Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityELLYA ✷ getting lost is so easy on your own


ELLYA ✷ getting lost is so easy on your own

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Après quelques messages échangés avec toi, tu réclames à me voir. Et j’accepte. J’sais pas trop pourquoi. Je suppose que je suis moins énervé. Moins triste. Moins rancunier. Plus… détaché? Pour accepter de te revoir. J’ai plus rien à perdre de toute façon, vu que j’ai déjà tout perdu. Vu que je t’ai déjà perdue. Comme prévu, je passe au bar de l’hôtel pour attraper un verre de vodka au vol. C’est mon go-to depuis quelques semaines, j’peux pas faire sans. Ça aide avec la douleur, qu’elle soit physique ou psychique. Un t-shirt blanc sur le dos pour cacher un minimum mes blessures, un short de bain en bas, je dévale la plage pour finalement te trouver là, assise sur le sable. Alors j’arrive à tes côtés et je m’assois à mon tour sur le sable fin en retenant une grimace de douleur quand mes plaies se tordent. « Salut. » que je lâche. J’sais pas trop quoi dire en fait, j’sais pas trop pourquoi tu veux me voir. J’me souviens à peine de la dernière fois qu’on s’est vus. « J’pensais pas que tu viendrais. » Après tout, tu m’avais dit au début que t’étais clairement pas sûre de venir et dernièrement, que tu étais retournée à Londres. J’aurais pas pensé que tu ferais un détour par les Bahamas juste pour voir ta meilleure amie. Et encore moins pour me voir moi. Même si j’savais que c’était pas pour ça que t’étais là. Je reportais mon regard sur l’horizon et les vagues qui s’écrasent sur le sable, portant mon verre à mes lèvres pour en avaler une gorgée.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Getting lost is so easy on your own

( Ellya )



Plus le temps passait et plus j'étais perdue. Parce que t'étais plus là, mais je pensais toujours à toi. J'essayais pourtant de t'oublier et de mettre une croix définitive sur toi, mais voilà, ce n'était pas si simple. J'avais fui à Londres à cause de toi, à cause d'Hadès, parce que même s'il était présent, comme à son habitude, il foutait le merdier dans ma vie. C'était une torture d'être attaché à vous deux, parce que vous me faisiez perdre la tête en fait. Moi qu'étais constamment dans le contrôle et qui trouvais du réconfort dans les règles et les choses carrés, le fait que mon cœur et mon esprit soit dans le flou, ça me bouffait à petit feu. Je réclamais un peu de ton temps pour te voir, pour m'oxygéner un peu l'cœur, parce que c'était atroce comment tu me manquais. J'avais merdé en allant trop vite et j'en payais les conséquences, parce que je savais que j'avais perdu gros en te laissant fuir. Je n'étais pas certaine d'avoir trouvé les mots justes pour te retenir, mais j'aurai dû essayer. J'étais assise au milieu du sable, seule et c'était très bien comme ça en vérité, parce que j'en pouvais plus de voir tout ces gens heureux, qui te claquait le bonheur qu'ils avaient en plein visage, alors que moi, j'essayais de mettre un pas devant l'autre pour réussir à me relever. C'était à ce moment précis que j'entendais ta voix, avec un ton froid et éloigner... Tu donnais bien la couleur.

« C'est moi qui t'ai réclamé... » Que je soufflais en me laissant tomber en arrière les yeux fermés pour être allongé. « .. mais j'ose pas te regarder... » Que je lâchais simplement en toute honnêteté.

