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I just wanted to forget the pain ☘ Hecate

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I just wanted to forget the pain
I take a deep breath. I'm not sure where that swell of desperation came from, but know that I've acknowledge it, it's impossible to ignore, like a living thing has awakened from a long sleep inside me. It writhes in my stomach and throat. I need to leave. I need the truth.
La sollicitude d’Hécate pour toi, malgré qu’elle n’ait pas la moindre idée de ce que tu as à lui dire, c’est ça qui t’aide à finalement te lancer. Si tu bégayais un peu au départ, cherchant tes mots, dès le moment où tu commences ton histoire tu te perds un peu dans tes souvenirs et les phrases s’enchaînent les unes aux autres. Tu captes un haussement de sourcil quand tu mentionnes ta ville de naissance, tu ne comprends pas vraiment pourquoi mais comme elle ne t’interrompt pas, tu passes outre et continues. Elle t’écoute, en silence, te laissant dérouler ton histoire tranquillement. Quand tu en arrives à parler de la grossesse tu la vois peu à peu se rapprocher, lentement sans qu’elle en soit conscience. Tu te demandes si une amie à elle l’a vécu, si elle l’a vécu… tu as si longtemps été absent, sans savoir ce qu’elle était devenue, ce qu’elle vivait… Tu ne pourras pas te pardonner si elle a dû vivre une telle épreuve sans que tu ne sois à ses côtés pour la soutenir.

Raconter la nuit de la naissance d’Hécate est difficile, pour toi, pour elle, tu le vois à ses larmes empathiques qui roulent sur ses joues. Et pourtant elle ignore encore que c’est d’elle dont tu parles. Pour toi c’en est presque plus difficile tant tu vois le portrait craché de Jewel, elle lui ressemble tant que c’en est presque douloureux, et encore… toi aussi tu es dans l’ignorance, tu n’as pas la moindre idée que doucement elle suit le chemin tortueux des drogues comme le fit sa mère.
Sans ton regard planté dans le sien, tu ne sais pas si tu aurais eu la force de lui raconter la suite. Mais elle est là, face à toi, elle te soutient par sa présence, pas son regard, par la compassion que tu lis dans ses yeux et ça t’aide à poursuivre. C’est en elle que tu puises la force de lui dire qui tu es pour elle, qui elle est pour toi. Tu vois l’instant, la seconde où elle comprend ce que tu viens de dire, tu as tes yeux rivés dans les siens, tu ne voulais pas manquer sa réaction. Quand elle se lève tu sais que la suite ne va pas être aisé, tu es tellement épuisé moralement que tu espères juste avoir la force de l’aider à prendre pleine conscience de tout ça. « Hécate… » souffles-tu avec autant de tristesse que d’abattement. « Je ne suis pas là pour manipuler quique ce soit. Ça n’a jamais été mon genre de toute façon, j’en seras probablement incapable même si je le voulais. » soupires-tu dans un rire légèrement teinté de jaune. Tu n’as jamais été le manipulateur, tu étais le charmeur, le tchatcheur, mais il faut déjà être mauvais pour manipuler quelqu’un, et ça n’a jamais fait partie de toi.

Tu te redresses un peu dans ton fauteuil, sans pour autant te lever, tu ne veux pas lui faire peur, la faire fuir. « Pour une adoption il aurait fallu te faire entrer dans le système… et c’était exactement ce que je voulais éviter. » réponds-tu en secouant la tête, songeant pour une fois que ça n’aurait peut-être pas été une si mauvaise chose… « Fou je le suis peut-être… je l’ai été en tout cas en le croyant quand il a promis de prendre soin de toi… » réponds-tu avec une bonne dose d’ironie qu’on décèle clairement dans le ton de ta voix. « Mais je ne fais pas d’erreur, tu ressembles tellement à Jewel que c’est impossible de se tromper, surtout avec ton prénom qui était ma seule exigence avec elle qu’il veille sur toi. J’ai une preuve, attend. » l’exhortes-tu en attrapant ton portefeuille dans ta poche arrière et en en sortant une photo un peu cornée où l’on peut y voir une bande de jeunes riant aux éclats. « Là, tu vois, il est là, avec celle que tu as connu comme ta mère, ils étaient ensemble depuis un moment déjà, ils avaient même eu les jumeaux. » expliques-tu en pointant ton meilleur ami qui regarde avec dévotion celle qu’il finirait par tuer. « Et là c’est moi tu vois, avec Jewel. Tu serais sa copie conforme sans ma blancheur irlandaise et mes yeux bleus. » ajoutes-tu en montrant ensuite le couple que tu formais avec Jewel, elle qui semble si frêle à côté du grand échalas que tu étais déjà même si tu étais un peu moins musclé qu’aujourd’hui. Elle a le teint bien plus halé que toi, ou même qu’Hécate bien que sa dépendance à la drogue à l’époque l’eût rendu un peu livide. « Tu n’as jamais trouvé que tu ne ressemblais pas du tout à Hendrix et Lenny ? » demandes-tu, mentionnant sciemment le prénom d’Hendrix dont elle n’avait jamais parlé avec toi. « Attends j’ai forcément la photo quand ils m’ont demandé d’être le parrain ! » t’exclames-tu en te levant pour aller dans ta chambre, priant pour qu’elle soit encore là à ton retour.

