there's nothing holding me back (milip)

D’un point de vue purement physique, Marla n’est pas du tout ton genre de fille à la base mais elle est la preuve vivante que les goûts peuvent changer avec le temps. Là tout de suite ce soir, tu la trouves tout simplement sublime et t’es un peu plus subjugué par sa beauté à chaque seconde que tu passes à ses côtés. Elle t’attire plus que jamais et passée la première vague de désir brut, tu sens monter tout doucement une envie plus intense, plus profonde d’explorer les plaisirs charnels avec elle. Tu te montres entreprenant en explorant des territoires jusqu’alors épargnés, tout en faisant attention à ne pas repousser ses limites trop rapidement. Un geste malheureux ou mal accueilli serait la pire des catastrophes en cet instant, capable d’anéantir tous tes efforts en une fraction de seconde. Tu prends bien ton temps pour qu’elle s’habitue petit à petit à chaque nouvelle sensation que tu lui fais ressentir. Lorsque tu te risques vers sa poitrine, tu la devines se tendre presque imperceptiblement avant de lâcher prise et de se relaxer. Très vite même, elle se met à onduler sous tes caresses, comme si sa peau cherchait contact le plus possible avec la tienne. Tes baisers en redoublent d’intensité et tu ne les interromps que quelques secondes pour enlever ton T-Shirt. La belle a déjà eu de nombreuses occasions d’observer ton torse au cours de la semaine écoulée, que ce soit au bord de la piscine ou bien la nuit dans cette même cabine, mais c’est la première fois qu’elle se permet d’y poser les mains comme elle est en train de le faire. Tu tiens à joindre la vue au toucher, certain que le régal de ses yeux saura nourrir tout le reste de son corps. Tu reprends finalement le contrôle de ses lèvres pour une nouvelle danse enflammée, de longues minutes où tu apprends à connaître chaque parcelle de son corps qu’elle veut bien t’offrir. Tu lui laisses du temps encore une fois avant de t’attaquer timidement aux boutons de son chemisier que tu défais l’un après l’autre. Arrivé au dernier d’entre eux, tu te redresses pour admirer ton œuvre et lui adresser un sourire de pure joie.

Je me laissais faire, me laissais aller. Philip prenait les choses en mains, tout comme il l'avait fait durant cette semaine sur le bateau. J'étais toute à lui, à sa merci la plus totale. Pour le moment, allongée sur ce lit, couverte de ses baisers, je me sentais bien. Tout allait en douceur malgré la fougue et l'intensité que pouvait y mettre le winthrop. Jamais l'on ne m'avait touché de cette manière et je découvrais pour la première fois ces sensations charnelles. C'était plaisant et en réalité, je tombais rapidement dans un état second, m'évadant totalement tout en étant consciente de ce qui était en train de se passer. J'allais avoir ma première fois avec Philip et à cet instant, je me sentais chanceuse de l'avoir avec lui et d'attirer autant un homme comme lui. Mes mains glissaient sous le t-shirt du jeune homme, venant caresser son torse. Après l'avoir observé durant une semaine, je me permettais enfin d'y poser les mains et de le découvrir autrement que par la vue. Le winthrop quant à lui continuait de déposer des baisers, descendant sur ma poitrine. Mon corps se mouvait au contact de ses lèvres, ses mains. Ma respiration s’accélérait par moment et mon cœur semblait tomber en chut libre à d'autres. C'était tellement nouveau. Une chaleur s'emparait de plus en plus de mon corps, de l'excitation qui se réveillait. Les baisers sont interrompus le temps que son t-shirt soit retiré, aussitôt, mon pouls s'accélérait et je le regardais davantage, laissant le bout de mes doigts parcourir sa peau en me mordillant la lèvre. Philip revenait à la charge une nouvelle fois avant de commencer à défaire mon haut, bouton par bouton. C'était surement ce qui me gênait le plus, d'être nue devant lui. J'étais pudique, pas très à l'aise avec mon corps. Lui, il semblait fier de lui alors que j'en rougissais de voir son sourire et son regard. J'aurais presque envie de tout refermer, mais je prenais sur moi, venant glisser ma main sur sa joue, mon pouce caressant sa lèvre. Peut-être que j'arriverais à m'y faire à ce regard, à cette intimité, cette proximité. Finalement, en le regardant toujours, ma main descendait toujours, sur son torse, ses côtes, son ventre. J'étais encore trop timide, définitivement et ça n'allait pas changer comme ça. « La suite c'est quoi ? » que je lui chuchotais alors qu'une douleur tordait mon estomac, le désir.