Parce que je n'avais pas envie de lire ta peine dans ton regard et j'étais pas à l'aise à l'idée que tu te rendes compte de la mienne non plus.
©️ BLACK CHERRY
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Je m’assois à tes côtés sur le sable chaud, face à l’océan, et je te lance un ‘salut’ simple. Non, il ne se veut pas froid ni distant. Juste… normal? Après tout, qu’est-ce que je peux bien dire d’autre? On n’est plus rien, toi et moi… Même si ça me tuait de l’avouer. Parce que je t’aurais tout donné Cléo. Absolument tout. Si seulement tu l’avais accepté. Je déglutis, pose mes mains derrière moi pour m’appuyer sur celles-ci. Plonge le regard vers l’horizon. J’suis surpris que tu aies voulu me voir. J’comprenais pas bien pourquoi, en fait. T’avais plus rien à me dire. C’était toi qui était partie, pas moi. C’était bien toi qui m’avait dit que tu ne reviendrais pas. Alors pourquoi t’es là? Tu t’allonges sur le sable et tu fermes les yeux. Et tes mots, ils font mal. Comme si j’venais de me prendre un nouveau coup de couteau dans le ventre. Un choc électrique, froid, glacial. Et quand la lame sort, un autre bout de moi qui s’échappe de la plaie béante. Tu trouvais pas ça ironique? Que tu n’oses plus me regarder? Sachant qu’il y a un mois de ça, tu n’avais soit-disant de yeux que pour moi? « J’te forcerai pas à le faire. » que je lâche finalement. Encore une fois, je ne cherche pas à être froid ou distant avec toi. Je te parle d’un ton neutre, parce que j’ai perdu le droit de t’aimer il y a un peu plus de deux semaines maintenant. Je laisse le bruit des vagues combler le silence pendant quelques instants, avant de reprendre la parole. « Je t’en veux pas tu sais… » Ou plutôt, je ne t’en veux plus. « J’te souhaite d’être heureuse. Et si c’est avec lui, eh ben… Tant mieux. » Tant mieux pour lui, pour vous — et tant pis pour moi. Parce qu’aimer, c’était aussi savoir lâcher prise pour le bonheur de l’autre, non? Parce que oui, Cléo… J’crois que j’t’aimais. Et ça me retournait l’estomac rien que de le penser. Rien que de me l’avouer.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Getting lost is so easy on your own

( Ellya )



Le temps semblait s'être stoppé un instant, alors que mon regard se perdait vers l'horizon et que je me vidais l'esprit, espérant que ce moment ne serait pas si gênant que j'osais l'imaginer. T'arrivais près de moi et tu t'installais juste à côté de moi. Tu ne pouvais pas t'en rendre compte, mais mon pouls s'accélérait clairement et je n'arrivais simplement pas à te regarder quand j'entendais le ton glaciale de ta voix. Je me laissais tomber en arrière, le regard fermé, profitant de ta présence, et du bruit des vagues pour me ressourcer, rien qu'un peu. Je t'écoutais, alors que j'ouvrais les yeux, pour enfin les poser sur toi. Je me redressais automatiquement pour poser délicatement ma main sur les blessures visible sur ton visage.

« Elliot... » Que je soufflais doucement. « T'as... Mal ? »

Putain ça m'faisait de la peine de te voir comme ça et ça me blessait aussi d'une certaine façon. J'avais mal pour toi, pour nous.. Parce que finalement, même si ton accrochage n'avait rien a voir avec nous, j'avais l'impression de voir toute la douleur que je t'avais causé, marqué sur ton si beau visage.

« Je... Je n'ai pas envie de parler de lui Elliot... »

Peut-être parce que j'avais aussi besoin de ta présence pour me sentir bien et que j'étais trop égoïste pour réussir à faire "un choix" mais j'arrivais pas à me passer de complètement de l'un de vous./blockquote>
©️ BLACK CHERRY
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


Être à nouveau près de toi Cléo, ça me retournait le cerveau. Ça me faisait ressentir des tas d’émotions à la fois, et j’savais pas si j’étais assez fort pour endurer tout ça sans flancher? À te voir là, toujours aussi belle, les cheveux au vent, les joues rosies par le soleil, ça me foutait des papillons dans le ventre. Et ça me nouait la gorge aussi. Parce que je t’avais perdue. Et c’était un rappel de nos conneries. De notre fierté un peu trop grande, de notre égo un peu trop imposant pour notre bien-être. Et de la douleur que j’endurais depuis des jours et des jours, sans jamais craquer. Pas depuis le soir où on avait rompu. Ce soir là, si, j’avais craqué. J’avais chialé comme un gamin devant Holly. J’avais tout laissé sortir, avant de complètement me refermer. Me renfermer, même. Sur-moi même. Un total repli, comme si ça pouvait palier au mal-être. Mais ce n’était pas comme ça que ça fonctionnait. Toi, t’étais toujours là, assise sur le bord de mon coeur à balancer les jambes dans le vide, debout en plein milieu de mon esprit. Merde Cléo, tu me hantes. Et même quand j’essaye de t’oublier dans les bras d’une autre, ça ne marche pas, j’y arrive pas. Tu m’as collé un putain de blocage, toi et les sentiments que tu m’as donné. Et toi, t’arrivais même plus à me regarder, alors que moi, j’pouvais pas détourner le regard de ton visage. Tu effleures ma joue d’une main bienveillante, timide, peureuse même. Et ta question, elle m’arrache un petit rire moqueur avant qu’il ne s’éteigne bien rapidement, détournant les yeux, détournant la tête. Maintenant, c’était moi qui évitait ton regard. Pourquoi c’était si dur d’admettre la vérité? De la dire à voix haute? Pourquoi j’avais l’impression de me mettre à nu? D’être faible? Je glissais une main sur le poignet de la tienne qui était toujours sur mon visage, les yeux toujours rivés vers le sol. Mes doigts effleurent l’intérieur de ton poignet, caressent avec hésitation la fine peau à travers laquelle je sens ton pouls. Est-ce que j’ai mal? Oui. Mais c’est pas à ça que tu fais référence, hein? C’est aux blessures. Aux ecchymoses. Aux égratignures. Alors je secoue légèrement la tête. « Ça va, t’inquiète… C’est en train de guérir. » Ça piquait toujours un peu, mais rien de comparable à quand j’ai failli me vider de mon sang dans le hall d’entrée de chez Dina. Et tu ne voulais pas parler de lui alors très bien, ça m’allait comme ça.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Getting lost is so easy on your own