Tu ouvres le placard qui te sert autant de fourre-tout que de dressing et en sort une boite à chaussure, usée par le temps et où se trouvent tout ce qui te tient à cœur. C’est avec cette boîte dans les mains que tu reviens t’installer dans ton fauteuil moins d’une minute plus tard. Tu l’ouvres et commences à farfouiller dedans. « Je sais qu’elle est quelque part… Ah ! La voilà ! » t’écris-tu victorieux en tendant un polaroïd entre tes doigts. « J’étais en train de les bercer tous les deux… » souffles-tu en regardant avec nostalgie et affection la photo d’une époque où tout semblait plus facile. « Il s’est assis à côté de moi, a posé sa main sur mon épaule, détournant mon attention, si bien que je n’ai même pas remarqué l’appareil photo qu’elle tenait dans ses mains. Et il m’a annoncé qu’ils voulaient que je sois le parrain, que si quelque chose devait leur arriver j’étais le seul à qui ils faisaient confiance pour s’occuper d’Hendrix et de Lenny… Comme tu peux le voir sur cette photo, je ne m’y attendais pas du tout. » affirmes-tu en tournant la photo vers la brunette. On peut t’y voir, un bébé dans chaque bras, la main d’un homme hors cadre sur ton épaule, et toi les yeux écarquillés de stupeur et la bouche grande ouverte dans un quoi que l’image garde silencieux. « Tu aurais dû avoir une lettre qui t’expliquait tout à tes vingt-et-un ans… Je ne sais pas pourquoi tu ne l’as pas eu… mais il y a forcément quelqu’un dans ta famille qui l’a quelque part… » De ça tu en es sûr, il t’a juré qu’ils l’avaient confié à quelqu’un de sûr, ne souhaitant pas qu’Hécate puisse tomber sur la lettre par hasard dans la maison. Et si tu aurais eu toutes les raisons de ne pas le croire au vu du calvaire qu’il a fait vivre à ta fille, tu sais qu’il ne t’aurait pas menti en plus là-dessus, en cet instant il avait bien trop peur de toi pour risquer que tu ne découvres plus tard que c’était un mensonge. Elle aurait dû avoir la lettre il y a déjà un an, tu ignores pourquoi la personne l’ayant ne l’a pas fait…
black pumpkin
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I take a deep breath. I'm not sure where that swell of desperation came from, but know that I've acknowledge it, it's impossible to ignore, like a living thing has awakened from a long sleep inside me. It writhes in my stomach and throat. I need to leave. I need the truth.
L'information fait son bonhomme de chemin jusque ton esprit, sans pour autant totalement s'y implanter. Comme si t'étais équipée d'un pare-feu qui bloque la donnée, tant elle te semble irrationnelle, improbable. La réaction est immédiate, instantanée. Te relevant brusquement, tu commences à faire les cent pas sans chercher à écouter Shane. Ton père. Non, impossible. Ton père a fait de la prison, oui. Il y croule encore, pour avoir tué ta mère, mais pas pour te protéger, simplement parce qu'il avait encore trop bu. Parce qu'il a encore perdu le contrôle de ses poings. Ton quotidien, à toi, à tes frères, jusque l'âge de douze ans. « Hécate… » Tu secoues la tête comme si tu refusais même qu'il prononce ton prénom, balayant l'air de ta main comme on chasse un insecte envahissant. En l'occurence, ce sont ses mots que tu essaies de chasser de ton esprit torturé. Il assure ne pas être là pour te manipuler, et tu le sais, au fond, tu lui parle depuis presque un an, t'as appris à le connaître, ou du moins, c'est ce que tu pensais jusque ce soir. Quand tu mentionnes le fait qu'on ne t'a jamais parlé, ni tes parents, ni le reste de ta famille, d'une adoption, comme s'il savait déjà tout ça - est-ce qu'il savait déjà tout ça ? - il t'explique qu'il ne voulait pas te faire entrer dans le système. « Ca n'a pas de sens, ma mère n'a pas pu simuler une grossesse ! » En a-t-elle eu seulement besoin ? Dans ton enfance, tu ne te souviens pas d'avoir vu beaucoup d'amis à ton père ou ta mère venir à l'appartement. Et c'est comme une brûlure au fer chaud quand il mentionne le fait que tu es loin d'avoir grandi heureuse. « S'il te plaît, non, ne parles pas de ça. » Qu'il soit vraiment au courant ou non, c'est le sujet à ne pas aborder. La blessure encore ouverte, qui le sera probablement toujours. Celle d'une enfant qui, le jour de son anniversaire, a trouvé le corps inanimé de sa mère dans une mare de sang. Tu fermes les yeux, comme si la peine pouvait se gommer, les larmes se chasser. Au lieu de quoi, tu les laisse simplement rouler sur tes jours, en silence. « JE NE CONNAIS PAS DE JEWEL, ARRETES. » Tu passes tes mains contre tes tempes, comme si tu cherchais à chasser les paroles, à écarter une vérité que tu n'es pas prête à entendre. Mais l'aurais-tu été un jour ?

