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I just wanted to forget the pain
I take a deep breath. I'm not sure where that swell of desperation came from, but know that I've acknowledge it, it's impossible to ignore, like a living thing has awakened from a long sleep inside me. It writhes in my stomach and throat. I need to leave. I need the truth.
Tu as reçu l’appel ce matin. Un appel de ta mère t’annonçant le décès de ton père. Tu n’as pas assimilé l’information de suite, il a fallu qu’elle te le répète. Tu n’arrivais pas à y croire, tu n’y arrives toujours pas alors que la journée est à présent bien entamée. Tu as appelé le club, annonçant que tu allais avoir besoin de quelques jours mais demandant à ce que les raisons ne soient pas dévoilées au reste du personnel, tu ne veux pas que ça devienne le ragot du moment.
Au départ tu avais prévu de rester chez toi, commencer à chercher un vol pour rentrer auprès de ta mère pour la soutenir. Mais très vite tu t’es mis à tourner en rond comme un lion en cage, à la fois accablé par le chagrin et en colère contre la terre entière en général et contre toi en particulier. Ton père est mort sans savoir qu’il avait une petite fille et cette simple pensée te tue.
Tu finis par quitter ton appartement sans trop savoir où aller. Tes pas te conduisent au People’s Republik, un endroit qui te fut longtemps familier, tant tu venais pour passer du temps avec Hécate. Cela fait un moment que tu n’es pas venu mais les employés te reconnaissent, du moins ceux qui étaient déjà là à l’époque. Tu t’installes un peu à l’écart au comptoir et commande ce qui sera le premier d’une longue série de whisky. Tu bois pour oublier, tu bois pour ne plus penser. Tu ne fais pas de bruit, tu ne déranges personne en soit, mais au bout d’un moment les employés commencent sérieusement à s’inquiéter que tu n’atteignes le verre de trop. Tu l’ignores mais il contacte la seule personne qu’ils connaissent dans tes contacts : Hécate. Toi tu continues à boire, de temps en temps des larmes coulent le long de tes joues, toujours en silence, pas de sanglots, pas d’éclats de voix, tu t’enfonces simplement dans ton propre abîme, seul.
Tu fais signe pour qu’on te resserve, le barman s’approche de toi et remplit ton verre docilement. « C’est le dernier Shane… Quelqu’un va venir pour te raccompagner. » t’annonce-t-il, d’un ton un peu penaud, comme s’il était désolé de te voir comme ça, ou de devoir arrêter de te servir, tu ne sais pas très bien. Tu ne comprends pas trop non plus. « Je vais bien. » grommelles-tu en sortant plusieurs billets de cent dollars. « Si vous vous inquiétez pour la note, il n’y a pas de quoi. » ajoutes-tu, presque tristement en te rappelant les premières semaines de galère à Boston. Puis une information que tu n’avais pas analysée jusque-là se fraye un chemin jusqu’à ton cerveau. « Comment ça on va me raccompagner ? » t’enquis-tu, te demandant depuis quand les serveurs des bars ont le temps de ramener leurs clients un peu trop éméchés jusque chez eux. « Elle ne devrait plus tarder, elle va te ramener, ça sera mieux pour tout le monde je pense. » te répond le serveur en triturant un torchon entre ses mains avant de faire mine de s’éloigner en nettoyant le bar sur son passage.
Tu soupires en regardant ce dernier verre qu’il t’a versé. Tu n’as pas la moindre envie de rentrer chez toi. Tu essayes de te rappeler s’il y a d’autres bars pas trop loin dans les environs. Tu regrettes de ne pas t’être plus intéressé à la ville et ses commerces alentours, ça t’aurait été très utile en cet instant. Mais tu étais trop occupé à renouer avec ta fille pour te soucier de ce genre de choses sur l’instant. Fille qui ne devrait d’ailleurs pas vraiment tarder à entrer dans ce bar, ne faisant très certainement qu’augmenter ton sentiment de culpabilité et d’apitoiement…
Au départ tu avais prévu de rester chez toi, commencer à chercher un vol pour rentrer auprès de ta mère pour la soutenir. Mais très vite tu t’es mis à tourner en rond comme un lion en cage, à la fois accablé par le chagrin et en colère contre la terre entière en général et contre toi en particulier. Ton père est mort sans savoir qu’il avait une petite fille et cette simple pensée te tue.
Tu finis par quitter ton appartement sans trop savoir où aller. Tes pas te conduisent au People’s Republik, un endroit qui te fut longtemps familier, tant tu venais pour passer du temps avec Hécate. Cela fait un moment que tu n’es pas venu mais les employés te reconnaissent, du moins ceux qui étaient déjà là à l’époque. Tu t’installes un peu à l’écart au comptoir et commande ce qui sera le premier d’une longue série de whisky. Tu bois pour oublier, tu bois pour ne plus penser. Tu ne fais pas de bruit, tu ne déranges personne en soit, mais au bout d’un moment les employés commencent sérieusement à s’inquiéter que tu n’atteignes le verre de trop. Tu l’ignores mais il contacte la seule personne qu’ils connaissent dans tes contacts : Hécate. Toi tu continues à boire, de temps en temps des larmes coulent le long de tes joues, toujours en silence, pas de sanglots, pas d’éclats de voix, tu t’enfonces simplement dans ton propre abîme, seul.
Tu fais signe pour qu’on te resserve, le barman s’approche de toi et remplit ton verre docilement. « C’est le dernier Shane… Quelqu’un va venir pour te raccompagner. » t’annonce-t-il, d’un ton un peu penaud, comme s’il était désolé de te voir comme ça, ou de devoir arrêter de te servir, tu ne sais pas très bien. Tu ne comprends pas trop non plus. « Je vais bien. » grommelles-tu en sortant plusieurs billets de cent dollars. « Si vous vous inquiétez pour la note, il n’y a pas de quoi. » ajoutes-tu, presque tristement en te rappelant les premières semaines de galère à Boston. Puis une information que tu n’avais pas analysée jusque-là se fraye un chemin jusqu’à ton cerveau. « Comment ça on va me raccompagner ? » t’enquis-tu, te demandant depuis quand les serveurs des bars ont le temps de ramener leurs clients un peu trop éméchés jusque chez eux. « Elle ne devrait plus tarder, elle va te ramener, ça sera mieux pour tout le monde je pense. » te répond le serveur en triturant un torchon entre ses mains avant de faire mine de s’éloigner en nettoyant le bar sur son passage.
Tu soupires en regardant ce dernier verre qu’il t’a versé. Tu n’as pas la moindre envie de rentrer chez toi. Tu essayes de te rappeler s’il y a d’autres bars pas trop loin dans les environs. Tu regrettes de ne pas t’être plus intéressé à la ville et ses commerces alentours, ça t’aurait été très utile en cet instant. Mais tu étais trop occupé à renouer avec ta fille pour te soucier de ce genre de choses sur l’instant. Fille qui ne devrait d’ailleurs pas vraiment tarder à entrer dans ce bar, ne faisant très certainement qu’augmenter ton sentiment de culpabilité et d’apitoiement…
black pumpkin
@Hecate Malcolm
(Invité)