disparu. Le tact n'existe plus. Il m'a vexé. Ses sentiments ne sont plus rien pour moi.
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Je m’étais tellement investi dans mon histoire avec Luke que la seule impression que j’avais sur le moment était une énorme déception, le sentiment d’avoir perdu beaucoup trop de temps dans une histoire qui, j’aurais dû le savoir était vouée à l’échec, Luke n’était pas suffisamment mature, posé pour vivre une histoire d’amour comme celle que j’attendais de lui, je ne pouvais pas lui en vouloir de ce fait mais les choses étaient plus compliquées que ça. Ce n’était pas parce que je ne devais pas ressentir cette aigreur face à une perte de temps que je ne l’éprouvais pas, je tentais de me convaincre que c’était une mauvaise période à traverser ensemble mais avec le temps même mon esprit n’y croyait plus. Ce soir je ressentais deux choses, l’odeur d’une séparation, un élément qu’on prévoyait rarement à l’avance et qui s’imposait à toi comme un vif éclair de lumière dans la pénombre. Le second sentiment était le besoin quasi-vital de rendre sa liberté à Luke avant toute chose pour son bien, il ne verrait pas les choses sous cet angle bien entendu, il protesterait surement mais au fond il savait autant que moi qu’à partir du moment où il s’était mis avec moi il avait accroché un énorme boulet à son pied qui l’entrainait chaque jour un peu plus au fond de l’océan, il coulait au niveau scolaire comme le Titanic et cette responsabilité était mienne, nous ne pouvions pas tous avoir la faculté de mémoriser aussi vite les informations que moi, il avait besoin de plus de temps et de vivre sa vie sans avoir un petit ami qui était toujours dans les environs… En bref il désirait une vie de jeune adulte du vingt-et-unième siècle et pas celle d’un homme qui aurait vécu plus tôt dans l’histoire. « Hey sexy.

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Je ne faisais pas plus attention à ce qu’il était en train de dire pour la simple et bonne raison que je ne connaissais pas de Cindy, il n’y avait aucun tilt à avoir puisque je n’avais jamais touché personne d’autre depuis que nous étions tous les deux ensemble, bien entendu les choses auraient pu être différentes si je n’avais pas eu autant de volonté, privé d’affection, de sentiments, d’amour ou tout simplement de sexe du jour au lendemain peut-être que je serais vite parti me défouler sur quelqu’un d’autre mais il n’en était rien, je tournais la tête croisant un regard tellement froid qu’il pourrait me rappeler celui d’un monstre de film d’horreur, je me mordais la lèvre inférieure très nerveux tout à coup, ma bouteille à la main je quittais ma cuisine américaine approchant davantage. « Cindy. Élégant. Tu fais dans les stéréotypes, maintenant ? Et moi qui croyait être l'exception. » Je me demandais à l’instant si j’étais blond, rien de ce qu’il pouvait dire ne trouvait de sens en moi. « Mais tu parles de quoi là ? Je ne connais aucune Cindy ! »

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- Mais tu parles de quoi là ? Je ne connais aucune Cindy !

La guerre était engrenée. Me levant d'un bond, je me contente de lui plaquer ce papier à trois francs si sous sur le torse, me fichant de s'il le tenait fermement ou non avant de retourner me rasseoir, furieux. Les jambes croisées à la "je ne rigole plus", je demeurais silencieux. Muet. Distant. Cherchant quoi dire, quoi penser, tandis que lui, ce menteur, se contentait de lire d'une manière béate le message qui, je crois, ne devrait pas autant le surprendre que cela. Rassemblant mon courage à deux mains tout en ravalant ma colère, la forçant à reprendre sa place, je lui demandai finalement :

- Alors ? Tu n'as rien à dire ?

D'un côté, j'avais envie de me lancer dans ses bras et d'y sangloter pendant des heures. Cette séparation avait été si longue et inattendue que ce n'était que maintenant que je me rendais compte à quel point j'avais encore besoin de lui ... À quel point il m'avait cruellement manqué. Mais une partie de moi, mon ego, mon orgueil, rendait toute réconciliation invivable tant que l'air se promenait avec tant de rancoeur, de non-dits et de haine.

- Tu me trompes, c'est ça ? osais-je finalement. Autant percer l'abcès plutôt que de tourner autour du pot, après tout.