Encore incertain de la tournure des évènements, tu prends mille et une précautions pour ne pas brusquer Marla et être certain que vous avancez au même rythme sur la route du plaisir. Si en apparence c’est toi qui domine votre échange, la réalité est tout autre. C’est elle qui détient tous les pouvoirs, elle qui peut d’un simple mot ou un simple geste tout arrêter ou au contraire vous emmener jusqu’au bout. T’es totalement à la merci de son bon vouloir et malgré tous les soins que tu lui portes, t’as toujours la crainte qu’elle ne te mette finalement un gros stop avant de pouvoir conclure l’affaire. Tu réussis pourtant à lui déboutonner son haut sans qu’elle ne sourcille, ce que tu prends comme un signe d’encouragement. Tu reluques alors sans aucun complexe la poitrine qu’elle laisse entrevoir, toutefois encore cachée par un soutien-gorge que tu as hâte de retirer. Ton regard semble la gêner un peu, mais elle n’a aucune honte à avoir et tu sens qu’après une légère hésitation, elle combat son appréhension pour venir poser sa main sur ton visage, qui descend ensuite tout doucement le long de ton torse. Tu fermes les yeux un bref instant pour mieux savourer cette sensation exquise. « La suite c'est quoi ? » t’interroge-t-elle de sa petite voix timide. Tu te laisses retomber sur tes avant-bras pour te repositionner juste au-dessus son corps de poupée, vos visages distants de quelques centimètres à peine. « C’est tout ce que tu veux. » Tu déposes un nouveau baiser sur ses lèvres avant de te reculer. Attrapant son chemisier, tu le tires vers toi avec délicatesse pour le lui retirer complètement, avant de t’attaquer à son soutien-gorge. En quelques gestes rapides et précis, tu le défais et t'en débarrasses pour mieux profiter des trésors qu'il dissimulait à ta vue. Presque aussitôt, les joues de Marla se teintent d'un carmin qui t'est familier. T'as bien remarqué au cours de la semaine passée qu'elle était, sans grande surprise, très pudique. « Ne sois pas gênée... t'es magnifique. » la rassures-tu dans un sourire. Et pour preuve de ton adoration devant cette poitrine dont elle te donne l'exclusivité, tu fonds dessus pour la couvrir de tes baisers.

Mon chemisier était déboutonné et laissait entrevoir mon soutien-gorge. Jamais encore je n'avais été aussi loin avec un homme. C'était totalement nouveau pour moi, une découverte autant terrifiante qu'agréable. Philip me faisait de l'effet, je ne pouvais pas le nier et il le voyait très bien. Je prenais sur moi pour vaincre ma timidité ainsi que ma pudeur, me concentrant sur mon propre geste. Ma main venait glissais sur sa joue, descendant sur ses côtes. Ce n'était pas possible d'être aussi parfait. Être ici, dans ses bras, c'était inespérée pour moi, comme dans un rêve. Néanmoins stressée, je m’interrogeais sur ce qui allait venir, ayant du mal à me détendre complètement. « C’est tout ce que tu veux. » qu'il me confiait en me volant un baiser. Je n'avais aucune idée de ce dont j'avais envie, j'étais trop ignorante dans le domaine. Mon chemisier m'est totalement retiré et mon sous-vêtement aussi, par la même occasion. J'étais terriblement gênée à l'idée d'être pratiquement nue devant lui. Son regard suffisait pour me faire rougir et au moment où je voulais cacher ma poitrine de mes bras, Philip vint déposer ses lèvres sur ma peau. Les sensations étaient décuplées et ma peau laiteuse se mettait à frisonner autant que mon corps semblait se tendre sous lui. « Ne sois pas gênée... t'es magnifique. » Je rougissais un peu plus, partagée entre l'envie, le désir et le plaisir qu'il me procurait et l'envie de le repousser, la peur de l'inconnu. Est-ce que j'étais prête pour tout ça ? Désormais que ma peau était nue, je n'étais plus aussi rassurée. « Je... » que je soufflais avant de laissais échapper un soupir de plaisir. Je n'étais pas rassurée et je sentais la panique me gagner peu à peu. Tout était tellement confus dans ma tête et en même temps, j'avais envie de plus, qu'il me fasse découvrir les plaisirs de la chair.