Puis finalement, il affirme disposer d'une preuve. Quand il cherche dans sa poche son portefeuille, tu tournes enfin tes pupilles claires vers les siennes, hostile, comme un animal sauvage qu'on tenterait d'apprivoiser de quelques belles paroles, de quelques gestes doux. Une vieille photo entre ses doigts, il te tend l'image en commençant une description marquée par l'émotion. Toi tu restes immobile, distinguant quelques formes familières, mais trop loin pour bien distinguer les visages. Tu t'approches avec précaution, pour lui prendre la photo des mains, et mieux en regarder les visages. Et c'est comme un coup de poing en plein visage, quand tu reconnais les traits doux de ta mère, de celle qui t'a élevée, bercée, nourrie. Celle que t'as perdu, et dont t'as jamais guéri. Tu la reconnais, tout comme tu reconnais ton père, ou du moins, celui que t'as connu comme telle. Ta mâchoire se serre, ton regard dévie vers le second couple. Vers Shane, que tu reconnais malgré des traits bien plus jeunes, une carrure moins intimidante. Cette femme au teint halé, aux mêmes pommettes que toi, les mêmes cheveux bruns, la forme du visage, bien plus proche de la tienne que celle que t'as toujours pris pour ta mère. Et au moment où cette réflexion t'effleure, Shane ajoute une couche en venant rappeller ton manque de ressemblance avec les jumeaux. Avec Lenny. Avec Hendrix. Quand il donne le prénom de ton autre frères, ce sont de chaudes larmes qui roulent sur tes joues pâles. Parce que t'as rien de commun à eux, tu le sais. Physiquement parlant, vous êtes le jour et la nuit. Et t'entends même pas les mots de Shane, alors que l'idée que ton frère soit mort sans savoir que tu n'es peut-être pas sa soeur te détruit moralement. A moins qu'ils sachent ? Est-ce que Lenny savait pour leur lien ? Est-ce que ça expliquait leur relation ? Trop de pensées contradictoires l'assaillent, la déchirent.

