it's you who were right, i've got a problem (jim)

Lendemain d'Halloween, jour de la Toussaint, t'étais partie à Seattle sur un coup de tête et ce sans prévenir personne. Juste après avoir ramené Marloes à votre chambre. La nuit passée à l'hôpital t'avais permis de réfléchir et de prendre une décision : il fallait que t'ailles sur la tombe d'Asher. Pour la première fois depuis plus d'un an, t'allais remettre les pieds dans cette ville où t'avais emmagasiné le plus de souvenirs. Elle t'avait vu grandir, elle t'avait vu perdre ta mère, aimé et pis souffrir comme jamais. C'était tellement bizarre d'y revenir. T'avais décidé de juste faire un saut sur la tombe d'Asher et de lui dire tout ce que t'avais pas pu lui dire avant qu'il parte. Pis, repartir à Harvard. Continuer ta vie, essayer d'oublier. Sauf, que ça c'est pas passé vraiment comme ça. Mettre les pieds sur cette tombe t'avais donné envie de boire. Et cette fois ci, t'avais peut être dépassé les limites.

T'essayes doucement d'ouvrir les yeux après avoir dormi ou plutôt était plongée dans un coma pendant plus d'une journée. C'est difficile, la lueur de la pièce t'y empêches. Mais tu t'y forces. Il faut que t'ouvres ces foutu yeux. Après une minute à lutter contre toi même, tu papillones des yeux et les ouvrent légèrement. Tu regardes un peu autour de toi et ne reconnait pas les lieux. Tu regardes tes bras et tes poignets, d'où sortent des tuyaux. Ok, t'es dans un hôpital. T'essayes même pas de réfléchir parce que t'as trop mal au crâne pour ça. Tu tournes la tête sur la gauche. Une silhouette est là, assise près de toi. Jim. Qu'est ce que vous faîtes ici ? T'en sais strictement rien. Il ne semble pas avoir remarqué que t'es enfin réveillée alors tu te décides à briser le silence. « - Eh.. » Ta voix est faible. T'es complétement faible et t'aimes pas du tout ça. Il semble t'avoir entendu parce que tu l'entends faire du bruit. Mais tu détournes les yeux pour ne pas avoir à croiser son regard. Tu sais pas s'il doit être énervé ou inquiet. « - Qu'est ce que j'fais ici..? » Que tu demandes, d'une voix hésitante.

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Tranquillement assis sur son lit, un joint à la bouche et la guitare à la main, Jim joua quelques notes afin de voir quels modifications il allait pouvoir faire pour que le son rende mieux jusqu’à ce que son portable vienne l’interrompre dans sa concentration extrême. Tout en rejetant la fumée lentement, il attrapa l’appareil, peut être un client . Ouai .. Cependant, le destinataire n’était pas un client, loin de là. Écarquillant les yeux tout en faisant tomber son joint sur la couverture de son lit, il se demandait si il était bien réveillé. Non c’était pas possible … pas elle. Reprenant ses esprits, il certifia qu’il prendrait la route tout de suite après et raccrocha. BORDEL DE MERDE. Qu’est-ce qu’il lui avait prit. Alors qu’il avait sa guitare dans ses mains, il remarqua que son couvre lit prenait feu et c’est la qu’il jeta une bouteille d’eau dessus avant de péter un plomb et tout envoyer en l’air et donner un sale coup de poing dans le mur , créant ainsi un trou. Il allait se faire tué par Noah mais merde Rio était à l’hôpital. Ne sentant pas la douleur tant l'adrénaline était présente, il essuya le sang sur ses jointure sur ses fringues et attrapa les clés de sa moto.

