Rose ✱ Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi

Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi
— with @Rose Bourgeois

Passer la soirée avec Rose. Rien que Rose. Juste Rose. C'était bizarre. Surtout après les échanges de messages. Je ne savais pas. J'en savais rien. J'avais passé mon après-midi en excursion. Et ma mère avait décidé de m'appeler alors que j'étais sur la plage. Autant dire que c'était compliqué. Surtout depuis que la nouvelle était tombé en Belgique. Mes parents divorcaient. Et bien grand nombre de tabloid s'imprégnait de l'histoire. J'en étais fou de rage. Rien que l'idée de savoir que quelqu'un utilise mes parents. Ma mère était la plus fragile des deux. Je soupire. Je venais de raccrocher avec elle. Et j'avais à peine le temps d'aller à la douche. Je soufflais. Je pris sur moi quand même. Je mis une chemise rapide. Je pris le temps de me sécher les cheveux. Et j'enfile mes lunettes de soleil avant de quitter la chambre d'hôtel. Je devais quand même faire vite. J'étais un peu en retard. Et quand j'arrivais au bar. Elle n'était pas encore là. Mon regard sur le téléphone. Je décidais. Grace à mes trois minutes d'avance. Je peux me mettre sur la terrasse. A regarder mes mails. Mais aussi mes messages. Mais egalement les réseaux sociaux.

Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Je savais pas ce qui m'avait prit de me confier à Franklin. Ces échanges de sms avait doucement laissé place à quelques confidences. Alors cet après-midi, j'avais eu envie de me vider la tête, profitant d'un moment de solitude c'est à l'une des piscines de l'hôtel que je m'étais rendue pour passer me détendre. Depuis le décès de ma mère, j'avais recommencé à faire des cauchemar sur le jour où Lucas m'avait tiré dessus. La douleur au niveau de l'impact de balle était encore intense. Après deux heures de natation, je finissais par me décider à sortir de l'eau pour rejoindre ma chambre, il était temps que je me prépare pour rejoindre Franklin. J'avais retourné toute mes affaires pour trouver la tenue qu'il fallait, je n'avais jamais été autant nerveuse. Je me regardais dans le miroir une fois prête et je me donnais du courage. Comme dit par sms, je devais y aller tranquillement et ne pas me mettre la pression. Je quittais l'hôtel et je finissais par arrivé pile à l'heure comme convenu et je voyais le jeune homme assit à une table de la terrasse. C'était sublime, comme il me l'avait dit plus tôt. Je m'approchais derrière lui et venais embrasser sa joue avec tendresse pour finir par m'asseoir à ses côtés. « Bonsoir jeune homme, on m'a dit que vous aviez besoin d'un garde du corps. » Dis-je avec un sourire malicieux. C'était agréable de le revoir et je ne pouvais que sourire.

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hj : D'accord pas de soucis. Je suis désolé c'est pas super.

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Comme si tout cela n’allait pas s’arranger. Je ne flippais pas. Je réfléchissais. Je ne savais pas comment aborder la chose. Et pourtant. Je n’eus pas le temps de me poser. A peine du monde. Des lèvres sur ma joue. Je tourne les yeux vers elle. Elle est là. Face à toi. Toujours aussi magnifique. Je me redresse. Je dépose mon téléphone sur la table. Je la trouve superbe. Je souris faiblement.Je ne pense pas que ce soit la bonne tenue. Mais j’ai cru comprendre que vos compétences étaient exceptionnelles. Encore ce sourire en coin. Le seul et l’unique. Je passe ma main dans mes cheveux. La voilà assise. Nos derniers échanges étaient bizarres. Mais elle était à côté de moi. Seule la table nous séparait. Je pouvais sentir son odeur à côté de moi. Tu as passé une bonne après-midi à la plage ? Je veux savoir après tout. Nous étions que tous les deux sur la terrasse. Silence des plus pressants. Donc autant en profiter. Je me garde le soin de lui demander comment elle va. Parce que je sais qu’elle va bien. Et je sais qu’elle est stressée. Ca se voit. Je vois ses choses là. Heureusement. Ou Malheureusement. Je dépose alors mon regard sur la mer. Magnifique. Sans trop d’agitation. J’ajoute. Je suis désolé. Le lieu est presque aussi superbe que ta tenue. Je lui avais promis un endroit moins. Beau ? Superbe ? Magnifique ? Qu’elle. Mais la vue avait décidé de briser ma promesse.

Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Prenant place sur la chaise face à lui, je retrouvais doucement le sourire. Les choses ne devaient pas être aussi compliqué que je me l'étais imaginé. Nous étions proches c'est vrai et ça ne devait pas me rendre nerveuse. Je voulais alors détendre l'atmosphère entre nous, partir sur quelque chose de léger pour que tout soit normal entre nous. Je pensais tout ce que je lui avais dit cet après-midi et je ne devais pas me sentir mal à l'aise. « La tenue me sert à me fondre dans le décor, est-ce que ça fonctionne ?. » Demandais-je amusée tandis que mon regard se posa sur la vue splendide. Le temps est doux, l'air léger et je peux admirer la beauté de la mer qui s'étend à perte de vue. Je suis vraiment contente de découvrir cet endroit, la terrasse est parfaite. Passant une main dans mes cheveux, je fini par reporter mon regard sur lui. Il est beau, son regard envoûtant, il y a tant de mystère à percé quand je le regarde. « Je n'y suis pas restée, je suis allée à la piscine faire des longueurs, le sport me manquait. » J'en avais besoin pour me vider la tête et pour évacuer parfois toutes ses émotions qui m'envahissaient. Je suis son regard et j'ai un léger sourire sur les lèvres lorsqu'il me fait des excuses. « Tu n'as pas à t'excuser. Ce lieu vaut sans doute toute les beautés du monde et je te remercie de me l'avoir montré. » Je me pince les lèvres et plonge mon regard dans le tien, ça me parait si naturel finalement et je me sens plus légère.

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L’observation la meilleure des défenses. C’est ainsi que j’ai été élevé. Observer. Regarder. Comprendre. Analyser. Voir. Savoir. Et avec Rose. C’était la même chose. Parce que je sais voir quand ça va pas. Je sais voir quand cela va. Et je sais voir quand cela est bizarre. Actuellement. C’était. Entre tous. Je ne savais pas définir. Les messages déposés par le téléphone étaient bizarres. Une conversation que je n’ai jamais avec les femmes. Parce que je le fais en direct. Mais elle s’était confié. J’avais appris des choses. Mais personne ne le savait. Personne ne le saurait jamais. Juste entre elle et moi. Alors quand je la vois. Sa robe parfaite. Qui arrive à une bonne hauteur. Je ne peux m’empêcher de me faire violence. Ses jambes pourtant face à moi. Je lève mes yeux. Elle est magnifique. Sa remarque. Et je souris. Elle a raison. Tout à fait raison. Et vous allez faire comment pour me protéger ? Parce que c’est compliqué de courir avec ce genre de chose sur le corps. Je me retiens. Je réfléchis avant d’agir. Et la remarque sort d’elle-même. A moins que je l’enlève. Je me suis retenu. Je n’ai jamais dit qu’elle n’était pas magnifique. Bien au contraire. J’étais toujours honnête avec elle. Et la phrase s’est échappé. Rien ne m’échappe. Mais là. C’était plus fort que moi. Elle se dépose en face de moi. Assise sur sa chaise. Je souris faiblement à son regard sur la vue. Elle est magnifique à observer. Une personne d’ailleurs. Elle a toujours été spéciale. Parce que c’était mon amie. Mais aussi parce qu’elle était presque la seule de mes amies qui appartient à mon passé. Je la regarde alors. Elle me regarde. J’hoche la tête à ses paroles. Je me permets même d’ajouter. Tu aurais du venir en excursion. C’était très … sportif. Et il y avait de quoi. Visiter un parc avait tout l’air sauf de faire une vraie visite. Mais c’était tout aussi intéressant. J’observe la jeune femme. Encore. Je ne peux pas m’en empêcher c’est plus fort que moi. Et voilà qu’elle enlève mes excuses. Je ne peux m’empêcher de rire légèrement. D’accord. Je t’offre un verre ? Mais. A peine ai-je le temps de le dire qu’un serveur arrive. Je quitte difficilement Rose des yeux. J’observe l’homme qui se veut supérieur à nous. Et j’en soupire. Idiot Pensais-je. Monsieur le pense. Monsieur pense avoir l’habitude. Mais monsieur n’est rien. Je réfléchis à ma boisson. Je vais l’embêter. Tout légèrement. J’aime le faire. J’attends que Rose commande. Honneur aux femmes. Et quand elle a terminé. Je lance. Une Stella Artois s’il vous plait. Je sais pas si vous avez. C’est une bière belge. Mon propre héritage. J’aime le dire. Et je ne vais pas le faire. Pas tout de suite. Je suis un gentleman. Ou presque.

Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ C'était comme ci naturellement quelque chose avait changé entre nous, seulement ça c'était fait tellement naturellement que je n'y étais pas préparé. Maintenant que je me trouvais face à lui, je me sentais mieux. Je savais pas qu'elle direction prendrait ce verre qu'on allait prendre, seulement j'avais promis que je ne me mettrais plus de frein. Je n'avais pas peur de ce qui pouvait arrivé, pas avec lui. Il m'était tellement difficile de ne pas poser les yeux sur toi et de me fondre dans ton regard. La malice dans mon regard, je m'apprêtais à répondre lorsque tu ajoutas ces quelques mots qui faisaient toutes la différence. Ma langue glissa d'un geste incontrôlé sur mes lèvres et je les pinçais en m'en rendant compte. « Je n'y avais pas vraiment réfléchis, mais je dois dire que votre proposition me semble idéale. De ce fait je pourrais courir sans aucun risque. » Malgré moi, je me sentais attiré par lui, je ne savais pas comment le contrôlé. Cette tension, je savais que tu devais la ressentir toi aussi, on se connaissait tous les deux. On s'est perdu pendant des années et maintenant que je venais de te retrouver tout semblait plus intense. Je venais croiser mes jambes et je m'appuyais contre le dossier de la chaise. « Je ne suis pas sûre que j'aurais été concentré sur l'excursion. » Voilà ce qui se produisait quand je ne mettais aucune retenue dans mes paroles. Pourtant, une promesse était une promesse non ? Tout deux à nous regarder, à nous détailler comme pour répondre à des questions qui étaient en suspens. Je n'eus pas le temps de répondre que le serveur était déjà à notre table. Il avait ce sourire charmeur qui se voulait professionnel j'imagine, tout comme le regard insistant sur ma tenue. Amusée, je réfléchissais à ce que je voulais boire. « Pour moi ça sera un monaco. J'ignore si vous servez ça ic, c'est de la bière servit avec un sirop de grenadine. » Je lance un regard à Franklin qui semble lui aussi avoir décidé de demander quelque chose qui vient de chez lui, je le sais parce que j'ai pris de nombreuses bières avec le Belge. Je garde un air très sérieux car je saurais reconnaître la malice dans le regard du jeune homme face à moi n'importe où.

