Rose ✱ Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi

Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi
— with @Rose Bourgeois  

Paresse de ton corps. Son corps contre le sien. Un moment inoubliable. Je ne suis pas certain de ce que je ressens. Mais j’ai pris du plaisir aujourd’hui. Je caresse son corps une dernière fois. Juste pour me souvenir. Juste pour être sur d’y regoûter un autre jour. Parce que je ne compte pas la laisser partir aujourd’hui. Pas après ce qu’elle m’a fait ressentir. Je caresse sa joue. Une promesse faite. Je peux sentir son baiser sur mes lèvres. Ce frisson qu’elle m’arrache. Et cette sensation qu’elle me procure. Je caresse une dernière fois sa joue. Mes lèvres se reposent sur les siennes après lui avoir demander de rester. Je suis bien là. J’ai oublié pourquoi mes parents divorçaient. J’ai oublié pourquoi j’étais énervé. J’ai oublié mes problèmes. Elle reste accrocher à mes lèvres. Je ne peux pas qu’elle les sépare. Pour rien au monde. Mais pourtant. Je suis incapable de la laisser partir. Je souris faiblement à sa remarque. Encore sans doute fatigué de l’effort que je venais de faire. Je t’en prie. Je décide de me retirer. Lentement. J’embrasse une nouvelle fois ses lèvres. Juste pour avoir le souvenir. Parce que je sais. Je sais pertinemment. Que mon pied posé sur le sol de Boston. Tout sera plus compliqué. Impossible. Et totalement incontrôlable. A cause de mon père. De ma mère. Aussi de la presse. Autant dire que je veux la préserver. Je l’ai toujours fait. Je décolle mes lèvres lentement. J’en profite pour la regarder. Je lui souris faiblement. Tu sais qu’à n’importe quel moment. Mon chauffeur peut ouvrir la voiture. Rentrer dans cette voiture. Et même nous voir ainsi. Horreur. Mais d’un côté c’est vrai. Et je suis calme. Je suis bien. Je suis parfaitement bien. Je l’embrasse une dernière fois. Dans un baiser rapide. Je suis obligé de m’assoir sur la banquette. Bien plus pratique. Bien moins compliqué. Surtout qu’au même moment. J’entends la voiture émettre un son. Je regarde Rose. Mets ça. Heureusement. Je lui donne ma chemise rapidement. J’en profite pour mettre mon bas rapidement. J’aurais du me taire sérieusement. Des fois. Je devrais prévoir l’avenir. Je regarde Rose. Proche d’elle. Je vois mon chauffeur rentré dans la voiture. Mes doigts frôlant ceux de Rose. Je me racle la gorge doucement. Vous êtes en retard. Serait-il possible que nous rentions à l’hôtel. Et le chauffeur n’a pas pris peur. Il démarre la voiture. Je reste quand même silencieux.