( Ellya )



Je pouvais faire la maligne, mais maintenant que t'étais à côté de moi tout était différent. J'avais beau avoir besoin de vous deux, c'était toujours aussi électrique avec Hadès, alors ça me faisait du bien d'être simplement avec toi et de ne penser qu'à toi, qu'à nous. Parce que tu comptais Elliot, tu comptais réellement au-delà de tout ce que tu pouvais croire. Si seulement tout était plus simple et qu'on pouvait vivre notre histoire sans tout les obstacles qui nous entouraient. On avait commencé à retrouver une certaine complicité par message et forcément ça me faisait du bien de retrouver un petit bout de toi. Alors, je prenais mon courage à deux mains pour te regarder, pour voir toutes les marques sur ton visage, même si tu devais certainement en cacher pas mal sous ton tee-shirt. Je me redressais et ma main venait avec douceur sur ta joue pour venir effleurer tes blessures. Bordel t'avais pas le droit de faire des trucs comme ça Elliot. Tu n'avais pas le droit de prendre le risque de perdre la vie comme ça. T'avais une seconde pensé à l'état dans lequel ça aurait pu me mettre ? J'en pouvais plus de cette distance qu'il avait entre nous là, alors quand ma main se posait sur tes blessures, je ne fixais qu'elles, pour ne pas me perdre dans ton regard, aussi rare que beau. Tu détournais un peu le regard, puis ta tête alors que ta main venait avec douceur caresser l'intérieur de mon poignet et peut-être que tu le sentais, peut-être que tu ne le sentais pas, mais mon pouls s'accélérait à être près de toi, à retrouver une certaine proximité. À croire que j'avais oublié à quel point ça me faisait du bien d'être avec toi, de sentir tes mains parcourir mon corps. Je glissais le bout de mes doigts sur ta joue, puis sur ta nuque pour finalement se poser sur ton cœur.

« Et là... Ça va mieux ? » Que je soufflais en te regardant observer tout ce qui t'entourait sauf moi. « Regarde moi Elliot... Pour de vrai. »

C'était une douce torture, mais j'avais besoin de sentir ton regard sur moi. J'arrivais pas à couper court à ce lien qui nous unissait même si je t'avais dit que je ne reviendrais pas, c'était de plus en plus dur de garder cette putain de distance que je m'efforçais de garder depuis des semaines déjà.
©️ BLACK CHERRY
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
GETTING LOST IS SO EASY ON YOUR OWN
— ELLYA

Tu vois, j’essayais pas de cacher ce que je ressentais. J’avais compris que ça ne servait à rien, qu’à chaque fois que j’essayais, j’échouais. Parce que c’était trop fort pour être dissimulé. L’alcool, les bras des autres, rien ne me faisait t’oublier. T’étais juste trop ancrée en moi Cléo, pour le meilleur et pour le pire. En l’occurrence, pour le pire en ce moment. Et j’crois qu’au final, c’est pour ça que je refusais l’amour, que je ne voulais pas tomber amoureux. Pour éviter d’en arriver là. Parce que l’amour, ça faisait toujours mal. Et j’avais pas eu besoin de le vivre pour le savoir, j’avais eu qu’à regarder mes proches qui en étaient victimes. J’voulais pas me retrouver prisonnier de l’emprise d’une fille qui ne ressent pas les mêmes choses que moi. Ta main sur ma joue, c’était une délicieuse torture. Torture que je prolongeais malgré moi en glissant le bout de mes doigts sur l’intérieur de ton poignet, effleurant à peine ta peau, bien trop hésitant. J’pouvais pas continuer à te regarder. Pas quand ton contact m’électrisait ainsi. T’avais pas le droit de faire ça. Que tes doigts parcourent ma joue, puis ma nuque, pour descendre jusqu’à trouver mon organe vital. C’était comme des lames qui me transperçaient encore et encore, un peu plus à chaque toucher. Et moi, j’admirais le paysage qui nous entourait — même si mon seul paysage, c’était toi. Je veux pas répondre à ta question. Je veux pas avoir à te mentir. Sauf que tu quémandes mon attention. Je pince les lèvres, serre les dents, expire lentement. Puis, finalement, je tourne à nouveau la tête vers toi, les yeux quelque peu fuyants avant qu’ils ne se posent sur toi, qu’ils ne s’ancrent dans les tiens. Le même regard d’admiration, d’affection, d’amour — si ce n’est terni par une blessure jamais imaginée. Je ravale difficilement ma salive, les yeux brillants mais je me contiens. « Non. » que je me contente de souffler. Une simple syllabe, mais en même temps, est-ce que t’as besoin de plus? Non, ça va pas mieux. Loin de là. J’ai l’impression que ça empire de jour en jour. C’était bien plus facile au début, quand je te détestais. C’était bien plus facile de te détester que de te regretter. 