Des filles qui sont passées par ton lit, tu en as connu des dizaines et des dizaines. Et pourtant chacune d’entre elles t’a offert une expérience unique, un voyage singulier de quelques minutes ou quelques heures dans l’antre du plaisir. Malgré des gestes qui reviennent régulièrement, chaque relation est différente parce que chaque partenaire est différente. Et aujourd’hui encore avec Marla, tu te surprends à découvrir de nouvelles choses en sa compagnie. L’exploration est bien plus impressionnante pour elle puisque c’est sa première fois, mais elle te donne également des sensations inédites en retour. Tu exultes que tes lèvres goûtent enfin à sa peau ivoire en suivant les délicieuses courbes de son corps de femme. Le bout de ta langue s’invite à la fête pour faire grandir encore davantage la chaleur qui l’envahit et tes mains s’affairent à la même besogne par mille et une caresses. « Je... » l’entends-tu souffler avant lâcher un soupir de plaisir. Tu poursuis ta mission sans interruption, jusqu’à ce que chaque millimètre de sa peau porcelaine soit devenu intime avec ta bouche. Le dernier baiser déposé sur son sein, tu redresses pour observer son visage d’ange. « Est-ce que ça va ? » Si tu sais exactement ce que tu es en train de faire, tu restes anxieux de ses réactions. Tu te doutes que c’est loin d’être évident pour elle comme ce l’est pour toi, et peut-être qu’en formulant les choses à voix haute, cela vous rassurera tous les deux pour la suite de votre aventure.

C'était la première fois. La première fois que je ressentais ces sensations, la chaleur de mon corps, le désir intense qui me brûle, ma peau qui se tend et frisonne ou bien mon corps qui réagit sans que je puisse le contrôler. C'était la première fois que l'on me touchait de cette manière et c'était la première fois que j'avais autant de plaisir. Philip avait de l’expérience et ça se voyant à la façon dont il prenait les choses en main. En fait, c'était facile pour moi, parce que je n'avais qu'à me laisser faire, à suivre le mouvement. Le problème, c'est que cette première fois, elle m'angoissait. J'avais confiance en Philip, il n'y avait aucun problème à ce propos, mais pour ce qui est de physiquement, je n'étais pas à l'aise avec mon corps, avec ce que je pouvais ressentir, avec l'intimité que je devais partager, avec mon manque d’expérience aussi. Et si... et s'il s'ennuie ? Qu'est-ce que je devais faire de lui ? C'était des questions que je ne pouvais m'empêcher de me poser et qui rendaient ma première fois moins agréable. Je n'arrivais pas à me détendre. Et malgré le plaisir que je pouvais ressentir en sentant la bouche du winthrop découvrir ma poitrine, je ne pouvais m'empêcher de laisser mes angoisses prendre le dessus sur ce moment délicieux. Philip prend son temps, terminant ce qu'il avait commencé en me faisant frémir davantage. Je ne pouvais pas nier qu'il me faisait du bien à cet instant. Puis, ses lèvres quittaient ma peau et son visage venait se mettre au dessus du mien pour me poser la question fatidique. « Est-ce que ça va ? » Je n'en sais rien. Comme une première fois ? Mon regard se perd dans le sien quelques secondes, mais aucun son ne sort, juste le rouge sur mes joues qui s'accentue. « J'ai chaud » Et c'était de sa faute. Je ne savais pas pourquoi je disais cela, peut-être pour détendre un peu l'atmosphère. En tout cas, c'était vrai. Il faisait chaud. « J'ai peur aussi... » et ça je le disais moins fort parce que j'avais plus de mal à l'avouer. « Mais... Je ne veux pas que tu t'arrêtes et je veux que tu m'embrasses encore » Parce que la sensation était tellement agréable que je donnerais n'importe quoi pour la ressentir encore. Mes mains, légèrement tremblantes, glissaient une nouvelle fois sur son torse, sans s'arrêter cette fois. Il fallait continuer et ne pas me laisser le loisir de réfléchir trop longtemps à ce que l'on faisait. Puis, à défaut de savoir y faire, je pouvais quand même prendre l’initiative de défaire le bouton de son bas et l'aider à se dévêtir.