Arrivé depuis deux heures à l’hôpital, une infirmière lui avait donné une poche de glace pour sa main et il s’était endormi dans cette chaise inconfortable qui trônait dans cette pièce blanche et à l’odeur nauséabonde. Jim avait cette sainte horreur des hôpitaux. Ils étaient tous pareils , une odeurs qui vous prend les tripes, une couleurs aussi déprimante que chiante et cette douleur et tristesse qui imprégnait chaque petits recoins . C’était définitivement pas pour lui. Cependant, Rio avait besoin de lui … malgré ce qu’il lui avait dit , elle avait bu jusqu’à se retrouver ici. A croire qu’il n’avait aucune importance pour elle, qu’il était une personne parmi tant d’autre qui lui faisait la moral , mais soit il ne la lui ferait plus , il n’était pas son père et il n’aimait pas raconter sa vie, son enfance. Alors qu’elle se réveillé , il avait tellement envie de lui dire que c’était une inconsciente, qu’elle n’avait rien dans la tête et qu’elle méritait d’être ici pour toutes les conneries qu’elle faisait et que peut être cela allait la faire réfléchir … mais en l’entendant, en voyant ses yeux , ses traits si fatigué et endoloris, il se radoucit … Il ne pouvait pas lui faire ça par contre il n’allait pas passer dessus si facilement. Sa question eu le don de l’énervé . Il la regarda droit dans les yeux exprimant sa colère comme il le pouvait puis relâcha la pression , elle n’avait certainement pas besoin de ça mais merde il s’inquiétait tellement pour elle. Ce que tu fais là Rio , t’as trop bu et tu as fait un coma éthylique et là tu vois j’hésite soit à te dire que tu l'as cherché et que merde tu l'as mérité soit à te prendre dans mes bras Il était énervé contre elle, comme jamais il ne l’avait été mais au contraire il eu tellement peur ….

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Ton réveil fut difficile. Après être endormie autant d'heures, t'avais du mal à t'habituer à la lumière de la pièce. Cette lumière te tuait les yeux mais il fallait que tu les gardes ouvert. Difficilement, tu les ouvra et essaya de t'habituer à la lueur. T'aurai aimé te rendormir mais tu te rendis compte que tu n'étais pas seule. Il y avait Jim. Jim endormi sur une chaise. Et t'étais dans un hôpital. Un peu à l'ouest, t'avais oublié les heures précédent ton réveil et tu doutais quant à la raison pour laquelle tu t'étais retrouvée ici.

La voix faible, t'avais prononcé un simple Eh pour l'avertir que t'étais de retour parmi les vivants. Et pis, hésitante, t'avais demandé ce que tu faisais ici, ayant oublié les quelques heures avant ton arrivée à l'hôpital, avant ton coma. Jim te regarde droit dans les yeux et tout ce que tu vois dans ses yeux te donne juste envie d'être n'importe où, qu'ici. Encore plus les mots qui suit son regard. Tu détournes les yeux, t'asseyant dans ton lit. Doucement parce que sait-on jamais. Regardant juste tes mains et fuyant son regard. « - J'ai encore merdé, donc.. » Et c'était peu de le dire, cette fois ci. T'avais tellement bu que ton corps t'avait plongé dans un coma. Un coma éthylique. Donc.. t'avais bu. Et ta venue à Seattle ne s'était pas déroulée comme tu l'avais souhaité. Ta visite sur la tombe d'Asher s'était donc sondée par un aller simple à l'hôpital. Génial. Surtout après la discussion houleuse que t'avais eu avec ton meilleur ami. Comme si tu laissais intentionnellement porter à croire que t'en avais eu rien à foutre de tout ce qu'il t'avais raconté, ce qu'il t'avais dis. Finalement, tu lèves les yeux vers lui, ne sachant pas si tu dois sourire, pleurer ou faire quoi que ce soit. Alors t'affiches juste un air neutre sur tes traits fatigués. « - J'ai juste besoin que tu me prennes dans tes bras.. s'il te plait. » Ouais, c'est tout ce dont t'avais besoin à cet instant précis.

