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Une fois dans la chambre de son homme, ce n'est qu'une semi-explosion à laquelle Maxence a droit. D'une part parce que Bambi ne souhaitait pas lui flanquer un mal de tête plus imposant encore, et d'autre part parce que le retrouver compensait tout ce qu'elle avait vécu durant ces heures d'attente et de doute. Tu te fous de moi, Maxence Atwoodth ? Tu oublies un peu trop souvent que je fais aussi médecine ! reprit-elle d'une voix imposante, qui ne souffrait guère de réplique. Je me fous éperdument que tu n'aimes pas que je te dicte quoi faire, tu n'as pas attendu des plombes en imaginant le pire dans cet hôpital loin d'avoir les derniers matériels de pointe pour une opération d'urgence ! renchérit-elle en faisant les cent pas, incapable de se calmer. Il ne l'aurait pas avec un joli sourire cette fois. Tu me dis la vérité ou je vais la chercher moi-même auprès du toubib qui t'a ausculté ? Je m'en contrefiche, je me suis fait passer pour ta femme !
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always afraid for you, my love.
De voir la jeune femme explosé à moitié, cela commence à exaspérer Maxence. Il a déjà une migraine il n'a pas envie de s'engueuler avec la femme qu'il aime. Surtout que de faire une crise de nerf à Maxence vu les circonstances c'est un peu mal placé. Lui quand il a cru perdre Bambi ainsi que Jack, il l'a soutenu à son réveil, il l'a rassuré du mieux qu'il le pouvait. C'est un peu la goutte d'eau qui fait déborder le vase. « Bordel de merde ! Tu n'as pas à oser le ton avec moi Bambi Cara Corleonesi. » C'est la toute première fois que Maxence emploie le prénom en entier de sa chérie. C'est pour dire la colère qu'il ressent actuellement dans son corps qui est épuisé. « Tu n'as pas à me faire une putain leçon de moral Bambi. Tu es mal placé pour me faire comprendre que tu as vécu l'enfer. Ce n'est pas toi qui a failli perdre deux personnes le même jour ! » héla-t-il tact au tact à Bambi. Il a besoin de mettre les choses aux clairs avec elle, il n'a pas besoin de se prendre la tête maintenant. Il a besoin de se reposer, de reprendre des forces pour pouvoir quitter cet hôpital pourri et de rentrer en Amérique. « Je ne te dirais rien parce qu'il y a rien à dire. J'ai fait un malaise en cause de l'alcool, voilà la vérité. »
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Voilà bien une première, qui laissa Bambi sans voix au moins dix secondes. Maxence n'avait jamais ô grand jamais utilisé son deuxième prénom ainsi que son nom de famille pour l'interpeller, preuve qu'il devait être au delà de l'exaspération même. Depuis quand tu me dis ce que je dois faire, Maxence Rhys Elay Atwoodth ?! s'amusa-t-elle à jouer dans la même cour, alors que sa propre colère était loin de l'apaisement. D'où je te fais la morale ?! Et commence oses-tu prendre mon accouchement pour référence ?? Je te signale que je n'avais pas bu comme un trou l'heure d'avant ! Parce que c'est de cela qu'il s'agit apparemment ! Pardon ô ta majesté de m'inquiéter pour toi et de désirer savoir ce qu'il se trame dans ta tête, au point que l'on t'emmène pas moins de trois heures faire des examens ! Et ne me dis pas que c'est juste parce qu'ils sont lents comme des cagouilles atteints de strabisme ou qu'ils n'ont pas une technologie de pointe ! vociféra-t-elle, en essayant de garder une voix et un ton mesuré eut égard de son mal de crâne lui sciant la tête. Même dans la colère la plus intense, l'italienne prenait encore soin, à sa façon, de son homme. Arrête de me prendre pour una cagna tu sais que je déteste ça Max ! Si ce n'est que l'alcool le responsable, je n'ai pas fini de te faire suer, c'est moi qui te le dis !