Il paraît que la première fois est celle dont on se souvient toute sa vie, et pour cette raison tu tiens à offrir à Marla une nuit parfaite de bout en bout, de sorte qu’elle ne puisse pas rêver mieux que toi comme guide pour ce voyage initiatique. Comme vous avez tout votre temps pour arriver au bout du sentier, tu fais particulièrement attention à ce qu’elle profite du paysage en cours de route et tu t’assures qu’elle en profite un maximum. Tu sais que communiquer est d’une importance capitale et malgré les réactions encourageantes de son corps, t’as besoin de savoir ce qu’il se passe dans sa petite tête rousse pour te rassurer et ajuster tes gestes le plus précisément possible. A ta simple question succède un silence révélateur, tu y vois la confirmation qu’elle reste encore sur sa réserve alors que tout ce que tu souhaites c’est lever complètement ses inhibitions. Les yeux dans les yeux, elle finit par prendre son courage à deux mains pour te souffler quelques éléments de réponse. « J'ai chaud. » Et tu n’en doutes pas une seule seconde vu le feu que tu t’affaires à perpétuer en elle. « J'ai peur aussi... Mais... Je ne veux pas que tu t'arrêtes et je veux que tu m'embrasses encore » Cette peur de l’inconnu, tu peux parfaitement la comprendre. C’est pour ça que tu es là, pour la libérer de toutes ses craintes, y compris celles dont tu ne soupçonnes pas l’existence. Tu viens caresser sa joue de ton pouce avant descendre jusqu’à sa bouche dont tu t’empares avec avidité. Quelques secondes plus tard, tu te recules légèrement pour répondre aux doutes qui la tiraillent. « Quelles que soient les raisons pour lesquelles tu as peur, oublie-les. Profite simplement de ce moment, comme je profite moi d’être avec toi. » Et pour l’y aider, tu déposes de nouveaux baisers sur ses lèvres puis dans son cou, jusqu’à sentir ses mains glisser de ton torse jusqu’à ton pantalon et ce premier bouton qu’elle défait. Tu te redresses alors pour t’en débarrasser complètement, retirant tes chaussures et tes chaussettes au passage. À présent vêtu d’un simple boxer, tu t’attèles à faire la même chose avec Marla. Tu lui enlèves d’abord ses sandales, puis son short que tu laisses traîner par terre près du lit. Attrapant une de ses jambes opalescentes, tu la lèves doucement pour venir la poser son épaule et entamer une série d’embrassades et de caresses tendres qui remontent lentement de sa cheville au creux de ses cuisses.

J'appréciais que l'on prenne notre temps. Après tout, nous avions toute la nuit devant nous et puis... suivra les jours par la suite. J'espérais pouvoir partager divers moments en sa compagnie. Cette semaine avait été magique et j'aimerais tellement que l'on puisse transposer cela à notre retour à Boston. Dormir avec lui quelques fois, me chamailler avec lui, pourquoi pas s'organiser quelques sorties et le laisser m'apprendre tout un tas de choses au lit. Philip allait me façonner à son image dans ce domaine... Ne connaissant pas d'autres exemples.
Pour le moment, tout se passait bien, mais j'avais beaucoup de mal à lâcher prise. Me laisser aller alors que je n'étais pas à l'aise avec mon corps, ce n'était pas facile et il allait me falloir plusieurs essaie avant de me sentir bien avec moi-même. Philip allait devoir être patient pour dompter ma timidité maladive. Au moins, il était à l'écoute, cessant ce qu'il était en train de faire durant une minute pour me demander si tout allait bien. Ainsi, je pouvais avouer avoir peur, mais affirmer ne pas vouloir rebrousser chemin. Son pouce caresse ma joue rose, puis mes lèvres avant qu'il ne vienne poser les siennes sur celles-ci. Mes mains venaient se plaquer sur ses joues pour lui rendre son baiser plein de désir jusqu'à ce qu'il y mette fin. « Quelles que soient les raisons pour lesquelles tu as peur, oublie-les. Profite simplement de ce moment, comme je profite moi d’être avec toi. » Un petit hochement de tête pour lui signifier que j'étais d'accord, que je retenais le conseil. Mes mains quant à elles apprenaient bien plus vite, venant glisser sur son torse pour défaire le bouton de son pantalon. C'était mon initiative et pourtant, elle me faisait rougir comme si les rôles étaient inversés. D'ailleurs, Philip se lève pour enlever son bas. Mon regard s'attarde sur son boxer avant que je ne le regarde s'occuper de moi. Mes chaussures et mon short rejoignent le sol tour à tour. L'une de mes jambes vint prendre appuie sur son épaule et voilà que ses lèvres entamaient une douce torture. Mes doigts agrippaient le drap à mesure que je le sentais descendre. J'allais jamais réussir à tenir le coup face à toutes ces caresses. Ma jambe se contractait et ma bouche s’entrouvrait pour laisser échapper plus facilement mon souffle chaud. Entre la douceur de ses lèvres et rudesse de sa barbe de quelques jours, le mélange était parfait.