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Voir Rio dans cette état le tué littéralement, il ne voulait pas avoir cette image d’elle, dans ce lit d’hôpital. Assis sur cette chaise, il s’endormit rapidement, la route l’avait creuvé et il faut dire qu’il n’avait pas réellement dormi la nuit dernière. Le poing appuyé sous son menton, il était recroquevillé sur lui-même, il avait froid, il avait mal, mais il n’allait pas se plaindre non, le cas de Rio était beaucoup plus important. Cependant , une petite voix l’avait réveillé. Il ouvrit les yeux doucement et déplia ses jambe endoloris. S’étirant, il s’approcha d’elle et regarda les machines qui l’entouraient. La fréquence de son cœur et compagnie, certes il n’y comprenait rien mais il avait souvent vu faire dans des séries américaine. Il attrapa même la fiche de route pour la survoler et la reposé. Le calme avant la tempête peut être …. Quoi qu’en relevant son visage vers elle, il ne pu se résoudre à craquer. Elle avait l’air si faible, si fragile qu’il ne voulait pas l’enfoncer. Il le ferait plus tard c’était certain. Il ne voulait plus vivre ce genre d’événement il ne voulait plus ressentir cette peur, cette angoisse. Il ne voulait tout simplement pas retourner en arrière et pourtant c’était ce qu’elle était en train de lui faire vivre. Un retour en arrière. Oh non penses-tu, tu n’as pas merdé Rio. On t’a ramené ici pour le fun, on m’a appelé pour me dire que tu avais fait un comas éthylique pour me faire une blague c’est une caméra caché c’est ça ? OH LES GARS VOUS ETES FORTS. C’est super bien fait , chapeau sur le réalisme dit-il en levant les pousses tout en tournant sur lui-même comme pour trouver les caméras dans les coins de la pièce Bien sure que oui tu as merdé Rio. Je te comprend plus tu sais … Passant ses mains dans ses cheveux il souffla pour se laisser ensuite retomber dans cette même chaise qui lui avait pourtant donner des courbatures. Elle fuyait son regard, comme à chaque fois qu’elle faisait une connerie. C’était ça le plus dur avec elle, elle avait cette attitude de femme enfant, cette fragilité qui vous pousse à la prendre sous votre aile qu’il était dure d’hausser le ton , même si avec la pratique cela ne le dérangeait plus. Il ne fallait pas lui passer tout ses caprices, contourner toutes les conneries qu’elle faisait bien au contraire. La seule chose qui marchait avec blondie c’était de rentrer dans le lard. Cependant, à sa demande il ne pu se résoudre à se calmer. Levant son visage vers elle, il lui montra tout de même qu’il était extrêmement déçus d’elle. Allé vient là Blondie dit-il en la serrant dans ses bras tout en faisant attention à tout ses files. Assis sur le lit à présent, il se posa contre le dossier du lit et caressa ses cheveux comme il avait toujours eu l’habitude de faire. Tu sais que là t’es en sursis, que je vais pas passer comme ça .. Qu’est-ce qu’il t’a pris Rio ? Pourquoi t’as fait ça ?