Je me mords la lèvre avant de soupirer, les coudes sur les genoux, les tempes entre les doigts. C'était tellement, tellement compliqué ... Aimer, être aimé. On ne peut pas en donner trop sinon on ne s'arrêtera jamais, ni ne pas en donner assez sinon on perd tout ce qui a été construit ... Jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'il est trop tard, et qu'il n'y a plus de solution ... Ou y en a-t-il encore ?
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Je ne comprenais pas grand-chose à la situation, il me fusillait du regard comme si je venais de donner le dernier coup afin d’en finir avec les souffrances d’une personne mourante. Je ne pouvais ressentir que du dégout dans son regard et ça m’attristait vraiment énormément. Je lui demandais de quoi est-ce qu’il parlait, d’aussi loin que je me souvienne je n’avais jamais parlé avec la moindre Cindy et si ça avait été récemment je m’en serais rappelé, il y avait bien cette blonde qui me tournait autour sans jamais m’adresser la parole autrement que pour me dire bonjour mais je ne connaissais même pas son prénom c’est pour dire si elle m’intéressait. Il approchait me fixant toujours d’une manière qui me dérangeait autant qu’elle me troublait, je sentais sa main s’abattre contre mon torse avec un papier que je ne tardais pas à attraper au vol alors qu’il s’apprêtait à rejoindre le sol, il ne me fallait que quelques minutes pour lire le morceau de papier et comprendre d’où venaient les reproches du jeune garçon depuis mon retour. Je levais les yeux exaspérés laissant tomber le papier sur la table qui était à quelques mètres à peine de moi. « Alors ? Tu n'as rien à dire ? » A cet instant j’aurais pu lui dire immédiatement que je ne l’avais pas trompé mais j’étais blessé au plus profond de mon être, jamais il n’avait douté de moi auparavant, savoir qu’il croyait que je me tapais tout ce qui avait une fente me blessait énormément, s’il m’aimait il aurait eu une confiance aveugle en ma fidélité ce qui, de toute évidence n’était pas son cas. « Tu me trompes, c'est ça ? » Je ne pouvais retenir la réaction qui enterrait plus bas que terre sa réflexion, j’explosais de rire un moment me rendant compte qu’il était vraiment sérieux, gardant mes distances je me décidais à ouvrir la bouche. « Non… J’ai peut-être eu énormément d’aventures en Californie à l’époque de UCLA mais tu sais mieux que quiconque qu’une fois en couple je suis fidèle. Il est vrai que j’ai eu des propositions depuis que je suis uniquement le petit ami qui est un boulet qu’on traine à sa cheville avec lourdeur et désespoir mais je n’ai jamais été plus loin que d’en rire… » Il savait à la fois ce que je pensais de son comportement récent.

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Les bras croisés, j'attendais. Quoi ? Beaucoup de choses. Des aveux. Des insultes. Des plaidoiries comme quoi ce n'était qu'un fruit de mon imagination. En tous les cas, je ne m'attendais pas à ce qu'il explose de rire. Incrédule, je clignais des yeux, béat.

- C'est tout ce que tu as à me répondre ? Un putain de rire ?

Oui, je l'avoue: lorsque je suis fâché ou vexé, je me mets à balancer des insultes en l'air. C'est mal, mais je ne pouvais m'en empêcher. J'étais loin d'être un ange, malheureusement, et ceux que j'aimais le plus en souffraient généralement davantage. Et c'est là qu'il me répondit, enfin. Ses mots me brûlaient, me vexaient. Oh Aiden, que tu étais cruel, que tu étais beau ... Oh Aiden, comment tu savais rouvrir des plaies enterrées dans le passé par le temps et le bonheur ... Oh, Aiden. As-tu déjà oublié comment tu m'as humilié, dans le passé ? Charmé, souillé puis abandonné ? Aiden, ce jour pluvieux dans cette crique déserte, as-tu oublié comment tu m'as lâchement abandonné en proie à mon propre désespoir ?

Je me mordis la lèvre, retombant sur le canapé. Comment voulait-il que je puisse vivre sans doutes ni craintes à ses côtés ? Il était beau, un parfait Appollon ... J'avais énormément de chance de l'avoir, et je le maltraitais bien plus qu'il ne le méritait. Mais être avec un homme aussi beau voulait aussi dire devoir s'attendre à ce qu'il trouve mieux, un jour ... Ça ne saurait pas bien être difficile, après tout. Pour lui, je ne devais être rien de plus qu'un gamin. Tandis que pour moi ... C'était l'homme que j'aimais. Lui ou rien. Des larmes commencèrent à monter à mes yeux, face à son accusation. Pourquoi devait-il tout gâcher ? Pourquoi ne pouvait-il pas me laisser pousser ma crise de jalousie comme d'habitude avant de me rassurer et de me faire l'amour, comme des amants, des vrais ? L'amour qui me faisait frissonner rien que d'y penser, et dont le souvenir était embrasé dans ma mémoire ?