Alors que t’as l’impression que le temps est suspendu dans votre petite bulle d’intimité, tes cinq sens eux sont en état d’éveil maximal et totalement focalisés sur Marla. A chaque fois que tes doigts profitent de la douceur de sa peau de bébé, t’as ton ouïe qui s’extasie des petits soupirs qu’elle pousse entre ses lèvres à demi closes. Tu n’as de cesse d’admirer ce spectacle divin, pendant que ta bouche se délecte de son goût exquis autant que ton nez s’enivre de son parfum entêtant. Avec une lenteur délibérée, tu remontes tout le long de sa jambe et libères ensuite cette dernière pour te saisir de sa jumelle et lui faire subir le même supplice. T’apprécies chaque centimètre que tu découvres, émerveillé par ce corps qui cristallise toutes tes envies et tes désirs. Au bout de ton périple, tu retournes te positionner au-dessus de ta belle pour mêler de nouveau vos langues dans un ballet effréné, ne t’écartant que pour la laisser reprendre son souffle quelques microsecondes. Tu la sens de plus en plus confiante dans ses gestes, dans sa manière de t’embrasser et de te toucher. Cette relative assurance te procure un plaisir indicible qui démultiplie tes sensations et rien ne pourrait te rendre plus heureux en cet instant. Finalement, tu dévies de ses lèvres pour redescendre le long de son buste, parsemant son cou de baisers rapides, saluant une nouvelle fois ses seins dressés, chatouillant son nombril avec affection. Tu poursuis ton exploration jusqu’à rencontrer le tissu du dernier vêtement qu’il lui reste, tissu que tu embrasses avec légèreté par-dessus l’entrée de son jardin secret. Sans trop t’attarder dessus pour le moment, tu te redresses complètement pour enfin te débarrasser de ton boxer, scrutant sa réaction avec une affection particulière.

Sentir ses lèvres sur ma jambe. Le voir s'amuser avec une extrême lenteur à recouvrir chaque centimètre d'un baiser, c'était de la torture. Je découvrais les multiples façons de recevoir du plaisir. Je découvrais que ça ne s'arrêtait pas à l'imaginaire dont on se forgeait. J'étais loin de penser que ma première fois allait se dérouler de cette manière, aussi lentement, à prendre notre temps. Je ne pouvais pas tomber mieux que sur Philip pour cette fameuse première. Enfin, peut-être que si, mais j'étais bien contente de l'avoir trouvé, d'être tombé sur lui. En arrivant au plus proche de mon intimité, mon corps répond instantanément, tressaillant avant de se figer totalement. Mon estomac se tord en imaginant la suite, mais au lieu de ça, Philip se redresse pour passer à mon autre jambe. Le même schéma. La même façon que j'avais d'être incapable de rester immobile à ses chatouilles ou bien de contrôler mon souffle. Et, toujours cette même boule à l'estomac, un désir qui s'enflammait à mesure qu'il remontait le long de ma cuisse. De la douceur, on repassait à la fougue avec son baiser langoureux. Je savais déjà que j'allais être totalement épuisée quand ça sera fini. Et ce plaisir qu'il me procurait, je voulais qu'il dure si longtemps qu'en réalité, je ne voulais pas me permettre de penser à comment ça allait se dérouler par la suite. Je lui rends son baiser au mieux, me sentant bien plus à l'aise que tout à l'heure, mais celui-ci se termine rapidement pour retrouver mes seins, une nouvelle fois. Je soupirais encore et toujours, glissant mes doigts dans ses cheveux, sur sa peau que je caresse sans même m'en rendre compte. Ses lèvres descendent toujours plus bas et mon corps se tend, mais avant même qu'il ne se fige, Philip s'est déjà redressé. J'ouvre mes yeux vivement pour le regarder et le voir retirer son dernier vêtement. Mon cœur se mit à battre plus vite et mon cerveau me demanda de respirer à nouveau, ce que je fis difficilement. Doux Jesus. C'était la première de toutes les premières fois et j'en rougissais de le voir me regarder le découvrir. Il était beau et intimidant. C'était intimidant. Mais en même temps, je me sentais en confiance totale. Ce qui se passait dans notre bulle, c'était nos petits secrets et rien que ça, ça me faisait comprendre que tout pouvait arriver sans aucune crainte. Il n'y avait que nous, rien que nous. Je profitais qu'il s'approche à nouveau pour le devancer et venir chercher un baiser langoureux de moi-même. L'excitation me gagnait de plus en plus. La chaleur semblait impossible à réguler. Seule ma timidité m'empêchait de me sentir parfaitement à l'aise et pourtant... Mes mains reprenaient leur découverte, reprenant le même chemin que tout à l'heure. Mes doigts glissaient le long de son torse, sur ses côtes, son ventre, mais cette fois ne s'arrêtaient pas à sa ceinture. Du bout des doigts, je touchais son intimité comme une personne avide de découverte. Je voulais, moi aussi, tenter de voir l'effet que je pourrais avoir sur lui.