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Je la regarde. La remarque est lancée. Je me sens quand même bête. J’ai tellement l’habitude de réfléchir avant de parler. Que là. C’est honteux de ma part. Mais elle y répond. Je vois son mouvement de lèvres. Je viens de faire le même. C’est pire que ça en fait. Je m’apprête à dire quelque chose. Sans aucune retenue. Mais je me retiens. Parce que ce n’est pas convenable. Ici. Sur cette terrasse. Et maintenant. Mais nous nous sommes promis la chose. Parler. Sans aucun filtre. J’ajoute alors. Alors j’attends que vous vous leviez pour le faire. L’audace. Je dépose mon coude sur l’accoudoir. Je suis sérieux. Provoquant. Et un peu même joueur. Je le sais. Je vais un jour me brûler les doigts. Mais je continue. Je l’observe. Je la regarde. Je lui souris faiblement. Et je souris même un peu plus quand sa remarque se fait entendre. Elle croise ses jambes. Je le vois. Je prononce. Oui je comprends. Le guide t’aurait toute retournée. Je le fais. Volontairement. J’aime jouer. M’amuser. Compliquer. Draguer. Mais quand face à face. Car je peux observer. Rebondir. Toucher où ça plait. Et bien sur avec Rose c’est facile. Comme avec moi. Parce que je suis aussi touché qu’elle. Je vois le serveur arrivé. L’homme de la situation. Ou non. Je soupire légèrement quand il sourit à Rose. Mais je suis calme. C’était un soupir léger. Un petit soupire. Elle commande un Monaco. J’en profite pour commander ma bière. Mais il connait le Monaco. Mais pas la Stella Artois. crétin pensais-je une nouvelle fois. Il s’agit de la bière la plus connue du monde Belge et Européen. C’est mon héritage. Et j’aimerais savoir si vous en servez ici, puisque votre concurrent d’à côté possède de nombreux fûts. c’était gratuit. Je le regarde. Il se sent bête. Je soupire alors. Un whisky alors s’il vous plait. Enfin si vous en avez encore une fois. C’est peut-être quelque chose que vous ne connaissez pas. Je suis méchant. Mon regard froid et sans retenu sur lui. Il est descendu de son piédestal. Et j’apprécie le remettre à sa place. Peut-être parce qu’il a relooké Rose. Peut-être parce qu’il s’est approprié le titre de crâneur du jour. Peut-être parce qu’il n’est rien à côté de moi.

Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Mots qui sortent d'entre ces lèvres. Frisson qui envahit mon corps et mon regard qui le détail. Il est calme, sérieux et semble en accord avec ces propos. Observatrice du monde qui nous entoure, je me mords la lèvre avant de me lever de mon siège. Je viens te faire face. Joueuse, je le suis. Espiègle que trop. Alors, je ne refuse pas un défi quand j'en vois un. Convenable ou non, peut importe. La retenue ne fait pas parti de ce tête à tête et j'en ai pas envie. Alors je suis là devant toi, je viens faire glisser mes cheveux sur le côté. « Et maintenant, j'attends que vous la retiriez. » Je lui tourne le dos pour lui donner accès à la fermeture éclair de ma robe. Je sens mon rythme cardiaque qui s'affole un peu plus, à l'idée qu'il puisse poser ses mains sur moi. Je regarde la vue qui me fait fasse alors que j'ignore jusqu'où il est prêt à aller ce soir. Je souris sans qu'il ne me voit à ses paroles, il m'aurait sans doute autant retourné qu'à cet instant. « Dans l'hypothèse où tu es le guide alors. » Bon sang, ça venait spontanément et je ne pouvais pas le contrôler. Ne pas me mettre de barrière quand il s'agissait de lui c'était juste pas possible. Jeu auquel deux joueurs comme nous ne résistait un instant. Pourtant, il me fallait regagner ma chaise à présent tandis que le serveur s'était attardé sur moi, je lui avais passé ma commande. Franklin semblait avoir décidé de malmener le serveur, qui malchanceux pour lui ne connaissait pas. Je tentais de déceler une pointe de jalousie chez lui, seulement il m'était toujours difficile de décrypter le jeune homme. Je regardais le serveur s'en aller et je souriais. « Est-ce que ça t'as soulagé de malmener ce jeune homme ? » Demandais-je amusée, bien que je voyais une certaine contrariété chez lui. Je cherchais alors son regard pour l'obliger à me regarder, voulant retirer la noirceur de son regard. On était tous les deux, les autres n'avaient pas d'importance.