©️ LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Getting lost is so easy on your own

( Ellya )



J'essayais d'être cette fille forte, pas touché par tout ce qu'il se passait autour de moi, mais j'étais quand même loin d'avoir un cœur de pierre comme j'aimais le prétendre. Tout serait plus facile ci, c'était le cas, mais la vie elle ne valait pas la peine d'être vécu si on ne ressentait rien si ? En tout cas, je préférais souffrir comme maintenant, que d'être qu'un glaçon démunie de toute émotion. Mon cœur battait la chamade quand tes doigts venaient subtilement caresser l'intérieur de mon poignet, et même si tout était compliqué, j'avais juste envie de te prendre dans mes bras, te sentir à nouveau contre moi, sentir à nouveau ton odeur et me perdre un instant dans le souvenir de cette relation perdue. Alors je laissais ma main glisser le long de ta nuque, puis s'arrêter au niveau de ton cœur, réclamant au passage que tu me regardes, encore, comme avant. Tu tournais enfin le regard vers moi, arrêtant par la même occasion le temps, ne prêtant plus aucune attention au paysage qui nous entourait. Tu rompais le silence, en répondant à ma question et forcément que je baissais le regard par honte. Alors c'était réellement moi cette fille qui t'avais fait tombé, qui avais complètement chamboulé ta vision de l'amour et des sentiments. J'attrapais ta main, t'attirant vers moi, alors que je me redressais sur les genoux pour finalement te prendre dans mes bras. Qu'importe à quel point ça pouvait nous faire du mal, on en avait certainement besoin, surtout après une révélation aussi émouvante.

« J'voulais pas te faire de mal... Je ne voulais pas te briser, et j'voulais encore moins te perdre Elliot... »

Mais la vie elle avait décidé de mettre des obstacles sur notre chemin, parce que le destin, il n'aimait pas Cléolya Anaïs Strauss et c'était toi qu'en payait le prix fort.
©️ BLACK CHERRY
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
GETTING LOST IS SO EASY ON YOUR OWN
— ELLYA