- Tu ne m'avais pas laissé le choix. dis-je alors mécaniquement, une larme coulant le long de ma joue. Je t'aime. Tu sais que je t'aime. Et n'essaie même pas de le nier, parce que je sais que tu le sais. Après ce que tu m'as fait, après notre première fois ... Tu crois que c'est le genre de choses qu'on pardonne ? Qu'on oublie ? Tu crois que j'ai vraiment réussi à tourner la page ? Je t'ai toujours aimé, et tu m'as brisé le coeur. Ramassant le papier qui avait été posé sur la table, je le brandis en l'air, déclarant d'un ton rauque, faible et pourtant, accusateur: Et maintenant, t'es en train de recommencer ...

La larme tomba de mon menton, et je me promettais de ne pas en laisser une autre sortir. J'aurais dû me douter, depuis le début, qu'il n'était que mauvais pour moi ... J'aurais dû m'en douter. Mais j'étais jeune, amoureux et influençable. Et je croyais alors n'avoir pas voulu faire face à la vérité. Ce que je ne savais pas encore, c'était qu'en croyant ça, je m'interdisais de voir la vérité telle qu'elle était. Que c'était moi qui avait été en tort. Que lui, m'aimait.
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Je m’attendais à ce qu’il me reproche de nombreux trucs puisque je n’étais pas parfait et que j’en avais pleinement conscience mais alors là, je me souvenais encore de l’époque UCLA, j’étais bien trop jeune pour ne serais-ce que désirer avoir une relation sérieuse, à ce moment-là j’étais vierge et décidé à être vierge jusqu’au mariage, mes résolutions étaient parties en vagues mousses de fumée lorsque j’avais connu ma première fois avec une ex, Dylan. Je m’étais amusé pendant un certain temps et c’est là que j’étais tombé sur Luke, je lui avais ôté son pucelage à mon tour avant de l’abandonner, l’idée de me poser et d’être en couple encore plus avec un homme m’avait pétrifiée, je n’étais pas prêt et c’est en partie pour cette raison que j’avais quitté le campus du jour au lendemain sans rien dire à personne. A présent que j’étais prêt pour une relation sérieuse il était hors de question que je sois l’un des beaux mecs qui a un petit-ami et qui baise à droite à gauche en espérant ne pas avoir à se justifier un jour sur ses actes. Lorsqu’il avait évoqué la possibilité que je le fasse cocu je n’avais pu retenir un gloussement ce qui, de toute évidence n’était pas à son goût. « C'est tout ce que tu as à me répondre ? Un putain de rire ? » Je me mordillais la lèvre gêné qu’il soit aussi vulgaire, avec moi il n’était plus le même depuis un certain temps et c’est ce qui me poussait à croire qu’entre nous il n’y avait plus rien que de la lassitude. La passion était enterrée avec une quelconque notion de sentiments amoureux, je l’aimais mais de toute évidence je devenais bien trop blasé pour m’y accrocher comme à un wagon. Je lui expliquais d’une manière nettement moins calme que d’habitude que je ne le trompais pas, j’en avais marre de toujours devoir me justifier, le rassurer parce qu’il ne faisait jamais ça pour moi. Bien-sûr que je ne lui demandais pas mais parfois il pouvait très bien me faire comprendre qu’il tenait à moi, le voir fuir comme il l’avait fait, se désintéresser de moi me prouvait uniquement le contraire et il ne s’en rendait surement pas compte puisqu’il était revenu comme si une heure était passée depuis qu’il avait quitté notre appartement pour rejoindre une chambre à l’université et quasiment couper contact. M’embrasser lorsque nous nous retrouvions tous les deux dans un couloir le dérangeait, j’avais à présent l’impression de lui faire honte et c’était très désagréable.