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Te retrouver dans cette chambre d'hôpital avait clairement mis en colère Jim. Et si y'a bien un truc que t'aimais pas, c'est le voir en colère. Tu te sentais comme une gamine quand il te reprochait des trucs ou qu'il te gueulait dessus. Encore plus dans cet état là. T'avais pas le courage de dire quoi que ce soit. Et quand il perdit son calme fasse à ta question, tu le laissa faire. Te contentant juste de le regarder marcher dans la chambre, lever les pouces en l'air et repartir s'asseoir sur sa chaise. Tu te mordilles la lèvre inférieure. Toi aussi, tu ne te reconnais plus. Tu te fais peur et si aujourd'hui tu te retrouves dans un hôpital, demain ça sera quoi ? La morgue ? Non, il fallait que tu fasses quelque chose, ça ne pouvait pas continuer comme ça. Ta mère ni Asher n'aurai jamais voulu ça. Tu les aurai déçu, comme tu décevais sûrement Jim en cet instant. Malgré ce que t'aurai pu croire, ton meilleur concéda à ta demande. Tu lui fis de la place sur le lit et il te prit dans ses bras. Et se mit à caresser tes cheveux comme il le faisait si souvent. Tu ferma les yeux à ce contact, profitant de cette étreinte qui te faisait du bien. L'écoutant. Ouais, tu savais bien qu'il n'allait pas laisser passer ça, t'en avais bien conscience. Et il l'avait bien montré en gueulant et en marchant de partout dans la chambre. « - Je sais pas.. J'étais pas venue ici pour ça à la base. » Pas du tout même. Après plus d'un an loin de Seattle, t'avais pris la décision d'y revenir parce qu'il fallait que t'ailles enfin sur la tombe d'Asher. T'avais laissé trop de temps s'écouler depuis qu'il était mort et t'avais ressenti le besoin d'aller t'y recueillir. Mais y retourner t'avais apparemment fais plonger plus bas. Peut être que t'aurai pas du y aller seule. « - Dis Jim.. est-ce que t'as déjà eu tellement mal.. si fort que.. rien ni personne n'arrivait à faire taire cette douleur ? »

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Il ne pouvait définitivement pas se résoudre à s’énerver dans cet instant pareil , c’est pourquoi il se leva de sa chaise calmement, ne laissant pas apercevoir ce qu’il allait faire. Il aurait pu d’autant pu partir en cet instant mais non bien au contraire, il demanda à Rio de lui faire un peu de place dans un geste de la main et s’allongea sur ce petit lit d’hopital , une fesse dans le vide pour la prendre convenablement dans ses bras. Posant la tête de Rio contre son torse, histoire de lui servir de coussin, il plongea ses doigts dans ses cheveux comme il avait toujours eu l’habitude de faire. En cet instant précis , c’était peut être lui qui en avait le plus besoin. Il avait tellement eu peur pour elle que de la savoir vivante lui faisait un bien fou mais bien trop fière pour l’avouer il se gardait bien de le dire. Regardant ce mur, blanc face à lui, il l’écouta parler, attentivement. Bien entendu il se demanda aussitôt ce qu’elle avait prévu de faire au départ , pourquoi avait-elle fini dans cet état ? Cependant, il ne lui demanda pas, n‘aimait pas être trop intrusif dans la vie des gens, si elle ressentait le besoin de lui dire, elle le ferait d‘elle-même. Tu sais, rien de ce que tu devais faire ici, à Seattle , ne justifie ce que tu as fait, rien ne justifie que tu te mettes dans des états pareils, alors je sais pas si c’est à cause d’un mec, ou d’un problème que tu as .. Tu es bien assez grande pour t’imposer des limites, après si tu as besoin d’aide pour ça, tu sais que je suis là. Je sais je gueule pas mal sur certaine chose et je ne cherche pas à être ton père, juste que je veux que tu restes envie merde, c’est compliqué à comprendre. Je m’inquiète pour toi et je veux pas que tu sois seule comme ça dans ce genre de moment … je comprend pas pourquoi tu m’as rien dit … Soupirant doucement, il pencha la tête histoire de l’apercevoir mais sa question le surpris. Bien sur qu’il avait déjà eu mal , tous le monde avait déjà connu sa part de souffrance et chacun l’estimait à sa façon. Tu sais je pense qu’on a déjà tous ressenti ça, chacun à sa propre vision de sa douleur, quand ils nous arrive quelques chose on a tous l’impression que c’est la fin du monde qu’on y arrivera pas …alors je sais pas si c’est au même degré que toi mais oui j’ai déjà ressenti ça. Bien sur je me suis déjà dit que jamais je n’arriverais à remonter la pente … et regardes j’y suis arrivé, du moins je la monte encore cette pente. On a tous nos lots de problèmes tu sais et on a tous quelqu’un sur qui compté et c’est certain que tu ne peux pas y arriver seule et t’as de la chance Rio t’as des amis en or … Ouai carrément je suis un mec en or mais ça tu le sais dit-il en lui donnant une petite pichenette sur le nez Si tu te décides enfin à me dire ce qu’il te tourmente je peux peut être t’aider… je suis pas que ce Jim insensible qui fait n’importe quoi , qui se soucis de rien et tu es bien placé pour le savoir il me semble …