Sentir ta présence à mes côtés, te regarder, te toucher… C’était putain de douloureux Cléo. Mais en même temps putain de bon. Tu savais pas combien de fois j’avais rêvé d’effleurer à nouveau ta peau. Tu savais pas à quel point j’avais eu envie de revenir vers toi. À quel point je m’en voulais de t’avoir laissée. Même si j’avais pas eu tellement le choix… Imagine-toi à ma place, si j’aimais toujours mon ex en étant avec toi, tu aurais réagi comment? T’aurais pas pris ça comme une trahison? Ça m’étonnerait. Selon mes proches, ma réaction était légitime. Apparement, y’avait que toi que ça choquait que je puisse pas vivre un triangle amoureux. C’était pas sain. C’était pas ce que je voulais. Non, moi, je te voulais toi, pour moi tout seul. Et si je pouvais pas avoir ça, je pouvais rien avoir. Tu me connaissais un minimum maintenant, tu savais que je ne faisais jamais les choses à moitié. C’était tout ou rien avec moi. Tes doigts sur ma nuque, je fermais les yeux, juste quelques secondes, juste le temps de ton contact. Et quand tu atteignais mon coeur, mes muscles se contractaient. Et tu me forçais à te regarder de mes yeux brillants. Non, ça n’allait pas mieux. Au contraire. Plus les jours passaient et plus je m’écroulais. C’était dur, sans toi. J’mentais pas quand j’te disais que t’étais rayonnante. T’étais mon soleil. Ma lueur d’espoir dans les mauvais jours, comme je te l’avais dit avec ma rose à la putain de Saint-Valentin… Et à nouveau, c’était toi qui détournait le regard. Comme quoi, on n’arrivait pas à se regarder plus de dix secondes d’affilé. Tu attrapais ma main et en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, je me retrouvais contre ton petit corps à genoux, les bras autour de moi. J’ai le coeur qui loupe un battement, qui s’arrête l’histoire de quelques secondes. Je reste là, stoïque. J’ose pas bouger. J’suis comme paralysé entre tes bras, la peur de faire un pas de travers. La peur de me laisser aller. Et à tes mots, je déglutis, et finalement, mes bras t’enroulent, passant dans ton dos pour te serrer un peu plus contre moi. Ça tire sur mes plaies et mes bleus me font mal, mais j’m’en fiche. J’ai juste envie de te sentir contre moi. « Je sais Cléo… Je sais… » L’une de mes mains remonte le long de ton dos pour se loger sur ta nuque, mes doigts s’emmêlant dans tes cheveux. Je niche même mon visage dans ton cou, je laisse ton odeur m’enivrer les narines jusqu’à en perdre la tête. « J’t’en veux pas je t’ai dit… » que je souffle contre ta peau en fermant les yeux. J’t’en veux pas, Cléo. Je sais que tu pensais pas à me blesser. Mais tu peux pas me contrôler… Tu peux pas contrôler ce que je ressens. Même moi j’y arrive pas.

©️ LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

Getting lost is so easy on your own

( Ellya )



On était la, installée comme deux idiots incapable de se regarder, parce que bien trop touché par cette rupture dont j'étais l'unique fautive. Mais qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ? Qu'est-ce que j'avais fait de mal dans le passé pour que la vie m'en veuille autant et me retire la petite partie de bonheur que j'avais trouvé dans tes bras ? J'avais l'impression de suffoquer, d'étouffer, parce que j'étais juste pas bien à l'idée de t'avoir perdu, tout comme j'étais mal de perdre Hadès. Et j'en avais marre d'être cette fille qu'était incapable de comprendre comment elle en était arrivé là, parce qu'au quotidien, je gérais l'entreprise d'une main de maître, j'obtenais tout ce que je désirais, mais en privé, la réalité était tout autre. Tu m'hypnotisais à l'instant où tu me touchais, tu m'rendais folle juste à ton contact et ça dégoulinait de regret entre nous là et je n'aimais pas ressentir ce genre de chose, parce que j'avais l'impression de devoir réprimer mes envies. Quand d'un simple mot, je comprenais toute la douleur que t'endurais, j'étais obligé de détourner le regard, parce que c'était de ma faute. C'était moi qui te faisais tout ce mal et j'étais incapable de te faire sentir mieux. Tu voulais plus de moi, pas tant qu'il y aurait Hadès et si j'essayais de tourner cette page, j'étais paralysée face à tout ce qu'on avait vécu pour y mettre un point final. Pouvait-on m'en vouloir dans le fond ? D'être tombé amoureuse du mauvais garçon ? Pouvait-on m'en vouloir de t'aimer aussi d'une certaine façon ? Parce que j'pouvais pas le contrôler moi, j'étais juste un pantin qui suivait ce que mon cœur me dictait. Alors c'était avec mon cœur que je parlais quand je t'attirais à moi pour te prendre dans mes bras. C'était avec le cœur que je m'excusais pour tout le mal que je t'avais causé et c'était encore avec le cœur que je t'avouais n'avoir jamais voulu te perdre. Parce que c'était la réalité Elliot, les sentiments étaient là, et même si j'étais maladroite, jamais je n'avais voulu te faire fuir. Tu enroulais finalement tes bras autour de mon corps, alors que je profitais de ce contact pour complètement me laisser aller. J'voulais pas te rendre encore plus mal, si tu voyais cette larme couler le long de ma joue. Tu remontais délicatement tes doigts le long de mon dos pour finalement se nicher dans ma nuque, à la naissance de mes cheveux. C'était le moment opportun pour essuyer d'un revers de la main, ce que je considérais comme une faiblesse. Tu ne m'en voulais pas... Mais moi, je m'en voulais Elliot, je m'en voulais d'être cette fille un peu trop perdue, un peu trop amoureuse, pour te rendre heureux. Alors je me décollais légèrement de toi, pour venir poser mon front contre le tien tout en fermant les yeux.

« Promets-le-moi... »

©️ BLACK CHERRY
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)