Tu restes là, immobile, jusqu'à ce que Shane revienne avec une boite, et une vieille photo de lui avec deux nourrissons. Le parrain... Shane était le parrain de tes deux frères... Et alors que tes doigts tremblants saisissent la photo pour découvrir encore une fois une vérité que tu n'étais pas prête à entendre, tu tombes à genoux, une main sur les lèvres, des larmes bordant tes yeux. « C'est pas possible... » Malgré toutes les preuves qui éclatent à ton visage, une part de toi refuse d'y croire. Peut-être parce que t'as peur que tout ce qui te lie à Lenny ne finisse par exploser avec cette histoire. Puis finalement, Shane parle d'une lettre, attirant à nouveau ton attention. Un rire jaune t'échappe, alors que d'un revers de la main, tu chasses tes larmes. « J'ai pas vraiment eu le luxe d'avoir mes parents jusque vingt-et-un ans, comme tu as l'air de le savoir. Alors s'ils avaient une lettre, elle a probablement disparu. » Tu lui rend la photo, et tu te redresses, passant une main tremblante dans tes cheveux bruns. « Tout ça n'a pas de sens, juste... ça n'a aucun sens. » Tu regardes autour de toi, autour de vous, comme si tu cherchais quelque chose, n'importe quoi pour te dire que tout ça n'était qu'une vaste plaisanterie. Mais rien. Rien d'autre que la vérité, et toi pour devoir l'encaisser. « Je suis désolée Shane, je... J'crois que j'ai besoin d'être seule. » Ton regard fuit le sien, alors que tu recules, te cogne contre un meuble, pour mieux aller chercher la sortie de l'appartement, sans un mot, sans un au revoir. Des questions plein la tête. La peur au ventre. Et surtout, un lourd besoin de réponses plus concrètes sur le coeur, que t'allais devoir chercher chez ton oncle.


black pumpkin
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I take a deep breath. I'm not sure where that swell of desperation came from, but know that I've acknowledge it, it's impossible to ignore, like a living thing has awakened from a long sleep inside me. It writhes in my stomach and throat. I need to leave. I need the truth.
Elle hurle, elle ne veut pas y croire et comment pourrais-tu la blâmer ? On lui a menti durant toute sa vie, une vie difficile, semée d’embûches, de drames et de souffrances… Et toi tu arrives et tu fais imploser tout ce qu’elle croyait vrai. Quand tu vois les gouttes d’eau salées qui roulent sur ses joues tu as envie de la prendre dans tes bras, d’effacer cette souffrance et cette douleur de son visage, mais tu te retiens, au fond, c’est toi la cause de toute cette peine. Et puis… tu commences à la connaître, tu sais qu’elle ne te laisserait pas faire, te repousserait avec violence. Alors tu n’essayes pas de la réconforter, à la place tu vas chercher une autre photo, celle où tu es devenu le parrain des jumeaux, espérant ajouter de l’eau à ton moulin.
Tu te sens impuissant et coupable quand tu la vois tomber à genoux, tu as un mouvement involontaire de te rapprocher d’elle, mais tu te reprends et reste sagement où tu te trouves, avant de mentionner la lettre qu’elle aurait dû recevoir. Tu soupires quand elle réplique qu’elle n’a pas eu ses parents jusqu’à la date butoir de ses vingt-et-un ans… Tu le sais tout ça, mais tu t’abstiens d’argumenter. Elle continue de douter de cette vérité qui lui éclate au visage, tu le sais avec son si, mais celle lettre tu sais qu’elle existe et tu sais qu’elle est quelque part avec un membre de sa famille un frère ou une sœur de ses parents… Elle se redresse en te rendant la photo. « Je sais. » ne peux-tu t’empêcher de soupirer quand elle déclame que ça n’a pas de sens. Tu en es conscient, que tout ça est ridicule, avec le recul tu sais parfaitement que tu n’as pas du tout choisi le chemin le plus simple ni le plus sûr pour son avenir…
Tu la regardes s’éloigner, fuir même, sans faire le moindre geste pour la retenir bien que tu en crèves d’envie. Tu voudrais t’élancer vers elle, la prendre dans tes bras et la bercer en lui murmurant que tout irait bien, que tu veillerais sur elle à présent et surtout que tu ne la laisserais plus jamais. Mais tu comprenais, tu savais qu’elle avait besoin d’être seule, d’assimiler tout ce que tu venais de lui dire et peut-être de chercher la vérité aussi auprès des autres membres de ce qu’elle a longtemps cru être sa famille de sang. Alors tu la laisses s’en aller, même si ça te brise le cœur, tu la laisses partir en sachant que lorsqu’elle sera prête, lorsqu’elle en aura besoin, elle saura te joindre et te trouver. C’est le seul espoir qui t’empêche de lui courir après pour la supplier de te croire.


The End.

black pumpkin
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