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La toute première fois que Maxence utilisait le deuxième prénom de Bambi. C'est la preuve que Maxence est très énervé que la magnifique brune vient à lui faire une leçon de morale. Il n'a pas besoin qu'on lui dicte sa vie, sa mère quand elle était encore vivante elle ne le faisait pas. Puisqu'elle savait dans quelle colère noire ça mettrait le jeune damoiseau. Alors, de voir que c'est sa compagne qui ose lui faire, il ne le supporte pas du tout. « Depuis le moment où tu oses me faire une leçon de morale ! » D'entendre Bambi faire la même chose que lui en énonçant tous ses prénoms, cela l'énerve encore plus qu'il ne l'ait déjà. « J'ai le droit de prendre ton accouchement comme référence, du moment où j'ai eu la peur de ma vie de vous perdre, toi et Jack. Que tu sois contente ou non c'est la même chose. Ce n'est pas de ma faute si les infirmiers et les médecins de cet hôpital sont des incapables alors m'engueule pas puisque j'y suis pour rien s'il met plus de trois heures pour faire deux foutus examens ! » C'est la meilleure celle-là. Ce n'est pas la faute de Maxence si les examens ici durent pendant une éternité. « Je ne te prends pas pour une conne. Arrête de t'imaginer le pire Bambi. »
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Il faut te le dire en chinois que je ne te fais pas une leçon de morale ?! s'emporta-t-elle une nouvelle fois, cherchant à lui faire comprendre que toute sa réaction résultait de son inquiétude et que chacun faisait ce qu'il pouvait pour réagir d'une façon donnée. Mais ce n'est pas possible tu ne comprends rien à ce que j'essaye de te dire Max ! Toi tu as réagi d'une façon X, mais moi je ne suis pas comme toi, tu me juges parce que je m'inquiète pour toi, c'est la meilleure de l'année celle-là... tu préfèrerais que je m'en moque totalement, que je sois juste assise à côté de toi à ne rien dire ou pire, que je me sois barrée à l'hôtel en attendant que ça se passe ? C'est ça que tu préfèrerais ? Les hormones encore très imposantes dans le corps de Bambi, elle tentait de dominer ses larmes qui arrivaient de plus belle à chaque nouvelle phrase cinglante entre le couple. Je m'imagine le pire parce que c'est mon rôle de le faire ! Et tu fais pareil quand il s'agit de moi, ose dire le contraire ?!
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« Tu devrais essayer pour voir ... » darda-t-il énervé du ton que sa chérie vient d'employer envers lui. Ce n'était ni le lieu ni le moment de faire une crise. Pas après ce qu'il vient d'apprendre et qu'il redoutait depuis son opération il y a un an. Il a toujours croisé les doigts pour que cette putain de tumeur ne revient pas dans sa vie. Surtout qu'il a réussi à se reconstruire suite à sa tumeur. Il a une famille, une femme qu'il aime. Il ne veut pas tout briser en un claquement de doigt. « Putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ! Tu ne comprends pas ce que j'essaie de t'expliquer non plus. Ça me gonfle, grrrrrrrrr ! » gueula-t-il en se prenant la tête entre les mains, tellement la migraine se fait de plus en plus intense. La dispute avec Bambi n'aide pas à sa guérison sur le moment. Cela l'empire au contraire mais, il n'arrive pas à faire comprendre les choses à Bambi. C'est ça qui l'énerve davantage à vrai dire. « Je ne dirais pas le contraire parce que c'est la réalité. Mais, je t'engueule pas pour la moindre dès qu'un problème de santé montre le bout de son nez! » La dernière c'est contre son mentor qu'il a gueulé dans le bloc opératoire. Ce n'était pas contre Bambi, quand elle est revenue dans sa chambre il l'a soutenue. Il l'a même rassuré alors, qu'il était énervé et triste de ce qu'il avait vécu.
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Ne me tente pas Max je serais tout à fait capable ! maugréa-t-elle, ne goûtant absolument pas l'humour merdique dont il faisait preuve à cause de la colère. Son homme jouait avec sa vie à cause de ses conneries, et encore, si Bambi savait tout ce qui se tramait dans le corps de Maxence, probablement se serait-il pris une beuglante plus imposante encore. Cela lui offrait juste un court répit pour le moment, voilà tout. Eh bien essaye, tu crois que je n'essaye pas moi de te comprendre ? reprit-elle d'une voix plus désespérée, car il ne pouvait y avoir que du désespoir à constater leur manque cruel de communication toujours aussi indéniable. Si seulement les mots les aidaient, encore... mais ils les poussaient à se disputer plus encore, à croire que même leur propre langue était contre eux. Tu te fous de moi, Max ?! Tu oses me comparer à ce que TU as fait, alors que je fais tout pour me soigner et être raisonnable de mon côté ? Tu crois vraiment que c'est comparable là ? Elle est bonne celle-là, c'est même la meilleure de l'année ! Ce n'était pas utile de me soutenir si c'est pour me le reprocher à la première occasion dès que je pointe du doigt une connerie que TU as faites, pas moi !