« Tu ne m'avais pas laissé le choix. » Je voyais une larme qui perlait le long de son visage, cette vision me brisait le cœur. « Je t'aime. Tu sais que je t'aime. Et n'essaie même pas de le nier, parce que je sais que tu le sais. Après ce que tu m'as fait, après notre première fois ... Tu crois que c'est le genre de choses qu'on pardonne ? Qu'on oublie ? Tu crois que j'ai vraiment réussi à tourner la page ? Je t'ai toujours aimé, et tu m'as brisé le cœur. » Je commençais à me sentir bouillir de l’intérieur, pourquoi est-ce qu’il était si méchant, je savais bien que j’avais fait une erreur mais quand on y repensait c’était mieux que d’avoir pris le risque de faire une connerie si je n’étais pas prêt à vivre une histoire d’amour, ce n’est pas parce que j’étais parti que je n’avais rien ressenti. « Tu sais… Je pense qu’il y a une chose que t’oublies… Lorsque je suis parti pour de longues vacances en France je n’ai pas cessé de penser à toi ! Je suis même revenu à UCLA pour toi, uniquement pour TOI et ça aussi tu le sais puisque j’ai tout fait pour que tu me laisse une seconde chance ! » Je lui ouvrais une nouvelle fois mon cœur, ce sont des choses que je n’avais pas l’habitude de lui dire. « Et maintenant, t'es en train de recommencer ... » Je sentais la rage qui m’envahissait, je m’emparais du papier le déchirant avec vitesse. « Putain mais tu m’écoutes quand je parle ? Je n’ai pas couché avec cette fille, je ne sais même pas qui c’est !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! T’es bien placé toi pour me faire des reproches… Je le sais que je te fais honte depuis la rentrée, je ne suis pas suffisamment cultivé pour toi c’est ça ! » J’étais peut-être un sportif reconnu, un beau mec qui avait du succès mais je n’avais jamais eu une pareille impression de dévalorisation. « Je pense qu’il est arrivé le moment pour faire un break… Je ne suis plus une de tes priorités et c’est très bien mais… A présent tu n’es plus l’une des miennes non plus ! » Mon cœur se serrait et si je n’étais pas aussi fort j’aurais probablement fondu en larmes.


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J'en étais rendu au point de fatigue et d'épuisement psychique total ... Ce point de non-retour où un tout m'irritait et où l'envie pressante de m'arracher tous les cheveux par poignées me semblait irresistible. Pourquoi ? Pourquoi les choses devaient-elles être aussi compliquées ? Je n'avais pourtant pas demandé grand chose ... J'étais venu, j'étais heureux, j'avais réussi mes examens ... Tout ce que je voulais, c'était de célébrer dans les bras de l'homme que j'aimerais définitivement plus que tous les autres ... Autant dire que les choses ne s'étaient pas déroulées comme prévu. Défensif, j'attaquais, persuadé que le meilleur moyen de me créer un bouclier était de percer celui d'Aiden ... Malheureusement, je jouait dangereusement avec les feux de l'amour. De notre amour.

Tout le monde savait que j'étais fier d'avoir un petit ami comme Aiden. Je ne le criais pas sur les toits non plus ... Mais c'était presque ça. Je m'éverveillais toujours autant face à son intelligence, sa beauté sans égale et la perfection de son corps lorsqu'il se mettait à nu à mes côtés, mes doigts artistes n'ayant jamais été aussi joyeux qu'en parcourant la surface de sa peau. Ce qu'Aiden ne semblait pas avoir compris, c'était qu'il avait peut être pris peur, et était peut être parti afin de se demander s'il voulait vraiment de moi pour ne pas faire d'erreurs ... Mais il l'a fait sans me donner la moindre explication. Je n'oublierais jamais le sentiment de dégradation et d'abandon que j'avais ressenti ce jour là. J'avais eu l'impression d'être sale. Vulgaire. Un vide-couilles, en gros. Son kleenex personnel. Il m'avait reluqué du regard à notre première rencontre avant de venir jusque chez moi pour essayer de me faire l'amour ... Éventuellement, j'ai cédé à ses avances et je me suis retrouvé seul, nu, dans le sable, face à mes larmes et mon chagrin.