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Tu te sentais maintenant un peu plus rassurée, maintenant que t'étais dans les bras de Jim. Même s'il t'en voulait et que tu l'avais très certainement déçu. Il ne te tournait pas le dos et ça ne pouvait que te soulager. Tu fermes les yeux, histoire de profiter des sensations de la main de Jim dans tes cheveux, ta tête contre son torse. L'écoutant d'une oreille attentive te parler. Il avait raison, tu n'aurai pas du boire. Seulement comme tu le disais juste avant, t'avais tellement que y'avait rien pour faire cette douleur. Si ce n'est qu'un peu d'alcool. Et encore, ce moment ne durait que quelques instants et bien souvent, tu te devais d'assumer ce que l'alcool te faisait faire. T'étais tombée dans un espèce de cercle vicieux, où t'avais l'impression de ne pas pouvoir t'en sortir. Mais les paroles de Jim commençaient à te donner espoir que tout n'est pas encore joué, que tu peux encore changé tout ça. Qu'il était peut être temps d'arrêter. « - Je sais, c'était stupide de venir toute seule en pensant que j'allais tenir le coup.. Et pis, j'suis partie sur un coup de tête donc j'ai pensé à prévenir personne. Et je crois que j't'ai surtout rien dis, parce qu'il aurait fallu que j'm'explique sur beaucoup de choses, alors que j'y étais pas tout à fait prête. » Sauf qu'il est temps d'arrêter de te taire, de tout garder pour toi et de commencer à parler. Il ne pourrait sûrement pas t'aider si tu continuais à cacher cette part de ton histoire. Tu continues de l'écouter, esquissant un sourire léger au moment il te dit qu'il est un mec en or. Et même si c'est le ton de la plaisanterie, il ne sait pas à quel point ce qu'il dit est vrai. T'es fière d'avoir un meilleur ami comme Jim. Même si tu le lui dis pas, même si tu le lui dis pas forcément. Tu soupires doucement et t'ouvres les yeux, fixant le mur blanc en face de vous. T'attrapes sa main libre dans la tienne et noue vos doigts. « - Est ce que tu te souviens de la fois où j'étais si bourrée que je t'ai pris pour quelqu'un d'autre..? » Tu te mordilles la lèvre inférieure, bien sûr qu'il s'en souvenait. « - Asher.. » Tu prends ta respiration, prête à enfin te livrer complétement à Jim. Comme il l'avait fais quelques jours avant. « - J'ai commencé à boire, parce que ce fameux Asher est mort et c'est pour lui que j'étais là en fait.. J'devais aller sur sa tombe, parce que j'y étais encore jamais allée. Il est mort il y a maintenant un peu plus d'un an. Je.. j'étais amoureuse de lui. On était amoureux l'un de l'autre mais il était malade. Je le savais bien, il me l'avait dis dès le départ et il m'a longtemps repoussé. Sauf que j'étais aussi têtue que maintenant et que j'ai foncé tête baissé dans cette histoire. Et il est mort. J'l'ai pas supporté et c'est la raison pour laquelle j'bois.. » Tu serres la main de Jim dans la tienne. C'est la première fois que tu prononces ces mots devant lui, la deuxième fois que t'as à les prononcer à voix haute. Et ça te fait toujours aussi bizarre. « - T'avais raison, Jim, j'ai un problème et j'crois pas que j'vais pouvoir m'en sortir toute seule.. »