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Je suis joueur. A un point. Et en voyant bien qu'elle se lève. Je me replace dans ma chaise. Elle est sérieuse là. J'en profite pour sourire en coin. Je me lève finalement. Je profite d'une demi seconde. Mes doigts parcours le tissu de la robe mais je ne me le fais pas. Non. Je ne me vois pas la deshabiller comme ça. Devant tout le monde. Je la lâche néanmoins cette promesse Plus tard. Je le sais. Ca va tourner au vinaigre. Je le sens en fait. Je dépose alors mon regard sur elle. Quand elle est assise. Je l'observe. J'aime l'observer. La regarder. L'analyser. parce que j'ai l'habitude. Je suis obligé de le faire. D'essayer de la comprendre. La conversation dérive sur le guide. Sa remarque me fait sourire. En coin. De façon naturelle. Je rigole même légèrement. Je suis sur que tu ne seras jamais concentré si je suis dans les parages alors. Spontanné encore une fois. Nous nous sommes promis la chose. J'ai promis de le faire. Je me suis permis de faire la remarque. Peu galante. Peu permis. J'observe la jeune femme. J'entends le jeune homme. Supérieur à moi. Comment est-ce que quelqu'un peut se sentir supérieur à moi ? Je le regarde. Je le dégomme. Je le bouscule. Je le détruis. En deux phrases. J'ai senti son coeur s'arrêté. Il a même déglutit. Je l'ai vu. Et quand il s'en va. Je souris. Petit sourire qui s'affiche. J'en prends note. Mais Rose me ramène à la dure et difficile réalité. Oui énormément. Honnêteté. Réalité de la chose. Destruction des paramètres. J'aime tout contrôler. C'est plus fort que moi. Je soupire finalement. C'était peut-être pas ce qu'elle voulait entendre. Désolé. Je suis cruel avec les gens comme lui. Mais c'est la réalité. Je suis honnête. Je suis comme ça. Je suis né ainsi. Le serveur dépose les deux verres. Je l'observe. Il s'en va directement. Il n'a rien dit. Trop peur de dire quelque chose. Ou de parler. Je prends mon verre. Je m'avance légèrement. Je le lève doucement. Je te laisse porter le toast. Prononce-je. Je l'observe. Je l'admire. Je l'analyse. Je la scrute. Je me façonne de son visage. Je suis presque hypnotisé de ses traits. Je suis faible face à elle.

Si nos chemins se croisent encore. Sache que le destin m'a ouvert les yeux sur toi // @Franklin Z. De Spoelberch ※※※ Tu te lèves, je le sens comme je peux sentir ton souffle contre ma nuque. Puis tes doigts qui glissent sur ma robe. Mon corps est en émoi, je ferme les yeux m'attendant à sentir ma robe me quitter. Puis, les mots qui viennent me lancer une décharge. Douce promesse que tu viens de souffler à mon oreille. J'ouvre à nouveau les yeux, je reprends place sur mon siège alors que je te regarde avec intensité. Plus les minutes passent et plus je ressens le besoin de te toucher, de sceller nos lèvres et je me contrôle tachant de me montrer calme et détendue. Un rire léger quitte mes lèvres tandis que cette soirée en est la réponse. Quand, tu te trouves dans les parages, je ne répond plus de rien. Je perds le contrôle de mes émotions et me laisse trahir par des paroles que nous nous sommes promis de ne pas contrôler. « Disons qu'à ce moment précis, je donne de ma personne pour garder le contrôle. » Réponse pleine de sous-entendues. Regard ancré l'un dans l'autre, ne pouvant m'empêcher de poser les yeux sur toi. Puis ce serveur qui vient animer notre soirée, tu ne tardes pas à te jouer de lui. J'ai pu alors apercevoir ce voile dans ton regard pendant ce cour instant. Tu t'excuses de ton comportement et je secoue la tête d'un geste négatif. « Tu n'as pas à t'excuser d'être tel que tu es, voyons. Puis, ça ne te rends que plus attirant. » Il y avait en lui quelque chose d'attractif et de déconcertant. Je ne savais pas ce qui se passait en sa compagnie pour que j'en sois autant retourné mais ça me plaisait et je ne voulais pas qu'il en soit autrement. Le serveur dépose notre commande sur la table, tandis qu'il ne nous jette pas un regard. J'imagine qu'il te craint. Tu adores ça, je peux le voire et ça me fait sourire. Puis, je prends mon verre et m'approche à mon tour tandis que nos visages sont à présent très près. « Hm, très bien. Alors à nous deux qui avons la joie de nous trouver ici et à cette nuit qui sera, je l'espère, rythmé par nos deux corps enlacés. » Je te scrute, un rictus au coin des lèvres. Je ne fais pas semblant et je joue la carte de l'honnêteté.

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