- Ça ne change pas le fait que tu ne me l'aies jamais dit. lui avais-je répondu silencieusement. J'étais la victime, c'était impossible de le concevoir autrement ... C'était lui qui était en tort, j'avais toujours raison, toujours ! Tu sais combien de fois j'ai pleuré le soir en attendant ton retour ? Combien de personnes ont parlé dans mon dos à propos de la manière tellement élégante avec laquelle tu m'avais traité ? Comment ton sourire me provoque toujours un léger pincement au coeur tellement il me rappelle celui que tu avais eu, ce matin, à la plage ? Tu sais comment j'ai souffert à cause de ce que tu m'as fait ? Cette fois-ci, je pleurais. Je pleurais vraiment. Tous ces sentiments enfouis trop longtemps, trop profonds de peur de le faire fuir alors que je venais de le retrouver ne pouvaient plus rester en plan et devaient surgir à la surface afin d'être traités ... Ce n'était que maintenant que je me rendais compte à quel point le parfait amour que je filais avait été imparfait à cause de l'ombre que ses erreurs de jeunesse avait placée au dessus de nos sentiments. Ce n'était que maintenant que j'acceptais enfin la dépression à laquelle j'avais survécu pendant un an et que je pouvais l'associer à un élément : son visage.

Je n'osais plus le regarder, ce visage. Passant mon regard par la fenêtre, je me suis contenté de sursauter légèrement lorsque je l'entendis déchirer le message en plusieurs morceaux. Puis, je lui répondis silencieusement :

- Je n'ai jamais eu honte de qui que ce soit. Pas depuis mon père. Et tu sais très bien pourquoi. Je parlais, évidemment, du fait que celui-ci était mort dans un accident dans ma petite enfance, et que j'avais grandi persuadé que c'était à cause des reproches incessantes que je lui faisais. Frustré et perdu, les larmes amères brûlant en glissant le long de mes joues, ma langue les goutant par moments lorsqu'elles se rapprochaient trop de mes lèvres, je fis l'erreur d'ajouter les mots suivants. Et pourtant, je devrais avoir honte ... De comment tu m'as baisé comme une chienne avant de partir ailleurs parce qu'Aiden Sterling trouvera toujours mieux. Et toi aussi, tu devrais avoir honte, de traiter les gens comme des merdes !

J'étais vraiment en colère, mon vocabulaire en faisait preuve.

Je le laissais parler, restant dans mon coin, en silence, avant d'hocher méchaniquement de la tête et de lui dire.

- Très bien. Et puis, mon impulsivité, mon égoïsme et mon manque de tact refaisant surface, je ne pus m'empêcher de demander : Mais à quoi bon appeler ça un 'break' ? On sait tous les deux que quand les relations en arrivent à cela, ça veut plus ou moins dire que c'est fini. Mes mots avaient brisé l'oppressant silence glauque tandis que mes dents s'enfoncèrent dans mes lèvres. J'étais un bel imbécile. Une autre larme coula. Je savais que je regretterais ces paroles, tôt ou tard.

Mais c'était trop tard. Elles étaient sorties.
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aiden&luke ► fuck you. {baston ? sexe ? you'll see -> [ ]} Tumblr_m1dcji9aVl1qg4b7ro4_500

J’avais longtemps rêvé de nos retrouvailles, à un moment où Luke aurait compris qu’il me laissait sur le côté depuis de nombreuses semaines sous prétexte qu’il avait besoin d’étudier, je sentais qu’il y avait bien plus derrière cette excuse qu’il invoquait et je me remettais énormément en question, j’en venais à me sentir tellement sale, comme si la raison de son éloignement pouvait être totalement de ma faute. Il était rare que je me retrouve à avoir une réaction aussi intense mais comprenez qu’à mes yeux Luke était l’homme de ma vie, il était mon âme sœur et de le sentir s’éloigner me brisait même si j’avais bien trop de fierté pour le lui montrer. Avec le temps j’avais tout simplement arrêté de chercher à voir positivement les choses, il n’y avait rien à sauver puisque nous n’avions même plus le temps de communiquer, lorsqu’il me voyait à l’université je pouvais ressentir toute l’ampleur de son agacement et même si je n’en disais rien il était très difficile pour moi de le subir, j’en souffrais énormément, bien plus qu’il ne pourrait jamais le soupçonner. A la base j’étais certain qu’il était fier d’être avec moi, fier de moi tout court mais toute cette certitude n’existait plus, la seule chose que je croyais savoir était le fait qu’il ne m’aimait plus, stupide mais c’est comme ça que je prenais son éloignement et le fait de l’avoir vu revenir subitement comme s’il n’y avait jamais eu de distance n’avait pas guéri ce sentiment, j’étais plus que lassé de cette situation et éprouvait le besoin de mettre les choses au clair même si je connaissais à l’intérieur le dénouement de cette dispute.