[mon 1000ème message pour toi, uhu. ❤]

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Le fait de sentir Rio bouger dans ses bras le rendait tellement heureux. Jamais il n'aurait cru ressentir ce bien être, car bien évidemment jamais il ne se serait douté qu'il la retrouverait dans ce genre d'endroit, dans cet état là. Bien entendu il ne pu s'empêcher de lui faire un brin de morale tout simplement parce qu'il s'inquiétait tellement pour elle. Elle n'avait certainement pas conscience à quel point il tenait à elle et lui non plus à vrai dire. Il savait qu'il était bien avec elle, qu'il aimait la savoir en sécurité dans ses bras, qu'il aimait l'entendre rire, la voir sourire mais n'est-ce pas le lot de tous les meilleurs ami ? Savoir que son ami était en sécurité ? Peut être pas à ce point non mais ça il refusait de se l'avouer. Elle était sa meilleure amie, il la respectait et il ne voulait pas gâcher leur amitié et pourtant cela avait faillit arriver une ou deux fois. Ses doigts dans ses cheveux s'amusèrent à s'entremêler à ces dernier, pensif. Un peu mon n'veu que c'était stupide mais tant que tu en as consience c'est déjà un bon début. Cependant, la détresse dans sa voix lui fit plonger ses yeux dans les siens, se demandant bien ce qu'elle aurait du lui expliquer... Beaucoup trop de mystère planait au dessus de sa tête, certes c'était leur lot de petit secret, leur jardin secret et ô grand jamais il ne voulait s'immiscer dans celui de Rio mais maintenant, il ne pouvait plus rester en dehors de celui-ci. Oui je me souviens, à la Housing ? Il lui demanda mais il savait très bien que c'était ce jour là. Il n'avait rien compris ce soir là, elle l'avait prise pour quelqu'un d'autre et fond de lui cela l'avait incroyablement peiné. Interrogatif, il se pencha pour la regarder lui conter son histoire. C'était surement la première fois qu'elle se livrait à lui d'une telle manière. Jamais il ne se serait imaginé une seule seconde ce que Rio avait pu vivre. Derrière ce sourire, cette fragilité et cette pseudo bonne humeur perpétuelle se cachait une femme blessé , une femme meurtrie par la vie qui avait perdu l'être qu'elle aimait et c'était tellement intime ce qu'elle lui disait qu'il n'osa pas la regarder dans les yeux ouvertement. Cependant , l'alcool n'était pas le meilleur remède bien qu'il comprenne mieux son addiction maintenant, mais aujourd'hui il était là pour elle , il serait cette personne sur qui elle pourrait compter, cette épaule sur qui elle pouvait pleurer. Je suis là maintenant Rio , si tu veux bien que je devienne ta dose de drogue , je veux bien me sacrifier :sifle: dit-il dans un petit sourire, histoire que cette révélation ne vienne pas tout gâcher En tout cas je comprend ta détresse, c'est dure mais je ne pense pas qu'il aimerait que tu te détruises comme ça et que tu en prennes conscience bien qu'il aura fallut qu'il t'arrive une merde comme celle-ci c'est déjà bien... Déposant un baiser sur son front, il tourna son visage vers ses machines qui avaient l'air d'être corrects et passa sa langue sur ses lèvres , une petite idée en tête. J'ai toujours raison beauté, c'est un fait ! Se détachant des bras de blondie , il sauta hors du lit et alla regarder si il y avait du monde dans les couloirs. Tu te sens bien ? Une fois qu'elle lui répondit que oui, il détacha toute les machines qui étaient relié à elle et la souleva de son lit , la tenant tout contre lui. Oh et fait pas ta prude je t'ai déjà vu à poil, mais par contre j'ai pas tellement envie que tous le peuple en profite alors met ça dit-il en lui donnant son blouson en cuir et le pantalon qu'elle avait quelques heures plus tôt. Une fois r'habiller il la prit sur son épaule en sac à patate posant sa main sur son petit postérieur et haussa une épaule avant qu'elle ne fasse une remarque C'est une simple mesure de précaution , puis je pense que tu as quelque chose à faire ... Oui il allait l'emmener lui même sur cette tombe , histoire qu'elle fasse enfin son deuil, un an plus tard.