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« Je ne te tente pas, je te laisse l'opportunité de faire ce que tu veux. » Il n'avait pas envie de s'engueuler avec elle. Surtout pas dans l'état où il se trouve après les aveux du médecin qui est venu le voir suite à son réveil lors des examens. La nouvelle était tombée. Sa tumeur est de retour, encore plus grosse qu'avant. Quelle joie ! Il ne sait pas comment l'avouer à la femme qu'il aime, puisque pour lui le plus important c'est qu'elle se consacre aux petits qu'ils viennent de naître. Il n'a pas le droit de monopoliser l'attention de sa femme alors, qu'il y a deux enfants qui ne demande leur mère. Chose qu'il peut clairement comprendre, vu qu'il n'a pas eu la chance d'en avoir une. « Crois-moi j'essaie de te comprendre, bien plus que tu puisses le croire. Mais, il y a certain moment où s'est compliqué. » Bambi comprend que c'est compliqué pour Maxence de comprendre certaine chose en ce moment. Alors, qu'il a la voix du médecin qui tourne en boucle dans sa tête qui lui annonce le retour de sa tumeur. Il n'a que cela en tête depuis bientôt une semaine et demie. Une phrase qu'il l'empêche même de dormir la nuit alors, que tu ne le vois même pas. « Peut-être que si je replonge dans mon alcoolisme c'est pour une raison particulière ? Tu ne te poses pas la question une seconde ? Je ne te reproche pas ce que tu as vécu ni même ce que j'ai vécu lors de l'accouchement ... mais, il faut impérativement que tu arrêtes de me gueuler dessus dès que je fais une connerie. Du moins, celle-là ne me semblait pas être une connerie, enfin bref ! »
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Je n'ai jamais prétendu être une fille simple... admit-elle sans vraiment de honte étant donné qu'ils n'étaient simples ni l'un ni l'autre. Maxence possédait sa part de complexité au même titre que Bambi, et ne manqua pas de le prouver par a+b lorsque, à court d'arguments, il osa faire valoir une raison hypothétique capable d'expliquer le retour de son alcoolisme. C'était tellement gros pour l'italienne qu'elle dû s'asseoir et se tenir la tête quelques instants avant de répondre. De toute évidence, ne pas jouer les impulsives devant l'Éternel alors que son homme la poussait clairement à l'être restait primordial s'ils ne voulaient pas l'un comme l'autre que la situation empire. Je rêve. Oui, je rêve. Non je cauchemarde en vérité ! J'essaye de te tirer les vers du nez la VRAIE raison de ta présence ici, des multiples examens que l'on t'a fait subir et non seulement tu me mens de façon éhontée, mais en prime, une fois à court d'arguments, tu oses me dire que j'aurais dû chercher une raison à ton potentiel retour d'alcoolisme. Comme si je ne m'inquiétais pas pour toi, que je ne cherchais pas de raison et que je n'avais pas vu que tes insomnies sont encore pires que les miennes en ce moment... qu'est-ce que tu cherches au juste Maxence ? Me faire passer pour la pire des femmes ? Me faire croire que boire comme un trou quand on est père de deux petits d'un mois c'est une broutille ? Que dirais-tu si je me mettais à sniffer ou à faire comme toi, hein ? Tu peux me juger de toutes les façons que tu veux en cherchant à me faire mal Max, ça ne t'enlèvera pas cette vérité de la tête qui te pousse à une méchanceté proprement honteuse ! Tu n'as pas confiance en moi, voilà la vérité. Si c'était le cas, tu arrêterais de me mentir comme un arracheur de dents !
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« Je n'ai pas prétendu que tu étais une fille facile. » Maxence n'a jamais pensé une seule seconde que sa femme puisse être une femme facile. Au contraire, il avait eu du mal à l'avoir et il a encore du mal à l'avoir entièrement. Tout cela en cause de lui, il le sait mieux que n'importe qui. Tant qu'il continuera à cacher des choses à Bambi ou à lui mentir. Il n'arrivera jamais à s'en sortir. C'est comme s'il avait une épée Damoclès au-dessus de la tête constamment. Prêt à s'effondrer au moindre mouvement de Maxence. Ça devient épuisant, il en a marre d'être ainsi. De faire subir ses sautes d'humeur à la femme qu'il aime. Mais, encore une fois il n'est pas doué dans ses propos puisqu'il repousse la faute sur Bambi alors, que ce n'est pas elle la fautive dans l'histoire. Mais lui, uniquement lui. « Non je ne veux pas te faire passer pour la pire femme, au contraire t'es la meilleure. La meilleure qu'on puisse désirer dans sa vie. C'est moi le connard, l'idiot de service. Mais, je n'arrive tout simplement pas à dire les choses. Je ne peux pas te dire certaines choses parce que j'ai peur Bambi. Tout simplement ... je sais que tu ne vas pas comprendre ce que je te dis mais, c'est la vérité. Pour l'instant tu dois te contenter de ça ! » Le jeune homme ne peut pas faire mieux sur l'instant. Elle devra se contenter de ces aveux. C'est mieux que rien, il lui avoue une petite partie de son secret. Ce n'est pas comme ci Maxence lui ment sur toute la vérité.
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