« Ça ne change pas le fait que tu ne me l'aies jamais dit. » Je soupirais agacé, je venais de lui ouvrir mon cœur, de lui prouver tout l’amour que j’avais pour lui et la seule chose qu’il était capable de me dire c’est que je ne lui avais jamais dit. « Il est peut-être simple pour toi de dévoiler tes sentiments mais ce n’est pas mon cas, je ne sais pas être démonstratif autrement que par les gestes ! » Je mourais d’envie de lui faire une déclaration d’amour à cet instant mais je n’y voyais aucune utilité, il n’y avait plus rien à quoi se raccrocher et je pouvais le sentir, il avait tiré un trait sur moi, il se chargeait à présent uniquement de me rabaisser, de faire comme si j’étais un animal de compagnie qu’on abandonnait sur la route pour partir en vacances. « Tu sais combien de fois j'ai pleuré le soir en attendant ton retour ? Combien de personnes ont parlé dans mon dos à propos de la manière tellement élégante avec laquelle tu m'avais traité ? Comment ton sourire me provoque toujours un léger pincement au coeur tellement il me rappelle celui que tu avais eu, ce matin, à la plage ? Tu sais comment j'ai souffert à cause de ce que tu m'as fait ? » Il pleurait et mon cœur tout entier en souffrait, je détestais le voir comme ça mais que pouvais-je faire ? Je l’avais tellement rassuré que j’en étais épuisé, un sentiment de lassitude prenait progressivement possession de moi alors que je constatais que quoi que je puisse faire il n’oublierait jamais cette époque à laquelle j’avais fait le con. N’étais-je pas là maintenant ? Prêt à tout pour lui, pour son bonheur ? Il ne semblait pas avoir conscience de tout ce que je faisais au quotidien pour lui montrer que je l’aimais plus que tout au monde, j’aurais été prêt à mourir pour lui, pour lui permettre d’aller mieux, d’être apaisé mais était-il prêt à en faire autant pour moi ? J’en doutais fort. « Je n'ai jamais eu honte de qui que ce soit. Pas depuis mon père. Et tu sais très bien pourquoi. »

Le silence prenait part dans notre appartement qui avait plutôt été le mien depuis la rentrée, je ne pouvais pas rajouter quelque chose à ses paroles, je ne voyais pas quoi dire de plus alors que tout semblait avoir été déjà dit, la sentence était fixée par le jeune homme et je n’attendais plus qu’une chose, que le couperet tombe et m’achève. « Et pourtant, je devrais avoir honte ... De comment tu m'as baisé comme une chienne avant de partir ailleurs parce qu'Aiden Sterling trouvera toujours mieux. Et toi aussi, tu devrais avoir honte, de traiter les gens comme des merdes ! » J’attendais de lui qu’il ouvre la bouche pour me dire que nous deux c’était terminé mais ce qu’il était en train de dire était bien pire, je sentais une larme qui perlait le long de ma joue, il n’était pas dans mes habitudes de pleurer mais entendre la haine qu’il éprouvait pour moi me brisait le cœur comme jamais ça n’avait été le cas. Je décidais qu’il était allé trop loin, je ne pouvais plus vivre aux côtés d’un homme que je dégoûtais et qui avait une aussi piètre image de moi, je lui annonçais donc qu’il était mieux de faire un break, la voix tremblante je mourais d’envie de quitter la pièce parce que l’envie de m’effondrer était trop forte pour que je puisse me retenir encore longtemps.

« Très bien. » Je baissais la tête. « Mais à quoi bon appeler ça un 'break' ? On sait tous les deux que quand les relations en arrivent à cela, ça veut plus ou moins dire que c'est fini. » Je relevais la tête n’écoutant plus mon sens de la raison, je ne voulais plus réfléchir. « Alors disons simplement que nous deux c’est terminé… Je vais prendre mes affaires et d’ici à quelques semaines tu ne sauras même plus que je suis dans le coin… » Je partais jusque dans la chambre sortant un gros sac que je prenais pour mettre mes battes de baseball lorsque j’allais en faire avec des amis, j’ouvrais les portes de mon dressing remplissant progressivement mon sac de mes affaires. Il était temps pour moi de partir, je ne me sentais plus chez moi ici.

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