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Jim était là. Jim te serrait dans ses bras et tu te demanda sil existait beaucoup de gens qui aurait fait ça pour toi ? Tout quitter pour faire des kilomètres, te retrouver dans un hôpital, se soucier autant de toi, prendre aussi bien soin de toi. Non, bien sûr que non. Septembre à la rigueur, aurait pu. Mais chaque fois que t'avais eu un problème, aussi loin que tu t'en souviennes, c'était toujours Jim qui était apparu, te tendant la main et te sortant de tes problèmes. Et tu ne pouvais qu'être reconnaissante d'avoir un tel ami. Un tel meilleur ami. Il te regarde alors que tu te prépares à lui livre sûrement la chose la plus intime à ton propos. Et tu soutiens quelques secondes son regard. Mais détournes vite les yeux, pas en mesure de le soutenir plus longtemps que cela. C'était déjà trop bizarre et trop personnel comme ça. Tu te contentes d'hocher la tête à sa question. Le Housing Day. Sûrement un des épisodes dont t'avais eu le plus honte. Dans le sens où tu l'avais quand même pris pendant un long moment pour quelqu'un d'autre. Pour Asher. Tu t'imagines même pas comment il avait du être paumé par la situation et toutes les questions qu'il avait du se poser pendant que tu pensais parler à quelqu'un qui était mort depuis plus d'un an. Mais le mystère allait prendre fin très vite et Jim trouverait ses réponses dans le récit que tu t’apprêtais à faire. Tu pris une grande inspiration et déballa, enfin, à ton meilleur ami la cause de ton état. Et à ce moment là, tu n'eus plus de secrets pour lui. Ou presque. Mais ça n'avait que peu d'importance parce qu'il fallait mettre au clair toute cette histoire et il fallait surtout que tu poses des mots sur un mal qui te rongeait depuis bien trop longtemps. Une fois terminé, tu continua de ne pas croiser le regard de Jim. Trop démunie, trop à découvert, tu n'en avais pas l'habitude. Aujourd'hui, il te voyait pour la première fois telle que tu étais : blessée et meurtrie. Mais la petite réplique de Jim qui suivit ta déclaration eu le mérite de te détendre quelque peu, de t'arracher un léger sourire et de te faire tourner les yeux vers lui. « - Ouais, c'est stupide d'en être arrivé à ce point là.. » Tu te mordilles la lèvre inférieure sans vraiment t'en rendre compte. Alors qu'il dépose un baiser sur ton front avant de quitter le lit. Le fait qu'il dise qu'il a toujours raison t'arrache un léger rire. Tu l'observes debout face à ton lit et réponds à sa question. « - Ça va un peu mieux. » T'as pas le temps de demander pourquoi il te pose cette question que Jim vient à t'arracher de ton lit, te spécifiant qu'il valait mieux que tu te rhabilles. Ce que tu fis. Sans faire la prude comme il disait, parce qu'après tout, il t'avais déjà vu plus déshabillée que ça. Tu troques ta robe de patient contre ton pantalon de la veille et sa veste en cuir. Heureusement que t'avais un sous pull juste en dessous. Et pis, sans que t'ai le temps de dire quoi que ce soit, tu te retrouves sur l'épaule de ton meilleur, comme un vulgaire sac à patates. Sa main posée sur tes fesses. « - N'en profites pas trop quand même et oublies pas mon sac s'il te plait. » Il récupère ton sac avec tout son contenu et s'avance vers l'extérieur de la chambre. En sortant bien vite et traversant sans attendre les couloirs de l'hôpital vers la sortie. « - Où on va comme ça, si c'est pas trop indiscret ? » T'avais une petite idée de ce qu'il voulait te faire faire mais tu voulais en être sûre.

