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T'étais prête à tout pour savoir le fond de sa pensée. Quitte à le pousser à bout en lui détaillant au maximum ce petit tête à tête avec ton fiancé. « T'as carrément des envies de meurtre ? À ce point ? » Tu étais si sérieuse, mais au fond de toi c'était le feu d'artifice. Il sortait de sa zone de confort et c'est ça dont tu avais besoin. C'est ça que tu voulais voir. « T'as une confiance aveugle ça fait peur » ouais, il a bien dit "aucun de vous deux" donc ça voulait dire ce que ça voulait dire. « Je sais que tu aurais bien aimé que je tombe dans ses bras, mais désolé de te décevoir ça n'a pas été le cas. » tu haussais les épaules avant d'ajouter « On a juste discuté, comme deux adultes. » tu ne lui aurait pas sauté dessus de la sorte. Du moins si Nathan n'avait pas croisé ton chemin, la soirée aurait pu être différente, mais la jeune homme occupait un peu trop ton esprit. D'ailleurs, tu le disais qu'être attaché par le jeune homme ce soir-là ne t'aurais pas déplu, bien au contraire. Il a bien déchiré ta robe alors ce n'était qu'une banalité. « Si seulement tu savais tout ce qui traverse mon esprit à cet instant, dans cette pièce. » la petite Nova qui passait son temps à jeter les mecs pour ne pas aller plus loin semblait changer en la présence du jeune homme. Il est peut-être ta rédemption. Tu lui avouais ce que t'aurais aimé ce soir-là, mais tu ne pensais pas que ce dernier serait prêt à attacher ton poignet au barreau du lit avec un bandage. Tu souriais et le pire c'est que tu te laissais faire sans rien dire. T'aimais ce côté mystérieux qu'il avait. Tes jambes l'encerclaient pour pouvoir l'avoir plus proche de toi. Cette distance n'était que torture quand il se trouvait dans la même pièce que toi. Ta seule main de libre se posait sur sa nuque avec douceur pour pouvoir profiter de ses lèvres. Il venait de répondre positivement à ta requête et à présent tu ne voulais pas le laisser partir, reculer et mettre fin à ce baiser passionné et intense. Trop intense d'un seul coup. Le lieu, le fait de te retrouver seule avec lui tout en ayant ce poignet attaché ça pouvait porter à confusion, soulever un tas de question, mais là ? T'en avais rien à faire. « Si t'as rien de prévu après ces vingt-six minutes, j'veux bien t'enlever pour le reste de la journée voir jusqu'à demain qui sait. » T'avais aucun plan pour le reste de la journée, mais qu'un envie : passer du temps avec celui qui te fais craquer un peu plus à chaque instant. @NATHAN J. REDMAYNE désolé, c'est pas top
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Elle s'étonnait et me demandait même si j'avais des envies de meurtre. Je ne sais pas si c'était un test de sa part, mais si elle voulait me rendre jaloux, elle le réussissait à coup sûr. "C'est une façon de parler, mais je pardonnerais pas de telles choses, tu imagines pas comment je suis possessif toi." Elle semblait dire que j'étais déçu qu'elle ne soit finalement pas tomber dans les bras de son soi disant fiancé. Elle m'assurait que ça n'avait pas été le cas et qu'il y avait eu une simple discussion entre eux. "Te jeter dans ses bras ? Sûrement pas, tu es à moi." Elle se laissait faire, se laissait attacher un poignet au lit à l'aide d'un bandage. Elle m'assurait aussi que je ne savais pas tout ce qui pouvait traverser son esprit à cet instant présent. "J'aimerais bien savoir ce qui traverse ton esprit." Regoûter à ses lèvres me faisait le plus grand bien, la revoir, être si proche d'elle de nouveau, alors que ça faisait plusieurs jours que nous nous étions pas vraiment vus. Je n'avais rien prévu pour le reste de ma journée et surtout dés la fin de mon service, je peux donc en profiter pour passer du temps avec elle, ce qu'elle semblait finalement me demander. "Oui, j'allais justement te le proposer, jusqu'à tant que tu veux." Je n'avais pas envie de la lâcher, ça avait été comme ça après chaque instant passé à ces côtés et la distance est toujours difficile à vivre les minutes, heures et même jours suivant. Je posais alors mes yeux droit dans les siens, essayant de le faire craquer la première. Prenant sa main libre à l'intérieur de la mienne pour s'entrecroiser nos doigts. "Heureusement que d'autres patients ou mes collègues ne me voit pas ainsi, on se dirait en pleine scène de fantasme à l'hôpital, c'est peut être ton cas." C'est avec un large sourire que je la provoquais un peu plus à chaque seconde, toujours mes yeux planté dans les siens, ils étaient si beaux.
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