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Ayant une idée en tête, Jim demanda à Rio si elle se sentait mieux tout en regardant si aucunes infirmières ne se promenaient dans les couloirs de l'hôpital. Il n'avait pas tellement envie de se faire réprimander parce qu'il était en train de kidnapper une patiente, puis il lui semblait que ce qu'ils allaient faire été quelque d'important. Que cela allait permettre à Rio de ne plus vivre avec ses démons du passé . Il voulait qu'elle tourne enfin la page, il voulait tout simplement qu'elle aille mieux. Alors qu'il semblait que personne ne trainait dans les environs, il lui lança le pantalon qu'elle portait quelque heure plus tôt n'ayant pas penser à demander à Marloes ou encore à Septembre une tenue de rechange. Il lui confia également sa veste en cuir, veste qu'il adorait particulièrement, afin qu'elle n'est pas froid. En cet instant son état de santé était encore fragile et lui pouvait bien avoir un petit rhume c'était rien à côté de ce qu'elle venait de vivre. Quelques instants après il attrapa la belle sur son épaule. Il avait vu trop de film ou le mec portait la fille en mode princesse pour ensuite lui cogner la tête contre les murs et les portes. LOOSER. Bref, pour la porter de cette manière et pour qu'aucun accident ne se produise il fallait bien la tenir et il était donc obligé de poser sa main sur ses fesses. Normal quoi. Comme on dit après l'effort le réconfort, moi je combine les deux, puis tu pèses quand même faut pas croire ... tu veux vraiment me faire passer pour un gay toi ... Ronchonna t-il . Cependant il le prit tout de même et du petit doigt it's you who were right, i've got a problem (jim) 2157042859

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Profitant de l'absence du personnel, il dévala à toute vitesse les escaliers pour se rendre à sa moto espérant juste que Rio ne lui dégueule pas dessus et alla l'assoir à l'arrière. On va faire quelque chose que tu aurais du faire depuis un an .. Il n'en dit pas plus pour l'instant et se contenta de lui mettre son casque sur la tête . Heureusement qu'il en avait pris deux par précaution. Accroche toi bien dit-il en tournant son visage vers elle alors qu'il était déjà en train de démarrer. Certes la routes était assez longue pour aller jusqu'à Seattle surtout à cette heure si ou tous le monde sort du boulot pour retrouver son petit chez soit. Jim pour autant, ne rechigna pas pour slalomer entre les voitures comme il avait l'habitude de faire histoire d'arriver un peu plus vite.

Une fois arriver au cimetière , il attendit que Rio descente pour descendre à son tour et lui enlever son casque. Je pense que tu as des adieux à faire, tu dois enfin tourner cette page ça ne veut pas dire que tu dois oublier, mais juste vivre ta vie au présent et non au passé. Attend deux secondes... dit-il en prenant les clés de la voiture de Rio dans sa veste, veste que Rio porté. En effet, lorsqu'il était arrivé à l'hôpital, l'infirmière lui avait donné les affaires personnelles de Rio. Par contre il va falloir que tu m'explique l'espèce de God que tu avais pour pisser debout là dit-il en éclatant de rire . Mon dieu jamais il n'aurait cru ça de Blondie. Revenant quelques instants plus tard il lui donna une bouteille d'alcool et une pelle qu'il avait trouver sur le chemin et lui tendit tout ces accessoires. Je pense que tu auras besoin de ça ... pour faire une pierre de coup comme on dit. S'appuyant contre sa moto, il lui fit un signe de la tête, afin qu'elle y aille pensant qu'elle voudrait être seule pour ce genre d'épreuve.

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